samedi 29 novembre 2025

Hausse record de 37 % de la quote-part au budget de la MRC de Papineau


 

Une hausse record de 37 % de la quote-part au budget de la MRC de Papineau

Par Megan Rochette
27 novembre 2025

La MRC de Papineau a adopté, mercredi soir, un budget de 9,4 millions de dollars pour l’année 2026. Comme la MRC devra désormais assumer 100% des coûts liés à la gestion de ses compétences obligatoires, les municipalités devront augmenter de façon importante leur contribution à son administration.

Ce budget de 9 402 750 $ représente une hausse considérable par rapport à celui de 2024 qui se chiffrait à un peu plus de 8,4 millions. La Municipalité régionale de comté (MRC) explique cette augmentation importante par de nouvelles exigences gouvernementales auxquelles les MRC du Québec doivent se conformer.

Dorénavant, la MRC de Papineau devra assumer l’entièreté des coûts de gestion de leurs compétences obligatoires ainsi que de leurs frais d’administration et de gestion. Une situation qui touchera directement la contribution financière des municipalités.

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation aurait informé les MRC, en juin dernier, qu’il ne sera désormais plus possible de financer leurs compétences obligatoires à partir des Fonds régions et ruralité (FRR).

Une décision qui touche particulièrement la MRC de Papineau, qui s’appuyait largement sur ce financement dans les dernières années.

«Nous avons joué le jeu du ministère, lance le préfet Paul-André David. Il nous disait qu’on pouvait prendre l’argent des subventions pour se payer et nous avons pris tout ce que l’on avait le droit de prendre.»

Au total, la MRC de Papineau devait trouver 721 000 $ de nouvelles sources de financement, faute de pouvoir puiser dans le FRR, afin de maintenir ses activités, notamment pour assurer le salaire de ses employés.

«C’est 721 000 $ que nous devions trouver ailleurs et le seul moyen de le trouver, c’est sur la quote-part», affirme M. David.

«Sagesse extraordinaire»

Mercredi soir, le conseil des maires se trouvait devant trois scénarios budgétaires.

Les deux premières options, soumises au vote, proposaient de réduire la hausse de la quote-part pour 2026 en puisant plus de 200 000 $ dans les surplus de la MRC. Toutefois, ces scénarios obligeaient ensuite les municipalités à rembourser ces sommes sur une période de trois ans.

Le troisième scénario, adopté par un vote de 15 contre 10, prévoyait une hausse plus marquée de la quote-part, soit de 37 %, sans imposer de remboursement aux municipalités. La MRC y injecte tout de même 95 000 $ de ses surplus afin d’alléger leur contribution.

Les quotes-parts, qui représentent 38 % du budget de la MRC pour l’année à venir, permettront à celle-ci d’engranger plus de 3,5 millions dans ses coffres.

«J’ai trouvé les maires d’une sagesse extraordinaire ce soir. Ils n’ont pas voulu pelleter le problème par en avant et ont décidé qu’ils réglaient la purge dès cette année. »

— Paul-André David, préfet de la MRC de Papineau
Selon le préfet, les municipalités devront «faire de la gymnastique» avec leur budget pour absorber cette hausse.

«Inévitablement, ça va impacter les municipalités», lance-t-il en précisant ne pas savoir quels seront les impacts réels du budget sur les citoyens.

Même scénario ailleurs?

«Toutes les MRC du Québec ont reçu le même message, parce que Québec est vraiment en période de récession», dit M. David.

Toutefois, l’impact pourrait être beaucoup moins marqué dans d’autres municipalités régionales de comté.

«Il y a peut-être des MRC qui ont eu le flair d’engranger avant au cas où, donc l’effet va être vraiment moins gros pour eux», souligne le préfet.

Selon M. David, si la MRC de Papineau avait mis plus d’argent en réserve au fil des ans, la hausse actuelle aurait été nettement moins prononcée.

«Les maires ont toujours voulu avoir la quote-part la plus basse possible, mais si on avait mis de côté un 200 000 $ à l’année 1 et un autre à l’année 2, ce ne serait pas une augmentation de 721 000 $ aujourd’hui, mais de 250 000 $.»

Un million de plus en investissements

Malgré ces défis, la MRC de Papineau investira tout de même 3 650 525 $ sur son territoire en 2026, soit un million de plus qu’en 2025.

La MRC de Papineau précise que ces investissements proviendront de subventions réservées à des projets ciblés, notamment en transport, en développement durable ainsi qu’en développement touristique et agricole.

Pour M. David, l’exercice constitue une source de fierté, d’autant plus que 13 des maires et mairesses autour de la table en étaient à leur premier budget.

«Je ne suis pas fier du budget, je suis fier des maires», a-t-il conclu.

vendredi 28 novembre 2025

Projet minier La Loutre : des travaux commencent, des opposants se mobilisent

 Oui à l’eau ! NON à la mine La Loutre de Lomiko !



Projet minier La Loutre : des travaux commencent, des opposants se mobilisent
26 Novembre 2025

Une vingtaine d'opposants au projet minier La Loutre, de Lomiko Metals, se sont mobilisés ce mardi à l'entrée du site, à Lac-des-Plages, en Outaouais. L'entreprise minière y commence de nouveaux travaux d'échantillonnage en vrac dès la semaine prochaine.
Armés de leurs banderoles et de leurs pancartes, les manifestants se sont installés à l'intersection des chemins du Tour-du-lac et Sioui. Un carrefour stratégique, puisque les employés de la minière doivent passer par là pour se rendre au travail.
<< Les camions passeraient sur ce chemin de campagne >>, indique Pierre Vallières, un résident à l'année de la Municipalité de Lac-des-Plages, en montrant la route longeant le lac et se divisant ensuite pour remonter dans la montagne.
Depuis plusieurs années maintenant, l'entreprise Lomiko Metals explore des terrains entre Duhamel et Lac-des-Plages dans l'objectif d'y exploiter du graphite en paillettes, l'un des minéraux considérés comme critiques et stratégiques par les gouvernements québécois et fédéral.
Fin juin, la minière a annoncé l'obtention d'une autorisation pour travaux d’exploration à impacts (ATI). Avec ce permis du gouvernement Legault, Lomiko Metals peut alors commencer l'excavation et le traitement d'un échantillon en vrac de 250 tonnes sur le site du gisement de graphite de La Loutre.
<< Cet échantillonnage en vrac est un élément essentiel des travaux de recherche et développement en cours visant à accroître et à confirmer le processus de production de matériau d’anode >>, avait déclaré à l'époque la présidente-directrice générale de Lomiko, Gordana Slepcev, dans un communiqué de presse.
<<Déjà hier, ils ont commencé à circuler avec de la machinerie lourde. [...] Ça nous fait une prémisse de ce que ça pourrait avoir l'air si jamais on avait une mine >>, s'inquiète Pierre Vallières.
Les conseillers municipaux de Lac-des-Plages Paul Bourgeois et France Girard ont participé à l'action de mardi.
Habituée au transport forestier, la conseillère dit prendre toujours avec elle sa radio pour discuter avec les camionneurs par mesure de sécurité. Mais lundi soir, peu avant 18 h, << j'ai rencontré deux méga trucks, des F-150, un six roues, et puis on m'a demandé de reculer, parce que ça ne passait pas >>, raconte Mme Girard.
<< Ma petite Nissan, elle passait pas à côté du gros méga truck! >> ~ Une citation de France Girard, conseillère municipale, Lac-des-Plages
La conseillère dit avoir appris lundi, au conseil municipal, que l'entreprise doit répondre à des conditions, comme le fait de ne pas travailler après 17 h et avant 5 h, ni les fins de semaine, ou encore le devoir d'informer la population des travaux en cours.
<< Il n'y avait rien de ça hier >>, regrette Mme Girard. Eux ne rencontrent pas nécessairement les conditions et c'est quoi les conséquences?
Un nouveau mouvement CALME
L'action du jour n'est pas à l'initiative de la Municipalité, mais d'un nouveau mouvement né il y a moins d'un an et nommé CALME, pour comité autonome contre La Loutre, les mines et l'extractivisme.
<< On est un comité de gens qui sont un peu plus au sud de la Petite-Nation , à Ripon, St-André-Avellin, Montpellier, >> précise Éloi Halloran, un membre actif du CALME. << On a organisé cette action en solidarité avec l'Alliance des Municipalités Petite-Nation Nord et le Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation. >>
<<Aujourd'hui, pour nous, c'était important de rendre visible le début des travaux, d'assurer une vigilance citoyenne et de rappeler l'opposition au projet >>, explique le résident de St-André-Avellin.
De nouveaux employés étonnés
Après quelque temps au carrefour, les manifestants ont décidé de se rendre plus près de l'entrée du site, en remontant le chemin forestier. Plus haut, ils rencontrent deux foreurs, étonnés de la mobilisation citoyenne.
<< On a appris ce matin, on était au bois tantôt et on nous a dit que c'était bloqué >>, lance Antoine Bérubé.
<< On est arrivé hier, en même temps que les machines pour commencer à travailler cette semaine >>, ajoute son collègue Marco Dupont.
Les deux employés viennent de Rimouski et disent travailler pour la compagnie Forage Val-d'Or, elle-même employée par Lomiko Metals pour le forage, avec une date limite de contrat au 15 décembre. On sort pour les vacances de Noël, assure M. Bérubé.
<< Nous, tout ce qu'on fait, c'est on creuse un trou, on sort la roche puis on leur donne >> ~ Une citation de Antoine Bérubé, employé de Forage Val-d'Or
Pour la suite, c'est un consultant de Lomiko Metals, Yves Desrosiers, qui apporte la réponse. Celui qui est le président de P3 Solutions, une firme de conseils en génie et en environnement, explique que dès la semaine prochaine, cinq forages de cinquante tonnes de minerais chacun seront effectués.
Même si les points de vue s'opposent entre le consultant et les manifestants, les échanges restent cordiaux.
<< Je ne suis pas d'accord avec vous >>, lance-t-il à une manifestante qui le défie sur les risques pour les lacs, les plans d'eau et les nappes phréatiques. << Les réglementations que les gouvernements ont fait principalement depuis 1996 sont là pour protéger les milieux, humains et humides >>, dit-il.
Deux agents de la Sûreté du Québec ont rejoint les manifestants qui s'étaient approchés encore plus de l'entrée du site pour effectuer une visite de vérification suite à un appel, a expliqué l'un d'eux aux opposants.
Des opposants qui ont déjà indiqué vouloir réaliser d'autres actions citoyennes.
Au moment de publier ce texte, ni l'entreprise Lomiko Metals ni le ministère des Ressources naturelles n'avaient répondu à nos demandes d'entrevue.











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Manifestation mouvementée contre le projet minier La Loutre
Megan Rochette 
27 novembre 2025 

Les travaux d’échantillonnage menés par Lomiko Metals dans le cadre du projet minier La Loutre, dans la Petite-Nation, ont été perturbés par une trentaine de citoyens.

Pancartes au point, des manifestants ont bloqué le passage aux véhicules qui tentaient d’emprunter le chemin qui mène au site minier, mardi matin, ce qui a parfois donné lieu à des échanges musclés

Les travaux d’échantillonnage de la compagnie minière Lomiko Metals ont débuté, lundi, sur le site du gisement de graphite de La Loutre, dans la Petite-Nation. Certains employés de la compagnie Forage Val-d’Or, engagée par Lomiko Metals, ont indiqué au Droit être arrivés lundi soir et avoir un contrat sur le territoire jusqu’au 15 décembre.

«On va faire du 8 à 4 pour creuser des trous de 200 mètres de profondeur et sortir les échantillons que les géomètres vont décider si c’est bon ou non», explique Antoine Bérubé, employé chez Forage Val d’Or.

Le Comité autonome contre La Loutre, les mines et l’extractivisme (CALME) organisait un rassemblement pacifique pour rappeler le refus du projet minier en Petite-Nation et pour assurer une vigilance citoyenne.

«Cet échantillonnage en vrac est un élément essentiel des travaux de recherche et développement en cours visant à accroître et à confirmer le processus de production de matériau d’anode», peut-on lire sur le site web de Lomiko Metals.

Les membres du CALME, quant à eux, considèrent que de tels travaux, qui peuvent aller de l’arpentage au forage, en passant par le décapage, auront un impact significatif sur la biodiversité et le paysage des lieux convoités par Lomiko Metals.

«C’est clairement une nuisance. Le territoire de la Petite-Nation est incompatible avec l’activité minière, parce que ce sont vraiment deux modes de vie et deux modes de développement du territoire qui s’opposent», affirme Éloi Halloran, administrateur du CALME.

Rassemblement mouvementé

Les quelque 30 manifestants présents au coin des chemins Sioui et Tour-du-Lac brandissaient leurs pancartes «Petite-Nation: incompatible avec l’activité minière», que l’on peut également apercevoir tout au long du chemin menant au site.

«On voit qu’il y a une opposition et une contradiction. C’est ce que ça prouve, qu’on soit plus qu’une vingtaine ici un mardi matin réunis pour s’opposer à ce projet», affirme Éloi Halloran, administrateur du CALME.

Les manifestants s’étaient aussi donné pour mission de bloquer le passage aux véhicules qui tentaient d’emprunter le chemin qui mène au site minier.

«On les laisse sortir du chemin, mais pas entrer», a lancé Pierre Vallières, un résident de Lac-des-Plages présent au rassemblement.

Un geste qui a créé du mécontentement et de l’agressivité à certains moments, alors que des voitures ont tenté de passer quand même.

Certains citoyens se sont également rendus à quelques kilomètres du site du projet minier La Loutre, où ils ont pu exprimer leur mécontentement directement à quelques employés de Lomiko Metals.

«Je sais que toi tu veux juste travailler, mais ce n’est pas la bonne place ici», a dénoncé une manifestante.

Les premiers répondants, de même que des agents de la Sûreté du Québec, se sont rendus sur place afin de s’assurer du bon déroulement du rassemblement.

«On ne savait pas avant ce matin»

Les employés de Forage Val-d’Or, présents sur le terrain mardi matin, ont reconnu qu’ils n’étaient pas au courant du mécontentement des citoyens de la région envers le projet pour lequel ils ont été mandatés.

«On l’a appris ce matin, quand notre patron nous a dit que c’était bloqué en bas», a dit Antoine Bérubé, qui réside à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Un autre employé, originaire de Val-d’Or, a affirmé l’avoir appris en voyant les pancartes sur le côté du chemin.

Pour M. Bérubé, c’est une première. Il affirme qu’il voit souvent ces manifestations dans les médias, mais qu’il n’a jamais été confronté à ce genre de situation sur le site où il travaille.

Les employés ont indiqué comprendre l’inquiétude des gens, mais tentaient d’être rassurants en affirmant suivre les normes.

«Très dérangeant»

Les citoyens habitants dans les environs disent déjà subir les conséquences du début des travaux.

«De ma cuisine, je vois les camions passer et le bruit est très dérangeant, témoigne France Jodoin, résidente depuis plus de 50 ans à Lac-des-Plages, une municipalité voisine au projet minier La Loutre.

«On voit tout de suite l’impact que ça peut avoir ne serait-ce qu’au niveau routier et du bruit, déplore, quant à lui, Pierre Vallières. Ça nous démontre seulement une prémisse de ce que ça pourrait être si jamais une mine venait à être ici.»

Selon les citoyens, le chemin qu’empruntent les camions est déjà beaucoup plus large qu’il l’était lundi matin.

«Je suis venu pas plus tard que lundi matin et ça ne ressemblait pas du tout à ça», souligne M. Halloran.

Visites guidées

La compagnie minière a annoncé sur sa page Facebook vouloir organiser des visites guidées cet hiver, lors des travaux d’échantillonnage en vrac.

Ces visites, sous inscriptions seulement, pourraient permettre aux citoyens d’observer le projet sur le terrain, poser des questions et en apprendre davantage sur le développement du projet La Loutre.

Éloi Halloran affirme avoir communiqué avec Lomiko Metals pour s’inscrire à ces visites, mais soutient n’avoir reçu aucune réponse.

«Je sais que l’information circule auprès des élus par rapport à ces visites, mais je pense que les personnes citoyennes devraient aussi pouvoir avoir accès à ça, souligne M. Halloran. Techniquement, ce sont des terres de la Couronne, alors si Lomiko ne nous invite pas, on va aller voir.»

Alors que les citoyens appellent les gouvernements à annuler le projet minier La Loutre, Lomiko Metals semble continuer ses démarches.

Même sans l’apport financier du gouvernement du Québec, l’entreprise avait rappelé, l’an dernier, avoir obtenu des subventions de la part du gouvernement canadien et du gouvernement américain totalisant 14 millions de dollars.

Lomiko Metals n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue. »

lundi 3 novembre 2025

Résultats Élections Municipal 2025 @ Lac Simon

 Résultats  Élections Municipal 2025 

Municipalité de Lac Simon

Taux de participation : 55,59 %

Nombre de votes valides : 890

Nombre d'électeurs inscrits : 1 646










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dimanche 5 octobre 2025

ÉLECTIONS 2025: Municipalité de Lac Simon

 ÉLECTIONS 2025

Voter par anticipation : dimanche 26 octobre 2025, de 12 h à 20 h.
Voter le jour de l'élection : dimanche 2 novembre 2025, de 10 h à 20 h.






Municipalité de Lac Simon

Municipalité de Duhamel


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Communiqué #2 - ÉLECTIONS 2025 📣📢
Il faut voter ! 🗳
La campagne électorale continue …
▶ Vote par correspondance
Si vous êtes inscrit au vote par correspondance, vous recevrez votre bulletin de vote dans la semaine du 20 octobre. La grève à Postes Canada peut perturber la livraison des documents, retournez votre bulletin de vote le plus rapidement possible et suivez bien les instructions.
Pour faciliter le retour de vos bulletins de vote, vous pouvez faire une photocopie de votre pièce d'identité à l'avance.
▶ MRC Papineau
Une première dans la MRC de Papineau - Le même jour, pour la toute première fois, la population de la MRC de Papineau votera pour élire son préfet au suffrage universel.
Vous aurez donc un bulletin de vote pour le préfet de la MRC !
Dates clés :
▪️Vote de Correspondance: La présidente d’élection doit recevoir vos bulletins de vote au plus tard le vendredi 31 octobre 2025 à 16 h 30.
▪️Vote par Anticipation : 26 octobre 2025 de 12 h à 20
▪️Jour du Scrutin : 2 novembre 2025 de 10 h à 20 h
- Lac Simon : 544, chemin du Tour-du-Lac Lac-Simon
- Duhamel : 1890, rue Principale Duhamel
Plus que jamais, votre participation à cette élection est essentielle, car les décisions prises par les prochains élus auront un impact direct sur l’avenir de notre municipalité.
Merci !
L'équipe de L'APLS



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ÉLECTIONS 2025

Le 2 novembre, faisons entendre notre voix pour l’avenir de notre municipalité


Le 2 novembre prochain, vous serez appelés à élire le prochain conseil municipal.

Ce scrutin est une occasion cruciale de faire entendre votre voix et de contribuer activement à l'avenir de notre communauté.

À l'APLS, notre mission est claire : protéger l'environnement, la qualité de l'eau et la qualité de vie des résidents.

Ensemble, nous avons déjà accompli de grandes choses.

Au cours des dernières années, une véritable synergie s'est installée: citoyens, élus et administration municipale ont uni leurs efforts pour protéger notre environnement et notre qualité de vie. Parmi les réalisations marquantes :

✔️L'encadrement de la location à court terme, approuvé par référendum en juin 2023 ;

✔️Le refus massif (98 % des voix) du projet de mine de graphite à ciel ouvert, lors du référendum d'août 2025 ;

✔️L'instauration du lavage obligatoire des embarcations, pour freiner la propagation du myriophylle à épis, et ce en complémentarité avec le travail des bénévoles du programme Sentinelles (été 2025).

Ces réussites démontrent la force de notre mobilisation et l'impact concret de notre implication.

Aujourd'hui, plus que jamais, notre participation est essentielle.

Les décisions qui seront prises au cours des prochaines années auront un impact durable sur notre territoire, notre lac et notre qualité de vie.

L’avenir de notre communauté dépend de ce que nous choisissons maintenant.
👉 Le 2 novembre, allons voter.
👉 Pour continuer à avancer.
👉 Pour protéger ce que nous avons de plus précieux.
  
Nous vous informerons des modalités et dates pour le vote par correspondance.

Merci pour votre engagement. Merci de faire partie de la solution.

Ensemble, poursuivons nos efforts pour un avenir durable et harmonieux.


L’équipe de l’APLS



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Candidate indépendante au siège # 1 Marie-France Leblanc






Candidate indépendant au siège # 2 Guy Leclair




Candidate indépendant au siège # 3 Manon Bastien Couturier 



Candidate indépendant au siège # 4 Gilles Ladouceur





Candidate indépendant au siège # 5 Don Saliba



Candidate indépendant au siège # 6 Jocelyn Martel





Jean-Paul Descoeurs pour maire 


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CHANTAL CRÊTE,

CONSEILLÈRE SORTANTE

SIÈGE NO.1


Mille mercis!


Alors que mon mandat à titre de conseillère municipale de la municipalité de Lac-Simon s'achève, je souhaite prendre un moment pour vous adresser un message personnel.


Après trois mandats consécutifs, soit 12 années à vous représenter, j'ai pris la décision de me retirer de la vie politique pour être plus présente auprès des miens. Ce fut un véritable privilège de travailler avec vous et pour vous. Soyez assurés que mes échanges avec vous me manqueront énormément.


Je vous remercie du fond du cœur pour la confiance que vous m'avez accordée tout au long de ces années. Je quitte avec le sentiment du devoir accompli et fière du chemin parcouru avec mes collègues au sein du conseil municipal pour concrétiser des projets qui ont réellement amélioré notre qualité de vie.


Voici les réalisations du conseil municipal sortant pour lesquelles je suis particulièrement fière :

  • Le nouvel hôtel de ville et le centre multifonctionnel
  • Les parcs de l'Amitié, du Dragon et Alpha
  • Le sentier illuminé de patinage en forêt et la glissoire
  • Le retour de la Traversée du lac Simon
  • Le référendum sur la location à court terme
  • Le référendum sur le projet minier
  • L'instauration de la patrouille nautique et terrestre
  • La refonte des règlements d'urbanisme pour une plus grande facilité d'application

Sachez que la volonté du conseil municipal sortant a toujours été d'offrir des services de qualité tout en protégeant la capacité de payer des citoyens. La rigueur budgétaire et la prudence avec lesquelles les finances de notre municipalité ont été administrées depuis les dernières années nous ont permis d'investir dans les infrastructures essentielles, dans les services de sécurité publique et dans la protection de l'environnement.


Je tiens donc à remercier sincèrement tous ceux et celles qui m'ont accompagnée dans cette belle aventure municipale. J'invite la population à poursuivre dans cette même direction le 2 novembre prochain, en appuyant la réélection de Jean-Paul Descoeurs, un maire expérimenté et profondément engagé envers le développement harmonieux de notre municipalité et pour les six candidats suivants: Marie-France Leblanc, Guy Leclair, Manon Bastien, Gilles Ladouceur, Don Saliba et Jocelyn Martel.


Merci encore pour ces magnifiques années à vos côtés.


Chantal Crête

Conseillère sortante - Siège no 1



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Conseillère municipale - Municipalité de Chénéville 
Sylvie Potvin 






Sylvie Potvin 







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Le 2 Novembre, pour la toute première fois, la population de Lac Simon votera pour élire son préfet au suffrage universel. Le choix est entre PIERRE BERNIER de Duhamel et Paul-André David de Papineauville
Paul-André David plaide EN FAVEUR DES FUSIONS ET DES MINES. M. David est maire de Papineauville et préfet de la MRC Papineau (depuis mai 2025) & l'ancien sous-ministre adjoint au ministère des Ressources naturelles (mines) ...






La solution au malaise municipal réside dans des régions et des municipalités fortes: Il est temps de lancer un chantier citoyen pour repenser la gouvernance municipale et régionale
Paul-André David, maire de Papineauville et préfet de la MRC Papineau 
20 octobre 2025
Le Devoir 
Paul-André David, maire de Papineauville et préfet de la MRC Papineau

Le Québec traverse un malaise municipal profond. Manque de dialogue, centralisation excessive, perte de confiance : les municipalités se heurtent à un cadre trop rigide pour répondre aux défis actuels. Le gouvernement du Québec porte une part de responsabilité, mais il détient aussi la clé de la solution : redonner aux gouvernements locaux le pouvoir d’agir.
L’Ontario compte environ 450 municipalités, alors que le Québec en dénombre plus de 1100. Ce morcellement nuit à la cohérence et à l’efficacité de notre action publique.
Il est temps de lancer un vaste chantier citoyen pour repenser la gouvernance municipale et régionale.
Ce chantier devrait reposer sur trois piliers : le regroupement intelligent et obligatoire d’au moins la moitié des municipalités, la décentralisation des pouvoirs vers les 17 régions du Québec et la création d’une véritable gouvernance régionale et locale, enchâssée dans une charte des municipalités.
Il faut donner aux municipalités le pouvoir de décider, le pouvoir d’agir et le pouvoir de dépenser. Nous ne pouvons plus gérer nos organisations municipales avec les outils du siècle dernier, alors que nous faisons face aux défis du XXIᵉ siècle : changement climatique, pression démographique, adaptation numérique et complexité réglementaire.
Le moment est venu d’offrir aux municipalités du Québec un cadre législatif moderne et adapté à leur réalité. La création d’une charte des municipalités s’impose comme la voie naturelle vers cette modernisation.
L’adoption d’une telle charte par l’Assemblée nationale permettrait de reconnaître officiellement les municipalités comme véritables gouvernements de proximité.
Inspirée du projet de loi 397 (2013), cette charte ne serait pas une revendication, mais une proposition de partenariat. Elle viserait à instaurer un dialogue renouvelé entre le gouvernement du Québec et les instances locales, fondé sur la confiance, la complémentarité et la coresponsabilité du développement territorial.
Déjà, certaines villes bénéficient de chartes spéciales. Pourquoi ne pas offrir à toutes les autres une charte commune, véritable levier d’autonomie locale et de développement équilibré du territoire québécois ? Le regroupement municipal doit aussi faire partie de cette équation, afin d’assurer une gouvernance efficace et représentative.
L’Outaouais, riche de sa diversité et de ses défis uniques, pourrait devenir la région pilote de cette nouvelle approche. La Conférence des préfets de l’Outaouais (CPO) a l’occasion de faire avancer cette idée et de démontrer la valeur d’une gouvernance régionale intégrée. La charte des municipalités constituerait un puissant levier pour reconnaître pleinement les régions et leur donner les moyens d’agir dans un cadre d’autonomie véritable. Elle offrirait aussi aux citoyens l’assurance que leurs municipalités sont des acteurs politiques à part entière, capables d’assumer leurs responsabilités et de faire face aux enjeux complexes du XXIᵉ siècle.
J’invite le gouvernement du Québec à envisager cette proposition avec toute la considération qu’elle mérite et à ouvrir une discussion constructive sur la manière de concrétiser ensemble ce projet porteur. C’est en redonnant confiance aux régions et aux municipalités que le Québec pourra bâtir une gouvernance moderne, efficace et proche des citoyens.


Projet minier dans la Petite-Nation: Référendum sur le projet La Loutre: «une chicane entre le cœur et la raison»
Publié le 18 août 2025
104.7 FM
Des nouvelles de la future mégamine La Loutre dans le nord de la Petite Nation...
En amont du test d'un référendum le 31 aout sur l'acceptabilité sociale du projet, le préfet de la MRC, Paul-André David, anticipe un dilemme inédit pour ses citoyens.
Le projet de La Loutre repose sur l'exploitation d'un gisement rare de Graphite de qualité et pourrait, selon le préfet, représenter une opportunité unique pour la région.
«Il y a une grosse chicane qui se passe actuellement entre le coeur et la raison. Le coeur te dit que tu ne devrais pas aller là. parce que dois absoluement protéger l'environnement, et ça, j'en suis tout à fait d'accord. Mais, de l'autre côté, la raison te parle de l'économie, puisque c'est quand même 240 M$ de projets [impôts générés], 150 personnes...» ~ Paul-André David, maire de Papineauville et préfet de la MRC de Papineau


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Maxime Proulx-Cadieux Maire de Chénéville







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Le projet minier La Loutre crée des discordances dans la Petite-Nation
Megan Rochette
29 octobre 2025
Le Droit

Alors que l’opposition au projet de mine de graphite à ciel ouvert paraît bien ancrée dans la Petite-Nation, le sujet divise désormais les aspirants préfets.

Le projet minier La Loutre s’est invité dans la campagne électorale entre les deux candidats à la préfecture de la MRC de Papineau. Pierre Bernier et Paul-André David débattent du sujet sur les réseaux sociaux depuis près d’une semaine maintenant.

Les résidents de cinq municipalités de Petite-Nation Nord ont voté à 95 % contre le projet de mine de graphite à ciel ouvert de la société Lomiko Metals cet été, mais ce référendum n’étant pas contraignant, le gouvernement n’a aucune obligation de refuser le projet minier en vertu de ces résultats.

M. Bernier, ex-maire de Montpellier, se dit «100 % contre le projet minier», mais affirme ne pas vouloir attendre que les prochaines étapes du projet soient déclenchées, telles que l’étude du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

«Si je suis élu, je vais tout faire dès mon élection pour inciter le gouvernement du Québec à décider sans délai, de ne pas accorder de permis d’exploitation à la société minière Lomiko Metals, lance M. Bernier. On n’attendra pas le BAPE ni tous les examens qui se préparent à faire», dit-il.

Étapes inévitables

M. David, pour sa part, souhaite que les citoyens soient bien préparés pour ces étapes, qu’il juge inévitables.

«Dire simplement “non” sans préparation, c’est priver la région d’une voix forte et crédible dans les décisions qui viendront», peut-on lire dans une publication Facebook.

M. David, ex-maire de Papineauville, a toutefois semé l’incertitude sur sa position au cours des derniers jours. Une situation qui a semblé susciter confusion et colère chez plusieurs citoyens, qui ont déploré son absence d’opposition explicite au projet minier.

Il s’est finalement déclaré contre la mine de graphite à ciel ouvert lundi dans une publication Facebook visant à rectifier les faits.

«Non, je ne suis pas pour la mine, écrit-il. Je suis pour une analyse rigoureuse, fondée sur la science et la transparence, afin que les citoyens soient outillés et entendus dans le processus.»

Petite-Nation Nord

Trois des municipalités concernées par le référendum sont présentement en élection pour le poste de premier magistrat.

Les aspirants maires de Saint-Émile-de-Suffolk, de Lac-Simon et de Lac-des-Plages ne laissent planer aucun doute: ils entendent protéger leur territoire et se ranger derrière leurs citoyens.

Saint-Émile-de-Suffolk

Le maire sortant de la municipalité, Hugo Desormeaux, dit vouloir défendre les intérêts de sa population qui a voté à 94 % contre le projet minier.

«Le premier ministre doit respecter ses engagements et nous supporter parce que c’est clair qu’on n’en veut pas et on va tout faire pour s’assurer que le projet n’ait pas lieu», lance M. Desormeaux.

Son adversaire, Joé Leblanc Larocque, considère que le projet n’a pas sa raison d’être sur le territoire, puisqu’en plus du danger environnemental, il ne procurerait, selon lui, aucun bénéfice économique à la municipalité.

«Ce seront probablement des travailleurs étrangers ou des spécialistes des grandes régions qui vont venir travailler, alors je ne crois pas que les retombées économiques seront un atout pour la région», précise-t-il.

Lac-Simon

Au Lac-Simon, le maire sortant, Jean-Paul Descoeurs, souhaite obtenir un nouveau mandat afin de «poursuivre le travail entrepris depuis sept ans» contre le projet de mine de graphite.

«En ce moment, ce qui importe c’est la bataille pour garder le Lac-Simon en santé», souligne M. Descoeurs.

Sylvie Potvin, anciennement conseillère à Chénéville, veut se ranger derrière les citoyens de la municipalité. «Quand 98 % des citoyens que je vais représenter disent non, c’est certain que je vais travailler pour que ce soit non», dit-elle.

Lac-des-Plages

La mairie de Lac-des-Plages verra un nouveau visage prendre ses rênes.

Pour Jérémie Vachon, directeur général adjoint de la MRC des Laurentides, il se positionne en défaveur du projet minier La Loutre tel qu’il est présenté. Toutefois, celui-ci juge qu’il est peu probable que ce projet devienne, un jour, acceptable aux yeux de la population.

Richard Sauvé, de son côté, veut «tout faire pour que le projet ne se réalise pas», mais, dans le cas contraire, le citoyen de Lac-des-Plages dit vouloir travailler avec la société minière et non contre celle-ci.

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