jeudi 24 octobre 2013

Élections 2013: Débat des Candidats à la Mairie de Lac-Simon

"The fundamental cause of all trouble in the world today, is that the stupid are cocksure while the intelligent remain full of doubt." ~ Bertrand Russell

Update: vendredi 1 novembre: Vote de Correspondence jour 3: 36 voteurs dans la boîte. Donc, total des voteurs 454 sur 1550 = 29% 
Update: mecredi 30 octobre: Vote de Correspondence jour 2: 67 voteurs dans la boîte. Donc, total des voteurs 418 sur 1550 = 27%
Update: lundi 28 octobre: Vote de Correspondence jour 1: 52 voteurs dans la boîte. Donc, total des voteurs 351 sur 1550 = 23%
Update: dimanche 27 octobre: Nous avons 299 votes d'enregistrés sur 1550 total..... donc un taux de participation de 19%.
Update: 25 octobre: Nous avons 311 sur le list par correspondance en 2013. En 2009: 212

“A journey of a thousand miles must begin with a single step.” ~ Lao Tzu
 
Élections 2013: Municipalité Lac Simon
"Voter pour les Indépendants!"

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Jacques Maillé refuse de permettre aux citoyens de poser des questions aux maires aspirant!

 Débat des candidats à la mairie de Lac-Simon


Débat des candidats à la mairie de Lac-Simon: deux positions face aux questions du public
François Robert
le 22 octobre 2013
La Petite Nation

Lors du débat des candidats à la mairie de Lac-Simon le 22 octobre à l’hôtel de ville de la municipalité, Jacques Maillé, a été questionné par son opposant, Richard Crête, et les deux journalistes présents sur son refus de permettre aux citoyens de poser des questions aux deux aspirants maire.

«J’aimais mieux faire du porte-à-porte et à ce moment-là j’ai compris exactement ce que les gens voulaient. J’ai fait deux fois le porte-à-porte. C’est pour ça que je me suis dit que j’avais déjà les informations sur ce que les gens voulaient», a plaidé Jacques Maillé.

Après cette réponse, son adversaire, Richard Crête, s’est empressé de préciser qu’il était tout à fait disposé à recevoir les questions du public.

Relancé en fin de soirée à savoir si son refus des questions du public pourrait être interprété par certains comme une tentative de fuir les questions du public et un drôle de message, Jacques Maillé est revenu à son plaidoyer du début. «Non, personnellement, je vous l’ai dit, ça fait six mois que je rencontre les gens. Je pense que dans le fond j’ai fait ce que j’ai pu faire pour que les gens puissent s’exprimer et qu’ils n’aient pas d’attente (d’une réponse) en une minute ou deux minutes… j’ai passé parfois une heure, une heure et demie avec certaines personnes. J’ai fait tous les terrains de camping… j’ai rencontré les gens de tous les milieux.»

Idées pour modifier la prestation de services de l’administration municipale

Les deux candidats ont profité de cette rencontre pour présenter certaines de leurs idées afin d’améliorer la prestation de services de la municipalité et son rapport aux citoyens.

Richard Crête voudrait faire jouer un rôle plus important aux nouvelles technologies dans la transmission des informations relatives aux actions de l’administration municipale aux citoyens. «Le monde évolue rapidement et nous devons être ouverts aux nouveautés et nous adapter aux conditions changeantes… Une municipalité se doit d’être à l’écoute de sa population, des entrepreneurs et commerçants. Une population mal informée est souvent craintive, car l’inconnu c’est inquiétant. La municipalité doit partager les informations pertinentes afin de diminuer les inquiétudes et ouvrir les discussions avec les faits et non pas les rumeurs. De nouvelles façons de communiquer sont dorénavant disponibles et nous devons les exploiter de manière efficace. Le virage technologique est non seulement inévitable, mais également très souhaitable. Ainsi nous pourrons rejoindre plus de gens, plus rapidement et probablement à moindre coût. Je propose donc un site web plus performant avec un meilleur moteur de recherche afin de retrouver plus rapidement l’information parmi tous les documents disponibles tels que des procès-verbaux, des résolutions, des règlements, des avis de motion, etc.»

«Je propose également de réduire la quantité de papier et les coûts d’envois en profitant des adresses de courriel pour transmettre les documents aux contribuables qui désirent les recevoir sous ce format, a poursuivi le candidat Richard Crête. Je propose aussi d’afficher l’ordre du jour des séances du conseil sur Internet le plus rapidement possible avant la tenue de la séance afin que les citoyens puissent le consulter avant de se déplacer. Une autre de mes propositions est de diffuser les assemblées du conseil en ligne… les avantages sont nombreux, pensons seulement que plusieurs de nos contribuables n’habitent pas sur le territoire durant toute l’année…»

Pour sa part, l’ancien directeur général de la municipalité qui a démissionné au cours de la dernière année pour se lancer dans la course à la mairie, Jacques Maillé, propose quelques pistes pour réduire les frustrations des citoyens dans leur rapport avec l’administration municipale. «Premièrement, nous mettrons en place un programme de formation de manière à ce que le personnel de l’hôtel de ville soit au service des citoyens. Deuxièmement, nous allons éliminer le plus possible les sources de frustrations, lesquelles génèrent des relations houleuses et même des conflits. Pour cela, nous allons revoir la réglementation pour la rendre plus simple, plus logique, et moins lourde. Par exemple, l’élimination du dépôt de 400$ sur le permis de rénovation. Nous allons également revoir les priorités de manière à améliorer le temps de réponse et raccourcir les délais. Troisièmement, nous allons rapidement mettre en place des canaux de communication qui permettront aux citoyens de s’exprimer. Un bon exemple est le comité des campings.»

«Quatrièmement, nous allons mettre un accent particulier sur la communication et la transparence, a soutenu le chef de l’équipe Maillé. Plus l’information est disponible, plus elle est claire, moins nombreuses sont les sources de frustrations. Cinquièmement, nous serons conséquents, nous allons nous assurer que lorsqu’une décision est prise, elle ne changera pas en cours de route.»

Positions divergentes sur le parc industriel régional de Thurso

«Il a beaucoup de problèmes actuellement, a lancé Jacques Maillé. Lorsque le conseil sera en place, il va devoir regarder tout l’aspect des problématiques qui existent au parc industriel à Thurso. Je ne connais pas présentement le dossier. Quand les membres du conseil en ont pris connaissance, c’était clair que c’était non (Lac-Simon est la seule des 24 municipalités de la MRC à ne pas s’être ralliée au projet lors du vote qui avait eu lieu au conseil des maires). Il y a des choses qui se passent qui font en sorte que ce n’est pas clair que la municipalité devrait prendre une approche différente dans ce dossier-là.»

Son adversaire, Richard Crête, serait prêt à envisager l’aventure à certaines conditions. «J’appuierai le parc industriel régional à Thurso, mais j’ai quand même certaines craintes. Si on est pour participer là-dedans, on veut avoir des retombées pour nos citoyens. Dans le cas ici, ce serait surtout d’avoir des emplois bien rémunérés (à proximité). Ma crainte c’est que la position de Thurso fait que ça pourrait attirer autant du monde de Gatineau pour qui ce serait une façon de sortir du trafic d’Ottawa et de venir travailler plus comme en campagne. J’aimerais mettre certaines dispositions qui favoriseraient que les emplois soient dirigés vers la Petite-Nation et non pas vers le grand marché de Gatineau.»


Marie de Lac-Simon
Les candidats ne font pas courir les foules
Jessy Laflamme
le 22 octobre 2013
Le Droit

Les candidats à la mairie de Lac-Simon, Jacques Maillé et Richard Crête, ont présenté leur plate-forme électorale, mardi, devant seulement une trentaine de personnes.

D'entrée de jeu, l'ancien directeur général de cette municipalité, M. Maillé a mentionné que son équipe composée de résidents permanents croit que la municipalité doit prendre un virage afin notamment d'établir des relations harmonieuses entre les élus, les citoyens et le personnel. «Le climat que l'on connaît doit changer», a-t-il affirmé.

De son côté, M. Crête estime que la communication est au coeur de la compréhension. Ainsi, il souhaite notamment diffuser les réunions du conseil municipal sur le Web pour les rendre accessibles à tous et ajouter une parole au public au début de chaque rencontre.

Ce n'est qu'à la période de questions des journalistes que les candidats ont abordé les dossiers majeurs tels que la zone 27-P. M. Maillé a avoué être favorable au projet de construction de condos qu'a permis le changement de zonage autorisant dorénavant l'érection de 4 logements dans cette zone. Il a aussi mentionné avoir fait appel à une firme lorsqu'il était directeur général pour l'aider dans le processus d'adoption du plan d'urbanisme puisqu'il n'avait jamais fait cet ouvrage auparavant.

En ce qui concerne le Domaine des Pères Sainte-Croix, les deux hommes sont d'avis que c'est le marché qui dictera la suite des événements. De plus, les deux aspirants maires sont plus ou moins en accord avec la demande de classement de patrimoine provincial demandé par un regroupement de citoyens.

Pour ce qui est de la construction d'une salle communautaire, M. Crête, avant d'aller de l'avant dans ce dossier, veut sonder les contribuables pour savoir s'ils croient nécessaire d'investir dans un tel projet. Pour sa part, M. Maillé s'est engagé à ne pas imposer de dépenses exagérées aux citoyens.

La question de la fusion municipale a aussi refait surface, car M. Maillé a profité de son droit de réplique pour questionner son rival à ce sujet. «Je suis en faveur d'une fusion de plusieurs petites municipalités comme Lac-Simon, Duhamel, Montpellier et Chénéville afin de réduire les coûts», a déclaré M. Crête.

De son côté, l'ancien directeur général croit qu'il est plutôt favorable d'établir des ententes intermunicipales pour des dossiers spécifiques comme les matières recyclables ou la bibliothèque.

Pas de question du public

Le candidat Maillé a refusé une période de questions du public, hier soir. «Il est difficile de répondre adéquatement à des citoyens en seulement une minute ou deux et puisque je fais du porte-à-porte depuis plusieurs mois, je ne crois pas que ça soit nécessaire», a-t-il répondu lorsque questionné à ce sujet par les journalistes.

Quant à M. Crête, il avait accepté de répondre aux interrogations de la foule. Finalement, la Chambre de commerce Vallée de la Petite-Nation, l'organisatrice de la soirée, a respecté la demande de M. Maillé. Les citoyens présents n'ont ainsi qu'écouté les échanges. PLUS >>>


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Jacques Maillé lorgne la mairie de Lac-Simon
Jessy Laflamme
le 24 mai 2013
Le Droit
Le dg de Lac-Simon, Jacques Maillé, démissionne pour briguer la mairie aux élections municipales de novembre.

Il a informé le conseil municipal de sa décision le 3 mai dernier. Il restera en poste jusqu'au 8 juillet pour laisser le temps à la municipalité de lui trouver un remplaçant.

Il travaille présentement à bâtir son équipe et son programme électoral. «Il est important pour moi d'écouter les gens, afin de tous partager une même vision, dit-il. J'irai donc sur le terrain en juillet et en août pour discuter avec eux. Ensuite, je serai prêt à présenter un programme.»

Selon M. Maillé, l'un des dossiers importants est la construction d'un hôtel de ville et d'un centre communautaire. L'édifice actuel ne répond plus aux exigences du code du bâtiment et n'est pas assez grand. Le centre communautaire pourrait aussi servir à loger des citoyens en cas de catastrophe. PLUS >>>

mercredi 23 octobre 2013

Jocelyn Simoneau Chef Anishinabek de la Petite-Nation Accusé au Criminel

"Journalism is printing what someone else does not want printed: everything else is public relations" ~ George Orwell

Le chef anishinabek de la Petite-Nation Jocelyn Simoneau de Lac Simon accusé au criminel

Le chef Anishinabek de la Petite-Nation Accusé au Criminel
Louis-Denis Ebacher
le 24 octobre 2013
Le Droit

Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, se retrouve devant la justice pour extorsion, prêt usuraire, menaces, harcèlement et voies de fait.

La Sûreté du Québec a procédé à son arrestation, mercredi. Une douzaine de chefs d'accusations a été déposée contre l'homme de Lac-Simon, âgé de 39 ans.

Selon les premiers éléments d'enquête, M. Simoneau accordait des prêts à des taux criminels dépassant largement les 60 % par année.

Le ministère public lui reproche de plus d'avoir possédé et entreposé de manière négligente une arme prohibée chargée, une semi-automatique de calibre .32. M. Simoneau n'avait pas de permis pour ce type d'arme.

Le chef autochtone aurait conclu des ententes avec au moins trois hommes, desquels il a voulu soutirer des taux d'intérêt faramineux. Toujours selon le ministère public, il a intimidé ses victimes par des menaces, des accusations, du harcèlement, du chantage ou toute autre forme de violence pour obtenir les sommes qu'il réclamait.

Ses victimes ont raisonnablement pu craindre pour leur sécurité, selon la SQ. L'enquête écorche au passage un présumé complice du chef anishinabek, Daniel Poulin, avec qui il aurait comploté afin de prêter à des taux usuraires.

Une des trois victimes dit avoir été la cible de menaces de mort et de voies de fait à Papineauville en novembre 2012.

Jocelyn Simoneau a été libéré sur engagement. Il s'est engagé à déposer la moitié de sa caution de 5000 $.

Le présumé complice, un résident de Chénéville âgé de 45 ans, a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier, au palais de justice de Gatineau.


Prêts Usuraires: Deux Personnes Arrêtées dans la Municipalité de Lac-Simon
le 23 octobre 2013
La Petite Nation

La Division des enquêtes régionales de l’Outaouais de la Sûreté du Québec a procédé le 23 octobre à l’arrestation de deux suspects relativement à l’octroi de prêts à des taux d’intérêt criminels ainsi qu’à l’extorsion sur le territoire de la municipalité de Lac-Simon.

Les suspects auraient prêté de l’argent à un taux d’intérêt élevé et auraient eu recours à l’intimidation pour récupérer l’argent.

Jocelyn Simoneau, 39 ans, de Lac-Simon est demeuré détenu et doit comparaître le 24 octobre au palais de justice de Gatineau. Il fait face à plusieurs accusations, dont prêt à un taux d’intérêt criminel, extorsion, menace et possession d’une arme prohibée.

De plus, un homme de 45 ans de Chénéville a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier 2014 au palais de justice de Gatineau.

La Sûreté du Québec demande à toute personne qui aurait des informations sur ces hommes et leurs agissements de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle, au 1-800-659-4264.

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Domaine des Pères de Sainte-Croix
Municipalité de Lac-Simon   

On se rappelera que lors de l'Assemblée du Conseil à Lac-Simon du 4 septembre, 2013 le chef Jocelyn Simoneau, accompagné du Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon:

Domaine des Pères Ste-Croix: les Anishinabeks mettent leur grain de sel 
Jessy Laflamme
le 21 septembre 2013

La communauté Anishinabek demande au ministère de la Culture du Québec de refuser la demande de classement patrimonial du Domaine des Pères Ste-Croix formulée par un regroupement de citoyens de Lac-Simon.

Dans une lettre adressée au ministère, le chef Jocelyn Simoneau affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des Pères Ste-Croix de Lac-Simon, qui est à vendre.

En entrevue téléphonique, M. Simoneau a indiqué qu'un autochtone de sa communauté voudrait acheter l'endroit. «Ce serait pour créer de l'emploi, construire des condos et un restaurant, a spécifié le chef. En aucun temps, il ne serait question de démolir les éléments historiques du lieu.»

Selon lui, le classement patrimonial pourrait nuire à la vente et au développement du site. Au dernier conseil municipal, accompagné du Grand chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, il a d'ailleurs demandé aux élus de ne pas faire de représentation auprès du gouvernement provincial. Les deux hommes ont aussi reproché à la conseillère Lise Villeneuve d'avoir envoyé une lettre au ministère dans laquelle elle explique la position de la municipalité de Lac-Simon. Disant ignorer l'existence de cette missive, le maire Gaston A. Tremblay a indiqué que le conseil municipal n'a pas l'intention de se mêler du dossier, qui est entre les mains de la province.

En janvier dernier, les élus de Lac-Simon ont reconnu la valeur patrimoniale du domaine en adoptant un règlement municipal. Lors d'une conférence de presse en juillet dernier, la fondatrice du regroupement de citoyens, Chantal Crête, a déploré que ce règlement n'assurait pas la préservation et la protection des richesses patrimoniales du site. «Le règlement stipule que nul ne peut faire certaines modifications sans l'autorisation du conseil municipal. Les élus, surtout dans une petite localité comme la nôtre, ne détiennent ni les ressources ni l'expertise pour être en mesure de prendre des décisions éclairées à ce sujet. Avec un statut juridique de classement, les décisions reviendront au ministère qui dispose des ressources et d'un comité d'experts en patrimoine», avait-elle alors déclaré.

Dans la lettre envoyée au ministère, la communauté Anishinabek indique qu'elle «ne supporte d'aucune façon cette initiative d'expropriation déguisée, présentée par Chantal Crête et son groupe.»

Ce regroupement de citoyens a déjà envoyé une demande de classement pour le domaine des Pères Ste-Croix, qui s'était soldé par un refus. La deuxième requête a été envoyée en juin dernier. La réponse se fait attendre.

Pas d'offre officielle

Pour l'instant, Mme Crête refuse de commenter le dossier. Du côté des Pères Ste-Croix, le directeur administratif, Robert Bélanger, affirme qu'il n'y a pas eu d'offre officielle déposée par un proche ou par la communauté Anishinabek pour le moment. PLUS >>>

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On se rappelera également de la proximité de Robert Dostie, qui s’est présenté comme étant le représentant officiel de la Congrégation des Pères Ste-Croix à la conférence de presse du 26 juillet dernier, et Jocelyn Simoneau:


  Robert Dostie et Jocelyn Simoneau
(source: Radio-Canada)

Et, on se rappelera également de la proximité de Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à la conférence de presse du 26 juillet dernier:
 
Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle
(source: Radio-Canada)

L'avenir du Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon soulève un débat
Mathieu Lacombe
le 26 Juillet 2013 
Les résidents du Lac-Simon, en Outaouais, ont fait le point vendredi sur leurs démarches pour faire désigner le Domaine des pères Sainte-Croix comme lieu historique. (...)

La protection du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon à l’agenda
le 26 Juillet 2013 
François Robert
La Petite Nation
Plusieurs représentants d'un rassemblement citoyen voulant protéger de nombreux éléments du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon ont plaidé en faveur d’un statut reconnu par le ministère de la Culture du Québec le 26 juillet lors d’une conférence de presse très courue à Chénéville. (...)

«Il faudrait inclure davantage les croyances et pratiques autochtones, mettre une connotation autochtone au projet et leur permettre de s’exprimer» selon Guillaume Carles, Grand Chef des Peuples autochtones du Canada, venu en compagnie du chef Jocelyn Simoneau de la communauté Anishinabek de la Petite Nation.

Robert Dostie, mandaté pour négocier la vente au nom de la congrégation de Sainte-Croix, a précisé que les pères ne se sont jamais opposés à ce qu’une coopérative ou un regroupement communautaire puisse s’en porter acquéreur, mais qu’il faudrait présenter les offres d’achat au mandataire de la communauté et que l’idée de geler le patrimoine par un règlement dérange une certaine partie des pères de la communauté.

Et, on se rappelera également que Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle pour Ile Canard Blanc:

 Rencontre d'autochtones avec Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à Chénéville le 20 avril 2013

Rencontre autochtone à Chénéville
20 avril 2013
La Petite Nation

La communauté autochtone Anishinabek de la Petite-Nation avait convoqué tous les autochtones de la région à une rencontre le 20 avril à la salle communautaire de Chénéville.

Des autochtones de diverses filiations ont répondu à l’invitation ainsi que des personnes intéressées par les affaires autochtones et des membres de la presse. Rappelons que le terme Anishinabek qui a été traduit au cours de la rencontre par «les Peuples de la place», se veut inclusif, selon les organisateurs du rassemblement.

La réunion a été présidée par Guillaume Carle, Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada (Selon ses documents, la Confédération des peuples autochtones du Canada vise la défense des intérêts et des droits des autochtones hors-réserve). De nombreux autres chefs s’étaient également déplacés pour l’occasion.

Un différend autour de l’interprétation de la visite à l’Ile Canard Blanc situé sur le Lac-Simon l’an dernier du grand chef de la réserve de Kitigan Zibi près de Maniwaki, Gilbert Whiteduck, a notamment été au centre des discussions.

Une lettre demandant à Gilbert Whiteduck de venir les rencontrer et s’expliquer lui avait été envoyée. Il n’est pas venu à la réunion de Chénéville.

«Le chef (Gilbert Whiteduck) doit venir nous rencontrer ou faire quelque chose, mais là il les ignore et ne réponds pas, alors la pression grandit», a notamment expliqué Guillaume Carle à la fin de l'assemblée. PLUS >>>

Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau et le vice-chef, André Simoneau, posent sur le quai de Lac-Simon avec le poteau enveloppé dans un linge rouge


Le souvenir laissé par le chef Whiteduck prend le chemin du retour
François Robert
le 01 août 2013

Le poteau qui avait été laissé sur l’île Canard-Blanc au Lac-Simon lors de la visite l’an dernier du chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, a été ramené aux limites de la réserve par le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, le 1er août.

Rappelons qu’en mai 2012 une délégation d’Algonquins de la réserve de Kitigan Zibi menée par le chef Gilbert Whiteduck était venue sur les traces de leurs ancêtres au Lac-Simon et à l’île Canard-Blanc. Suite à une cérémonie de recueillement présidée par des anciens de la communauté, un poteau avait été laissé à la mémoire des ancêtres.

«Le nom qui est sur le poteau c’est de la réserve là-bas, on ne peut pas laisser ça, pour cause d’incident, a indiqué, le chef Simoneau. J’ai des amis qui ont perdu une terre à cause d’une clôture qui avait été laissée là. Ils n’ont pas pu rien faire parce qu’ils ne s’étaient pas opposés avant plusieurs années. Si on ne fait rien, ils pourraient dire que l’on ne s’est pas opposés et que c’est leur nom qui est sur le poteau.»

Le poteau a été enveloppé dans un linge rouge pour marquer le respect, a souligné, le chef Simoneau. «C’est pour le futur, pour protéger nos droits, nous sommes ici hors réserves, alors il faut protéger nos terres pour le futur… Nous allons faire un totem symbolique et nous allons aller le mettre à la place.»

Du côté de la municipalité de Lac-Simon, le nouveau directeur général, Benoit Hébert, a confirmé qu’il avait été avisé du projet de déplacement du poteau. «Nous avons demandé aux gens de respecter ce qui est là. Si quelqu’un porte plainte, ils devront en subir les conséquences devant la justice.»

Le maire, Gaston Tremblay, s’est d’abord montré réticent à commenter. Après avoir reconnu qu’il avait été mis au courant du projet, il a précisé qu’il allait vérifier avec les avocats de la municipalité s’il y avait matière à porter plainte.

Le chef Whiteduck à qui nous avons pu parler au téléphone croit que c’est à la municipalité de réagir. «C’est un geste que l’on avait posé pour marquer la présence des Algonquins (sur le territoire)… C’était aussi un cadeau à la municipalité. Si la municipalité décidait de le retirer, ce serait leur décision et je ne serais aucunement fâché. Si quelqu’un d’autre décide de le prendre, de le voler ou de déplacer ce qui appartient à la municipalité, c’est à la municipalité de réagir.»

«Les familles (autochtones) historiquement dans le coin étaient les Tenasco, Commandant (certaines variantes notamment Commanda ont existé), Odjick et Canard-Blanc, a précisé M. Whiteduck. Depuis ce voyage-là (et le vote de la communauté Anishinabek pour retirer le poteau), nous avons partagé un repas au restaurant avec Yvonne Simon Canard-Blanc (membre de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation) et sa fille. J’ai reconnu que peut-être oui on aurait dû l’inviter, mais que ce n’était pas dans le contexte dans le temps. Je lui ai assuré que dans le futur, si je vais dans ce coin-là et que l’on peut se rencontrer, je vais tout faire pour ce que soit possible. Maintenant que j’ai eu une rencontre avec cette dame-là, j’ai le plus grand respect pour elle.»

Yvonne Simon Canard-Blanc qui est une descendante d’Amable Canard-Blanc qui a donné son nom à l’île a des ancêtres communs avec le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck. Après la rencontre au restaurant, Yvonne Simon Canard-Blanc est allée avec sa fille au Pow-wow de la communauté de Kitigan Zibi, mentionne M. Whiteduck.

La visite de mai 2012 et le poteau laissé «ce n’était pas une revendication territoriale», insiste le chef Whiteduck.

«Je veux demeurer dans le positif… Je ne cherche pas la confrontation, souligne M. Whiteduck. Une fois que j’ai eu la chance d’échanger avec Mme Canard-Blanc, il y avait une meilleure compréhension de ce qui s’était passé et une volonté de continuer à développer les liens entre nous.» PLUS >>>


Avant d'enlever le monument de l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, les membres de la communauté Anishinabek ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones

Monument autochtone ramené à Maniwaki
Jessy Laflamme
le 02 août 2013

La communauté Anishinabek de la Petite-Nation a enlevé le monument installé par le chef de la communauté de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, sur l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, hier après-midi, pour aller lui remettre dans sa réserve à Maniwaki.

«Nous l'avons fait afin de protéger nos terres. Kitigan Zibi est marqué sur le poteau, on ne peut pas le laisser là. Si on ne s'oppose pas maintenant et que la réserve veut reprendre ce territoire dans dix ans parce que son nom y est inscrit, il sera alors trop tard pour contester», a indiqué le chef de la communauté Anishinabek, Jocelyn Simoneau.

Avant d'enlever le monument de l'île, les membres de la communauté ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones.

«Nous voulions poser ce geste dans le respect, car c'est un message qu'on lance, a déclaré M. Simoneau. Nous serions prêts à travailler avec M. Whiteduck, mais dans le respect de nos traditions. Ce que nous déplorons est le fait qu'il n'a pas consulté les membres hors réserve lorsqu'il a planté cet objet.»

La communauté, qui a remis le monument à l'entrée de la réserve Kitigan Zibi, à la fin de l'après-midi, fera construire un totem à son image qui sera éventuellement installé sur l'île du Canard blanc. PLUS >>>

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lundi 7 octobre 2013

Élections 2013: Des Belles Luttes à Prévoir dans la Petite-Nation

"How glorious a greeting the sun gives the mountains." ~ John Muir 
 
Élections 2013: Municipalité Lac Simon
"Voter pour les Indépendants!"


On n'aime Lac Simon! 
...avec chaque saison une beauté magnifique!
photo: Johanne Paiement

Des Belles luttes à prévoir dans la Petite-Nation
François Robert
le 04 octobre 2013
La Petite Nation

Lac-Simon
Les résidents de Lac-Simon auront droit à de chaudes luttes. L’ancien directeur général de la municipalité, Jacques Maillé, qui a démissionné au cours des derniers mois pour se porter candidat à la mairie affrontera Richard Crête. Les conseillers sortants Paul Malouf et Louise Houle Richard (qui s’est jointe à l’équipe Maillé) se feront face au poste numéro 1. Le second conseiller sortant s’étant joint à l’équipe Maillé, Gilles Robillard, affrontera pour sa part Don Saliba. Serge Thivierge de l'équipe Maillé affrontera Odette Hébert pour le siège numéro 3. Jean-Paul Descoeurs (Équipe Maillé) sera opposé à Chantale Crête au poste numéro 4. Tandis que Michel Lavigne (Équipe Maillé) se verra opposé à Michel Ramirez au siège numéro 5. Jean-François David est le seul à n'avoir rencontré aucune opposition.

Duhamel
Les gens de Duhamel auront droit à deux affrontements. Au poste de conseiller numéro 2, Michel Bédard se mesurera à Léonce Lessard, tandis que pour le siège numéro 3 ce sera Gaétan Lalande contre Claude Pagé. Le maire sortant, David Pharand, ainsi que les conseillers Daniel Berthiaume, Michel Longtin, Gilles Payer et Doris Fréchette Larose ont tous été élus sans opposition.

Chénéville
Personne ne s’est présenté contre Gilles Tremblay à la mairie. Le poste de conseiller numéro 1 verra une course à trois avec Corine Dubois, Gaétan Labelle et Gaston Pilon. L’autre confrontation de Chénéville sera pour le poste numéro 4 avec Normand Bois et Arthur-Claude Léonard sur les rangs. Pour leur part, Yves Laurendeau, Sylvie Potvin, Nathalie Évrard et Nicole Viens sont tous élus sans opposition.


Luttes électorales dans la Petite-Nation
Jessy Laflamme
le 05 octobre 2013
Le Droit

À Lac-Simon, l'ancien directeur général de la municipalité, Jacques Maillé, a annoncé son intention de devenir maire il y a plusieurs mois déjà. Les citoyens devront toutefois se rendre aux urnes: Richard Crête vise aussi ce poste.

 
  Paul Malouf

Odette Hébert

  
Chantale Crête

Michel Ramirez

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Débats de candidats dans la Petite-Nation les 21 et 22 octobre
François Rober
le 10 octobre 2013
L’invitation lancée par le Journal de la Petite-Nation à la Chambre de commerce Vallée Petite-Nation (CCVPN) de prendre le leadership pour organiser des débats des candidats a été entendue: cinq débats auront lieu les 21 et 22 octobre. (...)

Finalement, l’ancien directeur général de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé, qui a démissionné au cours des derniers mois pour se lancer dans la course à la mairie, se mesurera à son adversaire Richard Crête à la salle du conseil également à 19h. PLUS >>>

Lac-Simon: la communication est prioritaire pour Richard Crête
le 17 octobre 2013
Jessy Laflamme
Le Droit
Le candidat à la mairie de Lac-Simon, Richard Crête, tient mordicus à établir une meilleure communication au sein de la municipalité.

«Les gens sont inquiets actuellement, car on retrouve de l'incertitude avec l'histoire du changement de zonage qui a permis la construction de condos et qui est survenu alors que le directeur général de la municipalité, Jacques Maillé, était en poste. Celui-ci est maintenant candidat à la mairie et Luc Poupart, l'homme responsable de promouvoir le projet de condos est son directeur de campagne. Ça fait bizarre et les gens se posent des questions», raconte-t-il.

Selon M. Crête, une meilleure communication aiderait les gens à mieux comprendre certaines situations et éviterait des conflits. Pour ce faire, il souhaite notamment diffuser les séances du conseil sur le web. Malgré les chicanes qui se déroulent présentement à Lac-Simon, il garde espoir que l'harmonie se réinstalle.

«Il suffit de bien informer les gens et de travailler ensemble sur ce qui nous rassemble», dit-il.

«Après tout, nous sommes tous installés ici parce que nous aimons l'endroit.»

Cet employé municipal de Chénéville déteste les conflits. Il brigue tout de même la mairie, car il veut offrir un choix à la population.

«C'est la base de la démocratie et plusieurs personnes m'ont demandé de me présenter, affirme-t-il. De plus, je suis bien placé pour comprendre autant les villégiateurs que les résidents, car avant de m'installer ici à temps plein en 2005, j'y ai passé mes vacances pendant quelques années.» Ainsi, il veut travailler au bénéfice de toute la population.

Un retour aux sources

M. Crête a été conseiller municipal pendant deux ans dans cette localité avant de se présenter à la mairie pour remplacer le maire Denis Papin qui est décédé pendant son mandat. Il a perdu par 66 votes.

Contrairement à son rival actuel, Jacques Maillé, qui se présente avec une équipe, M. Crête se lance dans la course en tant qu'indépendant. Il tient d'ailleurs à taire les rumeurs qui insinuent qu'il aurait été approché par M. Maillé pour faire partie de son équipe. «Je n'ai rien contre leur programme, même que je partage la plupart des points de leur plate-forme, souligne-t-il. Cependant, j'ai de la misère avec la façon de l'appliquer. Ces candidats disent vouloir ramener l'harmonie, mais ils ont créé un conflit dès le départ de leur campagne en créant l'équipe PLUS >>>

Une tribune pour les aspirants maires de la Petite-Nation
Jessy Laflamme
le 12 octobre 2013
Les candidats à la mairie de quatre municipalités de la Petite-Nation partageront leur plate-forme électorale, au cours des prochaines semaines, lors de soirées organisées par la Chambre de commerce Vallée de la Petite-Nation (CCVPN). (...)

Au même moment, l'ancien directeur général de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé, présentera ses idées tout comme l'aspirant maire Richard Crête, au sous-sol de la mairie. PLUS >>>

Les candidats à la mairie
Richard Crête



Jacques Maillé










vendredi 4 octobre 2013

Plan Urbanisme: Potentielle Contestation Judiciaire en Vue

Potentielle contestation judiciaire en vue au Lac-Simon
François Robert
le 03 octobre 2013
Le Petite Nation

Le Conseil municipal de Lac-Simon à son assemblée du 3 octobre a finalement adopté à quatre contre deux le second projet de règlement modifiant le zonage dans les zones 27-P et 32-M.

Les deux conseillers sortants qui se représentent lors de l’élection de novembre sous la bannière de l’équipe Maillé, Louise Houle Richard et Gilles Robillard, sont ceux qui ont voté contre.

Rappelons que ce second projet de règlement ramène à un maximum d’une unité pouvant être construite par lot au lieu de quatre dans la zone 27-P située sur la Presqu’île près de l’hôtel de ville. Un projet de construction de condos dans cette zone est contesté par une partie de la population locale. L’agent immobilier Luc Poupart qui pilote la vente du terrain où la construction de condos avait été planifiée mène activement campagne contre ce règlement et il est encore intervenu à la période de questions à ce sujet. Il a tenu à faire remarquer que suite à la consultation publique du 28 septembre, aucune modification n’avait été apportée au second projet de règlement.

Diverses allégations de vice de procédure ont entourées les différentes phases de cette saga. Une entorse à la procédure habituelle est particulièrement susceptible de provoquer une contestation judiciaire. «L'article 445 du code municipal mentionne que tout règlement doit être précédé dans la séance avant celle où il est adopté, d’un avis de motion, a précisé le nouveau directeur général de la municipalité, Benoit Hébert. Dans la situation actuelle, nous avons constaté et ça l’a été constaté aussi par le MAMROT, que l’avis de motion a été donné la même journée que la séance où a été adopté le règlement. Par contre, seul un tribunal pourrait invalider le règlement. Donc notre règlement est en vigueur conformément à la loi et la seule façon que ce règlement-là pourrait être invalidé c’est par un tribunal suite à une contestation. Le juge devrait déterminer si le fait que l’avis de motion a été présenté le même jour que l’adoption du règlement porte préjudice.»

Rappelons également que c'est le même Jacques Maillé candidat à la mairie du village en novembre qui était directeur général de Lac-Simon au moment où la procédure standard avec publication d'un avis de motion à la séance précédente n'a pas été respectée.

Des citoyens nous ont mentionné songer à porter l’affaire devant les tribunaux.

Un texte plus complet et des extraits vidéo suivront. PLUS >>>


Le Conseil Municipal Franchit une autre étape
Jessy Laflamme
le 03 octobre 2013

Les élus de Lac-Simon vont de l'avant avec le règlement U-12 visant, entre autres, à ramener le nombre de logements à un dans la zone 27-P a Lac-Simon. La majorité d'entre eux ont d'ailleurs adopté un second projet de règlement, hier, lors de la deniere séance du conseil avant les élections municipales. (...)

De plus, les contribuables avaient mentionné que le plan d'urbanisme était invalide puisque l'avis de motion et l'adoption ont été donnés et votés lors de la meme recontre alors que le code municipal prévoit que l'avis de motion doit ètre donnè la séance précédente l'adoption du plan urbanisme. (...)
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Rappelons également que c'est le même directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, qui a dit, le 4 septembre 2013, dans l'article "Luc Poupart veut faire taire les rumeurs" Le Droit:  
«Le plan d'urbanisme a été adopté, en respectant le processus, avec la possibilité de construire quatre unités dans la zone P-27.»

Rappelons également que Jacques Maillé, qui a démissionné au printemps dernier pour se présenter à la mairie a souligne toutefois, le 23 août 2013, dans l'article "Projet de condos mal vu à Lac-Simon" Le Droit: 
...que tout a été fait dans l'ordre. «Je n'ai jamais participé à la rédaction de ça puisque c'était le comité consultatif d'urbanisme (CCU) était responsable de ce dossier. De plus, nous avons envoyé les documents à la MRC Papineau pour obtenir un certificat de conformité, et dans ces papiers, c'était mentionné quatre logements
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Rappelons également que c'est le même directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, qui a dit, lors de la consultation publique samedi le 28 septembre 2013:
"Je veux juste préciser que tout le processus a été révisé par les affaires municipales et le processus a été fait dans les règles de l’art. L’information a été donnée par le directeur général."

"NON, Écoutez madame, je viens de vous dire que j’ai contacté le directeur des affaires municipales puis il nous a informé que tout le processus avait été respecté"

mais finallement, la verite!
Jean Perreaut, directeur des services d’aménagement de la MRC Papineau, lors de la consultation publique samedi le 28 septembre 2013
"Bien, tout ce que je peux vous dire c’est que les AVIS DE MOTION devraient être donnés à une séance de conseil qui précède l’adoption d’un règlement."

"Écoutez, je ne voudrais pas être à la place du directeur général. Il y a des procédures à suivre en vertu de la loi. Pour un règlement d’urbanisme, c’est important de les respecter

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Code Municipal du Québec 
article 445: Tout règlement, sous peine de nullité absolue, doit être précédé d'un avis de motion donné séance tenante, et il ne peut être lu et adopté qu'à une séance subséquente, tenue à un jour ultérieur. (...)


Loi sur les cités et villes de Québec 
article 11: Nulle action, défense ou exception, fondée sur l'omission de formalités, même impératives, dans un acte du conseil ou d'un fonctionnaire ou employé de la municipalité, n'est recevable, à moins que l'omission n'ait causé un préjudice réel, ou à moins qu'il ne s'agisse d'une formalité dont l'inobservation entraîne, d'après les dispositions de la loi, la nullité de l'acte où elle a été omise.

 article 397: Tout intéressé peut, par requête présentée suivant les règles applicables à la procédure ordinaire prévues au Code de procédure civile (chapitre C-25), demander et obtenir pour cause d'illégalité la cassation de tout règlement ou de toute partie d'un règlement du conseil, avec dépens contre la municipalité.