June 28, 2007
Le Droit
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Photos à l'appui, M. Malouf avait plein d'exemples d'interventions illégales.
"Uniquement au cours du week-end du 24 juin, j'ai vu des bulldozers (sic) pousser du gravier dans le lac. À d'autres endroits, on construit un chemin en gravier qui se termine directement dans le lac alors qu'un autre entrepreneur était à déboiser complètement la rive pour construire un chalet sur une île", affirme M. Malouf.
"Je ne comprends pas qu'en 2007 on puisse tolérer ça. Le but de mon intervention est à titre préventif. Il faut que la municipalité et le ministère de l'Environnement interviennent rapidement pour arrêter ce développement sauvage si nous voulons garder notre lac en santé", ajoute-t-il.
M. Malouf soutient qu'il a transmis de nombreux courriels au ministère ainsi qu'à toutes les municipalités de la Petite-Nation pour les inciter à réagir, mais qu'il n'a reçu aucune réponse.
L'an dernier, quelque 90 lacs et cours d'eau au Québec, particulièrement dans la région des Laurentides, ont été touchés de la prolifération des algues bleues.
Du côté de la municipalité de Lac-Simon, le maire Serge Thivierge soutient qu'il est très soucieux de la protection du lac.
"Les gens qui effectuent ces travaux sur les berges n'ont pas de permis, donc la municipalité n'est pas au courant. Les gens nous appellent parfois, mais lorsqu'on arrive sur place, on se retrouve souvent devant un fait accompli. Le ministère de l'Environnement a également une responsabilité dans de tels cas", fait remarquer M. Thivierge.
"Cette année, la municipalité a resserré sa réglementation au niveau des embarcations pour protéger notre lac, et l'an prochain elle a l'intention d'interdire les interventions dans une bande riveraine de dix mètres des lignes des hautes eaux", a indiqué le maire.
À la direction régionale du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, on indique que les informations seront transmises au service des contrôles pour vérifier les faits.