samedi 30 décembre 2023

Un tremblement de terre ressenti en Outaouais


Séisme au Québec: la terre a tremblé en Outaouais

Un séisme de magnitude 3,6 sur l’échelle de Richter a fait trembler la terre de l’Outaouais, samedi matin.

Le tremblement de terre est survenu à 4 h 24 au matin du 30 décembre. Selon Séisme Canada, il est estimé à une magnitude de 3,6 sur l’échelle de Richter et à une profondeur de 18 kilomètres. L’événement s’est produit dans la région de Montpellier, plus précisément dans le secteur de Lac-Simon à environ une heure de route de Gatineau.

Même s’il n’a causé aucun dommage, il a pu être ressenti et même entendu dans les environs.

Dans l’almanach

Des séismes de telle magnitude ne sont pas rares au Québec. Au cours des 30 derniers jours, un tremblement de terre de magnitude 3.9 s’est produit du côté du réservoir Cabonga dans la réserve faunique la Vérendrye et deux séismes de 2.8 sont survenus près du Lac Grindstone et près de Waltham. «On a quand même régulièrement des séismes de cette magnitude au Québec, mais pas toujours à des endroits où quelqu'un peut les ressentir», explique Kevin Cloutier, météorologue.

Le dernier important tremblement de terre qui a secoué la province est celui du 25 novembre 1988 survenu au Saguenay. D’une magnitude de 5,9, il a été ressenti jusqu’aux États-Unis. Depuis, aucun autre séisme dans l’est de l’Amérique du Nord n’a surpassé cette puissance. Heureusement, l’événement n’a causé que des dégâts mineurs jusqu’à Montréal. 

En Amérique du Nord, la plupart des séismes se produisent sur la côte ouest. Le plus gros tremblement de terre enregistré sur le continent remonte au 27 mars 1964 dans le sud de l’Alaska, tout près de la ville d’Anchorage. D’une impressionnante magnitude de 9,2, il a provoqué des vagues qui ont causé la mort de 131 personnes dans l’État et sur la côte ouest américaine.




Un séisme de magnitude 3,6 ressenti en Outaouais

La terre a tremblé, tôt samedi matin, au nord-est de la région de Gatineau-Ottawa.

Le séisme a été «légèrement ressenti» dans la région de Montpellier, à 4h24, selon Séismes Canada, une agence fédérale qui diffuse les avis liés aux événements sismiques au pays.

L’épicentre de la secousse a été localisé à Gracefield et à Kazabazua, plus précisément à 42 kilomètres au nord-est de Buckingham, à 58 kilomètres au nord-est de Gatineau, et à 68 kilomètres au nord-est d’Ottawa, indique l’agence.

Selon les experts, un séisme dont la magnitude est inférieure à 5 ne cause, en général, pas de dégâts.

L’Est du Canada est situé dans une région stable en ce qui concerne l’activité sismique, qui demeure donc «relativement faible», selon Séismes Canada.

Environ 450 tremblements de terre par année se produisent dans l’est du pays.

Dans l’ouest du Québec, la zone sismique constitue le territoire partant de la vallée de l’Outaouais jusqu’au Témiscamingue. Elle comprend les régions urbaines comme Montréal, Ottawa, Gatineau et Cornwall.

Le plus grand séisme enregistré dans cette région était de magnitude 5,8, et il est survenu… en 1661.

En 2013, un séisme de magnitude 5,2 y a aussi été ressenti.

 

Un tremblement de terre ressenti en Outaouais
Vincent Larin
30 janvier 2023
La Presse
Deux secousses, dont la dernière a été la plus forte, ont été enregistrées en l’espace de 24 h à proximité de Lac-Simon, en Outaouais.
Samedi matin, plusieurs résidants du secteur ont témoigné sur les réseaux sociaux avoir été réveillés par le bruit et la sensation de la terre qui tremble.
Selon Séismes Canada, qui répertorie tous les tremblements de terre au pays, la secousse a officiellement été enregistrée à 4 h 24 et était d’une magnitude de 3,6 à l’échelle de Richter. À cette puissance, un séisme est « souvent ressenti, mais cause rarement des dommages », précise Séismes Canada.
L’épicentre de cette secousse se trouve officiellement à 42 kilomètres au nord-nord-est de Buckingham, en banlieue de Gatineau, et son foyer à 18 km sous la surface de la Terre.
Elle s’est produite à peine 24 heures après qu’un autre léger tremblement de terre a été enregistré, toujours dans le secteur de Lac-Simon.
Cette dernière secousse s’est produite à 4 h 55, vendredi matin, et n’était que de 1,7 à l’échelle de Richter, une puissance à laquelle elles ne sont généralement pas ressenties.
Son épicentre se situait à 5 km au nord-ouest de Notre-Dame-de-Pontmain, et son foyer se trouve lui aussi à 18 km sous la surface de la Terre.



3.6 magnitude earthquake felt north of Ottawa-Gatineau
January 30, 2023

A small 3.6 magnitude earthquake struck western Quebec early Saturday morning.

Earthquakes Canada says the tremor was detected in the town of Montpellier, Que., about 68 kilometres northeast of Ottawa at 4:24 a.m. local time at a depth of 18 kilometres.

There are some reports of light trembling by residents in the region but there is no reported damage.

Earthquakes are not uncommon in the region, but rarely do any significant damage.

The largest quake to hit the region in recent times was a 5.2 magnitude earthquake in May 2013 and a 5.5 magnitude shake in April 2002.

mercredi 20 décembre 2023

ACTIVITÉS MINIÈRES: La Loutre: 5 municipalités s’allient pour se défendre contre le boom minier


 
La Loutre: Des municipalités s’allient pour se défendre contre le boom minier
20 December 2023

Papineauville (Outaouais) — Cinq municipalités du nord de la région de Petite-Nation annoncent aujourd’hui, en marge du Conseil des maires de la MRC de Papineau, la création de l’Alliance des municipalités Petite-Nation Nord (Alliance). Il s’agit de Lac-des-Plages, Duhamel, St-Émile-de-Suffolk, Lac-Simon et Chénéville.

Cette alliance a pour mission de concerter les cinq municipalités afin de devenir une force politique permettant de faire face au boom minier frappant la région. C’est avec enthousiasme que les maires des cinq municipalités de la MRC de Papineau ont tour à tour signé une lettre de déclaration de la création de l’Alliance. Cette lettre décrit d’abord le contexte qui les a menées au besoin d’une telle alliance, pour  ensuite y présenter les objectifs et les engagements de l’Alliance. Afin de la soutenir dans l’atteinte de ses objectifs, l’Alliance entend recourir à l’embauche de spécialiste.

L’Alliance deviendra l’interlocutrice des citoyens auprès du gouvernement et du promoteur minier. Elle est surtout déterminée à mener une démarche démocratique mesurant l’acceptabilité sociale du projet La Loutre en assurant un processus d’information et de consultation inclusif de toutes les opinions.

L’Alliance souhaite aussi rappeler l’engagement du premier ministre qui a communiqué aux Québécois qu’il n’y aurait pas de mine sans acceptabilité sociale. C’est pourquoi l’Alliance pense que le premier ministre et son conseil des ministres doivent pouvoir avoir cette information, c’est-à-dire de savoir si le milieu souhaite ou ne souhaite pas le projet.

Les membres de l’Alliance soulignent vouloir veiller à ce que le développement de leur région puisse poursuivre sa vocation de villégiature et elle compte bien défendre son territoire face au projet minier, notamment la qualité de l’eau, la biodiversité et son tissu social.

L’Alliance rappelle qu’elle jouera donc pleinement son rôle de gouvernement de proximité en ce qui a trait au développement et à la protection des terres publiques adjacentes aux terrains municipaux. Finalement, elle espère que, par ses actions, elle mettra en lumière que la primauté de l’usage minier sur les autres usages en terres publiques n’est pas souhaitable pour le Québec.

Citations

« Nous sommes très fiers d’avoir réussi à mettre en place cette instance de collaboration essentielle au partage de nos ressources et pour mieux répondre aux préoccupations citoyennes du nord de la région de la Petite-Nation. Nous pourrons, ensemble, mieux défendre notre vision et, si on n’a pas le choix, mieux faire face à l’arrivée potentielle d’une grande mine de graphite à ciel ouvert dans une région à vocation de villégiature qui dépend de la qualité de ses lacs. » exprime Richard Jean, le maire de Lac-des-Plages, où se situe le projet minier.

« C’est un jalon important que nous traversons après plusieurs mois à travailler ensemble depuis que nous avons soumis nos préoccupations et notre vision dans notre mémoire Quelle voix pour le gouvernement de proximité sur les terres publiques convoitées par les mines?. Nous sommes tous très motivés à consulter nos populations et mesurer l’acceptabilité sociale car nous trouvons le processus actuel trop flou pour que le premier ministre puisse prendre une décision sur cette base. » ajoute David Pharand, le maire de Duhamel.




Une «Alliance du Nord» dans la Petite-Nation pour faire face à la minière Lomiko Metals
Benoit Sabourin
23 Décember 2023

Des municipalités de l’Outaouais, concernées par le projet minier La Loutre, de l’entreprise Lomiko Metals, ont annoncé mercredi la création d’une alliance dans le but de faire front commun contre la compagnie britanno-colombienne.

Les maires de Chénéville, Duhamel, Lac-des-Plages, Lac-Simon et Saint-Émile-de-Suffolk ont signé, en marge du conseil des maires de la MRC de Papineau, une lettre de déclaration officialisant la création de l’Alliance des municipalités Petite-Nation Nord (Alliance).

Avec cette Alliance, les cinq municipalités espèrent devenir «une force politique» pour offrir un contrepoids à Lomiko Metals et à son projet de mine à ciel ouvert de graphite projeté entre Duhamel et Lac-des-Plages. Le projet La Loutre est en gestation depuis déjà plusieurs années. Dans une évaluation économique préliminaire parue en 2021, Lomiko Metals précisait que la durée de vie de la mine prévue à Duhamel, si elle voyait le jour, pourrait s’échelonner sur 15 ans.

Environ 90 résidences du lac Doré se trouvent tout près du gisement exploré par la minière, fait valoir l’Alliance dans sa déclaration publiée mercredi. Les Municipalités de Saint-Émile-de-Suffolk, Lac-Simon et Chénéville disent avoir joint Duhamel et Lac-des-Plages «dans leurs efforts» en raison des préoccupations de leurs citoyens face aux conséquences potentielles qu’une mine pourrait avoir sur l’eau, les milieux humides du secteur et le bassin versant de la rivière de la Petite-Nation, peut-on lire dans la communication qui a été diffusée.

Mesurer l’acceptabilité sociale en incluant «toutes les opinions»

Le maire de Duhamel, David Pharand, qui agit comme co-porte-parole de l’Alliance, affirme que le premier ministre François Legault a réitéré ad nauseam qu’il n’y aurait pas de mine sans acceptabilité sociale. Les élus municipaux des villages concernés veulent s’assurer que le premier ministre «réalisera sa promesse», affirme M. Pharand. C’est pourquoi l’Alliance compte mener une «démarche démocratique» afin de mesurer l’acceptabilité sociale de projet La Loutre.

Les cinq administrations municipales comptent embaucher des experts pour déployer «un processus d’information et de consultation inclusif de toutes les opinions». Le processus n’est pas encore défini, mais chacune des localités a mis de côté entre 7000 $ et 30 000 $ de son budget respectif pour le déploiement de l’exercice qui ne passera pas nécessairement par un référendum, précise M. Pharand. Au final, on veut fournir au gouvernement une réponse claire à savoir si le milieu désire oui ou non une mine à cet endroit.

«Lomiko va être invité à rencontrer la population pour répondre à ses inquiétudes et on va faire le même travail avec des experts externes à Lomiko pour avoir une certaine neutralité dans le message donné, explique M. Pharand. On aimerait ensuite avoir des démarches pour évaluer l’acceptabilité des citoyens et le niveau de compréhension face au projet.»

Les administrations municipales veulent davantage de pouvoir

Selon l’élu, le modèle actuel fait en sorte qu’il revient à l’industrie de démontrer le niveau d’acceptabilité sociale d’un projet, ce qui est inconcevable, à son avis. L’Alliance veut devenir l’interlocutrice des citoyens auprès de Québec et du promoteur.

«Si j’avais un Walmart qui voulait venir s’installer dans un village comme Chénéville et utiliser 50 % du périmètre urbain pour le faire, et ce faisant la Municipalité devait changer son usage et son zonage pour le permettre, est-ce qu’on demanderait au promoteur d’aller sonder la population pour l’acceptabilité sociale et de faire rapport au conseil municipal ou si la Municipalité elle-même se chargerait d’informer le citoyen et d’évaluer l’acceptabilité de ce projet?, demande le maire Pharand. C’est ce qu’on veut mentionner au gouvernement. Le monde municipal alentour d’un territoire convoité par les mines devrait avoir un pouvoir plus grand que celui qu’on lui confie présentement. Le seul pouvoir que j’ai présentement comme maire, c’est de participer au BAPE comme n’importe quel autre citoyen.»

La coalition de municipalités souhaite également «veiller à ce que la région de la Petite-Nation conserve sa vocation de villégiature» dans un contexte où la flambée des titres miniers poursuit son cours.



Un quintette municipal se dresse face à un géant minier
Davide Buscemi
22 décembre 2023

Cette alliance des municipalités situées au nord de la Petite Nation rassemble des populations qui sont concernées par le projet minier La Loutre du fait de l’impact de pareille exploitation sur leur qualité de vie et sur l’environnement.

Le but de pareille coalition demeure la concertation pour devenir une force politique face à la vague de prospérité du secteur minier dans notre région.

L’Alliance a pris plusieurs mois avant d’éclore. « On a travaillé dès le printemps 2023 à préparer un mémoire se conformant à la demande du ministère des Ressources naturelles et des Forêts », révèle le maire de Duhamel, David Pharand, l’un des deux porte-paroles de l’initiative.

Pour faire avancer sa cause, M. Pharand a même rencontré, en 2021, le prédécesseur de Maïté Blanchette Vézina, Jonatan Julien qui était le ministre des Ressources naturelles et des Forêts. La rencontre s’était faite par l’intermédiaire de Mathieu Lacombe.

Malheureusement, David Pharand n’en a tiré aucun profit. « Je suis ressorti de cette rencontre avec beaucoup de frustration. M. Julien a discrédité notre mouvement. Je n’ai vraiment pas apprécié », avoue-t-il.

Le maire duhamellois se déclare satisfait de cette Alliance, lui qui considère avoir, au début, « prêché seul dans le désert » dans ce dossier.

La lettre

Les maires des cinq municipalités ont signé une lettre de déclaration de la création de l’Alliance. La missive décrit le contexte et les raisons qui ont abouti à cette union ainsi que les objectifs et les engagements de l’Alliance.

En guise de soutien, l’Alliance entend engager un spécialiste. M. Pharand précise que plusieurs profils sont envisagés, mais rien de décidé, pour l’heure.

Ce groupement se positionne tel un porte-voix citoyen et inclusif auprès du gouvernement et du promoteur minier sous l’aspect d’une démarche démocratique mesurant l’acceptabilité sociale du projet La Loutre. L’Alliance rappelle l’engagement de François Legault : « il n’y aura pas de mine sans acceptabilité sociale ».

Ce front commun municipal insiste sur le fait que soit transmise toute l’information nécessaire à Québec et à l’entourage du premier ministre. La finalité consiste en la conclusion : le milieu souhaite-t-il ou pas ce projet ? Le gouvernement québécois devra, ensuite, trancher eu égard aux éléments recueillis grâce à l’Alliance.

Lieu de villégiature

Les membres de la coalition soulignent la vocation de villégiature de Petite Nation, notamment Lac-Simon et Duhamel. Et pour maintenir une qualité de vie équivalent pour les villégiateurs, elle compte bien défendre son territoire face au projet minier, notamment la qualité de l’eau, la biodiversité et la protection des terres publiques adjacentes aux terrains municipaux.

dimanche 17 décembre 2023

Coalition QLAIM: Bulletin no. 6, décembre 2023

 






Bulletin no. 6, décembre 2023 Coalition QLAIM


Les premières fêtes de Noël de la Coalition QLAIM…

Joyeux Noël ! et que l’année 2024 nous apporte des nouvelles réconfortantes tant dans nos vies personnelles que dans les revendications avancées par la Coalition.

Le comité de coordination souhaite à ses 140 associations, à leurs dirigeants et à leurs membres une belle prochaine année dans le respect de la villégiature et de la biodiversité. Nous souhaitons à tous que nos efforts de conservation soient
suivis par les dirigeants, l’industrie et les communautés qui nous entourent.

Impacts des projets miniers sur l’eau…Un guide à lire et à diffuser

Un Guide de vulgarisation technique et législatif des impacts des projets miniers sur l’eau a été lancé le 21 novembre dernier à Québec à l’occasion du congrès 2023 de « Québec, mines et énergie ».

‘’Le présent guide regroupe les connaissances scientifiques, techniques et juridiques de base reliées aux projets miniers dans le but de soutenir les populations locales, nations autochtones, municipalités, MRC, organismes œuvrant pour la protection de l’environnement, comités citoyens et autres entités et personnes qui se mobilisent face à de tels projets dans leurs régions et territoires.’’

Le principe de l’utilisation optimale des ressources minérales conduit au fait que « les principes du développement durable, de la conciliation de l’activité minière avec les autres usages du territoire et de l’équité intergénérationnelle sont bien souvent déconsidérés. Ce sont ces constats qui justifient l’absolue nécessité d’entretenir une vigilance citoyenne constante et d’oser des revendications ambitieuses pour une amélioration de ce système et du rapport que nous entretenons avec le territoire que nous habitons. »

Québec meilleure mine et par MiningWatch Canada apporte un ensemble d’information technique dans un langage vulgarisé. De l’exploration à l’exploitation et jusqu’à la restauration des sites les impacts des travaux miniers sur les eaux sont explicités. Les effluents miniers, le traitement des eaux, le dénoyage des fosses et le rabattement de la nappe phréatique sont des exemples de
sujets abordés.

Y sont exprimées et discutées, les bonnes pratiques et les principales mesures de mitigation dont le recyclage, le traitement des haldes à stériles et des parcs de résidus miniers ainsi que la gestion adéquate des eaux de ruissellement.

Le document réserve un chapitre au cadre juridique : loi sur les mines, loi sur la qualité de l’environnement, loi sur l’eau, loi sur l’évaluation d’impact. Le texte fait ressortir les principaux énoncés de ces lois qui ont un impact sur le milieu et le territoire.

Enfin le rôle des citoyens, collectivités et organismes fait l’objet du dernier chapitre où figurent les actions pertinentes à mettre en place pour bien cerner les enjeux des projets miniers et préparer lorsque requis les stratégies d’opposition et de mobilisation.

Rencontre de la ministre des Ressources naturelles et forêts : Mme Maité Vézina-Blanchette

Lors de ce même congrès, « Québec Mines et Energie », Rodrigue Turgeon et Louis St-Hilaire ont obtenu un entretien avec la ministre de Ressources Naturelles et Forêts pendant lequel, en plus de remettre à la ministre un exemplaire du Guide discuté précédemment, ils ont réitéré la demande d’adoption
de modifications législatives ambitieuses, efficaces et contraignantes visant la protection de l’environnement et des populations locales des impacts de l’industrie minière.

Ils ont fait valoir que la gouvernance des projets pourrait pour certains aspects environnementaux être transférée à d’autres ministères. La gestion des claims et le retrait de certains d’entre eux a aussi été abordé.

L’acceptabilité sociale a aussi à nouveau été discutée en réitérant l’idée fondamentale d’une prise en compte tout au long du processus plutôt qu’à la fin lorsque tous les efforts
coûteux ont été déployés.

La ministre a signifié que la période de réflexion est en cours, que nos recommandations sont étudiées attentivement et que des modifications à la loi seront présentées dans un avenir rapproché. Elle exprime aussi que ces modifications seront très significatives. (Une révision robuste, avions-nous souhaité!).

Sondage Ernst & Young (référence)

LES DIX PRINCIPAUX RISQUES ET POSSIBILITÉS D’AFFAIRES EN 2023 DANS LE SECTEUR DES MINES ET MÉTAUX.

Les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) continuent d’être la priorité des sociétés du secteur des mines et métaux, mais l’incertitude géopolitique, les coûts et la chaîne d’approvisionnement réclament l’attention des leaders.

Intéressant de constater que l’acceptabilité sociale est classée au 4ième rang des risques et reconnue de plus en plus complexe. La qualité de vie et la protection du patrimoine culturel sont désormais des enjeux que les minières ne peuvent pas esquiver.
Dans un classement antérieur, un an plus tôt, cette acceptabilité sociale se situait au 7è rang. Des groupes comme la Coalition QLAIM se sont fait entendre et nous marquons des points.

Conclusion

La pérennité de nos milieux naturels et leur capacité à subvenir à nos besoins et à ceux des générations futures dépendent de notre implication. (Guide…Impacts des projets miniers sur l’eau)

mardi 28 novembre 2023

ACTIVITÉS MINIÈRES: Mining claim 'boom' pits prospectors against public in suburban Gatineau

 Mining claim 'boom' pits prospectors against public in suburban Gatineau 

Gatineau, Que., is seen from downtown Ottawa in this drone image taken in July. A large swath of the city's north-eastern sector has been claimed for possible mineral exploration. (Michel Aspirot/CBC)


Gatineau residents study a map showing registered mining claims during a public information session held in October. (Nelly Albérola/Radio-Canada)


The blue rectangles on this map from Quebec's online mining claims system shows some of the active claims within Gatineau's expanded urban area. (Quebec Ministry of Natural Resources and Forests)


'If there’s no consensus, if the social acceptability is not there, then it’s hard for anything to go forward in this business,' said Patrick Levasseur, president, CEO and co-founder of Beauce Gold Fields. (Submitted by Patrick Levasseur)


This map shows active claims belonging to Beauce Gold Fields in purple. Also shown are historical mine sites including one labelled 'McVeity & Taylor' where Levasseur says phosphate was extracted in the late 19th century. (Beauce Gold Fields)

This map shows active mining claims in Quebec as of October. Claims bordering lakes, rivers and shorelines are shown in red. Others are in green. (MiningWatch Canada)


Some 200 people packed a public information session in Gatineau last month to learn more about recent mining claims encompassing their neighbourhoods in the city's north-east sector. (Nelly Albérola/Radio-Canada)

Mining claim 'boom' pits prospectors against public in suburban Gatineau 
Exploration company with dozens of claims says nothing will proceed without 'social acceptability'
Alistair Steele
November 28, 2023
CBC News
The head of a Montreal-based mineral exploration company is reassuring hundreds of residents of Gatineau, Que., that it has no immediate plans to mine for phosphate, a vital and increasingly sought-after component of electric car batteries, in the ground beneath their homes.
But some groups that monitor the mining industry in Quebec say the situation in Gatineau illustrates the growing tension between prospectors and the public amid a mining claim "boom" in the province, where the onus is on municipalities to show why they're unsuitable ground for mineral exploration.
In June, the City of Gatineau sent letters to 722 property owners, many living in the eastern Limbour and Bellevue districts north of Autoroute Guy-Lafleur (formerly Autoroute 50), informing them that the land under their feet had been claimed for possible exploration.
"Taking a claim doesn't necessarily equal a mine." - Patrick Levasseur, Beauce Gold Fields
In Quebec as in other jurisdictions, the province owns the subsurface and controls exploration rights to it, even beneath private property. For less than $75, anyone can "stake" a claim, typically 50 hectares in area, using an online registry administered by Quebec's Ministry of Natural Resources and Forests.
Once a claim has been staked, the holder has exclusive exploration rights there for three years, with an option to renew their claim as long as they've met certain limited conditions. The landowner must consent to any exploration, but neither the claim holder nor the province is under any obligation to inform them that a claim has been registered.
A mining claim 'boom'
Quebec's free-mining approach, coupled with the urgent demand for raw materials such as graphite and phosphate used in the production of EV batteries, has helped spark what industry watchers are calling a boom in exploration claims in the province.
According to a coalition of mining industry watchdogs, there are currently 338,000 active claims across Quebec. The same groups have noted a particularly dramatic increase in claims in the Outaouais.
In August 2022, the coalition reported a 211 per cent rise in claims in the region over the previous 18 months and called for a moratorium. In October, the Ministry of Natural Resources and Forests reported 5,766 active mining claims in the Outaouais, covering roughly nine per cent of the region's total area.
Most of those are in remote areas, where some concerned landowners have taken to staking claims on their own property to prevent exploration companies from getting there first.
While dense urban areas are already exempt from mineral exploration under the province's mining laws, that protection only extends to land that was included within a municipality's urban boundary on Dec. 10, 2013. Gatineau expanded its urban area to include land north of Autoroute Guy-Lafleur in 2015, so it has remained open to mining claims.
By the time most residents discovered that, however, it was already too late.
Residents worried
Earlier this year, Beauce Gold Fields, a publicly traded mineral exploration company with headquarters in Montreal and a long history in southern Quebec's Beauce region, staked 42 separate claims in the area. (Another individual has staked eight more claims nearby, while Radio-Canada reports a total of 85 claims within Gatineau's urban boundary.)
About 200 residents attended a public information session organized by the city last month to learn more, but Christine Prégent was among those who left the meeting with lingering concerns.
"Our homes are the biggest investment of our lives," she told Radio-Canada in French. "We don't want to find ourselves in a situation where we're handcuffed by entering into an 'agreement' with a mining company, because ultimately they have the right to expropriate."
Julie Reid Forget, a mining industry expert invited to help lead the meeting, said it appears the recent claims simply weren't on the city's radar.
"I think it was a blind spot," she told CBC last week. "I think they were taken by surprise, but also there's not many people who believe that there's a mining company that would do mining near a large city."
It's so unusual that Reid Forget believes the situation in Gatineau is a first in Quebec.
For now, the city has placed a renewable six-month freeze on further claims within its new urban boundary, and is seeking a permanent solution by having the entire urban area declared exempt from exploration through a process known as TIAM — territoire incompatible avec l'activité minière, or territory incompatible with mining activity.
A municipality can ask the province to grant a TIAM if it believes mining activity could threaten an area of historical or cultural significance, interrupt existing economic activity such as maple syrup production, or infringe on densely populated areas.
Gatineau must submit its TIAM request to the province along with its larger development plan, an approval process one spokesperson acknowledged "could take some time."
'We're not talking about a mine tomorrow'
Meanwhile, the president, CEO and co-founder of the company holding many of the claims that have come under scrutiny says residents shouldn't worry.
"Taking a claim doesn't necessarily equal a mine. We take a lot of claims," said Patrick Levasseur of Beauce Gold Fields.
Levasseur confirmed last week that his company staked the claims in pursuit of phosphate, a mineral that was traditionally used in fertilizers but is currently making a comeback as a key component of lithium iron phosphate batteries.
The claims are in an area where phosphate was mined in the late 19th century, Levasseur said, long before Gatineau's urban footprint began to encroach.
"There was a time this was a rural area, and now it's urban. And Mother Nature doesn't put mineral deposits exactly where we'd like them to be," he said.
Levasseur said the claims are among some 400 that Beauce Gold Fields reserved in a staking "binge" earlier this year. He said the company spent the summer concentrating on its gold claims.
"We haven't had an opportunity to actually look and take inventory of all the phosphate properties that we've claimed," he said, noting the company currently has 29 such sites across the province, including ones in Saguenay–Lac-Saint-Jean and the Gaspésie.
He said those claims in eastern Quebec are more likely to yield extractable mineral deposits than the ones in the Outaouais.
Levasseur also noted that even if the Gatineau claims reach the preliminary exploration stage, the company requires the written consent of the property owner.
"If we don't have their consent, nothing happens. It's quite simple," he said. "People can rest assured, we're not talking about a mine tomorrow. It doesn't work that way."
Industry watchers wary
According to the Ministry of Natural Resources and Forests, in 2022 only 14 per cent of claims proceeded to the exploration stage. Levasseur, quoting an industry source, said less than one per cent of claims result in mining activity.
But some groups that monitor the mining industry say the situation in Gatineau illustrates the tenuous protection offered to municipalities under a legal framework that tends to favour mineral exploration.
"It's always what the industry's saying, that not all of the mining claims lead to exploration," said lawyer Rodrigue Turgeon, national program co-lead with MiningWatch Canada.
"For the citizens of Gatineau, the only outcome that would satisfy them or reassure them is that the mining claims would be withdrawn or bought out."
In a response to questions from CBC last week, Quebec's Ministry of Natural Resources and Forests confirmed in French that "mining exploration is indeed possible in this area," but reiterated that claim holders first need the written permission of landowners.
The ministry said it's had "numerous discussions" with municipal officials and "supports the City of Gatineau in its work to demarcate territories incompatible with mining activity."
In a French statement provided to Radio-Canada last month, Natural Resources and Forests Minister Maïté Blanchette Vézina said she's "sensitive" to concerns about the sudden boom in mining claims.
"It's clear that ... we must improve the claims process to allow mining projects that Quebecers can support and be proud of," the minister said.
Improving the process
The ministry embarked on a series of public consultations last spring to gather feedback on the province's mining laws, collecting some 2,500 responses that included a wide range of ideas for improvements.
Louis St-Hilaire, spokesperson for the Coalition québécoise des lacs incompatibles avec l'activité minière, a group that monitors mining activity in Quebec's vast lake regions, agreed it appears the claims took the City of Gatineau and its residents by surprise.
"I think the reason is that the municipality never believed that there could be claims so close to it," he said.
St-Hilaire's group is calling for the province's mining laws to be further amended to allow the government to cancel claims in areas that lack "social acceptability" — a term commonly used in the province to describe public support for mining activity — as well as an early warning system that would compel exploration companies to inform residents of claims from the very start of the process.
"There's no protection for the citizens, and the mining industry has priority over everyone," he said. "They have control of the territory, so this has to change."
Reid Forget, the expert brought in last month to brief Gatineau residents on their rights, agrees the system is tilted in favour of the mining industry.
"Personally, I find it odd that the municipality has to prove more than the mining company," she said. "There's no equity there."