mercredi 30 mai 2012

Une Micro-Rafale a Balayé Duhamel & Lac-Simon

“Life is a storm, my young friend. You will bask in the sunlight one moment, be shattered on the rocks the next. What makes you a man is what you do when that storm comes.” ~ Alexandre Dumas

Une érablière abattue par l'orage
Charles Thériault
Le Droit

Une micro-rafale a causé d'importants dommages dans la Petite Nation

Radio Canada

Environnement Canada confirme qu'une micro-rafale a balayé la région de Duhamel et de Lac-Simon, mardi. Les bourrasques allant jusqu'à 140 km/h et la pluie diluvienne ont causé d'importants dommages aux arbres et à certaines résidences.

Une dizaine de propriétaires du côté nord-ouest du Lac-Simon ont ainsi constaté que des arbres avaient été déracinés. Des chemins municipaux sont également bloqués par les troncs et les branches.

Le maire de Duhamel, David Pharand, offrira aux résidents touchés l'aide des cols bleus pour nettoyer les terrains. Il compte également parler avec le député de Papineau, Norman MacMillan, pour une possible aide financière aux sinistrés.

Plus de 80 résidents ont été privés d'électricité. Hydro-Québec prévoit rétablir le service au plus tard jeudi matin.

Une érablière ravagée

Le propriétaire d'une érablière à Duhamel, Steve Bourdeau, estime que de 7000 à 9000 arbres ont été déracinés sur les 26 000 que compte son érablière.

L'année dernière, l'entreprise avait perdu 600 arbres, mais ce rien de comparable aux dégâts qui viennent d'être causés. Même le verglas de 1998 n'a pas causé autant de dommages, selon Steve Bourdeau.

« À des places, c'est deux arbres sur dix. À d'autres, c'est 50 %. J'ai un secteur de 2000 entailles où il reste à peu près 10 % debout. » — Steve Bourdeau, propriétaire de l'érablière

Steve Bourdeau tentera d'obtenir des dédommagements du ministère des Ressources naturelles. Il aimerait pouvoir être réinstallé dans un autre secteur, sinon de lourdes décisions devront être prises.

Dans le pire des scénarios, il craint de devoir fermer l'entreprise qui emploie quatre personnes à temps plein.

« C'est un autre coup qu'on reçoit, en plus d'être une saison exécrable. Il va falloir se relever les manches et traverser cet épisode. » — Steve Bourdeau, propriétaire de l'érablière

Il souligne que l'année 2012 a été la pire qu'il a connue, les conditions météorologiques n'ayant pas été favorables à la production de sirop d'érable.

Ils ont à peine produit une livre de sirop par érable, ce qui est du jamais vu, d'après Steve Bourdeau. PLUS>>>

vendredi 25 mai 2012

Travaux routiers: Une autre 3 km en 2012!

Les réparations de routes: Une autre 3 km en 2012!

La réparation et entretien des chemins d'asphalte & l'entretien des fossés et ponceaux de chemins municipaux encore ce printemps!

jeudi 17 mai 2012

Une grande première pour BMR!

We shall not cease from exploration, and the end of all our exploring will be to arrive where we started and know the place for the first time. ~ T. S. Eliot


Une grande première pour BMR!
le 16 Mai 2012
La Petite Nation

BMR et le Groupe Yves Gagnon célébraient ce soir en grandes pompes mais en toute convivialité, l’ouverture officielle de leur tout nouveau centre de rénovation de Saint-André-Avellin. Il s’agit, pour le Groupe, de leur premier magasin construit selon des règles environnementales aussi avant-gardistes, mais certainement pas du dernier!

Yves Gagnon et sa fille Geneviève, à la tête du BMR Groupe Yves Gagnon, avaient de quoi être fiers de nous présenter leur nouveau magasin, eux qui font depuis toujours figures de pionniers et de visionnaires dans la région. En effet, ce magasin a été construit selon le concept de «magasin Éco Attitude» qui non seulement offre plus de confort à la clientèle mais s’enorgueillit de respecter l’environnement. «C’est l’aboutissement de trois ans d’études et de travail», commente Yves Gagnon, heureux de voir cette foule se presser dans les allées de leur BMR tout neuf. Car c’est par centaines que dignitaires, collaborateurs et partenaires sont venus assister au coupé du «2x4» qui remplaçait si judicieusement le fameux ruban rouge habituel et à la bénédiction du commerce par l’abbé Gédéon.

«On a réussi, continue-t-il, à démontrer ce qu’on voulait et pouvait faire pour l’environnement. On a pris tout ce qui existe dans tous les magasins de type éco et on l’a bonifié et amélioré.» Ainsi, le magasin pensé selon les pratiques écologiques, vise une haute efficacité énergétique, mais se veut aussi une salle de montre de ce qui se fait de mieux en matière de construction écologique. Matériaux recyclables et à faible émission de composés organiques volatiles (COV) dont la structure de bois lamellé-collé Nordic fabriqué au Québec; haute efficacité énergétique grâce à l’application de principes de géothermie pour le chauffage et la climatisation (intégration d’isolant dans les murs de béton préusiné, charpente en bois, planchers radiants…); éclairage naturel (verrières); planchers de caoutchouc fabriqué chez nous, mur végétal, etc. Bref, les Gagnon n’ont pas lésiné sur les moyens afin de diminuer l’empreinte écologique de leur nouvel édifice et prouver que l’écologie, non seulement ça fonctionne, mais c’est plus agréable d’y travailler et d’y vivre. «Nous ferons, explique M. Gagnon, de grosses économies en ce qui concerne l’énergie, et nos clients et employés jouiront d’un confort plus grand.»

«On sait où s’en va la planète», explique Geneviève qui, selon son père, a été la maître d’œuvre du projet. «Il fallait donc faire notre part en tant que citoyens pour l’environnement (…) Je suis née là-dedans, continue-t-elle. Ce projet, c’est un peu l’évolution naturelle de mon implication dans l’entreprise (…) On ouvre aussi un nouveau magasin bâti sur le même principe à Saint-Jean-sur-le-Richelieu dans les prochaines semaines. Mais on tenait à ouvrir le premier du genre ici, chez nous!» PLUS >>>



Half Of U.S. Nonresidential Construction To Be ‘Green’ By 2015: Firms Must Embrace Sector ‘To Stay Competitive’
Climate Progress





mercredi 16 mai 2012

Cauchemar pour un couple de Lac-Simon

Update December 10, 2013: See décision rendue par la Commision municipale du Québec dans la cause: Couple de la Pineraie VS Gaston Tremblay.

Cauchemar pour un couple de Lac-Simon
Jessy Laflamme
 le 16 mai 2012
Le Droit

La municipalité de Lac-Simon pourrait faire face à une poursuite de 600000$ si elle n'intervient pas dans le dossier d'un couple de promoteurs immobiliers.

Kathleen Bradley et Stéphane Dicaire caressaient le rêve de se lancer en affaires avec leur entreprise KS Développements, question d'assurer l'avenir de leurs enfants. Amoureux du lac Simon, ils prospectent cette région pendant trois ans pour dénicher le projet parfait.

À la suite de plusieurs recherches, ils optent pour l'Auberge la Pineraie, alors propriété de Wilfrid Brunet, qu'ils souhaitent transformer en dix condos. Après avoir vérifié la faisabilité, ils font une offre d'achat en novembre 2010. Lorsque vient le temps de se rendre chez le notaire, ils apprennent que les installations septiques sont non conformes.

Le couple refait une offre que le propriétaire accepte. Les jeunes parents modifient alors leur projet. Ils démolissent l'auberge et les installations septiques et décident de diviser le terrain de 136000 pieds carrés en trois lots pour les revendre. Avant d'aller de l'avant, ils s'assurent d'obtenir une approbation de l'inspecteur municipal. Celui-ci donne son accord par courriel et est présent lors de la démolition.

Problème avec le terrain

En novembre 2011, tout juste avant d'aller chez le notaire, les futurs acheteurs d'un des lots reçoivent un appel de la municipalité pour les informer d'un problème avec le terrain.

«Au début, la problématique était qu'on n'avait pas de permis de subdivision et ce, même si le ministère des Ressources naturelles avait autorisé la création des nouveaux lots en mai 2011, raconte M. Dicaire. Par la suite, on nous a suggéré de demander une modification de zonage. Comme nous voulions collaborer, nous avons acquiescé aux demandes de la municipalité.»

Le comité de consultation d'urbanisme devait se rencontrer le 21 décembre pour analyser ce dossier et soumettre une recommandation pour la réunion du conseil du 6 janvier. Lors de cette séance publique, le maire Gaston A. Tremblay a reporté la décision à plus tard, prétextant un manque d'information. Il suggère au couple la tenue d'une rencontre.

Entre-temps, une pétition s'opposant au projet atterrit dans les mains de la municipalité dans laquelle il est inscrit que le terrain est contaminé.

«Lors de notre rencontre avec le maire le 20 janvier, il nous a dit qu'il n'y aurait aucune négociation possible, et il a ajouté que si on faisait quelque chose avec notre terrain, nous ferions face à un problème de contamination, relate M. Dicaire. On ne comprenait vraiment pas ce qui se passait à ce moment.»

Quelques jours plus tard, le couple apprend l'existence de la pétition. Il tente d'en obtenir une copie à la municipalité, mais le directeur général refuse. Puis, les promoteurs immobiliers obtiennent un exemplaire grâce à une âme charitable anonyme.

«On s'est alors rendu compte que les informations du maire provenaient de ce document mensonger et qu'il n'avait même pas vérifié les éléments avec nous.»

Les jeunes parents exigent alors à la vingtaine de signataires de se rétracter, car ils sont en mesure de prouver que l'ex-propriétaire de l'auberge - et également signataire de la lettre - avait assuré qu'il n'y avait aucun problème de contamination lors de l'achat en 2010. Tous les opposants se rétractent.

Un acheteur se désiste

En février 2011, un des acheteurs des terrains, exaspéré par les délais, se désiste, causant une perte de 270000$ au couple. Ce montant n'inclut pas les frais encourus depuis le début de l'aventure, dont l'achat du terrain et la démolition.

Le 10 février, le couple envoie une mise en demeure demandant au maire de respecter son engagement de négocier avec eux. Encore aujourd'hui, aucune réponse ne leur est parvenue.

Même lors du dernier conseil municipal, le vendredi 4 mai dernier, le couple n'a obtenu aucune réponse à ses questions, car la municipalité reste avare de commentaires affirmant que ce dossier est entre les mains de leur avocat.

Le maire a toutefois affirmé, en entrevue après la réunion publique, qu'aucun permis n'avait été émis dans ce dossier et que le terrain n'est pas assez grand pour être divisé. Pourtant, LeDroit a obtenu une copie du document des nouveaux lots approuvé par le ministère des Ressources naturelles.

Le couple a porté plainte au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation des territoires contre la municipalité de Lac-Simon pour non-respect du code d'éthique. Même si ces parents ne désirent pas lancer une poursuite contre la municipalité, ils y pensent fortement.

«Nous avons déjà perdu deux ans et beaucoup d'argent dans cette histoire, affirment-ils. L'endroit qu'on désirait transformer en paradis s'est révélé un lieu d'amertume.» PLUS >>>

vendredi 4 mai 2012

Gilbert Whiteduck sur les traces de ses ancêtres à l’île Canard Blanc

“Never doubt that a small group of thoughtful, committed citizens can change the world. Indeed, it's the only thing that ever has.”
~ Margaret Mead

Gilbert Whiteduck sur les traces de ses ancêtres à l’île Canard Blanc

François Robert
le 3 Mai 2012
La Petite Nation



Une délégation d’Algonquins de la réserve de Kitigan Zibi menée par le grand chef, Gilbert Whiteduck, est venue visiter le territoire ancestral du Lac-Simon le 3 mai. Ce pèlerinage historique réalisé en collaboration avec les autorités municipales de Lac-Simon a permis d’établir de nouveaux ponts entre les communautés.

Peu après 10h jeudi matin, deux pontons quittaient le quai en face de l’hôtel de ville avec comme première destination le rocher manitou où plusieurs générations de chamanes ont laissé des traces à l’ocre rouge lors de cérémonies, a expliqué le passionné d’histoire et de généalogie, Jean-Guy Paquin, qui a écrit le livre Le pays de Canard Blanc. M. Paquin a maintes fois servi de guide-interprète lors de ce retour aux sources. En lançant de l’eau sur le rocher, l’ocre rouge ressort davantage et l’on peut mieux apercevoir les pictogrammes, notamment des hommes à tête de lièvre, a précisé M. Paquin.

Le groupe s’est ensuite rendu à l’île Canard Blanc, là à où a vécu le dernier Algonquin de la Petite-Nation, Amable Canard Blanc et sa femme Louise Simon, la fille de celui qui a donné son nom au fameux lac. Une cérémonie et un moment de recueillement présidés par une des anciennes de la communauté de Kitigan Zibi ont marqué ce passage sur l’île. La délégation a aussi laissé un monument indiquant sa venue et que le territoire n’avait jamais été cédé par la nation Anishinabeg. Le groupe de Kitigan Zibi a aussi exprimé le désir que le texte des pancartes d’interprétation déjà installées à l’île ayant pris le nom de leur ancêtre soit traduit dans leur langue. Rappelons que la nation algonquine a récemment demandé à ce que les territoires publics de l’île ne soient pas vendus par la MRC, ce qui a été accueilli favorablement.

Lors du dîner qui a suivi à l’Auberge Viceroy, le chef Gilbert Whiteduck a manifesté sa volonté de développer des partenariats avec les municipalités du secteur et la MRC dans un esprit de fraternité et de respect du territoire, en prenant en compte dans chaque décision l’impact sur les sept générations à venir. Durant le repas, M. Paquin a présenté un exposé au sujet de ses recherches sur les liens généalogiques entre Amable Canard Blanc et le chef Gilbert Whiteduck. «C’est incroyable qu’un non-autochtone se soit donné la peine d’effectuer de telles recherches», s’est exclamé le chef Whiteduck, visiblement très ému. PLUS >>>

mardi 1 mai 2012

Avis aux Plaisanciers qui Naviguent sur le Lac Simon

Avis aux plaisanciers qui naviguent sur le lac Simon
le 1 Mai 2012
La Petite Nation

Les municipalités de Lac-Simon et de Duhamel ainsi que leurs partenaires, l’Association des Propriétaires de Lac-Simon et la Sûreté du Québec désirent vous aviser d’une campagne pour contrer le bruit excessif et la vitesse des embarcations sur ce plan d’eau.

En effet, depuis quelque temps, plusieurs plaintes de citoyens et de constats de policiers font état d’une problématique significative nuisant à la sécurité et à la qualité de vie des résidents et villégiateurs.

La campagne débutera par une journée porte ouverte où les propriétaires d’embarcations sont invités à rencontrer des policiers spécialistes en récréo-touristique de la Sûreté du Québec. Ces derniers informeront les gens sur la nature des lois et règlements existants sur le plan d’eau et pourront aussi faire des inspections d’embarcations afin de vérifier leur conformité. La journée porte ouverte aura lieu le 12 mai 2012 de 10 h à 14 h.

Les plaisanciers pourront rencontrer les policiers au commerce Service récréatif St-Onge situé au 495, chemin Tour-du-Lac, Lac-Simon et au quai public de la municipalité de Lac-Simon situé 849, chemin Tour-du-Lac, Lac-Simon.

La Sûreté du Québec tient à aviser la population qu’il y aura des patrouilles nautiques supplémentaires sur le lac Simon afin d’appliquer les lois et règlements concernant les excès de vitesse et le bruit excessif causés par les embarcations avec des silencieux non conformes et ce pour toute la durée de la saison estivale. La politique de tolérance zéro sera appliquée.

Cet effort concerté vise à redonner le sentiment de sécurité et la libre et paisible utilisation du plan d’eau à tous les usagers.

Pour des informations supplémentaires, vous pouvez communiquer avec votre municipalité.