COVID-19
Points de contrôle en Outaouais
Québec interdit la location de chalets
Les mesures exactes pour l'OutaouaisPoints de contrôle en Outaouais
Québec interdit la location de chalets
SEPAQ ferme son territoire
Un rassemblement vous inquiète!?
Appelez le *4141 et non le 911
Un rassemblement vous inquiète!?
Appelez le *4141 et non le 911
1 avril 2020
La Petite Nation
Dans le but de bien comprendre les enjeux de l’annonce
d'aujourd'hui, nous vous proposons un extrait de l'arrêté ministériel
qui explique les déplacements permis à l'intérieur de la région de
l'Outaouais, mais aussi en lien avec les autres régions ou l'Ontario.
1° celles qui y ont leur résidence principale;2° celles qui transportent des biens dans ces régions pour permettre la continuité de toute activité effectuée en milieu de travail qui n’a pas été suspendue par le décret numéro 223-2020 du 24 mars 2020 ou par tout autre décret ou arrêté ministériel le modifiant;
3° celles dont le déplacement est nécessaire à des fins humanitaires;
4° celles dont le déplacement est nécessaire pour obtenir des soins ou des services requis par leur état de santé ou pour fournir de tels soins ou de tels services à une personne qui les requiert;
5° celles qui y travaillent ou qui y exercent leur profession dans un milieu de travail dont les activités n’ont pas été suspendues par le décret numéro 223-2020 du 24 mars 2020 ou par tout autre décret ou arrêté ministériel le modifiant;
6° celles qui doivent s’y rendre pour se conformer à une ordonnance contenue dans un jugement rendu par un tribunal ou pour permettre l’exercice des droits de garde ou d’accès parentaux contenus dans une entente;
7° celles qui arrivent directement de l’une ou l’autre de ces régions ou de l’un ou l’autre de ces territoires, à l’exception du territoire de la Ville de Gatineau, auquel ne peuvent accéder que les personnes qui arrivent du territoire de la municipalité régionale de comté de Les Collines-de-l’Outaouais, et du territoire de cette municipalité régionale de comté, auquel ne peuvent accéder que les personnes qui arrivent du territoire de la Ville de Gatineau;
8° les employés de la fonction publique fédérale dont le lieu de travail se situe dans l’une de ces régions ou dans l’un de ces territoires et dont la présence est requise par l’employeur sur ce lieu de travail;
9° celles qui assurent le transport de marchandises en transit au Québec;
QUE les personnes qui accèdent à l’une de ces régions ou à l’un de ces territoires pour regagner leur résidence principale s’y isolent pendant 14 jours dès leur retour, à l’exception des personnes s’étant déplacées pour aller travailler ou pour des raisons visées aux paragraphes 3° et 4°, et de celles qui se trouvent dans l’une des situations visées aux paragraphes 6° ou 7°.
QUE, malgré ce qui précède, soit interdit à toute personne présentant des symptômes liés à la COVID-19, notamment de la toux, de la fièvre, des difficultés respiratoires, des maux de gorge ou une perte de l’odorat, d’accéder à l’une de ces régions ou à l’un de ces territoires, sauf si l’accès vise l’obtention de services de santé ou de services sociaux requis par leur état de santé.
QUE, malgré ce qui précède, un directeur de santé publique, une personne autorisée à agir en son nom ou un médecin puisse autoriser à une personne l’accès à l’une de ces régions ou à l’un de ces territoires aux conditions qu’il détermine.
1 avril 2020
La Petite Nation
Le gouvernement du Québec informe la population que, dès
le 1er avril à midi, des points de contrôle additionnels seront déployés
aux abords et à l'intérieur de quatre nouvelles régions, dont
l’Outaouais et les Laurentides.
Une ordonnance de la santé publique sera désormais en vigueur
pour les régions et les territoires suivants: la région sociosanitaire
de l'Outaouais; les territoires des municipalités régionales de comté
d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil pour la région sociosanitaire des
Laurentides; les territoires d'Autray, de Joliette, de Matawinie et de
Montcalm pour la région sociosanitaire de Lanaudière; l'agglomération de
La Tuque pour la région sociosanitaire de la Mauricie et
Centre-du-Québec.La Sûreté du Québec travaille en étroite collaboration avec le Service de police de la Ville de Gatineau et le Service de sécurité publique de la MRC des Collines-de-l'Outaouais afin de mettre en place des mesures communes pour limiter les déplacements qui seront contrôlés sur une base aléatoire par les forces policières.
Ces points de contrôles s’ajoutent à ceux déjà annoncés la semaine dernière pour huit régions, soit le Bas-Saint-Laurent; le Saguenay–Lac-Saint-Jean; l’Abitibi-Témiscamingue; la Côte-Nord; le Nord-du-Québec; la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine; le Nunavik et les Terres-Cries-de-la-Baie-James.
Aux limites de l'Ontario et de l'Abitibi, des points de contrôle sont installés afin de limiter les déplacements pour cette région du Québec qui est présentement en confinement. Des points de contrôle sont aussi en place entre le Québec et le Nouveau-Brunswick et entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador.
COVID-19: quatre régions fermées
Olivier Bossé
1 avril 2020
Le Droit
Après avoir fermé huit régions du Québec samedi, le gouvernement Legault ajoute mercredi midi quatre territoires à sa liste d’endroits où les allées et venues seront limitées par des contrôles policiers sur les routes.
Il s’agit de l’Outaouais, certains secteurs des Laurentides et de Lanaudière, ainsi que de l’agglomération de La Tuque.
«Une ordonnance de la santé publique sera désormais en vigueur pour les régions et les territoires suivants :
- la région sociosanitaire de l’Outaouais;
- les territoires des municipalités régionales de comté d’Antoine-Labelle et d’Argenteuil pour la région sociosanitaire des Laurentides;
- les territoires d’Autray, de Joliette, de Matawinie et de Montcalm pour la région sociosanitaire de Lanaudière;
- l’agglomération de La Tuque pour la région sociosanitaire de la Mauricie et Centre-du-Québec», lit-on dans un communiqué du ministère de la Sécurité publique.
Seules les personnes dont les déplacements sont essentiels pourront sortir ou entrer dans ces régions.
Samedi, la Sécurité publique avait déjà isolé les huit régions suivantes :
- Bas-Saint-Laurent
- Saguenay–Lac-Saint-Jean
- Abitibi-Témiscamingue
- Côte-Nord
- Nord-du-Québec
- Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
- Nunavik
- Terres-Cries-de-la-Baie-James
Québec limite l’accès à quatre nouvelles régions
1 avril 2020
La Presse
«Une ordonnance de la santé publique sera désormais en vigueur pour les régions et les territoires suivants :
- la région sociosanitaire de l’Outaouais;
- les territoires des municipalités régionales de comté d’Antoine-Labelle et d’Argenteuil pour la région sociosanitaire des Laurentides;
- les territoires d’Autray, de Joliette, de Matawinie et de Montcalm pour la région sociosanitaire de Lanaudière;
- l’agglomération de La Tuque pour la région sociosanitaire de la Mauricie et Centre-du-Québec», lit-on dans un communiqué du ministère de la Sécurité publique.
Seules les personnes dont les déplacements sont essentiels pourront sortir ou entrer dans ces régions.
Samedi, la Sécurité publique avait déjà isolé les huit régions suivantes :
- Bas-Saint-Laurent
- Saguenay–Lac-Saint-Jean
- Abitibi-Témiscamingue
- Côte-Nord
- Nord-du-Québec
- Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
- Nunavik
- Terres-Cries-de-la-Baie-James
Québec limite l’accès à quatre nouvelles régions
1 avril 2020
La Presse
Des points de
contrôle opérés par les forces policières seront déployés dès mercredi
midi. Ces nouvelles mesures « visent à limiter les déplacements non
essentiels », a déclaré Québec par voie de communiqué.
Pour
la région des Laurentides, l'accès sera limité aux municipalités
régionales de comté d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil. Dans Lanaudière,
les secteurs visés sont les territoires d'Autray, de Joliette, de
Matawinie et de Montcalm. En Mauricie, il s'agit de l'agglomération de
La Tuque.
Situation particulière en Outaouais
Au
cours des derniers jours, le directeur national de la santé publique,
Horacio Arruda, avait souligné que la région d’Ottawa-Gatineau était
particulière, puisqu’elle s’étend sur deux provinces où les citoyens
traversent la frontière pour y obtenir, entre autres, des soins
médicaux.
La
Sûreté du Québec (SQ) a confirmé mercredi qu'il y aura désormais des
points de contrôle aléatoires (et non systématiques) à la sortie des
ponts qui relient Gatineau à la capitale du Canada. D'autres barrages
pourraient être érigés ailleurs dans la région.
«
Les mesures instaurées ne visent pas les activités qui permettent
d’obtenir et de fournir des soins et des services de santé, ni celles
qui assurent le soutien humanitaire et les services essentiels pour la
continuité de la chaîne d’approvisionnement de l’ensemble des régions du
Québec. En limitant ainsi les entrées et les sorties, les autorités de
santé publique croient pouvoir limiter et prévenir davantage la
propagation de la COVID-19 », ont indiqué les autorités de santé
publique mercredi.
En
mars dernier, les maires de Gatineau et d’Ottawa, Maxime Pedneaud-Jobin
et Jim Watson, avaient uni leurs voix pour demander à leurs citoyens
d’éviter tous voyages non essentiels entre les deux régions. Certains
secteurs au nord de Gatineau se plaignaient que plusieurs Ontariens
faisaient des allées et venues entre leur résidence en Ontario et leur
chalet au Québec.
«
Cette décision était devenue une étape nécessaire dans le contexte de
notre réalité géographique. Chaque déplacement implique potentiellement
des arrêts qui multiplient les risques de contagion. Ces mesures vont
avoir pour effet d'octroyer aux forces de l'ordre une plus grande
capacité d'intervention pour limiter les déplacements non essentiels », a
déclaré mercredi M. Pedneaud-Jobin.
«
La Sûreté du Québec travaille en étroite collaboration avec le Service
de police de la Ville de Gatineau et le Service de sécurité publique de
la MRC des Collines-de-l’Outaouais afin de mettre en place des mesures
communes pour limiter les déplacements qui seront contrôlés sur une base
aléatoire par les forces policières », a également précisé la SQ par
voie de communiqué.
Des contrôles ailleurs au Québec
Ces
restrictions s’ajoutent aux barrages qui limitent déjà l’accès de façon
générale à 8 autres régions du Québec depuis le 28 mars : le
Bas-Saint-Laurent, l’Abitibi-Témiscamingue le Saguenay-Lac-Saint-Jean,
la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, le Nord-du-Québec, le
Nunavik et les Terres-Cries-de-la-Baie-James.
Pour
l'instant, des contrôles policiers ne sont pas annoncés pour la région
de Montréal, où l'on compte le plus grand nombre de cas de COVID-19 au
Québec. Les autorités de santé publique ont toutefois recommandé aux
citoyens de la métropole de limiter leurs déplacements dans la ville
afin de freiner la propagation du coronavirus.
***********
Québec interdit la location de chalets
Publié le 28 mars 2020
La Presse
(Québec) Le gouvernement Legault a finalement décidé d’interdire la location de toute résidence touristique, à l’exception des hôtels et des campings désignés pour accueillir les snowbirds.
C’est ce que
prévoient de nouvelles directives que la Corporation de l’industrie
touristique du Québec a envoyées à ses membres. « De nouvelles
directives viennent de nous être communiquées par le gouvernement du
Québec à l’effet que TOUS les établissements d’hébergement touristique, à
l’exception des hôtels et des campings désignés pour l’accueil des snowbirds, ferment obligatoirement ce soir [vendredi] à compter de minuit », écrit la Corporation.
« Ainsi, poursuit-elle, toute réservation effectuée auprès d’un
hébergement touristique après le 27 mars 2020 à minuit doit être
annulée », toujours à l’exception des hôtels et campings désignés.
La
Corporation appelle ses membres à respecter les consignes « afin de
contrer la propagation de la COVID-19 ». « Le gouvernement du Québec
vous demande de prendre les actions nécessaires dès maintenant »,
ajoute-t-elle.
Vendredi
après-midi, le premier ministre François Legault ne voyait pourtant pas
de problème à la location de résidences touristiques. « Qu’une personne
parte de Montréal pour aller dans les Laurentides ou en Estrie
s’enfermer dans un chalet, là, il n’y a pas de problème avec ça, au
contraire. Le problème, c’est qu’il faudrait qu’ils apportent toute la
nourriture pour un bon bout de temps », disait-il.
« D’aller s’isoler dans un chalet, dans une autre région, ce n’est pas
un problème ; c’est d’être proche d’autres personnes d’une autre région
qu’on ne veut pas. Donc, l’épicerie, là, vous faites faire votre
épicerie par quelqu’un d’autre si vous tenez à faire ça. »
Le gouvernement s’est donc ravisé quelques heures plus tard.
Après une rafale de critiques, Québec interdit la location de chalets
Québec ravise sa position et
interdit désormais toute location dans des chalets, des gîtes et des
campings touristiques, sauf ceux destinés à accueillir les snowbirds.
Reconnue
pour l’accueil de ses habitants, la région de Charlevoix s’inquiétait
des touristes qui louent des chalets pour s’isoler des grands centres.
Une pratique qui n'est plus permise par le gouvernement depuis samedi,
minuit.
Dans un communiqué, la Corporation de l'industrie touristique du Québec indique
toute réservation effectuée auprès d’un hébergement touristique après le 27 mars 2020 à minuit doit être annulée.
"Le gouvernement du Québec vous demande de prendre les actions nécessaires dès maintenant." - Corporation de l'industrie touristique du Québec
Stop! On arrête!
Certains n'ont pas attendu les directives du gouvernement pour fermer boutique.
Il y a une semaine, Christophe Dandurand a décidé de
fermer ses 18 chalets. Malgré une demande généralement faible au
printemps, l’homme d’affaires de La Malbaie recevait des appels de
touristes ontariens et québécois qui cherchaient à quitter des villes
comme Toronto, Ottawa, Montréal et Québec.
On avait un afflux de demandes. Les séjours s’allongeaient. On s’est dit : "Stop! On arrête!"
, raconte Christophe Dandurand. Avant le nouvel ordre de fermeture, le
gestionnaire fustigeait les propriétaires qui louent encore leurs
chalets."C’est pire que de l'irresponsabilité, c’est de la connerie! Ce sont des criminels et des empoisonneurs." - Christophe Dandurand, co-gestionnaire, Chalets Spa Canada
L’homme d’affaires déplorait que le gouvernement
n’interdise pas immédiatement la location de chalets. D’après lui, les
touristes devaient forcément fréquenter les lieux publics pour
s’alimenter ou se distraire. Les risques de contagion interrégional lui
semblaient accrus.
Québec interdit la location de résidences de tourisme
Marilou Séguin
La Petite Nation
La location de résidence de tourisme est désormais interdite par Québec pour la période de pause. C’est qu’a annoncé la Corporation de l’industrie touristique du Québec dans un mémo envoyé à ses membres.
« De nouvelles directives viennent de nous être communiquées par le gouvernement du Québec à l’effet que TOUS les établissements d’hébergement touristique, à l’exception des hôtels et des campings désignés pour l’accueil des snowbirds, ferment obligatoirement ce soir [NDLR : vendredi 27 mars] à compter de minuit », écrit la Corporation.
« Ainsi, toute réservation effectuée auprès d’un hébergement touristique après le 27 mars 2020 à minuit doit être annulée à l’exception de celles faites auprès des hôtels et des terrains de camping ci-haut mentionnés », poursuit la Corporation qui demande à ses membres de respecter les consignes « afin de contrer la propagation de la COVID-19 ».
« Le Québec vit une crise sanitaire sans précédent et la collaboration de tous est essentielle dans la lutte contre la pandémie. Chaque geste visant à assurer la santé et la sécurité des citoyens est de la plus grande importance », souligne la Corporation. « Le gouvernement du Québec vous demande de prendre les actions nécessaires dès maintenant. »
Les chalets soulevaient l’inquiétude
La nouvelle tombe alors que de nombreuses voix se sont élevées cette semaine pour dénoncer l’afflux de visiteurs dans les Laurentides et d’autres régions touristiques du Québec malgré la consigne gouvernementale de rester à la maison et d’éviter les déplacements entre les régions.
Les municipalités de Mont-Tremblant et Val-David avaient d’ailleurs uni leur voix cette semaine pour demander aux visiteurs de rester à la maison jusqu’à la fin de la crise.
Même son de cloche du côté de la MRC des Laurentides qui a indiqué que toute la région était aussi sur pose.
Lors de son point de presse quotidien le vendredi 27 mars, le premier ministre François Legault avait d’abord indiqué ne pas voir de problème à la location de résidences touristiques.
« Qu’une personne parte de Montréal pour aller dans les Laurentides ou en Estrie s’enfermer dans un chalet, là, il n’y a pas de problème avec ça, au contraire. Le problème, c’est qu’il faudrait qu’ils apportent toute la nourriture pour un bon bout de temps », a-t-il déclaré. « D’aller s’isoler dans un chalet, dans une autre région, ce n’est pas un problème, c’est d’être proche d’autres personnes d’une autre région qu’on ne veut pas. Donc, l’épicerie, là, vous faites faire votre épicerie par quelqu’un d’autre si vous tenez à faire ça. »
Questionné à ce sujet par le journal, Québec s’est borné à répondre que la vice-première ministre donnerait un point de presse à 13h. Plus de détails suivront.
Marilou Séguin
La Petite Nation
La location de résidence de tourisme est désormais interdite par Québec pour la période de pause. C’est qu’a annoncé la Corporation de l’industrie touristique du Québec dans un mémo envoyé à ses membres.
« De nouvelles directives viennent de nous être communiquées par le gouvernement du Québec à l’effet que TOUS les établissements d’hébergement touristique, à l’exception des hôtels et des campings désignés pour l’accueil des snowbirds, ferment obligatoirement ce soir [NDLR : vendredi 27 mars] à compter de minuit », écrit la Corporation.
« Ainsi, toute réservation effectuée auprès d’un hébergement touristique après le 27 mars 2020 à minuit doit être annulée à l’exception de celles faites auprès des hôtels et des terrains de camping ci-haut mentionnés », poursuit la Corporation qui demande à ses membres de respecter les consignes « afin de contrer la propagation de la COVID-19 ».
« Le Québec vit une crise sanitaire sans précédent et la collaboration de tous est essentielle dans la lutte contre la pandémie. Chaque geste visant à assurer la santé et la sécurité des citoyens est de la plus grande importance », souligne la Corporation. « Le gouvernement du Québec vous demande de prendre les actions nécessaires dès maintenant. »
Les chalets soulevaient l’inquiétude
La nouvelle tombe alors que de nombreuses voix se sont élevées cette semaine pour dénoncer l’afflux de visiteurs dans les Laurentides et d’autres régions touristiques du Québec malgré la consigne gouvernementale de rester à la maison et d’éviter les déplacements entre les régions.
Les municipalités de Mont-Tremblant et Val-David avaient d’ailleurs uni leur voix cette semaine pour demander aux visiteurs de rester à la maison jusqu’à la fin de la crise.
Même son de cloche du côté de la MRC des Laurentides qui a indiqué que toute la région était aussi sur pose.
Lors de son point de presse quotidien le vendredi 27 mars, le premier ministre François Legault avait d’abord indiqué ne pas voir de problème à la location de résidences touristiques.
« Qu’une personne parte de Montréal pour aller dans les Laurentides ou en Estrie s’enfermer dans un chalet, là, il n’y a pas de problème avec ça, au contraire. Le problème, c’est qu’il faudrait qu’ils apportent toute la nourriture pour un bon bout de temps », a-t-il déclaré. « D’aller s’isoler dans un chalet, dans une autre région, ce n’est pas un problème, c’est d’être proche d’autres personnes d’une autre région qu’on ne veut pas. Donc, l’épicerie, là, vous faites faire votre épicerie par quelqu’un d’autre si vous tenez à faire ça. »
Questionné à ce sujet par le journal, Québec s’est borné à répondre que la vice-première ministre donnerait un point de presse à 13h. Plus de détails suivront.
Quebec orders most types of tourist accommodations closed until further notice
Linda Gyulai
March 29, 2020
Montreal Gazette
The Quebec government on Saturday ordered most tourist accommodations to shut down as soon as possible because of the COVID-19 pandemic.
Tourism Minister Caroline Proulx, who made the announcement, said two exceptions to the order are hotels and camp sites.
Quebec’s returning “snowbirds,” some of whom have motor homes or camper trailers, can use camp sites as alternative lodging, a press release issued by Proulx’s department said. Travellers returning to Quebec are required to self-quarantine for 14 days to ensure they don’t transmit the new coronavirus.
Hotels, meanwhile, were designated an essential service by the provincial government because they can provide an alternative to anyone in need of lodging while they respect of public health guidelines.
Every other type of tourist accommodation, including rental cottages, second homes for rent, bed and breakfasts and inns, must close their doors as soon as possible, the press release said.
“Quebec is grappling with an unprecedented health crisis and everyone’s collaboration is crucial in the fight against the pandemic,” Proulx said in the press release. She also thanked the tourism industry for its collaboration.
“I know the decisions we’re making today are difficult for the operators of tourist accommodation establishments as they are for Quebecers who planned vacations in the coming weeks. Every action we take helps us to ensure the health and safety of Quebecers. A gesture we make today can save a life tomorrow.”
The province is also calling on community-based online platforms that list short-term accommodations to collaborate
That’s
because the province wants any reservation made after March 27 at
midnight, either directly with a tourist establishment or through a
third party, to be cancelled, the press release said.
Reservations made before the cut-off for stays between March 29 and April 13, inclusively, must be cancelled as well, it said.
Anyone currently staying in a tourist accommodation that must be shut can stay until the end of their reservation, the press release said. However, guests will not be permitted to extend their stay. They must also observe Quebec’s directives requiring people to maintain a physical distance of two metres and to avoid congregating in groups. They must also respect the government’s order against non-essential travel between different regions of the province.
Linda Gyulai
March 29, 2020
Montreal Gazette
The Quebec government on Saturday ordered most tourist accommodations to shut down as soon as possible because of the COVID-19 pandemic.
Tourism Minister Caroline Proulx, who made the announcement, said two exceptions to the order are hotels and camp sites.
Quebec’s returning “snowbirds,” some of whom have motor homes or camper trailers, can use camp sites as alternative lodging, a press release issued by Proulx’s department said. Travellers returning to Quebec are required to self-quarantine for 14 days to ensure they don’t transmit the new coronavirus.
Hotels, meanwhile, were designated an essential service by the provincial government because they can provide an alternative to anyone in need of lodging while they respect of public health guidelines.
Every other type of tourist accommodation, including rental cottages, second homes for rent, bed and breakfasts and inns, must close their doors as soon as possible, the press release said.
“Quebec is grappling with an unprecedented health crisis and everyone’s collaboration is crucial in the fight against the pandemic,” Proulx said in the press release. She also thanked the tourism industry for its collaboration.
“I know the decisions we’re making today are difficult for the operators of tourist accommodation establishments as they are for Quebecers who planned vacations in the coming weeks. Every action we take helps us to ensure the health and safety of Quebecers. A gesture we make today can save a life tomorrow.”
The province is also calling on community-based online platforms that list short-term accommodations to collaborate
Reservations made before the cut-off for stays between March 29 and April 13, inclusively, must be cancelled as well, it said.
Anyone currently staying in a tourist accommodation that must be shut can stay until the end of their reservation, the press release said. However, guests will not be permitted to extend their stay. They must also observe Quebec’s directives requiring people to maintain a physical distance of two metres and to avoid congregating in groups. They must also respect the government’s order against non-essential travel between different regions of the province.
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La SEPAQ ferme son territoire
Marie Tisson
Publié le 20 mars 2020
« Dans le
contexte de l’évolution de la COVID-19, nous voulons laisser le moins
d’employés possibles sur le territoire, soit uniquement les employés
prioritaires et indispensables », indique Simon Boivin, porte-parole de
la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ).
Au
début de la semaine, la SEPAQ avait décidé de fermer ses
infrastructures, mais de laisser le territoire accessible. « Si vous
venez faire de la randonnée avec vos propres raquettes, il n’y a pas de
problème », avait alors fait savoir M. Boivin.
Certaines
activités à risques étaient prohibées, comme l’escalade de glace. Les
pistes de ski de fond n’étaient pas entretenues. Il restait toutefois
des kilomètres et des kilomètres de sentiers de raquettes pour les
randonneurs qui avaient besoin d’un petit bol d’air pour passer à
travers la crise.
« On
a constaté que laisser l’accès au territoire avait mené à un grand
achalandage dans certains parcs, a indiqué Simon Boivin, vendredi.
Pour nous conformer avec
vigueur à la consigne de ne pas favoriser les grands rassemblements et
par mesure de sécurité autant pour nos employés que pour la clientèle,
nous avons fermé l’accès aux parcs. - Simon Boivin, porte-parole de la SEPAQ
Il
ajoute qu’un accès libre aux parcs pouvait inciter les gens à voyager
entre les régions. « Des gens de Montréal pouvaient décider d’aller à
Orford ou des gens de Québec pouvaient planifier une sortie à
Charlevoix, mentionne M. Boivin. Or, le premier ministre et M. Horacio
Arruda nous ont demandé de rester dans notre région. »
La
SEPAQ a prévu un assouplissement des règles d’annulation et de
modification pour ses hébergements. Elle a cependant rappelé qu’il était
toujours possible de faire des réservations pour des activités et des
hébergements au printemps et en été.
La
SEPAQ avait pris des mesures préliminaires la semaine dernière pour
limiter la propagation de la COVID-19. Elle avait notamment fermé ses
comptoirs de location d’équipement.
Les Autres Parcs
Les Autres Parcs
Plusieurs
parcs régionaux et centres privés ont adopté des mesures semblables à
celles de la SEPAQ, soit une fermeture des bâtiments, mais le maintien
de l’accès au territoire. C’est le cas notamment de la vallée
Bras-du-Nord, au parc de la Montagne du Diable et au parc de la
Mauricie. Au parc d’environnement naturel de Sutton, on a fermé la
petite cabane d’accueil et on permet aux randonneurs d’avoir accès
gratuitement aux sentiers.
Au
parc régional Val-Morin — Val-David, on a fermé les bâtiments et
refuges et on ne permet l’accès qu’aux résidants. On rappelle à tous de
garder leurs distances et d’éviter les attroupements.
Au
Domaine St-Bernard et au parc de la Gatineau, on a évidemment fermé les
bâtiments, mais on espérait continuer de faire l’entretien des pistes
de ski de fond tant que la météo le permettrait.
Pour
sa part, le parc linéaire Le P’tit Train du Nord entend continuer à
faire l’entretien de pistes « à l’occasion » pour que les lieux
demeurent sécuritaires. Le parc rappelle cependant qu’il n’est pas
conseillé de circuler en grand groupe.
La situation évolue cependant rapidement et il serait préférable de consulter les sites internet des divers parcs.
Certains
parcs et centres ont décidé de fermer carrément leur territoire, comme
la réserve Gault (le mont Saint-Hilaire), la forêt Montmorency, la
montagne Coupée, le parc régional du Mont-Ham et le parc régional de la
Rivière-du-Nord.
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