mardi 14 octobre 2014

Prêts Usuraires, Intimidation et Extorsion: Jocelyn Simoneau de Lac Simon Arrêté

Jocelyn Simoneau est reconnu coupable
Jessy Laflamme
le 23 février 2015
Jocelyn Simoneau, l'ancien chef de la communauté Anishinabek, a été reconnu coupable sur 7 chefs d’accusation. Plus précisément, il est reconnu coupable trois fois d'avoir chargé des intérêts à taux criminel ainsi que trois fois d'harcèlement criminel et une fois d'entreposage négligent d’armes à feu. Il devra donc se soumettre à une période de probation de 3 ans, soit 2 ans moins 1 jour en sursis, et à une interdiction d’arme à feu à perpétuité. PLUS >>>>

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2014
"Society is like a stew. If you don't stir it up every once in a while then a layer of scum floats to the top." ~ Edward Abbey

"Follow the Money" ~  Deep Throat in All The President's Men

Rencontre d'autochtones à Chénéville le 20 avril 2013 (source: La Petite Nation)

La Confédération des Peuples Autochtones (CPAC) mets sous « Tutelle » la Communauté Autochtones Anishinabek de la Petite Nation à cause des multiples accusations criminelles répétées portées contre Jocelyn Simoneau 

GATINEAU, QC, le 16 oct. 2014 /CNW Telbec/ - La Confédération des Peuples Autochtones du Canada informe par la présente, la grande population en générale, les villes de cette même région et tous les Autochtones représentés par la Communauté Autochtone Anishinabek de la Petite Nations que cette communauté est présentement sous tutelle par la CPAC et aussi,  Jocelyn Simoneau est maintenant suspendu de ses fonctions de Chef de la communauté Anishinabek de la Petite Nations.

Suivant les nouvelles accusations portées contre Jocelyn Simoneau, une réunion Général Extraordinaire de la communauté sera préparée et conviée à tous les membres de cette communauté par la CPAC afin de choisir de nouveaux représentants responsables pour leur communauté.

Entre-temps la CPAC sera responsable de la gouvernance et gestion des affaires de la Communauté Anishinabek de la Petite Nation et cela jusqu'à nouvelle ordre.

SOURCE Confédération des peuples autochtones du Canada


 Renseignements : Son Excellence, Le Grand Chef National, Guillaume Carle, (613) 795-8262

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Invitation aux Médias - Conférence de Presse - Le Grand Chef National Guillaume Carle, Communiquera la Position de la CPAC Dans le Dossier de Jocelyn Simoneau  
Newswire

GATINEAU, le 15 oct. 2014 /CNW Telbec/ - La Confédération des Peuples Autochtones convie les médias à la conférence de presse,  prévue pour le 16 octobre 2014 à 10 :30am, au Palais de Justice de Hull

Localisé au  rez-de-chaussée du  17, rue Laurier, Gatineau, Qc.

Durant cette conférence de presses, Son Excellence, le Grand Chef  National Guillaume Carle informera la grande population de quelle façon la CPAC entend se gouverner par rapport aux impacts négatifs que la Communauté Autochtone Anishinabek de la Petite Nations doit vivre de par les multiples accusations criminelles répétées, portées contre Jocelyn Simoneau en 2013 et 2014.

« Le tout est d'intérêt public Général » (La CPAC)

SOURCE Confédération des peuples autochtones du Canada




Lac Simon man charged with extortion, criminal lending
Blair Crawford
October 14, 2014
Ottawa Citizen
A 40-year-old Lac Simon man has been charged with lending money at criminal interest rates, intimidation, extortion and uttering threats by the Sûreté du Québec.

Jocelyn Simoneau appeared in court Tuesday and is being held in custody until his next appearance on Wednesday.

Simoneau is still facing charges from a 2013 investigation for the same alleged offences that involved about 20 victims, said Sgt. Marc Tessier of the SQ. Tuesday’s charges include one of breaching his release conditions from the previous arrest, he said.

The Criminal Code defines a criminal interest rate as one exceeding 60 per cent of the principal loaned.

“He didn’t seem to stop his activities in the last year so if there are more victims they can contact police,” Tessier said.

Anyone with information about the case can contact SQ investigators at 1-800-659-4264. MORE >>>

Loan rates exorbitant, Outaouais man charged
DougHempstead
14 October 2014
Ottawa Sun 
Quebec provincial police charged an Outaouais man with extortion and charging illegal interest rates.

The man, arrested Oct. 9, is accused of loaning money at high rates of interest and then resorting to intimidation to recover the money. Jocelyn Simoneau, 40, of Lac-Simon appeared in court and remains in custody until his next appearance October 16 in Gatineau.

He faces several charges, including offering loans at a criminal rate of interest, extortion, threatening and breach of contract.

Police say Simoneau is also facing charges in a similar investigation from October 2013.

Quebec provincial police ask anyone who has information about this man and his actions to call 1-800-659-4264. MORE >>>


Prêts usuraires et extorsion : un homme de Lac-Simon en Outaouais arrêté
Krystel Dubé
le 14 octobre 2014 
NRJ Radio FM Gatineau
Un homme de 40 ans de Lac-Simon en Outaouais a été arrêté la semaine dernière en lien avec l'octroi de prêts à des taux d'intérêts criminels et pour extorsion.

Jocelyn Simoneau aurait également eu recours à l'intimidation pour récupérer l'argent.

Le suspect, qui fait également face à des accusations de même nature dans un dossier survenu en octobre 2013, demeurera détenu en attendant la suite des procédures judiciaire. PLUS >>>


LAC-SIMON : PRÊTS USURAIRES ET EXTORSION, UNE PERSONNE ARRÊTÉE
Urgence 07
La Division des enquêtes régionales de l’Outaouais a procédé, le 9 octobre dernier, à l’arrestation d’un suspect relativement à l’octroi de prêts à des taux d’intérêts criminels ainsi qu’à l’extorsion.

Les suspects auraient prêté de l’argent à un taux d’intérêt élevé et auraient eu recours à l’intimidation pour récupérer l’argent.

Jocelyn Simoneau, 40 ans, de Lac-Simon a comparu et demeure détenu. Il doit revenir devant la Cour le 16 octobre 2014 au palais de justice de Gatineau. Il fait face à plusieurs accusations, dont prêt à un taux d’intérêts criminel, extorsion, menace et bris d’engagement.

Notons que Jocelyn Simoneau fait également face à des accusations de même nature dans un dossier survenu en octobre 2013.

La Sûreté du Québec demande à toute personne qui aurait des informations sur cet homme et ses agissements de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264. PLUS >>>

Prêts usuraires : une personne arrêtée
le 14 octobre 2014
La Petite Nation
LAC-SIMON. La Division des enquêtes régionales de l’Outaouais a procédé, le 9 octobre dernier, à l’arrestation d’un suspect relativement à l’octroi de prêts à des taux d’intérêts criminels ainsi qu’à l’extorsion.

Les suspects auraient prêté de l’argent à un taux d’intérêt élevé et auraient eu recours à l’intimidation pour récupérer l’argent.

Jocelyn Simoneau, 40 ans, de Lac-Simon a comparu et demeure détenu. Il doit revenir devant la Cour le 16 octobre 2014 au palais de justice de Gatineau. Il fait face à plusieurs accusations, dont prêt à un taux d’intérêts criminel, extorsion, menace et bris d’engagement.

Notons que Jocelyn Simoneau fait également face à des accusations de même nature dans un dossier survenu en octobre 2013.

La Sûreté du Québec demande à toute personne qui aurait des informations sur cet homme et ses agissements de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264. PLUS >>>

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2013
Le chef anishinabek de la Petite-Nation Jocelyn Simoneau de Lac Simon accusé au criminel

Le chef Anishinabek de la Petite-Nation Accusé au Criminel
Louis-Denis Ebacher
le 24 octobre 2013
Le Droit

Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, se retrouve devant la justice pour extorsion, prêt usuraire, menaces, harcèlement et voies de fait.

La Sûreté du Québec a procédé à son arrestation, mercredi. Une douzaine de chefs d'accusations a été déposée contre l'homme de Lac-Simon, âgé de 39 ans.

Selon les premiers éléments d'enquête, M. Simoneau accordait des prêts à des taux criminels dépassant largement les 60 % par année.

Le ministère public lui reproche de plus d'avoir possédé et entreposé de manière négligente une arme prohibée chargée, une semi-automatique de calibre .32. M. Simoneau n'avait pas de permis pour ce type d'arme.

Le chef autochtone aurait conclu des ententes avec au moins trois hommes, desquels il a voulu soutirer des taux d'intérêt faramineux. Toujours selon le ministère public, il a intimidé ses victimes par des menaces, des accusations, du harcèlement, du chantage ou toute autre forme de violence pour obtenir les sommes qu'il réclamait.

Ses victimes ont raisonnablement pu craindre pour leur sécurité, selon la SQ. L'enquête écorche au passage un présumé complice du chef anishinabek, Daniel Poulin, avec qui il aurait comploté afin de prêter à des taux usuraires.

Une des trois victimes dit avoir été la cible de menaces de mort et de voies de fait à Papineauville en novembre 2012.

Jocelyn Simoneau a été libéré sur engagement. Il s'est engagé à déposer la moitié de sa caution de 5000 $.

Le présumé complice, un résident de Chénéville âgé de 45 ans, a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier, au palais de justice de Gatineau.


Prêts Usuraires: Deux Personnes Arrêtées dans la Municipalité de Lac-Simon
le 23 octobre 2013
La Petite Nation

La Division des enquêtes régionales de l’Outaouais de la Sûreté du Québec a procédé le 23 octobre à l’arrestation de deux suspects relativement à l’octroi de prêts à des taux d’intérêt criminels ainsi qu’à l’extorsion sur le territoire de la municipalité de Lac-Simon.

Les suspects auraient prêté de l’argent à un taux d’intérêt élevé et auraient eu recours à l’intimidation pour récupérer l’argent.

Jocelyn Simoneau, 39 ans, de Lac-Simon est demeuré détenu et doit comparaître le 24 octobre au palais de justice de Gatineau. Il fait face à plusieurs accusations, dont prêt à un taux d’intérêt criminel, extorsion, menace et possession d’une arme prohibée.

De plus, un homme de 45 ans de Chénéville a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier 2014 au palais de justice de Gatineau.

La Sûreté du Québec demande à toute personne qui aurait des informations sur ces hommes et leurs agissements de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle, au 1-800-659-4264.

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Domaine des Pères de Sainte-Croix
Municipalité de Lac-Simon   

On se rappelera que lors de l'Assemblée du Conseil à Lac-Simon du 4 septembre, 2013 le chef Jocelyn Simoneau, accompagné du Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon:

Domaine des Pères Ste-Croix: les Anishinabeks mettent leur grain de sel 
Jessy Laflamme
le 21 septembre 2013

La communauté Anishinabek demande au ministère de la Culture du Québec de refuser la demande de classement patrimonial du Domaine des Pères Ste-Croix formulée par un regroupement de citoyens de Lac-Simon.

Dans une lettre adressée au ministère, le chef Jocelyn Simoneau affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des Pères Ste-Croix de Lac-Simon, qui est à vendre.

En entrevue téléphonique, M. Simoneau a indiqué qu'un autochtone de sa communauté voudrait acheter l'endroit. «Ce serait pour créer de l'emploi, construire des condos et un restaurant, a spécifié le chef. En aucun temps, il ne serait question de démolir les éléments historiques du lieu.»

Selon lui, le classement patrimonial pourrait nuire à la vente et au développement du site. Au dernier conseil municipal, accompagné du Grand chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, il a d'ailleurs demandé aux élus de ne pas faire de représentation auprès du gouvernement provincial. Les deux hommes ont aussi reproché à la conseillère Lise Villeneuve d'avoir envoyé une lettre au ministère dans laquelle elle explique la position de la municipalité de Lac-Simon. Disant ignorer l'existence de cette missive, le maire Gaston A. Tremblay a indiqué que le conseil municipal n'a pas l'intention de se mêler du dossier, qui est entre les mains de la province.

En janvier dernier, les élus de Lac-Simon ont reconnu la valeur patrimoniale du domaine en adoptant un règlement municipal. Lors d'une conférence de presse en juillet dernier, la fondatrice du regroupement de citoyens, Chantal Crête, a déploré que ce règlement n'assurait pas la préservation et la protection des richesses patrimoniales du site. «Le règlement stipule que nul ne peut faire certaines modifications sans l'autorisation du conseil municipal. Les élus, surtout dans une petite localité comme la nôtre, ne détiennent ni les ressources ni l'expertise pour être en mesure de prendre des décisions éclairées à ce sujet. Avec un statut juridique de classement, les décisions reviendront au ministère qui dispose des ressources et d'un comité d'experts en patrimoine», avait-elle alors déclaré.

Dans la lettre envoyée au ministère, la communauté Anishinabek indique qu'elle «ne supporte d'aucune façon cette initiative d'expropriation déguisée, présentée par Chantal Crête et son groupe.»

Ce regroupement de citoyens a déjà envoyé une demande de classement pour le domaine des Pères Ste-Croix, qui s'était soldé par un refus. La deuxième requête a été envoyée en juin dernier. La réponse se fait attendre.

Pas d'offre officielle

Pour l'instant, Mme Crête refuse de commenter le dossier. Du côté des Pères Ste-Croix, le directeur administratif, Robert Bélanger, affirme qu'il n'y a pas eu d'offre officielle déposée par un proche ou par la communauté Anishinabek pour le moment. PLUS >>>

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On se rappelera également de la proximité de Robert Dostie, qui s’est présenté comme étant le représentant officiel de la Congrégation des Pères Ste-Croix à la conférence de presse du 26 juillet dernier, et Jocelyn Simoneau:


  Robert Dostie et Jocelyn Simoneau
(source: Radio-Canada)

Et, on se rappelera également de la proximité de Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à la conférence de presse du 26 juillet dernier:
 
Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle
(source: Radio-Canada)

L'avenir du Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon soulève un débat
Mathieu Lacombe
le 26 Juillet 2013 
Les résidents du Lac-Simon, en Outaouais, ont fait le point vendredi sur leurs démarches pour faire désigner le Domaine des pères Sainte-Croix comme lieu historique. (...)

La protection du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon à l’agenda
le 26 Juillet 2013 
François Robert
La Petite Nation
Plusieurs représentants d'un rassemblement citoyen voulant protéger de nombreux éléments du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon ont plaidé en faveur d’un statut reconnu par le ministère de la Culture du Québec le 26 juillet lors d’une conférence de presse très courue à Chénéville. (...)

«Il faudrait inclure davantage les croyances et pratiques autochtones, mettre une connotation autochtone au projet et leur permettre de s’exprimer» selon Guillaume Carles, Grand Chef des Peuples autochtones du Canada, venu en compagnie du chef Jocelyn Simoneau de la communauté Anishinabek de la Petite Nation.

Robert Dostie, mandaté pour négocier la vente au nom de la congrégation de Sainte-Croix, a précisé que les pères ne se sont jamais opposés à ce qu’une coopérative ou un regroupement communautaire puisse s’en porter acquéreur, mais qu’il faudrait présenter les offres d’achat au mandataire de la communauté et que l’idée de geler le patrimoine par un règlement dérange une certaine partie des pères de la communauté.

Et, on se rappelera également que Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle pour Ile Canard Blanc:

 Rencontre d'autochtones avec Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à Chénéville le 20 avril 2013

Rencontre autochtone à Chénéville
20 avril 2013
La Petite Nation

La communauté autochtone Anishinabek de la Petite-Nation avait convoqué tous les autochtones de la région à une rencontre le 20 avril à la salle communautaire de Chénéville.

Des autochtones de diverses filiations ont répondu à l’invitation ainsi que des personnes intéressées par les affaires autochtones et des membres de la presse. Rappelons que le terme Anishinabek qui a été traduit au cours de la rencontre par «les Peuples de la place», se veut inclusif, selon les organisateurs du rassemblement.

La réunion a été présidée par Guillaume Carle, Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada (Selon ses documents, la Confédération des peuples autochtones du Canada vise la défense des intérêts et des droits des autochtones hors-réserve). De nombreux autres chefs s’étaient également déplacés pour l’occasion.

Un différend autour de l’interprétation de la visite à l’Ile Canard Blanc situé sur le Lac-Simon l’an dernier du grand chef de la réserve de Kitigan Zibi près de Maniwaki, Gilbert Whiteduck, a notamment été au centre des discussions.

Une lettre demandant à Gilbert Whiteduck de venir les rencontrer et s’expliquer lui avait été envoyée. Il n’est pas venu à la réunion de Chénéville.

«Le chef (Gilbert Whiteduck) doit venir nous rencontrer ou faire quelque chose, mais là il les ignore et ne réponds pas, alors la pression grandit», a notamment expliqué Guillaume Carle à la fin de l'assemblée. PLUS >>>

Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau et le vice-chef, André Simoneau, posent sur le quai de Lac-Simon avec le poteau enveloppé dans un linge rouge


Le souvenir laissé par le chef Whiteduck prend le chemin du retour
François Robert
le 01 août 2013

Le poteau qui avait été laissé sur l’île Canard-Blanc au Lac-Simon lors de la visite l’an dernier du chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, a été ramené aux limites de la réserve par le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, le 1er août.

Rappelons qu’en mai 2012 une délégation d’Algonquins de la réserve de Kitigan Zibi menée par le chef Gilbert Whiteduck était venue sur les traces de leurs ancêtres au Lac-Simon et à l’île Canard-Blanc. Suite à une cérémonie de recueillement présidée par des anciens de la communauté, un poteau avait été laissé à la mémoire des ancêtres.

«Le nom qui est sur le poteau c’est de la réserve là-bas, on ne peut pas laisser ça, pour cause d’incident, a indiqué, le chef Simoneau. J’ai des amis qui ont perdu une terre à cause d’une clôture qui avait été laissée là. Ils n’ont pas pu rien faire parce qu’ils ne s’étaient pas opposés avant plusieurs années. Si on ne fait rien, ils pourraient dire que l’on ne s’est pas opposés et que c’est leur nom qui est sur le poteau.»

Le poteau a été enveloppé dans un linge rouge pour marquer le respect, a souligné, le chef Simoneau. «C’est pour le futur, pour protéger nos droits, nous sommes ici hors réserves, alors il faut protéger nos terres pour le futur… Nous allons faire un totem symbolique et nous allons aller le mettre à la place.»

Du côté de la municipalité de Lac-Simon, le nouveau directeur général, Benoit Hébert, a confirmé qu’il avait été avisé du projet de déplacement du poteau. «Nous avons demandé aux gens de respecter ce qui est là. Si quelqu’un porte plainte, ils devront en subir les conséquences devant la justice.»

Le maire, Gaston Tremblay, s’est d’abord montré réticent à commenter. Après avoir reconnu qu’il avait été mis au courant du projet, il a précisé qu’il allait vérifier avec les avocats de la municipalité s’il y avait matière à porter plainte.

Le chef Whiteduck à qui nous avons pu parler au téléphone croit que c’est à la municipalité de réagir. «C’est un geste que l’on avait posé pour marquer la présence des Algonquins (sur le territoire)… C’était aussi un cadeau à la municipalité. Si la municipalité décidait de le retirer, ce serait leur décision et je ne serais aucunement fâché. Si quelqu’un d’autre décide de le prendre, de le voler ou de déplacer ce qui appartient à la municipalité, c’est à la municipalité de réagir.»

«Les familles (autochtones) historiquement dans le coin étaient les Tenasco, Commandant (certaines variantes notamment Commanda ont existé), Odjick et Canard-Blanc, a précisé M. Whiteduck. Depuis ce voyage-là (et le vote de la communauté Anishinabek pour retirer le poteau), nous avons partagé un repas au restaurant avec Yvonne Simon Canard-Blanc (membre de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation) et sa fille. J’ai reconnu que peut-être oui on aurait dû l’inviter, mais que ce n’était pas dans le contexte dans le temps. Je lui ai assuré que dans le futur, si je vais dans ce coin-là et que l’on peut se rencontrer, je vais tout faire pour ce que soit possible. Maintenant que j’ai eu une rencontre avec cette dame-là, j’ai le plus grand respect pour elle.»

Yvonne Simon Canard-Blanc qui est une descendante d’Amable Canard-Blanc qui a donné son nom à l’île a des ancêtres communs avec le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck. Après la rencontre au restaurant, Yvonne Simon Canard-Blanc est allée avec sa fille au Pow-wow de la communauté de Kitigan Zibi, mentionne M. Whiteduck.

La visite de mai 2012 et le poteau laissé «ce n’était pas une revendication territoriale», insiste le chef Whiteduck.

«Je veux demeurer dans le positif… Je ne cherche pas la confrontation, souligne M. Whiteduck. Une fois que j’ai eu la chance d’échanger avec Mme Canard-Blanc, il y avait une meilleure compréhension de ce qui s’était passé et une volonté de continuer à développer les liens entre nous.» PLUS >>>


Avant d'enlever le monument de l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, les membres de la communauté Anishinabek ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones

Monument autochtone ramené à Maniwaki
Jessy Laflamme
le 02 août 2013

La communauté Anishinabek de la Petite-Nation a enlevé le monument installé par le chef de la communauté de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, sur l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, hier après-midi, pour aller lui remettre dans sa réserve à Maniwaki.

«Nous l'avons fait afin de protéger nos terres. Kitigan Zibi est marqué sur le poteau, on ne peut pas le laisser là. Si on ne s'oppose pas maintenant et que la réserve veut reprendre ce territoire dans dix ans parce que son nom y est inscrit, il sera alors trop tard pour contester», a indiqué le chef de la communauté Anishinabek, Jocelyn Simoneau.

Avant d'enlever le monument de l'île, les membres de la communauté ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones.

«Nous voulions poser ce geste dans le respect, car c'est un message qu'on lance, a déclaré M. Simoneau. Nous serions prêts à travailler avec M. Whiteduck, mais dans le respect de nos traditions. Ce que nous déplorons est le fait qu'il n'a pas consulté les membres hors réserve lorsqu'il a planté cet objet.»

La communauté, qui a remis le monument à l'entrée de la réserve Kitigan Zibi, à la fin de l'après-midi, fera construire un totem à son image qui sera éventuellement installé sur l'île du Canard blanc. PLUS >>>

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Jocelyn Simoneau Chef Anishinabek de la Petite-Nation Accusé au Criminel

ET

La communauté Anishinabek de la Petite-Nation sous «tutelle»
21 octobre 2014
La Petite Nation


Prêts usuraires: deux personnes arrêtées dans la municipalité de Lac-Simon
 23 octobre 2013
La Petite Nation

Le souvenir laissé par le chef Whiteduck prend le chemin du retour
01 août 2013 
La Petite Nation

La protection du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon à l’agenda
26 juillet 2013
La Petite Nation

Rencontre autochtone à Chénéville
20 avril 2013
La Petite Nation
 

mercredi 8 octobre 2014

Conseillères Odette Hébert et Chantal Crête Exclues des Comités et Plénières

Conseillères Odette Hébert & Chantal Crête ce sont bannies de tous les comités et plénières vendredi soir par L'Équipe Maillé et le maire de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé!

Un article qui fait réagir
Marie-Charlotte Paquette
07 octobre 2014
La Petite Nation

Deux conseillères de la municipalité de Lac-Simon ont été exclues de leurs comités et des réunions plénières (caucus) du conseil, lors de l'assemblée du conseil municipal, vendredi. Les autres conseillers ont voté unanimement pour la proposition du maire, devant une salle comble. Jacques Maillé a plaidé la déloyauté, à la suite de la parution d'un article dans La Gazette, le 13 septembre, où les conseillères Chantal Crête et Odette Hébert sont citées.

«Ce qui a fait déborder le vase, ce sont les informations confidentielles des plénières qui sont sorties dans l'article du journal la Gazette», a fait savoir le maire, faisant allusion aux informations sur la somme qui aurait été votée par la municipalité, pour acheter l'ancien bar l'Aventure. La journaliste, Marian Scott, avait également eu en entrevue la conseillère Louise Houle-Richard et le conseiller Gilles Robillard. Tous deux auraient nié que la municipalité avait fait une offre sur l'ancien bar, puis M. Robillard aurait également lancé un montant. Selon le maire, ce sont les propos de Mme Crête et de Mme Hébert, qui ont mené aux questions de la Gazette à ce sujet.

Elles se sont donc vu retirer leurs responsabilités sur divers comités, en plus de ne pas pouvoir assister aux réunions plénières. Elles auront toutefois la même documentation que les autres élus, spécifie le maire, pour se faire une opinion sur chaque décision de la municipalité. L'article de Mme Scott porte surtout sur le dossier du Domaine des pères Sainte-Croix, dans lequel Mme Crête a joué un rôle actif depuis les rumeurs de sa mise en vente. «L'article fait suite au palmarès de Héritage Canada [des 10 sites les plus menacés], raconte Mme Crête. Mon nom apparaissait partout, alors elle m'a contactée.» La conseillère se défend bien d'avoir fourni des renseignements confidentiels au journal. «Le conseil a pris ça comme une trahison. Pourtant, je n'ai rien dit par rapport à la municipalité», a-t-elle affirmé. La conseillère doute que la décision du conseil d'exclure deux élus soit démocratique.

L'article contiendrait des informations «que seulement Chantal [Crête] savait et des liens que seule elle pouvait faire», a argumenté M. Maillé. Le maire semble aussi faire un lien entre des plaintes faites à l'UPAC et au MAMROT, toutes non fondées ou non admissibles, jusqu'à maintenant. Ces plaintes, les articles en découlant, ainsi que l'article de la Gazette «noircissent la réputation de la municipalité», a déploré M. Maillé, qui dit vouloir le développement de Lac-Simon. PLUS >>>


Deux conseillères exclues des comités
1 octobre 2014
Benoit Sabourin
Le Droit

La discorde règne plus que jamais au conseil de Lac-Simon. LeDroit a appris que les conseillères Odette Hébert et Chantal Crête sont sur le point d'être bannies de tous les comités municipaux auxquels il est possible de siéger à Lac-Simon. De plus, les deux élues n'auront plus le droit d'assister aux assemblées plénières.

Mme Hébert et Mme Crête ont été informées de cette décision hier matin lors du comité plénier organisé en vue de la séance publique du conseil du mois d'octobre. Une proposition de résolution dans laquelle on demandera aux conseillers autour de la table de se prononcer sur le sort des deux élues sera d'ailleurs présentée, vendredi soir.

Le maire de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé, a confirmé la nouvelle au Droit, hier, lors d'un entretien téléphonique. «En fonction de la majorité des membres [du conseil], il a été décidé que ces membres ne participent plus aux plénières. Un conseiller va proposer à l'ensemble du conseil une réorganisation de chacun des comités dans laquelle Mme Hébert et Mme Crête ne seront pas présentes», a mentionné le premier magistrat.

Celui-ci n'a pas voulu évoquer les raisons qui sous-tendent cette décision. Celles-ci seront divulguées publiquement vendredi soir, à la lecture de la résolution. «La confiance n'existe plus», a toutefois laissé entendre le maire Maillé.

La conseillère Hébert, qui a été informée en personne de la décision, soutient ne pas avoir reçu d'explications détaillées. On lui aurait laissé entendre que son exclusion des groupes de travail serait en lien avec sa participation à un reportage paru le 12 septembre dernier dans un média montréalais.

«Si la solution qu'ils ont trouvée, c'est de nous évincer, on va se parler devant le public, c'est tout», a-t-elle affirmé.

La tension est palpable au sein du conseil de Lac-Simon depuis la dernière élection municipale. Mme Hébert a même récemment déposé auprès de la Sûreté du Québec une plainte pour menace de mort à l'endroit d'un autre échevin. PLUS >>>

lundi 22 septembre 2014

Deux Nouveaux Cas Algues Bleues au Lac Simon & Lac Gagnon!

Encore des Avertissement pour nos Lacs!
 Deux Possible Cas de Cyanobactéries au Lac Simon et Lac Gagnon en 2014!
Municipalité de Duhamel

Lac Gagnon
Carte de localisation algues bleues au Lac Gagnon
Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC




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Lac Simon
Carte de localisation algues bleues au Lac Simon
Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC



Mémo d'information prélèvements algues bleue
Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)


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Algues bleues en baie Yelle et baie Groulx 
en 2008
Algues dans Baie Groulx et Baie Yelle!
mardi 5 août 2008
Lac Simon Blog Spot

Algues bleues dans le lac Simon
vendredi 22 août 2008
Lac Simon Blog Spot 

Deux Baies du plan d'eau sont affectees
Algues bleues dans le lac Simon
Charles Thériault
Le mercredi 06 août 2008
Le Droit
Deux baies du Lac Simon sont affectées par des cyanobactéries, aussi appelées algues bleues.

Le directeur général de la municipalité du Lac Simon, Jacques Leblond, a confirmé hier (municipal press release et citizen photos) la présence de cyanobactéries dans les baies Groulx et Yelle, du côté est du lac. Dans les deux cas, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec a fait des analyses démontrant que la concentration d’algues bleues n’est pas critique mais la municipalité demande aux résidants de ne pas se baigner ni de boire l’eau du lac dans ces baies. (...)

Lac-Simon – Des algues bleues 
7 août 2008 
Radio Canada
En Outaouais, les algues bleues ont fait leur apparition dans deux baies du lac Simon. La municipalité de Lac-Simon a confirmé la présence de cyanobactéries dans les baies Groulx et Yelle, situées du côté est du lac.

Le ministère de l'Environnement affirme que la concentration des micro-organismes n'est ni critique ni dangereuse. Toutefois, la municipalité met les résidents en garde. Elle invite la population à éviter la baignade dans ces baies et à ne pas boire de cette eau.

« Ce sont des situations qui ont mis des dizaines d'années à se produire et ça va peut-être prendre plusieurs années avant qu'on puisse venir à bout du problème », soutient Serge Thivierge, maire de Lac-Simon.

Le maire rappelle que des gestes simples peuvent aider à venir à bout du problème, comme d'éviter l'utilisation d'engrais et de pesticides. Il précise aussi qu'il est important que les citoyens vérifient que leurs installations septiques sont conformes et qu'ils permettent à la végétation de se refaire sur la bande riveraine. (...)

Blue-green algae discovered at popular Lac Simon 
8 août 2008 
Ottawa Citizen
Lac Simon, a 11-kilometre-long lake north-east of Buckingham, is surrounded by more than 1,000 cottages, has a nice municipal beach at the south end and is the weekend destination for many of the Outaouais' young adults who like to have fun in the sun.

It also has blue-green algae.

Blooms were discovered last week in Baie Yelle and Baie Groulx, on the east side of the lake. On Monday, tests by the Ministry of the Environment showed that the concentration of toxins is not critical. Nevertheless, as a prevention, the municipality recommends that residents neither swim in or drink from the 3,000-hectare lake.

When she heard the news, Lac Simon Property-owners' Association past president Lise Leduc was surprised -- and worried. Surprised, because her lake is quite deep, 100 metres in some spots, and has a current, because the Petite-Nation river runs through it. (...)

Aucune interdiction, mais de la prévention à Lac-Simon: Présence de cyanobactéries dans deux baies du lac Simon 
12 août 2008 
La Petite Nation
Des cyanobactéries, plus communément appelées des algues bleues, se trouvent dans les baies Groulx et Yelle du lac Simon.

Le ministère de l’Environnement et des Parcs du Québec a confirmé que la présence d’algues bleues n’est pas critique. Il demande toutefois de rester vigilant.

La municipalité de Lac-Simon a profité de cette occasion pour mener une campagne de prévention. «Il n’y a aucune interdiction, on demande seulement aux gens de faire attention», a indiqué le directeur général de Lac-Simon, Jacques Leblond.

Il est donc encore possible de se baigner aux plages de Lac-Simon et Duhamel.

«On demande aux gens, par mesure de sécurité, de ne pas toucher, boire, se laver et même se baigner dans les deux baies touchée», a ajouté M. Leblond. (...)

mardi 16 septembre 2014

Bill Privé Loi #200

"No one could make a greater mistake than he who did nothing because he could do only a little." ~ Edmund Burke 

Bill Privé Loi #200
 présentée par Alexandre Iracà, député de Papineau

Et que dire des propos tenus du directeur général de Lac Simon, Benoit Hébert dans "Luc Poupart veut faire taire les rumeurs par Jessy LaFlamme le 4 Septembre 2013, Le Droit!?
D'ailleurs, le directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, estime qu'il est plus important de se pencher sur les prochaines actions à prendre que de trouver un fautif dans ce dossier. «Le plan d'urbanisme a été adopté, en respectant le processus, avec la possibilité de construire quatre unités dans la zone P-27, précise-t-il. Ainsi, il faut maintenant se pencher sur les solutions. Les élus en parleront vendredi soir lors du conseil municipal.»




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Les commentaires du directeur général de Lac Simon, Benoit Hébert dans "Luc Poupart veut faire taire les rumeurs" par Jessy Laflamme le 4 Septembre 2013, Le Droit sur le site Facebook CLD Papineau!
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Blog Post de Lundi le 30 septembre 2013

Le 5 octobre 2012, l’avis de motion du plan d’urbanisme et de ses règlements ont été déposés le même jour et lors de la même séance que l’adoption des mêmes règlements!

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See Previous Blog Post of vendredi 4 octobre 2013

Plan Urbanisme: Potentielle Contestation Judiciaire en Vue

samedi 13 septembre 2014

Montreal Gazette: Historic property divides small Quebec town

“Never doubt that a small group of thoughtful, committed citizens can change the world. Indeed, it's the only thing that ever has.” ~ Margaret Mead
Historic property divides small Quebec town
Lac-Simon, northwest of Montreal, is known for its crystal-clear lake and sandy beaches. But the struggle over the future of the Domaine des Pères Ste-Croix is an example of the climate of intimidation that casts a shadow over the bucolic town, residents say
Marian Scott
September 12, 2014
Montreal Gazette

MONTREAL — When Chantal Crête moved full-time to her cottage in Lac-Simon, a lakeside resort northwest of Montreal where she had summered for more than 30 years, she thought she’d finally get around to reading all the books she never had time for as a busy stay-at-home mother in Gatineau.

But instead of enjoying lazy days and magnificent sunsets from her deck, Crête, 50, a former lecturer in educational psychology at the University of Ottawa, has devoted the last 18 months since moving to Lac-Simon to trying to save a heritage site overlooking the lake, whose pristine waters have attracted generations of summer residents.

The struggle over the Domaine des Pères Ste-Croix — a 48-acre estate that Heritage Canada the National Trust, a charity that raises awareness of historic places, identified in July as one of the country’s 10 top endangered heritage sites — is a saga complete with shadowy investors, controversial First Nations leaders, former city of Montreal officials and the religious order that owns St-Joseph’s Oratory.

Sold in March to a numbered company for $2.5 million, the site has become a flashpoint for simmering tensions in Lac-Simon, home to five trailer parks, four campgrounds, dozens of cottages and several private marinas, and where pressure to develop the few remaining natural lots around the lake has set cottage-owners against trailer-park residents and environmentalists against entrepreneurs.

“Lac-Simon is out of control in terms of development. It’s out of control in terms of noisy boats. It’s out of control for ATVs,” said Paul Malouf, a Montreal businessman and lifelong summer resident who writes a blog on environmental issues in Lac-Simon.

It’s a corner of Quebec where things happen and the police don’t observe too much,” added Malouf, 51, a former town councillor in Lac-Simon whose late father was Albert Malouf, judge and author of the Malouf report into cost overruns at the 1976 Olympics.

But Luc Poupart, a local real-estate agent, says what Lac-Simon needs is more development, not stricter surveillance.

“There are two groups here,” he said. “There are people here that do not want any development of any kind. They come from the city. ... For them, it’s a secondary residence and they want peace and quiet.”

But many year-round residents are eager for investment to pull the local economy out of the doldrums, he said. “There’s nothing here.”

Behind the town’s bucolic scenery, warring views on waterfront development are fuelling a climate of intimidation, residents say.

Town councillor Odette Hébert said this week a fellow councillor threatened to kill her after a Sept. 5 town council meeting where she asked the town to seek a legal opinion on the voting rights of trailer-park residents. The Sûreté du Québec is interviewing witnesses, said police spokesperson Marc Tessier.

Former councillor Pierre Paquin had his tires slashed and garage windows broken in 2011 during a debate over the town’s zoning bylaw.

It’s sad to say it, but it’s a place that’s like a black hole,” Paquin said. “It’s a place to have fun, to do illegal things ... People who are honest, like myself and my wife, feel threatened, pushed out, unwelcome.”

A two-hour’s drive from Montreal, Lac-Simon is best known for its crystal-clear lake and the natural, sandy beaches lining its 80-kilometre shoreline.

But it was the area’s towering pines that first attracted European settlers. In the late 1800s, a family of lumber workers named Groulx settled on the present-day site of the Domaine des Pères Ste-Croix.

In 1932, the Groulx family sold a vast tract of land overlooking the lake to the Congregation of the Holy Cross (known in French as the Congrégation de Ste-Croix), the order of priests and brothers who run St-Joseph’s Oratory. The former teaching order used the Domaine as a vacation retreat.

Architect Lucien Parent, best known for designing much of St-Joseph’s Oratory, took inspiration from the Art Deco-era fascination with ocean liners to design the Domaine, completed in 1933. The main building resembles a steamship whose prow is advancing into the lake.

“Because of its location at the edge of the lake, you really have the impression that you’re on a boat,” Crête said. The nautical theme continues in a second building housing the dining quarters, which has a tower in the shape of a lighthouse.

“It is just magnificent,” said Crête, who was married in the Domaine’s rustic chapel and often attended choir concerts and other events there.

“There’s a natural trail along the lake with the Stations of the Cross. It’s a superb path with cliffs and rocks and majestic trees,” she said.

Until this year, local residents were free to wander on the Domaine.

“There was no problem about going on the site. We were always welcome,” Crête said.

Now, a chain bars entry. “I would never set foot there. You’d be thrown out in 30 seconds,” she said.

In late 2010, Jean Fortier, the former chairman of Montreal’s executive committee under former mayor Pierre Bourque, arrived at Lac-Simon’s small, drab town hall with important news.

The aging Holy Cross priests were planning to sell the Domaine des Pères, he told Lac-Simon town manager Jacques Maillé in a private meeting, according to Crête, who said Maillé told her about the encounter.

The Holy Cross Congregation had been rocked by a sexual-abuse scandal in the wake of articles in 2008 by Gazette reporter Sue Montgomery. In October 2011, it reached an $18-million settlement with victims.

Fortier and retired lawyer Robert Dostie had been mandated by the congregation to act as go-betweens with the municipality. They announced the Domaine would soon become the site of a major real-estate development.

Maillé already knew Fortier, who had been involved in a proposed development for another Holy Cross property in Nominingue, which was later abandoned.

Maillé had a 30-year career as a tax official at the city of Montreal before retiring in 2002 and moving back to his hometown of Lac-Simon.

Maillé also knew members of the Holy Cross Congregation through his brother, Michel, the former director of the Fides publishing house, which was owned by the Holy Cross fathers until 2010.

Fortier and Dostie arrived just as Lac-Simon was getting ready to adopt a new five-year urban plan, as required by provincial law.

We wanted to be more ecologically friendly,” Malouf said.

A 2011 study by the IBI-DAA urban planning firm had noted an “accentuation of pressure to develop, particularly bordering the lake” and “first signs of environmental degradation: possible presence of blue-green algae in Lac Simon and nearby Lac Barrière.”

The proposed urban plan would limit waterfront development, restricting expansion of trailer parks and docks for motor boats and maintaining the minimum lot size for new construction on the lake at 10,000 square metres (two acres).

It would also protect local wetlands, which had been identified in a 2010 study by the Groupe Hémisphère environmental research firm. Two-thirds of the surface of the Domaine des Pères consists of wetlands with high ecological value, found the study, which had been commissioned by the town.

The proposed urban plan aroused the ire of local developers, speedboat owners and trailer-park residents, who staged noisy protests in 2011.

In May 2012 — five months before the urban plan was adopted — Dostie reappeared to present a development proposal for the Domaine des Pères to the town council. Fortier had since dropped out of the project.

Dostie presented a 17-page proposal to the council calling for a mix of housing, from condos to single-family homes. It said the site’s zoning was incompatible with “the residential development discussed with the municipality over the past months” and suggested it “could be adjusted.”

The proposal also presented the 30 acres of wetlands on the Domaine as an obstacle “limiting … its development” and suggested that part of the site be developed “subject to a re-evaluation of the qualification of wetland.”

As Dostie’s urging, the minimum lot size for new waterfront construction throughout the municipality was reduced to one-and-a-half acres (7,500 square metres) from two acres, said former councillor Lise Villeneuve, who headed the zoning committee.

“Suddenly, the lot size of 10,000 square metres on the shoreline was being questioned. It happened when they first presented the development plan for the Domaine des Pères,” said Villeneuve, who retired to Lac-Simon after a career as a senior administrator in a provincial health and social services centre in Laval.

At the same time, the map showing wetlands on the Domaine des Pères disappeared from the draft urban plan.

When Lac-Simon held public consultations on the proposed plan in August 2012, Groupe Hemisphère’s map showing two-thirds of the Domaine des Pères as wetland had been replaced by a new map, which was not as detailed and showed no wetlands on the site.

The original map was restored after Crête, who had not yet been elected to council, and Malouf, then a town councillor, complained to the provincial Environment Department (MDDELCC). However, the town added a clause specifying that the map could be overruled “if a specialist confirms the absence of wetlands on a site.”

Lac-Simon adopted the urban plan in October 2012. However, a year later councillors noticed an error that had gone unnoticed when the 280-page urban plan was adopted.

The controversy arose after real-estate agent Poupart put up a billboard advertising a future 12-unit condo-hotel and 90-boat marina on a waterfront site near the town hall.

Councillors Villeneuve and Malouf were surprised by the billboard, since the project would have been illegal under the previous urban plan, which only allowed single-family homes on the site, and there had never been any discussion of increasing the zoning, according to the two ex-councillors.

But when the councillors checked the urban plan, to their surprise, it did allow low-rise condos on the site.

At a stormy council meeting, then-mayor Gaston Tremblay said the zoning change must have slipped in by mistake.

Questioned by a journalist at Le Droit newspaper, a spokesperson for the firm the town hired to produced the urban plan, IBA-DAA, said someone from the municipality had called to increase the zoning of the site, but added, “I can’t remember who.

Poupart, a former lawyer, spoke up at town council to argue that the zoning change had been intentional and should be maintained. But the town council rescinded the zoning change in 2013.

Crête, who had stood up at a public meeting to ask how the apparent zoning error had occurred, was served a legal notice accusing her of having “initiated, publicly, an opposition movement aiming to change the zoning to no longer allow the use that is currently permitted.”

“It’s a SLAPP (strategic lawsuit against public participation),” Crête said. “They want to stop me from talking. I disturb people because I denounce things.”

Meanwhile, Crête and other residents mobilized to try to buy the Domaine des Pères and preserve it for use as a community centre, non-profit summer camp and nature preserve.

On Saturday, Sept. 22, 2012, representatives of the Holy Cross fathers visited Lac-Simon to announce at a public meeting at the town hall that the property would soon be sold. Crête stood up at the meeting to outline the residents’ plan to acquire the Domaine. Afterward, accompanied by Malouf, she approached the congregation’s superior, Jean-Pierre Aumont, and asked him to name a price.

“He said, ‘Fine, but do you have the money?’ ” Crête said.

“I said, ‘Yes, there’s no problem.’ ”

Crête said Aumont told her the price was $2 million. She promised to consult her members and get back to him without delay.

The members, including some summer residents with deep pockets, quickly authorized Crête to make an unconditional cash offer of $2 million.

On the Monday morning, Crête’s accountant contacted the congregation to confirm the offer.

“My accountant called me back to say, ‘Mrs. Crête, it’s not for sale.’

“I said, ‘Come on, what do you mean it’s not for sale?’ ”

The congregation’s administrative director, Robert Bélanger, had said the fathers had not made a final decision on whether to sell the Domaine, Crête’s accountant explained.

In an interview with The Gazette, Bélanger denied that Aumont had named $2 million as the price. “We never mentioned a specific price. All we said was that the property would not sell for under $2 million,” he said.

“She offered us a price that we refused. That’s all,” Bélanger said.

However, Malouf, who was there, also affirmed that Aumont had said the price was $2 million.

“We knew perfectly well that it was for sale,” Crête said. “It just wasn’t for sale to us.”

The residents’ group wasn’t the only potential buyer. A real-estate agent for a prominent businessman also contacted the congregation several times between September 2012 and April 2013, expressing his client’s interest, but was told the property was not on the market. In April 2013, the congregation finally confirmed to the real-estate agent that the property was for sale, for $4 million; the businessman then decided not to pursue the matter, according to documents obtained by The Gazette.

In late spring of 2013, local residents noticed orange tape among the trees on the Domaine des Pères, suggesting the property would soon be subdivided and sold. “We were devastated,” Crête said.

In January 2013, the town had cited the property as a heritage site, meaning that it could not be transformed or subdivided without the local council’s authorization. The citation was a victory for local heritage advocates, but could be overturned by a simple vote of council.

A few months later, in May 2013, Maillé stepped down as town manager and announced he was running for mayor in the November municipal election. The bombshell was Maillé’s choice of a campaign manager: real-estate agent Poupart, the vocal critic of local zoning laws.

Then-councillor Villeneuve called Maillé at home to ask why he had allied himself with such a polarizing figure.

“He said, ‘I couldn’t refuse. They offered me a turnkey election,’ ” Villeneuve said.

“He said to me, ‘Don’t worry, Lise, I set my conditions,’ ” she said.

Maillé, who was indeed elected mayor of Lac-Simon, did not return several messages left by The Gazette. When finally reached by phone on Monday, he declined to speak to a reporter, saying “I don’t have time.” When urged to give his side of the story, he promised the reporter a telephone interview at 7 p.m. However, he did not answer the phone at that time or during subsequent attempts to reach him.

Poupart told The Gazette he did not make any inappropriate offer to Maillé, and that in volunteering on Maillé’s campaign he was simply exercising his democratic rights.

As hopes of buying the site dimmed, Crête held a news conference on July 26, 2013, to announce that the Regroupement des citoyens pour la sauvegarde du patrimoine du Domaine des Pères was submitting a new application to the Quebec government to have the property declared a provincial heritage site, which would protect it from further development. An earlier application had been rejected in January 2013. One of the reasons cited was that the site is of regional, and not province-wide, interest.

At the news conference, Crête spoke of letters of support that had poured in from local MP Mylène Freeman, MNA Alexandre Iraca and heritage advocates across the province.

But the most dramatic moment of the news conference was the appearance of two self-described First Nations leaders, Guillaume Carle and Jocelyn Simoneau, who said they were there to denounce the application for heritage status.

Who were the newcomers, and what was their connection to the Domaine des Pères?

Carle, 54, of Gatineau, is the controversial founder of a group called the Confederation of Aboriginal People, which claims to represent off-reserve natives.

The muscular, tattooed Simoneau, 40, is a Lac-Simon resident and chief of the Communauté Anishinabek de la Petite Nation, a group founded in March 2013 to represent off-reserve natives in the region that is affiliated with Carle’s Confederation.

Neither group is recognized by Aboriginal Affairs and Northern Development Canada, said Aboriginal Affairs spokesperson Michelle Perron.

In April, Carle was arrested by Gatineau police for alleged criminal harassment and is scheduled to appear in court Oct. 8. He has been arrested several times in the past on charges of uttering threats and obstructing a peace officer, but the charges were either dropped or he was acquitted. He has no convictions aside from a minor driving offence in the 1990s.

In October 2013, the Sûreté du Québec arrested Simoneau on 12 charges of extortion, possession of a prohibited or restricted firearm, careless use of a firearm or weapon, loansharking, assault, uttering threats and conspiracy. A preliminary inquiry scheduled for Sept. 10 was postponed and a new date has not yet been set.

Simoneau’s name evokes fear in Lac-Simon, where some residents refused to speak on the record for fear of reprisals.

Simoneau has built several houses in Lac-Simon but is not licensed by the Régie du Bâtiment du Québec. Legal documents show he has had several properties seized for unpaid taxes or debts. A house at 124 chemin Simoneau owned by Simoneau’s wife, Katherine Gravelle, and two other people that Poupart advertised earlier this year at $349,000 is listed on tax records as an empty lot evaluated at $38,000.

Simoneau’s claims to represent off-reserve Algonquins (Anishinabek) in the Petite Nation region, which includes Montebello and Lac-Simon, are questionable, according to experts.

There is no one to my knowledge among the people who are members of this community who are in any sense descendants of Algonquins who might have lived here in the Petite Nation,” said Jean-Guy Paquin, the author of two books on the history of the region’s Algonquin people.

Simoneau, who was born in Montreal and grew up in the Gaspé, has no Algonquin ancestry. He has one-sixteenth First Nations ancestry through a great-grandmother who was a Mi’kmaq in the Gaspé.

The Communauté Anishinabek de la Petite Nation charges $225 for membership cards, awarded to prospective members after they provide a cheek swab for DNA testing to establish aboriginal ancestry, a former member said. The former member said no one is refused entry based on the DNA test.

Asked why he is the chief of an Algonquin community when he has no Algonquin ancestry, Simoneau told The Gazette local Algonquins elected him to represent them. “I’m just there to help them,” he said.

He added that as a native, he has a claim on lands regardless of where they are located. “Aboriginal, it’s all public lands and everything. It’s the Gaspé and everything.”

A month after the news conference, in September 2013, Simoneau reappeared at Lac-Simon’s town council meeting with Carle to say his community had “important financial interests” in the Domaine. In an interview with Le Droit newspaper, he said a member of his aboriginal community was planning to buy the property.

At the end of March 2014 came the news heritage advocates had been dreading: the Domaine des Pères had been sold for $2.5 million. The buyer was a numbered company owned by a certain Alexandre Després.

Who was the mysterious businessman and how did he seal the deal to buy the coveted heritage site?

The question was even more intriguing since two months before the Domaine was sold, Després, the unknown investor, had acquired another property in Lac-Simon, beating out the town itself. The town had hoped to turn that property, a former bar, into a new town hall.

Després paid $175,000 for the bar, which had been repossessed and has a municipal evaluation of $892,060. Crête said the circumstances of the sale raise questions about how Després outbid the town.

On Dec. 2, 2013, the new town council, led by mayor Maillé, voted in a closed-door meeting to bid $200,000 for the bar. Crête and fellow councillor Hébert argued the property was a bargain since it had been repossessed. However, for unexplained reasons, the municipality bid only $160,000 for the property, according to a local media report, losing out to Després, who bid $175,000.

The Gazette contacted two councillors from Maillé’s party to ask whether they remembered the council’s unanimous decision to offer $200,000, which was not recorded.

Louise Houle Richard and Gilles Robillard both denied that the municipality had bid on the property; however, Robillard later corrected himself, saying the council unanimously approved an offer of $180,000. Robillard did not explain why the bid that was submitted was $160,000.

Soon after Després successfully purchased the bar property for $175,000, real-estate agent Poupart sent a letter on Jan. 30 in Després’s name to Lac-Simon’s mayor and council noting that the property would make an ideal town hall.

He offered the town “a real turnkey project with no cares,” consisting of a fully renovated commercial condo that would occupy part of the building while Després would retain the remainder. The town rejected the proposal.

On March 18, two days before the Domaine des Pères was sold, Després took out an $800,000 mortgage on both the bar and the Domaine des Pères with a private lender, Michel Hübler, at 12-per-cent interest, according to documents obtained by The Gazette.

Two days later, Després bought the Domaine des Pères, putting down $300,000 in cash. The terms of the sale gave Després three years to pay the Ste-Croix Congregation the balance of $2.2 million, financed at four-per-cent interest.

Six months after the sale, the identity of the investor who bought the Domaine is still a mystery to most residents of Lac-Simon.

A Facebook page under the name of Alex Després shows a 22-year-old construction worker with elaborate tattoos who enjoys spending time in pubs and lives near St-Louis-de-Terrebonne north of Montreal. His father, Serge, who owns a house in Lac-Simon, listed for sale by Poupart for $899,000, is a former Laval developer whose construction company, Solico, went bankrupt in 2009, according to corporate records.

Neither man is licensed as a construction entrepreneur by the Régie du Bâtiment du Québec and the telephone numbers and addresses listed on the legal documents relating to the sales and mortgages on the two Lac-Simon properties are today invalid.

Poupart promised to contact Alexandre and Serge Després to ask whether they would speak to The Gazette, but they did not respond. Serge Després’s wife refused to take a call from a Gazette reporter at her place of work.

Reached by The Gazette, two former members of the Communauté Anishinabek de la Petite Nation identified Serge and Alexandre Després as members of the group. Poupart confirmed that Serge Després is a member of the Communauté Anishinabek.

In July 2013, Alexandre Després posted on Facebook that he was expecting his “carte d’autochtone” (native card) in the near future.

But the leader of the Communauté Anishinabek denies the group is behind the Domaine des Pères purchase. In an interview with The Gazette, Simoneau said he doesn’t know who the owner of the Domaine is and that his community has no connections with the site or the owner.

Despite his claim not to know the owner, Simoneau was recently seen on the site by local residents, and Poupart confirmed in an interview with The Gazette that Simoneau is now living on the site.

Simoneau’s group held a sweat lodge and fire walk on the Domaine des Pères on the weekend of Sept. 5 and 6, and on June 21 held a party for members, hoisting Mohawk Warrior flags at the entrance to the site, according to an invitation and photos posted on the community’s Facebook page.

Simoneau said he got permission to use the site from “an acquaintance who loaned it to us who knows the owner,” adding that the acquaintance is “anonymous.”

Poupart is currently advertising three one-and-a-half acre building lots on the Domaine des Pères for $345,000 each. In an interview, he said there is quite a lot of interest in the lots and that sales would be conditional on approval by the town council.

Poupart said Alexandre Després plans to present a project for the site to the town council within the next month. He said the concept will be similar to the Wendake First Nations hotel near Quebec City.

Despite support from preservation advocates across the province and Heritage Canada the National Trust, the provincial Culture Department rejected a fourth application for heritage status for the Domaine des Pères in July.

But Crête said she won’t give up the fight.

“It’s been an eye-opener. An eye-opener to what goes on, to how widespread it is and how it’s accepted,” she said.

“When you see how the authorities look the other way, how people get away with things and nobody speaks up, it just makes you sick. But then I tell myself, no, I’m going to keep fighting to the end.”