In a free state, all is related and each element leads to another; legislation, commerce, industry, the arts, the sciences, letters are all part of the same body - le corps social … When there is an abuse in one part, the whole social body will be more or less paralysed….
– Sir Wilfred Laurier in 1871
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– Sir Wilfred Laurier in 1871
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ENFOUISSEMENT DE RÉSIDUS DE TABLE
Épursol n'avait pas l'autorisation nécessaire
Le mercredi 10 septembre 2008
Yves Soucy
Le Droit
La compagnie de compostage Épursol n'était pas autorisée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs à traiter les sacs de résidus de table provenant de la région de Toronto, entre janvier et avril dernier.
À la suite d'inspections effectuées au début de juin et à la fin d'août, la Direction régionale du Centre de contrôle environnemental du Québec (CCEQ) confirme qu'un avis d'infraction a été émis à l'entreprise de Chénéville afin qu'elle cesse de recevoir de telles matières et que la consigne a été respectée. Elle ne reçoit plus de telles matières depuis quelques mois maintenant.
Le directeur du CCEQ en Outaouais, Léon Martin, a indiqué au Droit que la seule chose que le certificat d'autorisation permet à Épursol de recevoir à son site de traitement, ce sont des boues de fosses septiques et des graisses de cuisson des restaurants.
"À chaque fois qu'elle reçoit un nouveau type de produit à traiter, l'entreprise doit demander une modification à son certificat d'autorisation afin que le ministère s'assure notamment que les équipements pourront les traiter efficacement et que ces matières ne créeront pas de nuisance", a indiqué M. Martin.
Récemment, Épursol a donc présenté une demande au ministère afin de modifier son certificat d'autorisation pour lui permettre de traiter les résidus de tables à l'avenir.
Extérieur du Québec
D'autre part, le CCEQ tient à apporter certaines précisions concernant le déchargement au dépotoir de la municipalité de Lac-Simon, en août dernier, de plus d'une trentaine de camions semi-remorques de matières résiduelles issues des restants de table torontois traités à l'usine Épursol.
Le CCEQ soutient que la municipalité n'a pas enfreint le règlement québécois sur les déchets solides qui interdit d'enfouir des déchets provenant de l'extérieur du Québec.
Les résidus déversés au dépotoir étaient composés de plastique, de verre et de métal qui se sont dégagés à la suite du tamisage du compost produit avec les restants de table qui avaient été mélangés avec d'autres boues.
"Lorsque les déchets traversent la frontière pour être valorisés, ils ne sont pas considérés comme des déchets, mais plutôt comme des matières premières. De plus, les déchets résultant d'une activité de valorisation, comme c'est le cas des matières déversées au dépôt de Lac-Simon, sont réputés avoir été produits au Québec. Donc la municipalité pouvait recevoir ces matières", conclut M. Martin.
Comme il s'agit presque entièrement de matériaux inertes qui ont été enfouis, le CCEQ affirme qu'ils ne devraient pas avoir d'impacts négatifs sur la nappe phréatique.
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