samedi 24 décembre 2016

Wallingford-Back VI: Un Chemin de Contournement!?

 Un chemin de contournement pour la mine Wallingford-Back!?
 

Un chemin de contournement pour la mine Wallingford-Back à Mulgrave-et-Derry
23 decembre 2016
Radio Canada

Le dossier de l'ancienne mine Wallingford-Back de Mulgrave-et-Derry, en Outaouais, refait surface. La Municipalité a récemment adopté une résolution pour exiger que tout projet de mise en valeur du site prévoie l'aménagement d'un chemin de contournement pour se rendre sur les lieux.

En imposant cette condition, les responsables municipaux veulent surtout préserver la qualité de vie des citoyens. L'été dernier, de nombreuses personnes avaient envahi les lieux, après la diffusion d'un reportage, largement partagé sur Internet.

Les habitants de Mulgrave-et-Derry avaient alors déploré les nuisances sonores occasionnées par la présence de visiteurs sur le site. Le conseiller municipal Marcel Beaubien aimerait mettre un terme à cette situation.

« On veut que la mine soit sécurisée pour empêcher les gens d'essayer [d'y entrer] », explique-t-il.

Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN), à qui la Municipalité de Mulgrave-et-Derry a demandé de sécuriser le site, assure qu'il a les mêmes préoccupations depuis le début.

« On invite les promoteurs qui sont intéressés à développer un projet, à nous le soumettre et à ce moment-là, on pourra en faire l'analyse [...] », soutient le porte-parole du MERN, Nicolas Bégin. « Pour l'instant notre priorité c'est de sécuriser le site et on pense que c'est tout à fait possible de le faire sans compromettre un usage futur du site. »

L'ancienne mine divise beaucoup la population locale. Alors que certains veulent l'aménager en site récréotouristique, d'autres souhaitent sa fermeture complète. PLUS >>>>


Non à un projet récréotouristique
Benoit Sabourin
22 decembre 2016
Le Droit

 Si un promoteur souhaite transformer la mine désaffectée Wallingford-Back en site récréotouristique, il devra procéder à l'aménagement d'un chemin de contournement et convaincre la population locale du bien-fondé de son projet.

Sans surprise, le conseil municipal de Mulgrave-et-Derry a affiché ses couleurs lors de sa séance du mois de décembre en s'opposant par voie de résolution à une éventuelle mise en valeur touristique de la populaire cavité rocheuse qui a fait l'objet d'un engouement sans précédent de la part de visiteurs l'été dernier.

La possibilité de dénicher un promoteur pour développer un centre d'interprétation à l'intérieur de la mine avait été évoquée au cours de l'automne par les Amis de la mine Back, un regroupement de sauvegarde qui milite pour éviter la démolition des lieux.

Sécuriser la mine

Les élus de Mulgrave-et-Derry demandent au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) « de sécuriser la mine de façon définitive, par une clôture qui fonctionne correctement ou toute autre méthode jugée nécessaire et qui empêchera adéquatement l'entrée du public dans la mine 365 jours par année ».

« À cause des problèmes de circulation et de qualité de vie pour nos citoyens, la municipalité a pris position qu'elle ne veut pas d'un projet de récréotourisme sur le terrain de la mine. La grande majorité des résidents du coin sont inquiets et ne veulent pas de projet et nous comme conseil, nous soutenons nos citoyens », explique le maire de Mulgrave-et-Derry, Michael Kane.

Ce dernier indique toutefois que la municipalité pourrait porter une oreille attentive à un éventuel promoteur qui mettrait sur la table l'option d'aménager un chemin de contournement pour accéder à la mine, afin d'éviter un flot incessant de circulation automobile dans le secteur habité. « Si cela arrive, ce sera à la population de décider », précise M. Kane.

Un plan de sécurisation de l'ancienne carrière de feldspath et quartz dans le but de limiter l'accessibilité de l'endroit au public devrait être présenté en janvier par le MERN. Un porte-parole du gouvernement du Québec laissait entendre en octobre que tout serait fait afin de ne pas compromettre une éventuelle mise en valeur du site, mais que l'option du dynamitage de la mine à piliers ne pouvait être écartée de la liste des possibilités. PLUS>>>



La mine Wallingford-Back sème la discorde
Louis-Charles Poulin
22 decembre 2016
La Petite Nation

La mine Wallingford-Back, située à Mulgrave-et-Derry, a fait couler beaucoup d’encre et en a divisé plusieurs en 2016.


Au cours de l’été, en raison de la publication de reportages dans les médias, ce site unique a connu un essor d’achalandage qui a amené son lot de problèmes dans la municipalité. «On a eu beaucoup de difficulté au niveau de la sécurité publique. Les véhicules d’urgence ne pouvaient pas passer, les gens étaient isolés dans leur résidence parce que leur entrée était bloquée, il y avait du bruit et des déchets causés par les nombreux visiteurs», avait mentionné la directrice générale de Mulgrave-et-Derry, Isabelle Cusson. Vers la fin de l’été, une immense clôture et des panneaux d’interdiction avaient été installés pour interdire l’accès à la mine, mais certains trouvaient quand même des façons de s’y rendre.

Une rencontre a eu lieu, le 12 septembre, où le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), qui est responsable de la sécurité des lieux, avait proposé deux options concernant le futur du site. Il a donné quelques semaines aux élus de la MRC de Papineau pour évaluer et décider entre la mise sur pied d’un projet récréotouristique ou le dynamitage de la coupole de la mine. La Table forêt de la MRC de Papineau, qui assume la gestion foncière du site, avait également proposé de sécuriser les lieux temporairement pour prendre quelques années pour évaluer la situation. «On m’a dit que ce n’était pas une option au niveau du ministère», avait déploré le président, Michel David.

En apprenant que la mine Wallingford-Back pourrait être détruite, des citoyens se sont regroupés pour créer le Regroupement des amis de la mine Back afin d’éviter le dynamitage. Une pétition avait alors été lancée en ligne par le groupe dans le but que «la population prenne conscience des menaces qui pèsent actuellement sur la mine et aussi sensibiliser les décideurs», avait expliqué l’initiatrice de la pétition, Chantal Crête. Plus de 5000 personnes ont signé cette pétition.


Le 14 octobre, Les amis de la mine Back avaient organisé une visite guidée où experts, promoteurs, élus et journalistes y étaient. Cependant, l’autobus du groupe avait été bloqué par des résidents du chemin de la Mine qui en ont profité pour démontrer leur mécontentement à l’idée de créer un projet pour attirer des touristes. «Avant on avait une vie normale, il n’y avait presque personne ici. C’est rendu un dépotoir et c’est rendu difficile de circuler sur le chemin. Les gens lancent leurs déchets partout et ils sont irrespectueux», avait mentionné un résident de Mulgrave-et-Derry.


«Je veux que l’on préserve la mine, mais c’est important de s’assurer que les résidents qui restent ici retrouvent leur vie paisible», avait répondu un ami de la mine Back, Guy-Louis Poncelet, qui a souligné qu’il était possible de faire un chemin à l’arrière de la mine pour éviter les désagréments et pouvoir y faire un projet touristique. Des scientifiques avaient aussi exprimé leur opposition à la destruction de la mine en raison de la présence de chauves-souris rares et qu’il s’agit du dernier vestige du patrimoine minier de la région.


Les élus de la MRC de Papineau, le 19 octobre, lors du conseil des maires, ont confié au MERN, par voie de résolution, la responsabilité de sécuriser la mine de Mulgrave-et-Derry de façon sûre et efficace, et ce, 365 jours par année et d’interdire l’accès en tout temps.  «Le fond de terre appartient au MERN, avait expliqué Mme Lalande. Nous, on peut présenter des projets, car on est des locataires, mais la MRC n'a aucune responsabilité concernant la sécurisation du site.»

Le relationniste du MERN, Sylvain Carrier, avait alors dit vouloir prioriser la mise sur pied d’un projet touristique plutôt que le dynamitage. «Nous savons que des promoteurs se sont montrés intéressés à développer un projet récréotouristique et on les invite à nous déposer leur plan d'affaires. On va étudier ça et les accompagner dans leur projet», avait-il souligné.  PLUS >>>

mardi 20 décembre 2016

Projet La Loutre: Les Maires se Prononcent sur les Mines



la MRC Papineau demande plus d'autonomie
Benoit Sabourin
21 décembre 2016
Le Droit

La MRC de Papineau presse Québec pour que la Loi sur les mines soit modifiée le plus rapidement possible dans le but de permettre aux Municipalités régionales de comté de cibler et délimiter elles-mêmes les zones de leur territoire pouvant accueillir de l'activité minière.

Par voie de résolution, les 24 maires de la MRC de Papineau ont demandé mercredi soir que l'article 304.1.1 soit intégré dès que possible à l'actuelle Loi sur les mines. Celle-ci a été adoptée et sanctionnée à l'automne 2013 lorsque le Parti québécois de Pauline Marois était au pouvoir.
Or, l'article 304.1.1, qui prévoit donner l'autonomie suffisante aux MRC pour qu'elles puissent identifier au sein de leur schéma d'aménagement les territoires incompatibles à l'exploitation minière, n'est toujours pas en vigueur.

Certains projets d'exploration minière en balbutiements dans la Petite-Nation, notamment aux abords du lac Doré, à Lac-des-Plages non loin de Duhamel, sèment depuis un moment l'inquiétude auprès des résidents et villégiateurs du coin.

Les sociétés canadiennes Lomiko Metals et Métaux stratégiques du Canada, qui possèdent des claims miniers dans ce secteur de Lac-des-Plages, ont procédé depuis 2014 à plusieurs forages afin de détecter du graphite dans le cadre de leur Projet La Loutre.

Le maire de Duhamel, David Pharand, soutient que le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles a intérêt à trancher rapidement.

«On demande au ministre et au gouvernement de bien vouloir accélérer et déposer les orientations pour que nous ayons le pouvoir de déterminer les usages conflictuelles sur chacun de nos territoires.
Dans le cas du projet Projet La Loutre, on parle d'un projet situé à 800 mètres d'un lieu habité. Ça me semble évident que c'est conflictuel en terme de pollution sonore et atmosphérique, sans parler des déplacements routiers. On doit avoir le pouvoir d'agir et c'est qu'on demande au gouvernement», a affirmé le maire Pharand.

Celui-ci a souligné que le conseil de Duhamel songeait également à demander au ministre d'user de son pouvoir discrétionnaire pour intervenir dans certains dossiers spécifiques.

«Il y a des millions de dollars d'investis par les promoteurs qui pourraient être perdus. De là l'urgence pour le gouvernement d'agir», a-t-il ajouté. PLUS >>>>


Les maires se prononcent sur les mines
21 décembre 2016
La Petite Nation

Comme prévu, les élus de la MRC de Papineau ont demandé au gouvernement québécois de permettre aux MRC de cibler des territoires incompatibles avec l'activité minière, mercredi soir, par l'entremise d'une résolution lors du conseil des maires. 
 

Le 9 décembre 2013, l'Assemblée nationale du Québec adoptait le projet de loi 70 visant à modifier et à moderniser la loi sur les mines.  On retrouvait dans ce projet de loi, l'article 304.1.1 qui consistait à modifier la loi ou sur l'aménagement ou l'urbanisme pour permettre aux municipalités régionales de comté de délimiter, dans leur schéma d'aménagement et de développement, tout territoire incompatible avec l'activité minière. Cet article n'a pas toujours pas été adopté. Les élus de Papineau pressent le gouvernement à agir dans ce dossier par l'entremise d'une résolution.

On peut lire dans la résolution que les MRC du Québec réclament depuis longtemps plus d’autonomie dans leur planification territoriale afin de tenir compte de leur réalité et des préoccupations des municipalités et des gens qui y vivent;

On ajoute que certaines activités minières sont incompatibles avec le développement urbain, de villégiature et récréotouristique ainsi que les activités agricoles ayant lieu sur le territoire de la MRC de Papineau et qu’il est essentiel d’assurer une cohabitation harmonieuse entre tous les usagers présents et de viser le développement de l’ensemble des activités selon les principes du développement durable.

Selon le député de Papineau, Alexandre Iracà, cet article devrait être adopté prochainement. «Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles et celui des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire préparent un document pour établir les orientations gouvernementales en aménagement du territoire, a-t-il expliqué à TC Media la semaine dernière. Il servira à guider les MRC dans leurs prises de décision. Aussitôt que ce guide sera terminé, la loi devrait être adoptée.»
M. Iracà n'est pas en mesure de donner une date précise en ce moment quant à l'adoption de l'article 304.1.1. PLUS >>>>


Les mines à l'ordre du jour à la MRC de Papineau
16 décembre 2016
La Petite Nation

Les maires de la MRC de Papineau devraient demander au gouvernement québécois de permettre aux MRC de cibler des territoires incompatibles avec l'activité minière, mercredi soir, par l'entremise d'une résolution. 
 

Le 9 décembre 2013, l'Assemblée nationale du Québec adoptait le projet de loi 70 visant à modifier et à moderniser la loi sur les mines.  On retrouvait dans ce projet de loi, l'article 304.1.1 qui consistait à modifier la loi ou sur l'aménagement ou l'urbanisme pour permettre aux municipalités régionales de comté de délimiter, dans leur schéma d'aménagement et de développement, tout territoire incompatible avec l'activité minière. Cet article n'a pas toujours pas été adopté. Les élus de Papineau devraient presser le gouvernement à agir dans ce dossier par l'entremise d'une résolution au conseil des maires du 21 décembre.

Le maire de Duhamel, David Pharand, espère que cet article sera adopté prochainement, car différents projets miniers progressent en ce moment sur le territoire de la MRC. «Cet article nous permettrait d'interdire l'exploitation minière aux endroits où les usages sont conflictuels», affirme-t-il.

Il pense notamment à la mine de graphite qui pourrait s'installer à 800 mètres du lac Doré qui est un site de villégiateur. Il veut également  éviter aux compagnies minières de dépenser plusieurs dollars à des endroits où ils ne pourront pas éventuellement tenir leurs activités.

Selon le député de Papineau, Alexandre Iracà, cet article devrait être adopté prochainement. «Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles et celui des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire préparent un document pour établir les orientations gouvernementales en aménagement du territoire, explique-t-il. Il servira à guider les MRC dans leurs prises de décision. Aussitôt que ce guide sera terminé, la loi devrait être adoptée.»

M. Iracà n'est pas en mesure de donner une date précise en ce moment quant à l'adoption de l'article 304.1.1.

François Hayes, un citoyen de Lac-des-Plages inquiet face à l'implantation de mines sur le territoire de la MRC de Papineau et ses environs, a répertorié un total de 12 projets de forage de graphite est actif en ce moment dans les Laurentides et en Outaouais.  «C'est une patate chaude, surtout dans une région qui est davantage axée sur le récréotouristique», affirme-t-il.

Il a notamment élaboré une étude sur le projet La Loutre situé à Lac-des-Plages et à Duhamel. Ce projet est toujours à l'étape de l'exploration par Canada Strategic Metals qui a signé une entente avec Lomiko Metals Inc afin que Lomiko Metals acquière 80 % du projet la Loutre. Canada Strategic Metals gardera 20 % du projet. «Notre focus est sur l'or alors que Lomiko est davantage spécialisé dans le graphite», mentionne le président et chef de la direction de Canada Strategic Metals, Jean-Sébastien Lavallée.

Il ajoute que l'étape est toujours au stade de l'exploration et que ça pourrait facilement prendre de 5 à 6 ans avant d'en arriver à l'étape de l'exploitation, car des études de préfaisabilité doivent également être effectuées. De plus, plusieurs autres étapes sont nécessaires avant d'en arriver à l'exploitation.PLUS >>>>

lundi 19 décembre 2016

Valeur Foncière du Bar Aventure Coupé en Moitié!

37 propriétaires contestent leur rôle d'évaluation/compte de taxes;
mais
La valeur foncière du Bar Aventure ait été coupé en moitié!
Suite au dépôt du nouveau rôle d’évaluation foncière en  2016, plusieurs citoyens de Lac-Simon ont vécu des hausses de taxes considérables. 37 propriétaires contestent leur rôle d'évaluation/compte de taxes! Les taxes foncières d’une citoyenne du secteur de la baie Groulx sont même passées de 4,887.66$ en 2015 à 10,685.24$ en 2016, une augmentation cumulative de 5,797.58$ au compte de taxes de 2016 pour cette citoyenne! (lire Info07 Petite-Nation, Jessy Laflamme,1 juin 2016)
Or que pensez du fait  qu’au même moment,  la valeur foncière du Bar Aventure ait été coupé en moitié. La valeur totale terrain et bâtiment en 2015 était de 686,200$  alors qu’elle n’est que de 323,100$ en 2016.



Facture de taxes municipales salée pour une propriétaire de Lac-Simon!