samedi 29 octobre 2016

Guillaume Carle Encore!

Mohawks say they caught Mikinak member buying car with ‘fraudulent’ tax-exempt card at reserve!

 Mikinak Chief Lise Brisebois, who goes by the name Canard Blanc, said none of her members have reported a run-in with Mohawk Peacekeepers.

Guillaume Carle, national grand chief of the Confederation of Aboriginal People of Canada, in July 2016.

Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle

Mohawks say they caught Mikinak member buying car with ‘fraudulent’ tax-exempt card at reserve
Graeme Hamilton
October 28, 2016
National Post


MONTREAL — The suburban gas bar was a strange place to have a new Audi delivered, but police say the buyer had chosen it for a reason. It was on the edge of the Kahnawake Mohawk reserve and he held a card attesting to his aboriginal status – a ticket, he thought, to saving about $5,000 in taxes.
But staff at the Country Peddler Gas Bar grew suspicious as they saw purchase papers being signed Thursday afternoon, and called the reserve police, the Mohawk Peacekeepers. Friday, the Mohawk Council of Kahnawake said a “Mikinak fraud” had been thwarted.

Chief Peacekeeper Dwayne Zacharie said the card the buyer used to prove his tax-exempt status was issued by the 10-month-old Mikinak aboriginal community.

Based in Beauharnois, west of Kahnawake on Montreal’s South Shore, the Mikinaks welcome as members anyone who can show through a family tree or a DNA test they have a single aboriginal ancestor. For $80, Mikinaks get a card declaring the holder is “an aboriginal within the meaning of the article 35 of the Constitution Act of Canada.”

Zacharie said status Indians can avoid paying taxes on items delivered to a reserve, and occasionally non-resident aboriginals arrange to have new cars delivered to Kahnawake. The Peacek

The buyer and dealer were told if the Audi A5 was not put back on the tow truck, there would be fraud charges.

The buyer “said a number of things that were strange,” Zacharie said. “He said, ‘I went there, and they even did a blood test for me, and they said I’m native, so I’m allowed.’ The man “really and truly believed” he had the right to avoid taxes.

The Mohawk Council said it has been told the federal Indigenous Affairs Department sent letters this month warning Mikinak Chief Lise Brisebois and Guillaume Carle, head of the Mikinaks’ parent group, not to issue membership cards purporting to exempt members from paying taxes.

We want them to stop altogether misrepresenting that they are First Nations people,” Kahnawake Grand Chief Joe Norton said, adding there is a risk of violence if Mikinaks continue trying to assert their rights in Kahnawake’s backyard.

“There are community members who say, ‘What you need is a good punch in the nose.’ ” Brisebois, who goes by the name Canard Blanc, accused Kahnawake of concocting the car story to discredit her group. “It’s not true,” she said, adding none of her members had reported a run-in with the Peacekeepers.

She added she has received no letter from Indigenous Affairs on membership cards.

The office of Indigenous Affairs Minister Caroline Bennett contradicted Brisebois.

A letter was sent asking Guillaume Carle and Lise Brisebois to cease the production and distribution of their cards,” it said in a statement. “Departmental officials have met and are in discussions with the Mikinak community to find a solution.” MORE >>>

mercredi 19 octobre 2016

La Mine Wallingford-Back V: La Decision!?

Arbraska manifeste son intérêt pour la gestion et la sauvegarde de la Mine Wallingford-Back

 lettre d’intention écrite par Stephane Vachon, directeur des parcs Arbraska rendu publique ce soir, il y a quelque minutes, lors de la séance publique du Conseil des maires de la MRC Papineau




Arbraska vous manifeste son intérêt pour la gestion et la sauvegarde de la Mine Wallingford-Back

Montréal, mercredi 19 octobre 2016 


Nous aimerions vous faire part de notre intérêt à l’égard de la Mine Wallingford-Back. Nous vous avisons que nous aimerions être impliqués dans le processus de redéploiement du site et d’en faire un pôle écotouristique majeur pour la région. 


Spécialiste des parcs d’aventures, des tyroliennes et des Via Ferrata, nous sommes présentement en forte croissance au Canada, aux États-Unis et offrons notamment des services au niveau international. Notre entreprise compte plus de 15 années d’expérience dans la construction et l’opération de parcs d’aventures. Nous possédons 10 parcs Arbraska et Treetop Trekking totalisant près de 450 employés. 


Nous comprenons les enjeux des citoyens. Nous savons, par expérience, qu’il est possible de marier préservation, respect, éducation et tourisme. L’harmonie avec la communauté environnante est primordiale pour nous. 


Il y a 4 ans, nous avons relancé les opérations de la Caverne Laflèche avec succès. Nous avons pu consolider et créer 40 emplois. Nous aimerions avoir la possibilité de faire de même avec la Mine. La Caverne abrite elle aussi les petites chauves-souris brunes. Nous connaissons très bien leur état et travaillons avec des scientifiques, des chercheurs et des étudiants pour faire avancer cette cause. 


Nous avons donc les connaissances, les moyens financiers et l’équipe en place pour opérer ce genre d’installation. 


Les lieux miniers et les cavernes sont méconnus du grand public et suscitent un fort intérêt de par leur beauté et leur côté mythique. Laissez-nous vous démontrer notre sérieux et vous présenter un plan pour la revitalisation du site mais aussi la préservation de ce village et de ce lieu. 


Je vous remercie de l’attention que vous portez à cette demande. 


Bien à vous,

Stéphane Vachon Directeur général

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 Arbraska



Vent d'espoir pour la mine Wallingford Back
Pierre-Andre Normandin
22 octobre 2016
La Presse

L'espoir renaît pour la sauvegarde de la mine Wallingford-Back, menacée de démolition. Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) écarte pour le moment l'idée de la dynamiter afin de donner le temps à des promoteurs de lui présenter des projets récréotouristiques pour valoriser l'endroit.

Le sort de cette mine abandonnée depuis 1972 soulève les passions en Outaouais depuis cet été devant sa soudaine flambée de popularité. Le flot incessant de visiteurs clandestins a soulevé la colère des citoyens de Mulgrave-et-Derry, qui souhaitent retrouver leur quiétude. Mercredi soir, les élus de la MRC de Papineau, responsables de la gestion du site, ont renvoyé la responsabilité du sort de la mine dans le camp du MERN.

Les 24 maires ont adopté une résolution demandant « au [MERN], en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année ». La MRC dit avoir des ressources limitées et ne pas avoir les moyens de s'en occuper elle-même. « On demande au Ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC », a lancé la préfète Paulette Lalande.

Le MERN dit avoir bien pris note du vote des élus, mais aussi des préoccupations des citoyens qui souhaitent la préservation de la mine. La démolition envisagée pour sécuriser de façon définitive le site a pour le moment été écartée. « On évalue présentement les mesures possibles pour sécuriser le site au maximum, sans compromettre une éventuelle mise en valeur du site », a indiqué à La Presse un porte-parole du Ministère, Sylvain Carrier.

Les mesures actuellement en place pour protéger la mine se sont révélées insuffisantes pour éloigner les curieux. La clôture entourant la mine est constamment cisaillée par des visiteurs souhaitant explorer la cavité. « Tous les scénarios sont sur la table », se borne à dire pour le moment Sylvain Carrier.

APPEL AUX PROMOTEURS 

Québec a également pris note de l'intérêt manifesté par un premier promoteur pour mettre de l'avant un projet dans l'ancienne mine. Prêt à étudier tous les projets, le MERN invite tous les promoteurs intéressés à déposer leurs plans auprès du Ministère.

Lors de la rencontre des élus de la MRC de Papineau mercredi soir, Stéphane Vachon, directeur général d'Arbraska, une entreprise exploitant 10 sites d'aventures au Québec et en Ontario, a manifesté son intérêt pour développer un projet à la mine Back. « C'est un site formidable. C'est assez rare qu'on puisse visiter une mine de quartz, surtout de la façon dont elle a été faite, avec ses piliers. »

Stéphane Vachon dit comprendre l'exaspération des voisins de la mine, mais précise que se contenter de sécuriser la mine ne suffirait pas à assurer leur quiétude. « Ça ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura pas un projet structuré. Tournons la malédiction en bénédiction », dit Stéphane Vachon. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back: Québec en mode «écoute»
Benoit Sabourin
20 octobre 2016

Le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement (MRN), propriétaire du fonds de terre de la mine Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, est ouvert aux propositions et attendra de voir la réaction du milieu avant de prendre une décision sur l'avenir du site.

« On est présentement à étudier les mesures possibles afin de sécuriser le site au maximum en essayant évidemment de ne pas compromettre une éventuelle mise en valeur. C'est là-dessus que nos spécialistes se penchent présentement », a affirmé au Droit le porte-parole du MRN, Sylvain Carrier, jeudi. 

Les maires de la MRC Papineau ont renvoyé la balle à Québec, mercredi soir, en adoptant une résolution qui demande au ministère de sécuriser de manière « sûre et efficace » l'ancien site minier afin d'y interdire son accès en tout temps, soit « 365 jours par année ».

Sylvain Vachon, directeur général d'Arbraska, entreprise gestionnaire de la Caverne Laflèche à Val-des-Monts, a levé la main, lors de la séance du conseil des maires, en signifiant son intérêt de développer un projet récréotouristique au sein de l'ancienne mine. La déclaration de M. Vachon semble avoir eu des échos jusqu'à Québec.

« C'est sûr que nous sommes ouverts à la présentation de projets par des promoteurs qui sont intéressés à développer le site. En tant que propriétaire de ces terres, on va regarder ça de près et nous allons analyser la proposition », a affirmé M. Carrier, qui souligne que le ministère continuera d'avoir des discussions avec le milieu ces prochaines semaines.

L'option du dynamitage de la voûte de l'ancienne mine de quartz et feldspath demeure cependant toujours dans les cartons, a par ailleurs précisé le porte-parole du ministère qui rappelle l'enjeu de sécurité associé au dossier. L'objectif reste cependant de ne pas « compromettre une éventuelle mise en valeur » des lieux, a répété M. Carrier. Aucune échéance n'a été établie pour la suite des choses.
La pittoresque cavité rocheuse localisée au nord de Buckingham est devenue une véritable destination touristique « non-officielle » ces derniers mois pour de nombreux passants, causant du même souffle l'exaspération du voisinage qui plaide pour retrouver la quiétude et la propreté dans le secteur. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back : le ministère est ouvert aux projets récréotouristiques 
Jessy Laflamme
20 octobre 2016

Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) analyse actuellement toutes les options pour sécuriser le site de la mine Wallingford-Back situé à Mulgrave-et-Derry sans nuire ou compromettre une éventuelle mise en valeur du site. 
 
:«Nous savons que des promoteurs se sont montrés intéressés à développer un projet récréotouristique et on les invite à nous déposer leur plan d'affaires. On va étudier ça et les accompagner dans leur projet», souligne le relationniste du MERN, Sylvain Carrier.

Rappelons que le conseil des maires de la MRC de Papineau a adopté une résolution, mercredi soir, demandant au MERN de sécuriser le site et d'interdire l'accès à la population.

«Nous sommes en train de prendre connaissance de cette résolution et nous aurons de nouvelles discussions avec le milieu et les promoteurs intéressés», indique M. Carrier.

Pour ce qui est du dynamitage du site, le relationniste indique que le MERN n'a pas de délai de fixé.  «C'est toujours un enjeu de sécurité, mais si des projets se présentent, on va prioriser ça», souligne M. Carrier.PLUS >>>



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Arbraska

Wallingford-Back Mine in Quebec governments hands
Megan Shaw
October 19, 2016
CTV News

The decision on what to do with the Wallingford-Back Mine in West Quebec will be up to the Quebec Government, according to the mayors of the regional county municipalities (MRC).

Dozens gathered at a meeting on Wednesday evening expecting to learn the fate of the mine which is at the centre of a nasty debate.

People in the area have been asking for a solution to the amount of tourists visiting this off-limits site after the mine blew up in popularity earlier this year.

Residents said visitors are leaving their garbage, partying in the mine all night, spray painting the mine, and blocking traffic by parking on small dirt roads.

“The environment has been destroyed in every aspect, the water, the trees, the animal life, and the peace and quiet,” said Diane Brophy, who lives in the area.

At the meeting members of the MRC said the decision is up to the minister of natural resources because the mine belongs to the province.

A group fighting to save the mine said staff with the Minister of Natural Resources has said they plan to ‘secure it’.

“Does that mean demolish it? I don’t know. I don’t want to be alarmist, maybe they meant securing the access,” said Chatal Crete.

The MRC suggested people provide feedback to the minister’s office regarding the mine.
There is no date for the decision. MORE >>>


Mine Wallingford-Back : la MRC de Papineau renvoie la balle au ministère
Godefroy Macaire Chabi
19 octobre 2016

Les maires de la MRC de Papineau, en Outaouais, croient qu'il revient au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) du Québec de décider de l'avenir de l'ancienne mine Wallingford-Back. Réunis en conseil, mercredi soir, ils ont adopté à l'unanimité une motion en ce sens.

Ils font valoir que la cavité rocheuse est située sur des terres sous la responsabilité du MERN. Les élus régionaux ajoutent qu'ils n'ont pas les ressources financières nécessaires pour prendre le dossier en main.

« Nous n'avons pas beaucoup d'argent », plaide le préfet de la MRC de Papineau, Paulette Lalande.
Le conseil des maires a dû se pencher sur le futur du site minier désaffecté, situé à Mulgrave-et-Derry, puisque le gouvernement provincial exige qu'il soit sécurisé ou démoli.

Malgré la présence de clôtures, l'ancienne mine a récemment attiré de très nombreux visiteurs. Or, elle n'est pas aménagée à cet effet, ce qui pose certains risques.

Des citoyens souhaitent transformer les lieux en un attrait récréotouristique officiel, en y aménageant, par exemple, un centre d'interprétation géologique.

D'autres s'opposent à ce projet. Ils affirment que les visiteurs violent leur tranquillité, laissent des déchets derrière eux et causent des problèmes de circulation.

Une vingtaine de citoyens ont assisté à la rencontre du conseil des maires de la MRC de Papineau, mercredi.

La Table forêt de la MRC, qui regroupe des élus et des représentants de divers secteurs, dont l'industrie forestière, entend continuer d'étudier les différentes avenues possibles pour sauver l'ancienne mine. PLUS >>>

Mine Wallingford-Back : son avenir dans les mains du gouvernement
19 october 2016
Alexandre Poirier

FM 104.1

Le sort de la mine Wallingford-Back de Mulgrave-et-Derry se retrouve dans les mains du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec.

Le conseil de la MRC Papineau, qui devait se pencher sur la question hier soir, a plutôt décidé de renvoyer la balle à Québec affirmant que c'est au propriétaire du site, soit le gouvernement, de décider si l'endroit doit être sécurisé ou dynamité.

Le ministère a déjà menacé dans le passé de détruire la mine si rien n'était fait pour aménager le site pour accueillir les visiteurs adéquatement.

Chaque année, des milliers de personnes se rendent sur place pour patiner ou effectuer de la plongée sous-marine.

Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska Laflèche à Val-des-Monts s'est dit intéressé à exploiter l'endroit pour un projet récréotouristique.

Il contactera le ministère afin de lui faire part de son initiative. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back : la responsabilité revient au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles
Jessy Laflamme 
19 octobre 2016

La préfète de la MRC de Papineau, Paulette Lalande, a été très claire lors du conseil des maires, hier, en précisant à de nombreuses reprises que la responsabilité de la sécurisation de la mine Wallingford-Back revient au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN).

Ainsi, la vingtaine de manifestants présents à cette rencontre de Papineauville ont appris que les élus de Papineau demandent, par voie de résolution, au MERN de sécuriser la mine de Mulgrave-et-Derry de façon sûre et efficace, et ce, 365 jours par année et d'interdire l'accès en tout temps.

«Le fond de terre appartient au MERN, a expliqué Mme Lalande. Nous, on peut présenter des projets, car on est des locataires, mais la MRC n'a aucune responsabilité concernant la sécurisation du site.»
La MRC de Papineau a donc aussi mandaté la table forêt à analyser le potentiel et à voir toutes les options que présente la mine dans la même résolution. Mme Lalande s'est engagée à ce que les citoyens soient impliqués dans cette démarche.

Après avoir adopté cette résolution, les citoyens présents ont pu poser des questions. Dans la foule, on retrouvait autant de gens en faveur de développer un projet à la mine que de résidents voulant retrouver leur tranquillité. À la suite d'un reportage paru dans des médias, l'endroit a connu une vague de popularité l'été dernier faisant en sorte que la mine a été envahie de plusieurs visiteurs par jour.
«Il y a avait des déchets partout, raconte la résidente Diane Bergeron. Les gens se faisaient griller sur notre quai. On a même retrouvé notre canot en plein milieu du lac. De plus, il y avait tellement de voitures partout qu'une ambulance n'aurait jamais pu passer advenant une urgence.»

Pour régler la situation, l'option de dynamiter la mine a été mise sur la table. Le  Regroupement des amis de la mine Back a alors été fondé afin d'éviter le dynamitage et de trouver une façon de mettre en valeur le potentiel du site tout en respectant les citoyens. 

Mme Bergeron est satisfaite de la résolution des élus de Papineau. Elle est d'accord à ce que la mine soit dynamitée. Elle serait prête à accepter la création d'un projet récréotouristique seulement si celui-ci est très bien structuré. 

Le directeur général d'Arbraska, Stéphane Vachon, était présent pour informer les élus qu'il serait intéressé à développer un projet sur le site. «Nous avons une dizaine de sites au Canada et depuis quatre, nous avons sauvé la Caverne Laflèche, a-t-il mentionné aux élus. Aujourd'hui, j'ai un vif intérêt pour relancer ce joyau-là et je pense que plusieurs autres promoteurs sont intéressés.»

Pascal Samson a souligné qu'on retrouvait des chauves-souris dans la mine alors que la représentante de la Société d'histoire du Québec, Louise Dumoulin a souligné l'apport patrimonial du site. Mme Lalande leur a proposé de communiquer avec le MERN pour le conscientiser à ces points.  Elle l'a aussi recommandé à Luc Lafrenière qui a rédigé une thèse sur la géologie du site.

La porte-parole du Regroupement des amis de la mine Back, Chantal Crête, est sortie de la rencontre avec plus de questions que de réponses. «Je ne sais pas comment réagir, si je dois pleurer ou me réjouir», a-te-elle affirmé. Avant d'entrevoir la suite des choses, elle prendra conscience du libellé de la résolution. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back: la MRC Papineau renvoie la balle au ministère
Benoit Sabourin
19 octobre 2016
Le Droit

C'est au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MRN) de décider de l'avenir de la mine abandonnée Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, et non à la MRC Papineau, ont tranché les maires du gouvernement régional.

Dans une résolution adoptée à l'unanimité mercredi soir à Papineauville, le conseil des maires de la MRC Papineau «demande au MRN, en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année».

Du même coup, les élus du gouvernement régional ont mandaté la Table forêt de la MRC afin d'évaluer les options possibles de mise en valeur de l'ancien site minier dont la fréquentation à la hausse depuis quelques mois cause son lot de désagréments pour les citoyens de Mulgrave-et-Derry. Les visiteurs affluent par centaines et outrepassent la clôture érigée autour de l'immense cavité laissant dans leur sillage de nombreux détritus dans le secteur.

Les lieux qui ne sont pas aménagés pour accueillir le public sont jugés non sécuritaires si bien que Québec recommande soit un dynamitage de la voûte de l'ancienne mine afin d'éliminer définitivement l'accès aux visiteurs ou encore la sécurisation des lieux.

Or, la préfète de la MRC Papineau, Paulette Lalande, a martelé mercredi soir qu'il ne revenait pas à la Municipalité régionale de comté de statuer sur la sécurisation de l'endroit. Elle a indiqué que la MRC ne disposait pas des ressources financières pour développer un projet récréotouristique et qu'elle n'était que la gestionnaire de ses terres intramunicipales. C'est le gouvernement provincial qui est propriétaire du fonds de terre de l'ancienne mine, a répété l'élue à plusieurs reprises.

«On demande au ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC», a lancé Mme Lalande.

Un promoteur intéressé

La porte-parole des Amis de la mine Back, ce comité récemment formé pour la sauvegarde des lieux, s'est dite perplexe face à la décision des maires.

«C'est difficile pour moi de réagir. Je ne sais pas si je dois pleurer ou me réjouir. J'ai cru comprendre certains bouts et d'autres pas. Je vais devoir prendre connaissance du libellé exact de la résolution avant de me prononcer», a indiqué Chantal Crête, après le vote.

Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska, Stéphane Vachon, a affirmé devant la table du conseil que l'entreprise qu'il dirige était intéressée à développer un projet récréotouristique d'exploration à Mulgrave-et-Derry. Abraska, un leader dans le domaine des parcs aériens au Canada et aux États-Unis, gère notamment les opérations de la Caverne Laflèche, à Val-des-Monts, depuis 2013.

«La simple visite guidée de ce site serait déjà un succès assuré. [...] Nous avons ici une possibilité d'avoir un site récréotouristique de qualité nationale. Moi, je suis prêt à collaborer», a mentionné M. Vachon.

Mme Lalande a invité la vingtaine de membres du public à faire parvenir leurs suggestions et doléances au MRN. Des résidents du secteur de la mine, à Mulgrave-et-Derry, opposés au développement d'un projet récréotouristique et favorables à la fermeture définitive de la caverne étaient notamment présents à la réunion.

Une poignée de membres du regroupement Les Amis de la mine Back, était aussi présente sur place. PLUS >>>
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"The fault, dear Brutus, is not in our stars, But in ourselves, that we are underlings." ~ Cassius
Julius Ceasar 
HA HA HA After 40 years since the closure of the mine; after 10 years of a multitude of reports, studies & analysis; after 10 months of media coverage of the mine's unique beauty; after a surge in media coverage this spring; after the increase in tourists from Ontario & Quebec this summer; after the ultimatum from the MRNF; after the noble efforts of the Les Amis de La Mine Back to protect the site from dynamite… the MRC Papineau will decide tonight. BIG DEAL! Of course the local population of Mulgrave Derry are exasperated. Of course officials at MRNF are exasperated. Of course regional tourism officials are exasperated. Clearly, the MRC Papineau has revealed a lack of leadership on the Wallingford-Back mine. The MRC Papineau has shown a lack of vision on the Wallingford-Back mine! And the MRC Papineau has revealed a lack of action on the Wallingford-Back mine. The Wallingford-Back has huge historic, cultural, geological &, yes, economic development potential. Not only should it be saved & developed as a tourist attraction immediately, it should have been done 10 years ago! One can only hope that intelligent officials start to lead our region! To quote Shapespeare, specifically Julius Ceasar ~ Cassius : "The fault, dear Brutus, is not in our stars, But in ourselves, that we are underlings." Hence, ieerespective of the decision tonight, the leadership of the MRC Papineau is the problem.






vendredi 14 octobre 2016

La Mine Wallingford-Back IV: Une Visite Guidée!

 Une visite guidée de la mine Wallingford-Back

Une visite guidée de la mine Wallingford-Back pour convaincre les autorités de son potentiel
14 octobre 2016
Radio Canada

Des élus de la région ont droit, vendredi après-midi, à une visite guidée de la mine abandonnée Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry. L'activité est organisée par le regroupement Les amis de la mine, qui espère ainsi convaincre les autorités du potentiel touristique de ce site.

Le conseil des maires de la MRC de Papineau doit se pencher, mercredi prochain, sur l'avenir de l'ancienne mine. Deux choix s'offrent à eux : sécuriser les lieux désaffectés depuis les années 1970 ou les détruire à grand renfort de dynamite.

Des résidents du secteur privilégient la première option. Ils sont d'avis que la cavité rocheuse est un véritable joyau.

« C'est à couper le souffle quand on arrive sur les lieux », lance la porte-parole du groupe Les amis de la mine, Chantal Crête. « Souvent [la mine] est comparée à une cathédrale souterraine. »

Mme Crête précise cependant que l'ancienne mine n'est pas aménagée pour accueillir le grand public. Elle rappelle, par exemple, que des roches pourraient se détacher du plafond.

C'est pour ces raisons que le ministère québécois de l'Énergie et des Ressources naturelles exige que l'endroit soit aménagé pour les visiteurs ou détruit.

Sans citer de chiffres, Chantal Crête croit de son côté que certaines solutions pourraient être mises en place à moindre coût. Son regroupement propose notamment la création d'un centre d'interprétation géologique.

Mme Crête estime qu'il serait possible de permettre aux gens d'observer la mine depuis l'extérieur, sans avoir à y pénétrer, en exploitant les grandes ouvertures entre les piliers rocheux. PLUS >>>







The Uncertain Future of Quebec's Most Beautiful Abandoned Mine
Gabrielle Noel
October 19, 2016
Vice Canada

Tucked away in a sleepy part of rural Québec, the Wallingford-Back Mine was long considered forgotten, depleted and shuttered since the ‘70s.

Yet when its owners put an end to mining operations there, they left behind some of the site’s most valuable gems: a breathtaking cavern of vaulted ceilings and crystalline waters, and a living and breathing laboratory cherished by scientists, who travel there to research everything from the species it hosts to its rare geological features.

A sudden spike in the abandoned mine’s popularity, partly spurred by local news reports and social media posts, has recently brought carloads of tourists to traipse around the cavern’s quiet countryside. This is much to the chagrin of local residents, who say their peaceful existence has been upended. 

The locals, who wish to see the mine permanently destroyed by way of blowing the whole thing to the ground with dynamite, are now squaring off against a group of well-meaning scientists, historians and outdoor adventurers lobbying to preserve the site.

This week, officials will vote on its fate. On Wednesday night, the area’s mayors will decide whether to invest in developing the site for touristic and/or scientific purposes, or to shut it down for good.

The Wallingford-Back Mine is located in Mulgrave-et-Derry, a municipality about two hours west of Montreal that is home to fewer than 300 residents. From 1924 to 1972, the mine produced minerals used to make ceramics, household cleaners and even dental prosthetics, and was at one point the largest quartz and feldspar mine in North America.

Its latest incarnation as a tourist destination only started in recent years. Residents blame a CTV News broadcast, which showed stunning images of people playing hockey on the cave’s limpid turquoise ice. Its new status as a daytrip destination is far from official, however: the site’s perimeter is completely barricaded, and the one-lane dirt road leading up to the abandoned cave was not built to accommodate hordes of visitors.

A hole in the fence has allowed hundreds if not thousands of hikers, swimmers and ice skaters to take advantage of the cavern’s natural wonders, further popularizing the site through breathtaking photos posted on Instagram and Facebook.

As Motherboard arrived at the mine [full disclosure: this was as part of a guided visit organized by Les amis de la mine Back, a group fighting to save the site], we were met by roughly 20 area residents who’d gathered to block our access and plead their case.

“Before we had a normal life but now we no longer have that,” said André Blais, clutching a placard that read a very polite “Give us back our homes please,” in French.


Blais explained that this past summer, as many as 400 cars in one day had parked on both sides of his small road, blocking local traffic and creating mayhem for the many cottage dwellers and residents. “Visitors throw their trash everywhere, it’s dirty.”

“People built their houses here and they’ve now put them up for sale,” he said, gesturing toward one of the many real estate signs erected along the path. “The tourists don’t respect us, they steal wood in our yard and make campfires.”

For Blais, the preservation proponents’ plan—securing the site and building a bypass route to veer tourists away from residential areas—is not a viable option. “That’s going to take money,” he said. “Millions and millions of our tax dollars.”

But the many scientists present during this organized visit told Motherboard that they’re fiercely opposed to destroying the mine, given the research they’d be able to do there.

Decked out in a headlamp helmet, biologist Pascal Samson explained that the massive stone arches host certain important species of bats.

“We’ve identified two species: the big brown bat and the little brown bat,” he said. According to him, the discovery “confirms this cave is a potential winter hibernaculum, which means bats can spend their winter here.”

This matters, he said, because the bat population is being decimated by a tropical fungal disease called white nose syndrome. “In Québec, the disease has been around since 2012 and sites like this are particularly important because a quality habitat gives [bats] a better chance to survive this illness.”

Because of its well-lit and well-protected environment, the site is also a prime laboratory for the study of ice, offering unusually transparent surfaces free of any snow covering.

For geologist André Desrochers [that’s french for “of the rocks,” a suitable name for someone in this line of work], the mine is a veritable cave of treasures.

“There’s not only feldspar and quartz but also all kinds of exotic minerals that we seldom see in the earth’s crust,” he said. “There is tourmaline, garnet and remarkably, trace quantities of a radioactive mineral called allanite.”

For the last fifteen years—starting more than a decade before most Instagrammers had heard of Wallingford-Back—Desrochers has been fighting to get the mine officially recognized as a site of geological importance in the province, to ensure its protection but also to showcase its value.
“Mines that were exploited in this way where you can still see the pillars [massive columns of rock holding up the ceiling] are quite unique,” he explained. “This is the only mine with pillars still standing in Québec and possibly even, in all of Canada.”


Looking around at the garbage and graffiti left behind by visitors, he recognized the task has become more challenging. “It’s a pretty particular clientèle, people who don’t have a problem transgressing the rules,” he said. “So now there’s all this negative attention around the mine and if we’re at this [crossroads] it’s because of these visits, of this lack of respect.”

On Wednesday, the area’s elected officials will vote on whether or not they are willing to invest in the site’s preservation, a proposition bolstered by a petition signed by over 4,000 people.

If they vote against this plan, the ball falls into the provincial government’s court, and Desrochers fears this could mean the worst.

“We think that the short-term solution the government has in its cards is to dynamite it.”

Québec Environment Minister spokesperson Sylvain Carrier confirmed this. “The government won’t be investing in this project,” he told Motherboard. If the region’s mayors vote for a development project, he said, the municipalities would have to incur the [likely multi-million dollar] costs.
If they decide against this investment, “it’s almost certain the site will be dynamited.” MORE >>>



Diamant brut de la discorde
Pierre Andre Normandin
Martin Tremblay
15 octobre 2016
La Presse Plus

MINE WALLINGFORD BACK
UNE NOTORIÉTÉ SUBITE

Fermée en 1972, la mine Wallingford Back est fréquentée clandestinement depuis de nombreuses années par des explorateurs à la recherche d’endroits inédits à découvrir. Elle a toutefois vu sa notoriété exploser après la diffusion, l’hiver dernier, d’un reportage sur les ondes de CTV où l’on voyait des gens jouer au hockey sur une patinoire souterraine. Cet été, des centaines de curieux ont ainsi afflué tous les jours pour visiter cette ancienne mine de feldspath.

MINE WALLINGFORD BACK
POPULARITÉ DÉRANGEANTE


Cette notoriété soudaine indispose toutefois grandement les voisins de la mine. En effet, un seul chemin d’accès se rend jusqu’au site. Du coup, les résidants du secteur ont dû composer avec des centaines de voitures qui se garaient chez eux. « On est partis de la ville pour avoir la paix, mais c’est rendu qu’on a de la misère à se rendre chez nous », déplore Paul Lavigne, qui a quitté Gatineau il y a 18 ans pour prendre sa retraite à Mulgrave-et-Derry. Signe de leur impatience, une quinzaine d’entre eux ont manifesté hier pour tenter de bloquer le passage après avoir appris que des citoyens de la région organisaient une visite pour sensibiliser des élus au sort de la mine.

MINE WALLINGFORD BACK
« WOODSTOCK EN OUTAOUAIS »


Il y a de la drogue, de la boisson, du vandalisme, des vols, du monde nous réveille la nuit. Ça n’a pas de sens », lance une voisine, excédée du va-et-vient. À l’intérieur et autour de la mine, on trouve en effet de nombreux restes de feux autour desquels des bouteilles d’alcool vides traînent au sol. « Cet été, j’appelais ça Woodstock en Outaouais », dit Pascal Samson, qui fréquente la mine depuis une dizaine d’années. Lors du passage de La Presse hier, de nombreux curieux ont en effet défilé, dont un groupe d’une dizaine d’Ontariens venus boire des bières au fond de la mine abandonnée.

MINE WALLINGFORD BACK
DYNAMITAGE ENVISAGÉ


Pour calmer le va-et-vient, un garde de sécurité a été embauché pour empêcher les automobilistes de se garer n’importe où. Mais la marche de quelques kilomètres ainsi imposée n’a pas calmé l’appétit des explorateurs avides d’endroits inédits. Une clôture ceinture l’entrée de la mine afin d’en bloquer l’accès, mais celle-ci est constamment cisaillée. Les craintes pour la sécurité des visiteurs clandestins étant sérieuses, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), propriétaire de la mine, envisage de dynamiter les piliers soutenant la voûte, ce qui provoquerait un effondrement et en bloquerait l’entrée.

MINE WALLINGFORD BACK
UN PROJET TOURISTIQUE PROPOSÉ


Le dynamitage envisagé a toutefois soulevé l’indignation de nombreux habitués de la mine. Un groupe de citoyens s’est formé, Les Amis de la mine Back, pour tenter de la préserver. Ils proposent de développer un projet récréotouristique pour mieux encadrer la présence des visiteurs. Un nouveau chemin d’accès serait également aménagé pour éviter de nuire aux voisins et leur redonner leur quiétude. Mais pour le moment, aucun promoteur ne s’est manifesté. Et les voisins se montrent peu enclins à ce projet pour le moment, même s’ils préféreraient éviter le dynamitage. Les élus de la MRC de Papineau, qui gèrent le site pour le MERN, doivent statuer le 19 octobre si ce projet est viable.

MINE WALLINGFORD BACK
PRÉSENCE D'UNE ESPÈCE MENACÉE


Donnée qui pourrait venir brouiller les cartes, des biologistes ont confirmé cette semaine pour la première fois la présence d’une espèce de chauve-souris menacée. Des détecteurs ont en effet établi que des bêtes y avaient établi domicile pour l’hiver. « Si elles sont ici à ce moment de l’année, c’est qu’elles vont y hiberner », s’emballe le biologiste Pascal Samson, spécialiste des chauves-souris. L’une des espèces recensées est menacée par la maladie du museau blanc, un champignon qui attaque les voies respiratoires. Détruire un tel refuge d’une espèce menacée devient ainsi « inacceptable » pour le biologiste.

MINE WALLINGFORD BACK
UN SITE UNIQUE 


La mine, qui a été en exploitation de 1924 à 1972, a aussi une grande valeur historique et minéralogique. Avec ses quatre piliers soutenant une voûte – ce qui lui donne un aspect spectaculaire –, elle est un témoignage unique d’une méthode d’excavation utilisée à une époque, dit André Desrochers, professeur de géologie à l’Université d’Ottawa. « C’est vraiment un diamant brut qu’il faudrait polir. » Il ajoute que la mine a été la principale source de feldspath en Amérique du Nord à une certaine époque. On s’en servait pour faire de la céramique, des produits nettoyants ou même des prothèses dentaires.

MINE WALLINGFORD BACK
MINES TOURISTIQUES DANS LE MONDE


L’idée de transformer l’ancienne mine Back en site récréotouristique est loin d’être saugrenue. D’autres projets du genre ont vu le jour ailleurs. Le Québec en compte au moins six, selon les données du MERN, dont la Cité de l’or, à Val-d’Or, et l’Épopée de Capelton, à North Hatley. La plus célèbre mine touristique dans le monde est probablement la mine de sel de Wieliczka, en Pologne. Plus d’un million de visiteurs viennent chaque année arpenter une partie de ses 300 km de galeries souterraines dans lesquelles des douzaines de statues ont été sculptées à même le roc. Elle abrite aussi une immense salle au plafond de 35 mètres de haut. La mine est inscrite depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. PLUS>>>>


Deadline looming for plan to stop cave from being dynamited
The deadline to decide the fate of a picturesque cave 45 minutes from Ottawa is looming closer and dividing local residents in Quebec’s Papineau region.
Haley Ritchie
october 16, 2016
Metro Ottawa

The deadline to decide the fate of a picturesque cave 45 minutes from downtown Ottawa is looming closer and dividing local residents in Quebec’s Papineau region.

On Friday, a group that wants to keep the site open, the Friends of the Mine, led a guided tour through the site. Attendees included media and local politicians as well as representatives from Laflèche Cave tours and Explora Geo-Rallye interested in turning the site into an eco-tourist attraction.

Chantal Crête, from Friends of the Mine, said turning the area into an official tourist attraction would solve many of the current problems upsetting locals. Right now the abandoned mine has no washrooms, no place to throw out garbage and no safety features.

“It’s such a spectacular place. There’s no way we can let that unique place be destroyed. It has so much potential,” she said.

The idea has not been universally embraced – on Friday a group of around 20 local residents gathered with signs to protest and block the tour bus from continuing up the road.

The Quebec Ministry of Natural Resources has given MRC Papineau a short timeline to come up with a plan – or the site will be dynamited for safety reasons.

The issue will be discussed at a municipal meeting on Oct. 19. MORE >>>


La mine qui divise à Mulgrave-et-Derry
Benoit Sabourin
14 octobre 2016
Le Droit

Une visite guidée organisée vendredi après-midi par les Amis de la mine Back, ce comité citoyens qui milite pour la sauvegarde de la mine désaffectée Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, a été interrompue par un groupe de résidents du secteur qui s'opposent à la mise sur pied d'un projet récréotouristique.

Au moins une vingtaine de propriétaires de résidences situées à proximité de l'ancienne carrière attendait de pied ferme l'autobus du regroupement, vendredi après-midi, à l'intersection du chemin de la Mine où un employé municipal fait le guet depuis le mois de juillet pour ne laisser passer que les véhicules conduits par des habitants du secteur. Les manifestants ont forcé la trentaine de participants de la visite guidée à faire les derniers kilomètres du trajet à la marche.

« On n'a pas besoin de ce développement-là. Avant, nous avions une vie normale et il n'y avait pas personne qui venait ici. Maintenant, c'est rendu un dépotoir, on a de la difficulté à passer sur le chemin, il y a des vidanges partout. Le monde n'a pas de respect », a lancé l'un des résidents des environs, André Blais.

Le tour guidé de l'ancien site d'exploitation de quartz et feldspath - qui a été en exploitation de 1924 à 1972 - visait à sensibiliser les élus et les médias de la région sur le potentiel touristique de l'endroit dont le sort est actuellement entre les mains de la MRC Papineau, entité gestionnaire des terres publiques intramunicipales de son territoire.

L'achalandage a pris une ampleur sans précédent au cours de l'été dernier au sein du petit village localisé à une vingtaine de minutes de Buckingham. La présence de la pittoresque carrière dont les immenses piliers plongent dans une eau turquoise est prisée par les passants qui viennent s'y promener, se baigner et faire la fête.

Pour régler le problème, le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles demande à la MRC Papineau de trouver une façon de sécuriser les lieux ou bien ceux-ci devront être dynamités. Le gouvernement régional doit se pencher sur la question mercredi soir, Papineauville.

Un centre d'interprétation?

Les Amis de la mine Back disent comprendre la frustration des citoyens, mais soutiennent qu'un centre d'interprétation géologique pourrait malgré tout être aménagé au sein de la mine désaffectée tout en gardant les automobilistes à l'écart du secteur résidentiel. Il serait possible de développer un tel projet tout en aménageant des voies de contournement à proximité, avance la porte-parole du groupe, Chantal Crête.

« Il y a un énorme potentiel scientifique et sur le plan éducatif. [...] Je ne peux pas croire que pour régler des problèmes de nuisance, de sécurité publique et de détritus, on va prendre une décision irréversible qui est celle de détruire un vestige de notre patrimoine minier », a-t-elle affirmé.

Cette dernière s'est dite déçue que seulement deux des 24 maires de la MRC Papineau aient répondu présents à l'invitation de la visite guidée. Seuls David Pharand et André Bélisle, respectivement maires de Duhamel et Saint-Sixte, ont participé à l'activité.

Les conseillers de la Ville de Gatineau des secteurs Buckingham et Deschênes, Martin Lajeunesse et Richard Bégin, étaient également présents.

Des experts présents lors de la visite ont évoqué le potentiel géologique et naturel de l'endroit. Selon le biologiste Pascal Samson, des tests effectués il y a quelques jours à peine ont démontré que la mine Wallingford-Back abritait la grande et la petite chauve-souris brune. Cette dernière est une espèce menacée en raison notamment de la maladie du museau blanc.

« Le fait que nous avons détecté leur présence indique que la mine fait maintenant partie des sites d'hibernaculum d'hiver potentiels de l'Outaouais. Ce titre lui donne un statut particulier », a-t-il souligné. PLUS >>>



Visite de la dernière chance à la mine Wallingford-Back de Mulgrave-et-Derry
14 octobre 2016 

104.7 FM

Les Amis de la mine abandonnée Wallingford-Back espèrent convaincre la classe politique quant au potentiel touristique du site situé à Mulgrave-et-Derry.

Une visite guidée a été organisée vendredi par le regroupement, qui tente d'empêcher la démolition des lieux appartenant au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles.

L'avenir de l'ancienne mine fera d'ailleurs l'objet d'une rencontre du conseil des maires de la MRC de Papineau mercredi prochain.

Les élus devront se prononcer à savoir s'ils sécurisent le site désaffecté au décor enchanteur ou s'ils le remettre entre les mains des dynamiteurs.

Bien que l'endroit soit interdit au public, nombreux sont les visiteurs qui viennent admirer l'ancienne carrière, qui est transformée en patinoire de fortune en période hivernale.

Quant aux résidents du secteur, ils sont à bout de souffle et se disent carrément pris en otage considérant la circulation devenue très dense. Ils ont d'ailleurs manifesté lors de la visite guidée, forçant les Amis de la mine à poursuivre leur route à pied. PLUS >>>


Quel sort sera réservé à la mine Wallingford-Back? 
14 octobre 2016
TVA Gatineau

Devrait-on transformer la mine abandonnée Wallingford-Back en attrait touristique ou serait-il préférable de la démolir?

C'est la grande question que bien des gens se posent dans la MRC Papineau ces temps-ci.

La MRC devra d'ailleurs prendre une décision le 19 octobre.

Notre journaliste Olivier Boissé s'est rendu sur place et a pu constater que cette question ne fait pas l'unanimité.


Les résidents du chemin de la Mine se font entendre
Louis-Charles Poulin
14 octobre 2016
La Petite Nation

Des résidents locaux attendaient de pied ferme l’autobus des amis de la mine Back, venus pour visiter la Mine Wallingford-Back, afin de leur faire savoir qu’ils n’étaient pas les bienvenus. 
 

Les résidents locaux, qui bloquaient le passage de l’autobus, criaient et brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire «Non aux projets touristiques. Ici c’est chez nous, redonnez-nous notre paix s.v.p.», lors de l’arrivée d’une quarantaine de personnes venues pour une visite guidée organisée par le regroupement Les amis de la mine Back.  «Il faut protéger notre écosystème, les gens qui viennent à la mine polluent notre environnement avec leurs déchets. Il y a plein de papier de toilette sur mon terrain. On n’en veut pas de projet touristique», dit Christiane Plouffe. «On a acheté notre maison ici à cause de la tranquillité de la place. Tout l’été, il y a eu de l’achalandage à pu finir. Les voitures envahissaient la route et il y a des ordures qui trainent partout. On est pris en otage. L’endroit n’est pas sécuritaire et devrait être inaccessible au public», croit Serge Morin qui n’est pas contre le dynamitage du site si cela peut ramener la tranquillité, mais il ajoute que ce serait dommage d’en arriver là. «Ça serait dommage de devoir dynamiter l’endroit», mentionne aussi Paul Lavigne qui trouve la situation déplorable.  «Avant on avait une vie normale, il y avait presque personne ici. C’est rendu un dépotoir et c’est rendu difficile de circuler sur le chemin. Les gens lancent leurs déchets partout et ils sont irrespectueux», déplore aussi André.

Après avoir fait connaître leur opinion, les résidents de Mulgrave-et-Derry ont laissé passer ceux qui étaient venus avec l’autobus des amis de la mine Back afin qu’ils visitent l’endroit où l’on retrouve quatre énormes piliers plongeant dans une trentaine de mètres d’eau turquoise. Parmi ceux-ci, on retrouvait quelques élus, citoyens, scientifiques, journalistes et des représentants d’Arbraska et de Tourisme Outaouais. Selon l’organisatrice de la visite qui milite pour la sauvegarde de la mine, Chantal Crête, le but de l’activité était de faire découvrir le site. «Le but est de faire prendre conscience à la population qu’on a quelque chose de très beau ici dans la région», fait savoir celle qui se dit déçue que seulement deux élus de la MRC de Papineau se  soient présentés. Celle-ci comprend le point de vue des résidents du chemin de la mine. «Je comprends la colère de ces gens-là et ça n’a pas de bon sens ce qu’ils ont vécu cet été. Ça n’a pas de bon sens de voir un lieu si beau laissé dans un tel état. Il n’y a pas de stationnement, la route est inadéquate et il n’y a pas de service sanitaire. Ça ne peut pas continuer comme ça, mais je ne peux pas croire que pour régler des problèmes de nuisance, de sécurité publique et de détritus sur le site, on en arrive à prendre une décision irréversible», indique M. Crête qui estime qu’il y a possibilité de créer un attrait touristique avec la mine sans déranger les résidents locaux.


Un ami de la mine Back, Guy-Louis Poncelet, a déjà réalisé des études sur la mine et lui aussi croit que d’autres accès sont envisageables pour se rendre sur ce site unique. «Je veux que l’on préserve la mine, mais c’est important de s’assurer que les résidents qui restent ici retrouvent leur vie paisible. Il y a moyen de faire un chemin à l’arrière de la mine sur les terres de la couronne pour éviter les désagréments. […] La mine est structurellement solide et des spécialistes nous disaient d’en faire un musée minier. C’est certain qu’il y a des travaux de sécurisation et de toilettage à faire, mais c’est possible», dit celui qui ajoute que le site pourrait devenir la plus grande patinoire souterraine ou qu’un belvédère pourrait y être aménagé.

Des scientifiques s’opposent au dynamitage

Lors de la visite, le biologiste et spéléologue, Pascal Samson, était présent afin d’annoncer une récente découverte faite dans la mine. «On vient d’identifier deux espèces de chauves-souris, la grande et la petite chauve-souris brune, ce qui confirme que la mine est un hibernaculum d’hiver», mentionne l’expert en la matière qui a fait cette découverte grâce à l’installation de micros ultrasensibles aux  ultrasons  et de caméras infrarouges. «C’est carrément inacceptable de détruire le site ici», indique-t-il afin de protéger ces espèces rares qui sont menacées par la maladie du museau blanc. «La population de chauves-souris a diminuée d’environ 80% dans certaines régions à cause de cette maladie dont on n’a pas encore de remède. La seule chose qu’on peut faire, c’est d’assurer la protection des habitats essentiels comme ici», affirme celui qui observe les chauves-souris depuis une douzaine d’années en Outaouais. Le géologue André Desrochers était également présent pour expliquer que la mine Wallingford-Back de 1924 à 1972 servait à extraire du quartz et du feldspath qui étaient exportés un peu partout à travers le monde. «C’est un vestige du patrimoine minier qui était à l’époque fleurissant un peu partout. De plus, c’est le dernier vestige, donc il faut le protéger», souligne M. Desrochers en ajoutant qu’il s’agit d’un site unique.

Les maires de la MRC de Papineau doivent se prononcer sur l’avenir de la mine Wallingford-Back le mercredi 19 octobre. PLUS >>>

dimanche 2 octobre 2016

La Mine Wallingford-Back III: Pétition & Facebook Lancée!

La Mine Wallingford-Back III: 
Une Pétition et Page Facebook Lancée!

Petition Avaaz


Page Facebook

Wallingford Back Mine Drone

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Rapport CANMET 
 Natural Resources Canada
7 April 2004 


page 1

page 2
 

page 3
 

page 4

'A diamond in the rough': Canadians aim to save fantastical abandoned mine 
The Wallingford-Back mine is facing demolition after a surge in tourism became a nuisance for residents, but petition intends to rally support to save site
5 October 2016
Guardian

It was once one of the largest mines in North America: a string of manmade caverns carved out along a seam of quartz, mica and feldspar deep beneath the forests of Québec.

Wallingford-Back mine closed for good in 1972, but in recent years, tourists and adventurers flocked to its cathedral-like void where enormous rock pillars reflected in the site’s turquoise waters.
Now, however, the mine is facing demolition after its sudden surge in popularity prompted complaints about noise, rubbish left behind and traffic issues.

“A diamond in the rough”, is how Chantal Crête describes the mine. She and a handful of others in the area have formed a group aimed at saving the mine, launching a petition to rally others to their cause.

Lured by local blogs which have likened the abandoned site to an underground cathedral or the backdrop of a fantasy novel, recent months have seen a spike in the number of visitors to the site some 35 miles north-east of Ottawa.

Hundreds made the trek this summer, heading down the narrow road that leads to the mine and overwhelming the 250 or so locals in the area. “There’s no toilet, no garbage, no place to sit, there’s no parking,” said Crête. “Of course it became a big nuisance for the people that reside in the area.”
Residents turned to local authorities to vent their grievances. The wave of complaints, said Crête, triggered an ultimatum from Québec’s ministry of energy and natural resources to the regional municipality of Papineau: either do something with the mine or it will be demolished.

The municipality is expected to decide on the mine’s fate in mid-October. The Québec ministry of energy and natural resources and the municipality of Papineau did not respond to interview requests.

Much could be done with the mine, said Crête. “It has a lot of historical value and cultural value.” She highlighted a museum of mining history as a potential use for the site.

Others who have joined forces with her to save the site point to its tremendous tourist potential. “It’s staring us in the face,” Paul Malouf said. “Dynamiting a site as beautiful as that – one that attracts so many people – it’s just an affront to common sense.”

The summer brings visitors to the site to swim, kayak and rock climb. In the winter, the mine has become an underground skating rink, he said, offering a year-round tourist attraction that could create jobs and bring hotels and restaurants to the rural area. The neighbours’ complaints could be alleviated by building another road into the mine from the federal lands that surround it.

Malouf said that reports commissioned on the mine have flagged structural issues, but he argued that all are manageable. “There are issues with the site, for sure. It’s an old mining site, you need to put grills on some of the rock formations because they chip away and even a small rock can hurt.”

In the coming days, the group is organising a tour of the mine for local politicians in hopes of showing them why it is worth protecting. “Some of nature’s beauties are natural. Sometimes they have a little help from man,” said Malouf. “And this one is a mine that’s cavernous and sits beside a lake and marshes. It’s stunning.” MORE >>>



"Een ruwe diamant": Canadezen starten petitie om verlaten grot van ondergang te redden 
De mijnsite van Wallingford-Back is niet voorzien op horde toeristen die het aantrekt
06//10/2016
De Morgen

Steeds meer mensen willen de mineraalrijke ondergrond waaruit de mijnen van Wallingford-Back gehouwen zijn, met eigen ogen aanschouwen. Eén groot probleem echter: de grotten zijn helemaal niet voorzien op zoveel toeristische aandacht. “Als het zo verdergaat, zullen de grotten helemaal in verval raken.”

Ooit was het een van de grootste mijnsites in Noord-Amerika: een reeks van met de hand gegraven spelonken in een ondergrond van kwarts, veldspaat en andere glimmende rotssubstanties, diep weggestoken onder de bossen van Quebec. In 1972 sloot de Wallingford-Back mijn voorgoed ‘de deuren’, waardoor de site verlaten achterbleef. De laatste jaren lijken steeds meer toeristen en natuurliefhebbers echter gretig hun weg terug te vinden tot in de prachtige ondergrondse ruimtes, en dat is niet meteen goed nieuws. 

Dat de mijnen van Wallingford-Back plots in het vizier van de grote massa zijn geraakt, lijkt de schuld van een aantal lokale blogs, die de site er aanprijzen als een ‘ondergrondse kathedraal’ of ‘het perfecte decor voor een fantasy-reeks’. Honderden kijklustigen daalden deze zomer onder dat mom dan ook neder in de mijn om al die natuurpracht met eigen ogen te bekijken. Maar op zulke grote getalen zijn de grotten helemaal niet voorzien. “Er is geen toilet, geen ruimte om te zitten, geen parking. De hele bedoening draaide uit in chaos en overlast voor de mensen die in de buurt wonen”, laat buurtbewoonster Chantal Crête horen aan The Guardian. 

Om hun "lokale ruwe diamant" van de ondergang te redden, startte een deel van die bewoners dan ook een petitie op die de overheid van Quebec voor een ultimatum wil stellen: ofwel voorzien ze de site op toeristische bezoekers, ofwel vormt men het gebied om tot beschermd natuurgebied, want "op deze manier zal er van de grotten al snel niet veel meer overschieten", aldus Crête. MORE>>>


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10 choses à savoir jeudi
6 octobre 2016
Les Affaires

Cette incroyable mine québécoise est devenue une attraction touristique... pour le meilleur et pour le pire.

Le sort de la mine désaffectée de Wallingford-Back, située dans la municipalité de Mulgrave-et-Derry, au nord du secteur de Buckingham, suscite l’attention de plusieurs médias de la planète. Il n’y a toujours pas de consensus sur l'avenir de cette mine en dépit de la rencontre d’un comité spécial de la MRC de Papineau intervenue mercredi. Un comité de citoyens, Les Amis de la mine, veut que le site soit réaménagé pour y présenter un projet récréotouristique ou éducatif. Mais d’autres citoyens veulent en interdire complètement l’accès, afin d’arrêter le flot de visiteurs qui ne cesse de croître, écrit Radio-Canada. «Un diamant à l’état brut: des Canadiens tentent de sauver cette fantastique mine abandonnée», titre The Guardian. Le quotidien raconte l’histoire de cette mine aux cavernes forgées par les hommes sous les forêts du Québec. Wallingford-Back a été fermée en 1972, mais les touristes en quête de nouvelles aventures affluent vers ces énormes piliers rocheux qui se reflètent dans les eaux turquoises souterraines. Mais aujourd’hui, la mine est menacée de fermeture, car une partie des quelque 250 habitants locaux se plaignent du bruit et d’autres problèmes causés par les visiteurs. Le sort de ce joyau sous-terrain doit être décidé vers la mi-octobre. Dynamiter un site d’une telle beauté, un gâchis énorme? Le débat va certainement être déchirant. Et à voir la couverture médiatique qu’il suscite, il va certainement attirer beaucoup d’autres touristes internationaux!


Mine Wallingford-Back: aux élus de trancher
Benoit Sabourin
5 octobre 2016

Les 24 premiers magistrats de la MRC Papineau devront trancher sur le sort de l'ancienne mine Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, lors de la réunion publique du 19 octobre prochain.

Michel David, le président de la Table forêt de la MRC, le bras de recommandations du gouvernement régional en matière de planification, de développement et de l'utilisation des terres publiques intramunicipales, a confirmé au Droit que les deux propositions initialement prévues pour solutionner la problématique d'achalandage au sein de l'ancien site d'extraction seront officiellement soumises à la table des maires dans deux semaines.

C'est ce qui est ressorti de la rencontre tenue mercredi matin à Papineauville et à laquelle ont participé des représentants de la MRC, du bureau du député de Papineau, de la municipalité de Mulgrave-et-Derry et du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN).

Les maires devront donc se positionner sur un éventuel dynamitage de la voûte de l'ancienne mine afin d'éliminer définitivement l'accès aux visiteurs ou sur le dépôt d'un projet de valorisation touristique des lieux.

« C'est sûr que si nous allons avec la deuxième option, ça impliquerait la préparation d'un plan d'aménagement et d'un cahier de charges pour faire un appel de projets. Si le conseil des maires va dans cette direction, il faudra qu'un échéancier soit établi et que le ministère puisse nous attendre, mais c'est certain que ça nous ferait gagner du temps », affirme M. David.

Celui-ci se fait d'ailleurs rassurant et précise que la crainte de voir la mine désaffectée être détruite incessamment n'est plus dans l'air.  « Il n'y a pas d'ultimatum imposé par le MERN. Ils sont prêts à nous accueillir dans une démarche que nous serions prêts à entreprendre et il n'est pas question de détruire la mine dans les prochaines semaines. »

C'est le MERN qui est propriétaire du fonds de terre de l'ancienne mine qui ne cesse d'attirer des visiteurs bien qu'elle soit interdite au public. La clôture entourant le pittoresque site est constamment cisaillée. Québec réclame une solution rapide puisque l'endroit n'est pas jugé sécuritaire.

Un comité formé la semaine dernière par des citoyens de la Petite-Nation fait circuler depuis samedi une pétition en ligne afin de conserver intact le site concerné qu'ils qualifient de « joyau ».
Plus de 3400 signataires avaient déjà inscrit leur nom au document, mercredi soir. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back : les élus de Papineau analyseront la question le 19 octobre
Jessy Laflamme
5 octobre 2016
La Petite Nation

Les élus de la MRC de Papineau devraient prendre une décision au sujet de l'avenir de la mine Wallingford-Back située à Mulgrave-et-Derry.










La MRC de Papineau a envoyé un communiqué de presse, hier, dans lequel elle précise être interpellée dans ce dossier, car l'ancienne mine est située sur les terres publiques intramunicipales (TPI). C'est la MRC qui assume la gestion forestière de ces terres, conformément à une entente de gestion conclue avec le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN).

Pour ce qui est du site, il appartient au MERN et comme il présente un risque élevé pour la sécurité des personnes, il y a urgence d'agir. À titre d'exemple, le site est tellement populaire l'été qu'advenant un accident, les véhicules d'urgence ne réussiraient pas à passer. Toutefois, la MRC précise n'avoir jamais reçu d'ultimatum de la part du ministère. Ce dernier souhaite plutôt obtenir les recommandations du conseil des maires quant à l'avenir de la mine.

Un comité de la MRC de Papineau s'est penché sur la question hier matin pour soumettre des recommandations aux élus de Papineau. L'ingénieur forestier de la MRC de Papineau, Jean-François Larrivée précise que le comité essayera de gagner du temps pour trouver un projet récréotouristique pour la mine.

«Il y a une grosse problématique au niveau de l'achalandage et de la sécurité des lieux en ce moment. Ça fait quatre fois que la clôture est coupée et que les gens y vont même si ce n'est pas légal. On essaie de trouver des solutions à ce niveau», indique-t-il.

Selon le comité, il serait possible de lancer un appel d'offres pour trouver un promoteur désirant gérer le site.

Toutefois, ce sera aux maires de prendre une décision le 19 octobre concernant ce dossier. Rappelons que si un projet récréotouristique ne voit pas le jour à cet endroit, il se pourrait qu'une partie de la mine soit dynamitée afin de réduire l'accès aux visiteurs.

En attendant, la pétition initiée par le comité nouvellement créé, le regroupement des amis de la mine Back, continue à circuler. PLUS >>>



Rien n'est réglé au sujet du site de l'ancienne mine Wallingford-Back
5 octobre 2016
Radio Canada

Une rencontre du Comité multiressource de la MRC de Papineau (Table forêt), mercredi, n'a pas permis de dégager un consensus sur l'avenir de la mine désaffectée Wallingford-Back dans la municipalité de Mulgrave-et-Derry, au nord du secteur de Buckingham.

Le Comité, qui a la responsabilité de gérer le site, s'est penché sur deux options pour l'ancienne mine et a décidé de les renvoyer au conseil de la MRC de Papineau.

Un comité de citoyens, Les Amis de la mine, veut que le site soit réaménagé pour y présenter un projet récréotouristique ou éducatif. On parle, entre autres, d'un musée sur les mines.

Mais d'autres citoyens veulent en interdire complètement l'accès, afin de stopper le flot de visiteurs qui ne cesse de croître, et qui est source de nuisance pour le voisinage.

Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN), qui est propriétaire du terrain, était également à cette rencontre.

Le MERN souhaite une décision rapide, puisqu'il affirme que le site n'est pas sécuritaire.

Il y aurait, entre autres, dangers d'effondrement de la voute rocheuse au-dessus du lac intérieur.

Le président de la Table forêt, Michel David, affirme que le MERN va appuyer la MRC de Papineau, quelle que soit la décision.

Les Amis de la mine font valoir l'aspect pittoresque de l'ancienne mine qui comporte quatre piliers rocheux et un lac intérieur aux eaux cristallines émeraude prisé des plongeurs l'été et des patineurs l'hiver.

Le groupe a lancé une pétition pour la sauvegarde du site qui a recueilli, en quelques semaines, 3000 signatures.

Martine Caron, une porte-parole du groupe, souhaite que les décideurs étudient à fond l'option de la mise en valeur du site. PLUS >>>




The story of the Wallingford Back-Mine
Dale Benton
5 October 2016
Mining Global

When a mine closes, sometimes it’s for good. We have looked at some of the world’s most interesting closed mines and the stories behind them, be it a ghost town, untouched since the shutters came down or a tourism spot, allowing the general public to marvel at the cultural and historical significance of the one-time mines.

In Western Quebec there is one closed mine that is a hot topic of conversation. The Wallingford-Back Mine, closed in 1972, has become something of an unofficial tourist attraction.

Accessible by snow-shoe, cross country ski, and hiking trails, visitors flock to the mine to skate on the frozen lake during the winter, and hike, rock climb, scuba dive and in some cases zip line.

The catch is however, that due to the dangers presented by the mine (difficult terrain, cracks in unstable rock, no telephone reception) the Quebec Ministry if Energy and Natrual Resources have threatened to demolish the mine in 2017 if the regional municipality of Papineau does not invest money and secure it from trespassers.

A petition has been launched by supporters of the mine, to save the “undeniable richness not only for the Outaouais region, but also for all of Quebec”.

Chantal Crête, one of the founders of a group devoted to preserving the mine, believes that demolition is not the answer, as the high footfall of visitors could easily justify it becoming an official tourist site or museum.

What is the Wallingford-Back-Mine?

Located around 60 kilometres’ northeast of Ottawa, Canada

The mine was discovered in 1924 by an unnamed prospector. The feldspar and quartz deposit was rumoured to have been sold to George Wallingford, for a bag of potatoes.

That same year, Wallingford sole the rights to the mine to the Canadian Flint and Spar company for a bit more than a bag or potatoes, $12,000 in fact.

It was acquired in 1939 by Consolidated Feldspar, before the International Mineral and Chemical Corporation came in and acquired it (again).

By this point, the Wallingford Back-Mine was the largest mine in North America, with 225,000 tons of feldspar and 150,000 tons of quartz.

The mine was closed in 1972 MORE >>>


Growing debate over what to do with abandoned Western Quebec mine
October 4, 2016
CTV Ottawa

There is a growing debate in Western Quebec over what to do with an abandoned mine that is rapidly increasing in popularity.

The Wallingford-Back-Mine is the newest tourist attraction, but the locals in the Municipality of Mulgrave-et-Derry say the attention is unwanted.

CTV Ottawa showcased the mine last winter, after being invited to a hockey game organized inside the picturesque cavern. Since, residents say hundreds of people have been coming by to see one of Mother Nature’s treasures.

Jean-Marie Duchamps, who lives in the Gatineau hills, says the area is not built for the hundreds of new visitors, and that there are no properly paved roads, no garbage cans, or parking lots to support tourists.

Duchamps says as a result people are littering, and parking off to the side of small dirt roads, preventing other vehicles from passing.

According to residents, there are a few solutions being discussed.

The first includes turning the Government owned mine from private to public, and then having the municipality create proper roads that lead up to it. While option two is to get rid of the mine all together, by blowing it up.

Activists say collapsing the mine is out of the question.

“We have to do something! It is such a beautiful site, and it has so much potential. It has historical potential, recreational potential,” said Chantal Crete, who is fighting to keep the Wallingford-Back-Mine.

There is a meeting scheduled Wednesday to further discuss what to do with the mine. MORE >>>



La pétition visant à sauver la mine Wallingford-Back, dans le secteur Mulgrave-et-Derry, continue de prendre de l'ampleur.

Plus de 2 000 personnes appuient le document mis en ligne dans les derniers jours par un regroupement de citoyens qui veut sauvegarder l'ancienne mine.

Rappelons que Québec envisage de démolir l'endroit si la MRC Papineau ne sécurise pas et n'aménage pas adéquatement le site afin de recevoir les nombreux visiteurs qui se rendent sur place depuis la dernière année.

Le conseil des maires de la MRC Papineau doit d'ailleurs statuer sur le sort de cette mine plus tard ce mois-ci.

Vous trouverez le lien vers la pétition en cliquant ici.


Petition launched to save scenic Quebec cave from demolition
The abandoned mine has become a huge tourist attraction, bringing people from as far as Toronto and Montreal.
Haley Ritchie
October 4, 2016
Metro Ottawa

An abandoned Quebec mine that’s been described as an “underground cathedral” is at risk of being demolished after its popularity has resulted in trash, parking issues and angry locals.

A sudden influx of breathtaking Instagram pictures and YouTube exploration videos has increased the location’s number of visitors. But the site – roughly an hour's drive from Ottawa – isn’t equipped to deal with hundreds of people, and all the garbage, broken bottles, cars and human waste have left locals frustrated.

The response has been a crackdown on trespassers and a final notice from Quebec’s Ministry of Natural Resources directed at officials in the Papineau region.

The ministry says a tourist plan needs to be created quickly, or the mine will be dynamited for safety reasons.

Chantal Crête doesn’t want to see that happen. She’s created a petition to spread the word and said the “Friends of the Mine” group has been surprised by the huge response.

“You know at first we were very concerned and very sad about the whole situation, but looking back now, perhaps the threat of dynamite is the best thing that could happen to it,” said Crête. “In the sense it woke people up.”

“It’s such a spectacular place. There’s no way we can let that unique place be destroyed. It has so much potential,” she said.

Crête recognizes the current issues with the site, but wants to see some investment to make it tourist friendly and give it a geological heritage designation.

“My heart goes to the people living there, really. If I was a citizen there I’d probably have been one of the first to denounce the situation,” said Crête. “But we’re smart enough to sit around the table and find some solutions. There’s a way to do so in respect to the people that live around there and the respect of the environment too.” MORE >>>


Save 'breathtaking' west Quebec mine from demolition, petition urges
Tourists have flocked to remote Wallingford-Back Mine over past year, annoying residents
Trevor Pritchard
October 4, 2016
CBC News

A scenic, off-limits mine in western Quebec that's seen an influx of visitors over the past year could end up being demolished if a campaign to save it is unsuccessful.

The Wallingford-Back Mine, located approximately 60 kilometres northeast of Ottawa, has become a popular spot for paddlers, ice skaters and explorers, all drawn to its pristine turquoise waters and imposing rock pillars.

However, Quebec's Ministry of Energy and Natural Resources has issued an ultimatum to the regional municipality of Papineau, Que.: either invest money to secure the mine from trespassers, or demolish it.

In response, supporters of the mine launched a petition this weekend calling upon the site to be protected for its "undeniable richness, not only for the Outaouais region, but also for all of Quebec."

The petition had about 1,800 signatures by Monday afternoon.

"A lot of people compare the mine to an underground cathedral because it is so beautiful," said Chantal Crête, one of the founders of a group devoted to preserving the mine.

 "It's really breathtaking when you're there."

Closed since 1972, the Wallingford-Back Mine was once one of the largest quartz, mica and feldspar mines of its kind in North America.

Nearby residents, however, have complained about the noise, garbage and traffic problems generated by the recent arrival of hundreds of tourists to the mine, spurred on by postings on social media and on travel websites about its natural beauty.

"Since this summer, it's madness," said Jean-Marie Duchamp, who lives near the mine, in an interview with Radio-Canada last week. "Everyone wants to go to the mine."

Papineau's council is expected to make a decision about the mine's fate at a meeting on Oct. 19. Some local politicians, like Saint-Sixte, Que., Mayor André Bélisle, have told Radio-Canada that two weeks isn't enough time to come up with a plan for the site, however.

No one from Quebec's Ministry of Energy and Natural Resources was available for an interview Monday.

'Historical potential'

Crête acknowledges that the mine isn't designed to handle huge numbers of visitors, as the only road in is a narrow thoroughfare intended to be used by the cottagers and rural residents who live there.

But she says there are better options out there than simply demolishing the mine — in part because the land behind the mine is federally-controlled and could be used to create a different access point.

She said she's planning to take local public officials on a tour of the mine ahead of the Oct. 19 meeting.

"It's got a lot of historical potential. It could become a museum site for [mining] history in Canada," said Crête.

"Our objective right now [however] is not to talk about projects. Our objective right now is to save the mine." MORE >>>

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Une pétition lancée pour sauver la mine Wallingford-Back
Louis-Charles Poulin
1 octobre 2016
La Petite Nation

Un regroupement de citoyens nommé «Les amis de la mine Back» a mis en ligne une pétition intitulée «Sauvons le magnifique site de l’ancienne mine Wallingford-Back».

L’objectif de l’initiatrice de la pétition, Chantal Crête, est d’obtenir 5000 signatures pour ensuite envoyer la pétition au Ministère de l’Énergie et des Ressources Naturelles et aux élus de la MRC de Papineau. «On veut que la population prenne conscience des menaces qui pèsent actuellement sur la mine et aussi sensibiliser les décideurs», explique Mme Crête qui est conseillère municipale à Lac-Simon.

Dernièrement, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles a donné un ultimatum aux intervenants concernés par ce site. Les élus de la MRC de Papineau doivent proposer un projet récréotouristique rapidement ou sinon la mine devra être dynamitée pour empêcher au public d’y accéder pour des raisons de sécurité. «Actuellement, notre priorité c’est vraiment d’empêcher sa démolition», explique celle qui est impliquée au sein des amis de la mine Back.

Mme Crête invite les gens à visiter la page Facebook «Les amis de la mine Back» où des rapports sont disponibles concernant le potentiel récréotouristique et la sécurité de l’endroit. «Elle a un grand potentiel de développement tant sur le plan culturel, historique, scientifique. Il n’existe pas de musée minier canadien et ça pourrait devenir un excellent endroit pour en faire un. Le musée pourrait relater l’histoire de l’industrie minière au Canada et comment ç’a contribué au développement de plusieurs régions.»

Le président de la Table forêt de la MRC de Papineau, Michel David, trouve important que tout le monde puisse exprimer leur point de vue. «Je n’ai pas de parti pris. Je veux que tout le monde ait la possibilité de s’exprimer pour ensuite prendre la meilleure décision», fait savoir celui qui doit faire des recommandations sur la situation au Conseil des maires du 19 octobre. C’est à ce moment-là que le gouvernement aimerait avoir une réponse claire à son ultimatum. «Pour l’instant, le plus important est d’essayer de gagner du temps pour voir s’il est possible de trouver un promoteur», fait savoir M. David qui ajoute qu’une rencontre sur le dossier est prévue le 5 octobre.

Prochainement, Les amis de la mine Back souhaitent organiser une visite de l’endroit qu’ils désirent sauver avec des élus et des représentants des médias. PLUS >>>


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Sites géologiques exceptionnels!
Système d'information géominière du Québec

Sauvons la mine Wallingford-Back !
1 octobre 2016
Géo-Outaouais

On parle de dynamiter la mine Back-Wallingford (ou Wallingford-Back, selon les sources) située dans les collines boisées au nord de Buckingham, dans l'Outaouais.

Détruire la mine Back-Wallingford, c'est détruire un irremplaçable vestige de l'histoire minière de la région, c'est détruire une cathédrale souterraine.

Depuis son abandon en 1972 et son ennoyage, la mine de feldspath est devenue un lieu privilégié par les amateurs de plongée sous-marine. La vaste et profonde profonde galerie artificielle qui s'enfonce jusqu'à 240 m sous terre, les immenses piliers de pegmatite claire (photo), les jeux de la lumière passant par les ouvertures de la voûte, l'endroit valait le déplacement et, même sans plonger, le coup d’œil. Plongées et visites au sec se faisaient dans l'illégalité la plus parfaite, il faut bien l'avouer...

La mine a connu un brusque surcroît de popularité cet été, les chemins ruraux, louvoyant à travers les collines et conçus pour un usage local et restreint, ne suffisent plus aux flots des voitures. Les résidents du secteur n'en peuvent plus de l'invasion qu'ils subissent et du comportement des visiteurs. Je comprends parfaitement leur exaspération. Mais il n'y aurait pas d'autres solutions que la destruction ?

Voir «Mulgrave-et-Derry victime de la popularité d'une mine abandonnée», Benoît Sabourin, LeDroit, 25 août 2016.
Voir aussi «Une ancienne mine de l'Outaouais menacée d'être dynamitée», Radio-Canada, 28 sept. 2016.

Sites géologiques exceptionnels

Entre novembre 2010 et février 2011, en collaboration avec Daniel Martel, du MRNQ, j'avais collaboré à la rédaction de fiches de propositions de SGE (sites géologiques exceptionnels) pour l'Outaouais. La plupart des propositions sont maintenant affichées sous l'appellation «Sites proposés». (Étape qui précède celle de «Site à l'étude» qui mène – on l'espère – à l'inscription définitive parmi les SGE.) Ces propositions concernent la discordance du lac Beauchamp, la sablière de Cantley, la marmite des Allumettières (ainsi nommée par votre serviteur) et... la mine Back-Wallingford de Buckingham. (Les stromatolites du pont Champlain ont été inscrits parmi les SGE, mais je n'y suis pour rien.)

Comme le site des SGE est en révision, j'ignore à quelle étape en sont ces dossiers. Pourrait-on ranimer celui de Back-Wallingford ? AJOUT (2 oct. 2016) - Il me revient à la mémoire que le Ministère avait enregistré la demande d'inscription de la mine aux SGE provenant d'un autre citoyen plutôt que la mienne (conversation téléphonique, 2013). Ce n'est sans doute pas mon nom qui apparaît au dossier, ce dont je ne me soucie d'ailleurs pas du tout. L'important est qu'il y a eu au moins deux demandes à l'époque. De qui provient l'autre ?


Extrait de ma demande d'enregistrement de la mine parmi les SGE

La mine de feldspath Back-Wallingford, qui a été active de 1924 à 1972, est creusée dans un large dyke de pegmatite qui recoupe des quartzites et des paragneiss grenvilliens. L’intrusion forme une éminence au nord d’un petit lac. On y trouve du microcline blanc, de l’albite verdâtre (cristaux de 1,5 m de diamètre), du quartz vitreux ou fumé, ainsi que de rares minéraux radioactifs (allanite, uraninite, thucholite). Le gisement a d’abord été exploité à ciel ouvert, puis par une série de gradins (6 m) qui s’enfoncent jusqu‘à 240 m sous terre. Les travaux ont formé une immense voûte soutenue par des piliers résiduels qui donnent à la mine l’aspect d’une cathédrale. Maintenant ennoyée, la mine est un site de prédilection pour les clubs de plongée sous-marine. La lumière du jour qui entre par les ouvertures multiples, les larges piliers qui émergent de l’eau turquoise et se perdent dans l’ombre de la voûte lui confèrent une allure fantasmatique mise à profit par les photographes. Le relatif isolement de ce joyau l’a préservé jusqu’ici.

Extrait de mon billet «Histoire minière de l'Outaouais (2)».

Mentionnons les deux sites principaux (d'exploitation du feldspath), ceux de la mine Back ou Wallingford (1924-1971) et de la mine Derry (1920-1969), toutes deux à Glen Almond, au nord de Buckingham. Si la plupart des gisements étaient attaqués à ciel ouvert, on a recouru dans leurs cas à des puits et des galeries souterraines. Le feldspath dentaire (dental spar), de qualité supérieur – il s’agit de microcline blanche sans impureté –, sert à la fabrication de dents artificielles. Jusqu’en 1930, date de l’ouverture d’un atelier à Buckingham pour broyer le feldspath et le quartz, la totalité de la matière extraite était expédiée à l’état brut à l’étranger, en premier lieu aux États-Unis.

À la mine Back ainsi qu’à la mine Villeneuve, au nord de Notre-Dame-de-la-Salette, se trouve de la péristérite, variété de feldspath sodique (ou plagioclase) pouvant être utilisée comme pierre gemme. Depuis 2002, dans le même secteur, Dentsply Canada ltd opère la mine Othmer et exploite une pegmatite pour le feldspath potassique. 


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La mine Back-Wallingford : un patrimoine à sauver des Talibans
Pascal Samson
1er octobre 2016
Facebook

En caricaturant, le gouvernement du Québec prend la place des Talibans avec la mine Back-Wallingford. On se remémore tous la destruction des trois bouddhas de Bâmiyân en 2001, en Afghanistan, pourtant classé site du patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un peu ce qui va nous arriver si le gouvernement y va de l’avant avec son intention de dynamiter la mine Back-Wallingford à moins de travailler ensemble pour mettre ce site exceptionnel en valeur au lieu d’y aller de cette façon aussi radicale.

En ma qualité de guide biologiste spécialisé dans la faune cavernicole (chiroptères) et la protection de sites souterrains, je suis, comme beaucoup de gens impliqués, inquiet du sort futur de la mine ou, avant qu’elle ne connaisse le ‘’succès’’ de cet été, j’y amenais des groupes dans une structure très encadrée et responsable.

La mine Back-Wallingford était une mine d’exploitation de feldspath qui a cessé ses opérations au début des années 1970. Le site est abandonné depuis et a été sécurisé au moyen de clôtures dans les années 1990 et plus récemment cet automne par le Ministère des Richesses Naturelles et des Forêts (MNRF). Le site est donc, en principe, une propriété ministérielle gouvernementale mais les accès sont de nature privée ou municipale.

Physiquement, cette mine magnifique se présente comme une vaste excavation à ciel ouvert s’ouvrant sur le sommet d’une colline. Une partie de la mine est souterraine et renferme un lac semi-souterrain, long de 110m et profond de 48,8m. La voute, haute de 33.9 m, surplombe le lac et est soutenue par trois gigantesques piliers qui donnent à la mine un aspect de cathédrale. Plusieurs ouvertures permettent la pénétration de la lumière de sorte qu’il y a toujours présence de clarté dans toute la longueur de la mine. La jonction d’une mine voisine (mine du lac Smith), permet de parcourir à pied la partie véritablement souterraine de la mine et on peut y ressortir de l’autre côté.

La géologie de la mine contient des échantillons de roches et de minéraux intéressants et rares (Bytownite, feldspath, scheelite …etc), en tout, une quarantaine de minéraux d’intérêt. La mine sert également de site d’hibernation potentiel aux chauves-souris qui sont bien mal en point en raison de la maladie du museau blanc qui les déciment. C’est aussi un site de nidification pour les corbeaux (2 nids), d’hirondelles bicolores et d’hirondelles rustiques. Certaines de ces espèces sont considérées susceptibles d’être vulnérables ou menacées. Les formations de glace présentent un intérêt unique pour la recherche universitaire puisqu’elles adoptent des formes et des motifs sans autres exemples dans la province en raison des conditions micro-climatiques particulières qu’on y retrouve. Pour sa grande beauté, la mine est également une inspiration pour les photographes professionnels et le lac est régulièrement visité par des plongeurs.

Pour toutes ces raisons, le site était considéré comme une attraction touristique locale mais sans grand dérangement avant que les médias n’en fassent en 2016 une destination secrète bien cachée incontournable et spectaculaire. Et ce fut la catastrophe. Des centaines, voire des milliers de visiteurs en ont fait une sorte de ‘’Woodstock’’ en Outaouais et on a vu se multiplier les pires bêtises humaines pour un site qui n’était vraiment pas préparé à recevoir autant de gens. Les résidents en ont vu de toutes les couleurs et on a assisté à de nombreux actes et comportement inappropriés qui ont fini par les exaspérer au point qu’ils désirent voir la mine disparaître au plus vite pour retrouver leur tranquillité.

Comme beaucoup de gens, je m’oppose sans retenue à la disparition de ce joyau de l’Outaouais mais je suis conscient que la situation ne peut rester telle quelle était. Un certain nombre de pistes pour la mise en valeur de la mine pourraient être suivies comme examiner la possibilité de tutelle de la mine Back-Wallingford avec d’autres organisations québécoises qui ont mis en valeur des sites similaires (comme la mine Capelton, en Estrie, ou en Abitibi par exemple). Ceci pourrait aussi se faire avec des partenaires américains ou ontariens qui exploitent touristiquement des sites qui ressemblent à notre mine mais qui sont beaucoup plus riches et expérimentés pour la mettre en valeur de façon rentable et responsable. Ceci permettrait de garder notre mine pour le bien de notre patrimoine futur et nos enfants. On pense ainsi à des sites comme Ruggle’s Mine au Vermont ou Bancroft en Ontario.

Le site étant difficile d’accès en raison des côtes abruptes mal aménagées et passant près des résidences, il serait sans doute très facile de songer à une voie de contournement qui permettrait de se rendre au pied de la mine et aménager des stationnements sur les espaces qui sont déjà existants. Ceci permettra aux résidents de retrouver la paix et continuer à jouir de leur environnement. Un centre d’accueil et d’interprétation permettrait de contrôler l’accès et d’initier les visiteurs à l’histoire et la géologie de la mine. Ce centre pourrait facilement opérer sur une base annuelle car la mine est aussi spectaculaire en hiver qu’en été. D’autres options pourraient aussi se développer de façon sécuritaire sur place puisqu’il y a amplement de place : camping, canot-kayak, piste cyclable, plongée sous-marine, aires de baignade, escalade, etc… Il faudra bien sûr sécuriser le site, offrir des casques et sans doute limiter l’accès à certaines parties de la mine.

J’ai proposé de faire une étude détaillée de mise en valeur qui pourrait permettre de répondre à toutes les questions et donner un choix éclairé sur le type de développement et de partenariat qu’on veut y voir à l’avenir. L’implication des citoyens, la bonne volonté ministérielle – un vœu pieux - une démarche rigoureuse et une mise de fond substantielle de départ seront les prémices de base pour la réussite du projet.

Avec l’engouement qu’a connu la mine Back-Wallingford cet été, il ne fait pas de doute que la protection et la mise en valeur de la mine pourrait être un modèle récréotouristique majeur et rentable pour l’Outaouais que bien des gens nous envieront. Ne laissons pas échapper cet autre trésor et qu’on fasse, pour une fois, un projet unificateur qui sera la fierté de tout le monde. Laissons à nos enfants un monde meilleur que nous, les parents, avons connus.