vendredi 15 novembre 2019

Boom Minier pour le Lithium et le Graphite au Québec

Boom Minier pour le Lithium et le Graphite au Québec
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Le bassin-versant de la rivière Petite-Nation.
 Ça donne une idée des risques de pollution advenant une mine!
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La menace d’un possible «boom minier» en Outaouais
Benoit Sabourin
17 novembre 2019
Le Droit

Le Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation craint ce qu’il qualifie de « véritable ruée vers l’or » qui se prépare au Québec dans le milieu de l’industrie minière, alors que le graphite et le lithium font saliver les prospecteurs qui multiplient leurs explorations depuis les dernières années, notamment en Outaouais ainsi que dans les Laurentides et Lanaudière. 

« Il y a possibilité que la région nord d’Ottawa-Montréal devienne une région minière. Les gens peuvent dire qu’on ne veut pas de mine à côté de notre lac et que nous sommes seulement 200 ou 300 propriétaires à ne pas vouloir ça dans notre cour, mais ce n’est pas de ça qu’on parle ici. Ce qu’on a constaté en examinant la situation de plus près, c’est qu’il y a un vrai boom minier en cours et que la population a le droit de savoir que nous pourrions vraiment devenir une région minière », met en garde Louis St-Hilaire en entrevue avec Le Droit.

M. St-Hilaire est le porte-parole du Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation (RPLPN) qui représente quelque 1000 propriétaires riverains de la région.

Huit associations sont aujourd’hui membres de ce regroupement créé l’été dernier dans la foulée du projet minier La Loutre qu’espère développer l’entreprise britanno-colombienne Lomiko Metals à proximité du lac Gagnon, entre les municipalités de Lac-des-Plages et Duhamel, dans la MRC de Papineau.

Le RPLPN a déjà fait une sortie publique, en juillet, pour décrier haut et fort que les gens habitant à proximité du site de Lomiko Metals ne souhaitent pas voir de mine à ciel ouvert dans leur secteur et dans les zones désignées par les MRC comme étant réservées à la villégiature, au récréotourisme, à l’écotourisme et à la foresterie.

Cette fois, M. St-Hilaire souhaite lancer un message d’avertissement qui ratisse plus large que le territoire de la Petite-Nation. Ce dernier était de passage à la conférence internationale « Pour que le climat ait meilleure mine : Comment fournir les minéraux nécessaires aux énergies renouvelables ? » qui avait lieu jeudi et vendredi à Ottawa. L’événement, qui regroupait un panel d’intervenants en provenance d’un peu partout à travers le globe, était organisé par l’organisme MiningWatch Canada

Hausse des dépenses chez les minières
M. St-Hilaire a profité de la tribune pour venir présenter une cartographie à jour des claims miniers pour les régions administratives de l’Outaouais, des Laurentides et de Lanaudière. L’analyse, qui montre l’emplacement géographique des titres miniers et un tableau des dépenses en activités minières ces dernières années, pour l’ensemble de la Belle-Province, a été réalisée conjointement avec MiningWatch Canada.

On y observe que les investissements pour dénicher et extraire le lithium du sol ont connu une croissance fulgurante de 789 %, entre 2014 et 2018, au Québec. Les dépenses en activités minières pour le graphite ont grimpé de 50 %, pour cette même période, alors que celles pour les terres rares ont diminué de 86 %. Ces données s’appuient sur le Recensement annuel sur l’investissement minier de l’Institut de la statistique du Québec, font valoir MiningWatch Canada et le RPLPN.

Pour la carte géographique, on ignore le nombre exact de titres miniers détenus par des prospecteurs pour les trois régions administratives ciblées. L’analyse, qui a été faite en grande partie avec l’apport de bénévoles, n’a pas permis d’établir un comparatif entre 2014-2018 et la période précédente, précise M. St-Hilaire.

Cependant, l’abondance de zones rouges représentant des titres miniers sur le plan en question parle d’elle même, estime le porte-parole du RPLPN.

« Ce qu’on veut, c’est diffuser cette carte-là. Quand on la regarde, on voit qu’il y a des titres miniers tout autour du Mont-Tremblant, de la Réserve Papineau-Labelle et des Laurentides, mais personne ne sait ça. On pense que c’est une information que le public doit savoir. Ce qu’on souhaite, c’est que les gens posent des questions à leurs élus et qu’ils soient au courant de ce qui se passe », affirme M. St-Hilaire.

Baliser l’extraction
Cette analyse sommaire réalisée par le RPLPN et MiningWatch Canada sera d’ailleurs présentée cette semaine au gouvernement du Québec, dans le cadre des consultations sur le Plan d’électrification et de changements climatiques 2020-2030 et du Congrès Québec Mines + Énergie.

À cet égard, le coordonnateur de MiningWatch Canada, Ugo Lapointe, indique que le défi des prochaines années de conjuguer l’urgence climatique et la transition énergétique sera « immense » pour les autorités. L’engouement des minières pour le lithium et le graphite risque seulement de croître. Dans ce contexte, le gouvernement provincial devra mieux encadrer les règles entourant l’extraction de sites miniers à travers la province, estime M. Lapointe.

« L’électrification des transports, ça n’apparaît pas de façon magique. Il faut de la matière et cette matière va venir de l’extraction minière. [...] Ce n’est pas parce que ça devient une priorité qu’on doit passer par-dessus les communautés et par-dessus les milieux écologiques sensibles. Le Québec est riche et grand. Ce n’est pas le graphite qui manque. Il y a une possibilité, en termes de politiques publiques, de choisir les gisements à extraire et de ne pas laisser les décisions uniquement au privé », affirme M. Lapointe.

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Regroupement de Protection des Lacs de la Petite-Nation






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Boom minier pour le lithium et le graphite: Élus et citoyens appellent Québec à mieux baliser l’industrie


Ottawa/Montréal, 14 novembre 2019. Alors que se tient aujourd’hui la toute première édition de la conférence internationale « Pour que le climat ait meilleure mine », à Ottawa, une nouvelle analyse révèle un boom minier explosif au Québec pour les minéraux utilisés dans l’électrification des transports. Le graphite et le lithium arrivent en tête, avec des hausses respectives de 50% et 789% des dépenses depuis cinq ans. Des élus et des citoyens appellent Québec à mieux baliser l’industrie.

« Nous sommes très préoccupés par cette nouvelle « ruée vers l’or » dans l’Outaouais, les Laurentides et Lanaudière, à proximité de nombreux parcs nationaux et régionaux, des réserves fauniques et des sites à haute valeur écologique » affirme Louis St-Hilaire du Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation.

M. St-Hilaire insiste : « Nous ne sommes pas une région minière! Nous demandons à Québec d’interdire les activités minières dans les zones désignées par les MRC comme étant réservées à la villégiature, au récréo-tourisme, à l’éco-tourisme et à la foresterie ».

L’analyse, réalisée conjointement avec l’organisme MiningWatch Canada, s’appuie sur les récentes données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelle du Québec. Les organismes comptent la transmettre au gouvernement du Québec dans le cadre des consultations sur le Plan d’électrification et de changements climatiques 2020-2030.

Ugo Lapointe de MiningWatch Canada explique : « Selon les projections actuelles, le déploiement à grande échelle de l’électrification des transports, et la volonté de Québec pour développer une industrie de piles électriques, requerra des quantités phénoménales de métaux et de minéraux pour générer, transmettre et emmagasiner l’énergie. » Il ajoute : « Le défi est donc immense : comment répondre à l’urgence climatique tout en assurant un approvisionnement responsable des minéraux nécessaires à la transition énergétique ».

Gestion des déchets miniers, pollution de l’eau, impacts sociaux : l’industrie minière engendre des impacts importants. Au cours des dernières semaines, cinq municipalités de la MRC de Papineau ont adopté des résolutions en appui au mouvement citoyen qui réclame de protéger l’eau et le territoire dans la région.

« Le recyclage, l’économie circulaire et d’autres incitatifs peuvent et doivent aussi jouer un plus grand rôle pour réduire les besoins à la source », insiste M. Lapointe.

Maire de Duhamel à la conférence internationale
M. David Pharand, maire de la petite municipalité Duhamel, accompagne aujourd’hui le Regroupement pour la protection des lacs de la Petite-Nation à la conférence internationale chapeautée par MiningWatch Canada. Il réclame que les municipalités et les MRC aient plus de pouvoirs pour baliser l’industrie. D’autres élus, citoyens et organismes touchés par le boom du lithium et du graphite au Québec seront également présents. Des élus et des organismes se rendront à Québec la semaine prochaine dans le cadre du Congrès Québec Mines + Énergie.

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Pour information :
  • Ugo Lapointe, MiningWatch Canada, c.514-708-0134
  • Louis St-Hilaire, Regroupement pour la protection des lacs de la Petite-Nation, info@aplg.ca
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Comment fournir de façon responsable les minéraux nécessaires aux énergies renouvelables?



Conférence internationale

Ottawa/Gatineau | 14-15 Novembre 2019
















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Une coalition pose 5 conditions pour que l’électrification des transports ait meilleure mine
Québec, 19 novembre 2019. Réunis aujourd’hui en point de presse avec des députés de l’Assemblée nationale, une coalition d’élus municipaux, d’experts, de citoyens et d’organismes environnementaux appelle Québec à mettre en œuvre 5 conditions afin que l’électrification des transports ait meilleure mine. La coalition réagissait à l’annonce faite ce matin par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Julien, lors de l’ouverture officielle du Congrès Québec Mines + Énergie.

« Nous accueillons favorablement l’annonce de consultations, mais demeurons préoccupés par le format de ces consultations et par le manque de considérations des impacts sociaux, environnementaux et économiques dans l’annonce faite ce matin, et ce, pour l’ensemble de la chaîne de production minérale, de la mine aux véhicules électriques », affirme Ugo Lapointe, de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine.

Invitation médias - Consultations sur les « minéraux critiques et stratégiques » à Montréal
Qu
ébec Meilleur Mine

Montréal, mardi 17 décembre 2019 – Une coalition d’organismes locaux et nationaux, notamment de la grande région de Montréal, des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais, convergent vers Montréal pour participer aux consultations du gouvernement du Québec sur les « minéraux critiques et stratégiques » ce mardi, 17 décembre, 2019. Ils invitent les représentants des médias à un point de presse qui se tiendra immédiatement après la séance de consultation du gouvernement du Québec, soit vers 12:30pm, dans le hall d’entrée de l’Hôtel Delta.

Quand: Mardi le 17 décembre, 2019, 12:30pm
Où : Hall d’entrée de l’Hôtel Delta (475 Avenue du Président-Kennedy, métro McGill, Montréal)
Quoi : Réactions aux consultations du gouvernement sur les minéraux critiques et stratégiques
Qui : Représentants d’organismes locaux, régionaux et nationaux, dont :
- M. Ugo Lapointe, co-porte-parole de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine!
- M. Denis Fillion, pro-maire de Grenville-sur-la-Rouge
- M. David Pharand, maire de Duhamel et représentant de la MRC de Papineau

Ce sera notamment l’occasion de revenir sur les « 5 conditions pour que les minéraux stratégiques aient meilleure mine » lancées le mois dernier, de même que sur la motion présentée conjointement par l’ensemble des partis d’opposition à l’Assemblée nationale du Québec en faveur d’une « Politique de production et de consommation responsables des minéraux stratégiques » en novembre 2019.

Pour information :
- Ugo Lapointe, Coalition Québec meilleure mine, MiningWatch Canada, c.514-708-0134
- Denis Fillion, pro-maire de Grenville-sur-la-Rouge, 514-663-9112
- David Pharand, maire de Duhamel et représentant de la MRC de Papineau, 819-981-0308
- Louis St-Hilaire, Regroupement pour la protection des Lacs de la Petite Nation, 514-591-9167
- Gilles Cloutier, Association de protection du Lac Taureau, 514 212 2112
- Dmitri Kharitidi, Coalition des opposants au projet Nouveau Monde Graphite, 514-779-0520
- Diego Creimer, Fondation David Suzuki, 514-999-6743
- Jessie Pelchat, Équiterre, 438-870-0407



mardi 5 novembre 2019

Lac-Simon: Début des Travaux de l’Hôtel de Ville le 16 novembre

Lac-Simon: début des travaux de l’hôtel de ville le 16 novembre
Une nouvelle salle communautaire et des bureaux à louer seront aussi dans l'immeuble
Alex Proteau 
30 octobre 2019
La Petite Nation

Les travaux de l’hôtel de ville de la municipalité de Lac-Simon à L’Auberge du Lac-Simon s’amorceront le 16 novembre.  Le maire de Lac-Simon, Jean-Paul Descoeurs, est heureux de cette nouvelle.

«Je ne peux pas dire exactement cela fait combien de temps que le projet a été pensé. Ça fait au moins six, sept ans passés.»

C’est le groupe Construction Laverdure basé à Mont-Tremblant qui sera responsable du projet situé au 544, chemin Tour-du-Lac. Les travaux sont évalués à 1 223 390 $.

Très peu de détails sont connus à ce jour. Toutefois, on sait qu’il y aura 4500 pieds carrés divisés en trois étages de 1500 pi².

Les citoyens de Lac-Simon pourront compter sur une nouvelle salle communautaire. «On va avoir aussi des locaux à louer au deuxième étage. Il va y avoir aussi des locaux pour nos organismes locaux», mentionne M. Descoeurs.

Rappelons qu’en février dernier, c’était la première fois en quatre tentatives que le projet de nouvelle mairie à Lac-Simon réussissait à passer l'étape du registre.

L'intérieur sera notamment modifié alors que certaines cloisons seront enlevées pour agrandir certaines pièces. Des travaux extérieurs sont aussi prévus pour refaire le revêtement extérieur, changer les portes-fenêtres en fenêtre et enlever les balcons.

Le maire avait indiqué à La Petite-Nation en février dernier que le bâtiment aurait été construit dans les années 90.