jeudi 23 avril 2020

COVID-19 #4: L'interdiction de faire des feux à ciel ouvert

 Interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité dans l'Outaouais 



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Feux à ciel ouvert: l'interdiction élargie 
La Presse

La pandémie de COVID-19 pousse jeudi le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à élargir à une multitude de territoires du Québec l’avis d’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité qui avait été émis une semaine plus tôt.

Le ministère motive sa décision par l’importance de préserver la capacité opérationnelle de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) et des différents services incendies municipaux en période de pandémie. Compte tenu de la disparition du couvert de neige dans le sud du Québec, la mesure modifiée doit entrer en vigueur à compter de 8 h. 

Les régions touchées par la décision du 16 avril étaient celles de la Montérégie et de l’Estrie.
La SOPFEU ajoute celles de Montréal et de Laval, de Québec, de l’Outaouais, de la Mauricie, des Laurentides et de Lanaudière, du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches. Elle inclut aussi d’autres Municipalités régionales de comté (MRC) des régions de la Montérégie et de l’Estrie. 

Selon la Société de protection des forêts contre le feu, aucun incendie n’est présentement en activité au Québec. 

Depuis le début de la saison de protection, 15 incendies de forêt ont touché 4,5 hectares. La moyenne des dix dernières années à la même date est de 28 feux pour une superficie de 15,1 hectares. 


L'interdiction de faire des feux à ciel ouvert élargie
Radio Canada

La pandémie de COVID-19 pousse jeudi le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à élargir à une multitude de territoires du Québec l'avis d'interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité qui avait été émis une semaine plus tôt. 

Le ministère motive sa décision par l'importance de préserver la capacité opérationnelle de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) et des différents services incendies municipaux en période de pandémie. Compte tenu de la disparition du couvert de neige dans le sud du Québec, la mesure modifiée doit entrer en vigueur à compter de 8 h.

Les régions touchées par la décision du 16 avril étaient celles de la Montérégie et de l'Estrie.
La SOPFEU ajoute celles de Montréal et de Laval, de Québec, de l'Outaouais, de la Mauricie, des Laurentides et de Lanaudière, du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches. Elle inclut aussi d'autres municipalités régionales de comté (MRC) des régions de la Montérégie et de l'Estrie.

Selon la Société de protection des forêts contre le feu, aucun incendie n'est présentement en activité au Québec.

Depuis le début de la saison de protection, 15 incendies de forêt ont touché 4,5 hectares. La moyenne des 10 dernières années à la même date est de 28 feux pour une superficie de 15,1 hectares.

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lundi 13 avril 2020

COVID-19 #3: Neuf cas de la Covid-19 au CHSLD Petite-Nation

Éclosion de COVID-19 au CHSLD
Pas de festivals, événements sportifs & culturels cet été
La saison de camping en péril 

 COVID-19 
Un rassemblement vous inquiète!? 
Appelez le *4141 et non le 911     

Neuf cas de la Covid-19 au CHSLD Petite-Nation
14 avril 2020
La Petite Nation

Il y a maintenant neuf cas de la Covid-19 au CHSLD de la Petite-Nation à la suite des tests réalisés sur les résidents et le personnel dans les derniers jours.

Il s’agit de sept résidents et de deux employés qui ont obtenu un test positif parmi les 96 résidents et 125 employés de l’établissement situé à Saint-André-Avellin. «Toutes les mesures ont été mises en place», indique Carol McConnery, médecin-conseil à la direction de la santé publique
«On peut dire qu’on est chanceux dans notre malchance, ajoute-t-elle. On a des cas, mais en ce moment, en milieu de soin, en CHSLD, les résultats que nous avons reçus aujourd’hui sont encourageants. Et les mesures continuent d’être en place et la surveillance continue de se faire tous les jours.»

La directrice du soutien à l'autonomie des personnes âgées, Judith Daoust, indique par ailleurs que les 14 CHSLD de l’Outaouais sont prêts à faire face à des cas de la Covid-19. «Nous avons en place nos zones rouges, si nécessaire, pour un déploiement très très rapide comme ç’a été le cas pour le CHSLD Petite-Nation en fin de semaine.»

«Dès que nous avons des cas positifs, nous allons contacter les proches des gens positifs pour les rassurer sur l’état de santé de leur proche et toutes les familles des résidents du CHSLD concernés pour que l’information leur soit transmise en temps assez réel», a ajouté Mme Daoust.

En ce qui concerne les résidences privées, il y en a une soixantaine en Outaouais, mentionne Mme Daoust. La circulation est fluide entre ces résidences et le CISSSO en ce moment et tout va bien. Pour le moment, aucune de ces résidences ne se retrouve sur la liste rouge ou la liste orange dont le premier ministre, François Legault, fait état lors de ses points de presse.

Katasa

Judith Daoust est revenue aussi sur la situation des résidences privées non conventionnées du groupe Katasa. La compagnie a trois résidences en Outaouais, soit la Résidence de l’île, Le District et Village Riviera.

«Depuis samedi, nous avons des équipes terrain déployées pour aller valider le mieux-être de ces résidents de ces trois résidences. En ce qui nous concerne, jusqu’à présent, nous ne sommes pas inquiets du mieux-être de nos résidents.»

«On peut vous assurer que tout est en place et que nous avons une excellente collaboration avec les exploitants de ces résidences-là. Nous avons une communication fluide et quasi continue pour assurer le bien-être des usagers.»


Sept usagers et deux employés atteints de la COVID-19 au CHSLD de la Petite-Nation
14 avril 2020
Le  Droit

Au total, sept usagers et deux membres du personnel du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de la Petite-Nation, à Saint-André-Avellin, ont finalement été testés positifs à la COVID-19 dans les derniers jours.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSSO) avait annoncé vendredi dernier son intention de réaliser des tests de dépistage sur l’ensemble des usagers et des employés de l’établissement après que deux résidents aient été déclarés positifs au virus.

Le CISSSO a confirmé mardi avoir testé la totalité des 96 usagers de l’établissement de même que plus de 125 membres du personnel ayant oeuvré dans ce CHSLD. Cinq nouveaux cas du coronavirus ont été décelés parmi la clientèle de l’endroit de même que deux employés du centre. Les résultats de l’ensemble des tests avaient été obtenus par l’organisation mardi.

«Toutes les mesures ont été mises en place, les équipes se sont déployées au CHSLD, incluant la prévention du contrôle contre les infections, la Direction de la santé publique et bien sûr les équipes de gestionnaires et les équipes de soignants du CHSLD. La santé publique de l’Outaouais veut dire que nous sommes chanceux dans notre malchance. C’est-à-dire que nous avons des cas, mais pour le moment, en milieu de soins, en CHSLD, les résultats que nous avons reçus aujourd’hui sont encourageants et les mesures continuent d’être en place et la surveillance continue de se faire tous les jours», a affirmé Carol McConnery, médecin-conseil à la direction de la santé publique de l’Outaouais, mardi, en point de presse.

Les sept résidents du CHSLD de la Petite-Nation ayant contracté la COVID-19 ont été placés en isolement dans une «zone chaude» de l’établissement afin d’éviter qu’il y ait propagation du virus dans l’édifice.

«Quand on crée la zone rouge, on part d’un bout d’aile et on avance au gré du nombre de places dont nous avons besoin. On bâtit des murs pour que ce soit étanche d’une zone à l’autre. Bien sûr, pour ce faire, on a dû déplacer des résidents dans la zone ciblée vers un autre étage ou vers une autre chambre. La facilité que nous avons avec la Petite-Nation, c’est que nous avions quelques lits tampons non occupés au moment où l’éclosion s’est produite», a expliqué Judith Daoust, directrice du soutien à l’autonomie des personnes âgées au CISSSO.

Comme les usagers de CHSLD sont généralement des personnes âgées fragilisées, le changement d’environnement peut être difficile pour ceux qui sont transférés de lieux. Des mesures spéciales sont appliquées quand un résident change de chambre, a assuré Mme Daoust.

«Il y a un accompagnement plus soutenu de ces gens-là pendant cette période pour qu’ils s’acclimatent mieux avec leur nouveau voisin de chambre», a-t-elle souligné.


9 cas confirmés de COVID-19 au CHSLD de la Petite-Nation
14 avril 2020
Radio Canada

Au total, sept résidents et deux employés du CHSLD de la Petite-Nation, à Saint-André-Avellin, ont contracté la COVID-19, a annoncé le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Outaouais, lors d'un point de pesse, mardi.

Vendredi, le CISSS de l'Outaouais avait d'abord fait état de deux résidents atteints de la COVID-19 dans ce CHSLD


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Les 96 résidents et les 125 employés de l'établissement ont été testés, a confirmé Judith Daoust, directrice du Programme de soutien à l'autonomie des personnes âgées au CISSS de l'Outaouais. La totalité des tests a été traitée.

Mme Daoust a par ailleurs indiqué qu'aucun des CHSLD qu'exploite le CISSS de l'Outaouais ne figure pour l'heure sur la liste des 41 résidences les plus critiques au Québec établie par le gouvernement Legault, dont la priorité reste la situation dans les CHSLD et les résidences pour aînés.

Des hospitalisations qui risquent d'augmenter

Par ailleurs, des équipes terrain du CISSS de l'Outaouais ont été déployées, samedi, pour inspecter les résidences gatinoises de l'entreprise Katasa, qui est montrée du doigt après une trentaine de décès en un mois au CHSLD Herron, à Dorval. Katasa a confirmé qu'un employé de sa résidence Village Riviera, à Gatineau, est atteint par la COVID-19.

Le CISSS avait précisé, dimanche, dans un courriel adressé à Radio-Canada que rien de majeur n’a été soulevé lors des visites. Nous ne sommes pas inquiets du mieux-être de nos résidents, a commenté Mme Daoust, tout en assurant avoir une excellente collaboration avec les propriétaires des résidences privées.

Le CISSS de l'Outaouais pourrait faire d'autres tests dans les CHSLD, mais les directives sont claires, a précisé la Dre Carol McConnery, médecin-conseil en maladies infectieuses à la Direction de la santé publique au CISSS de l'Outaouais. Nous allons attendre soit un cas, soit un cas suspect au niveau des usagers ou du personnel.

Pour l'heure, on ne déplore aucun décès lié à la maladie en Outaouais. La santé publique dénombre désormais 180 cas confirmés de COVID-19 en Outaouais, soit 8 de plus que lors du dernier bilan quotidien présenté lundi.

Si l'on se fie à la tendance des dernières semaines, le niveau des hospitalisations risque d’augmenter, a toutefois prévenu la présidente-directrice générale du CISSS
de l'Outaouais, Josée Filion, lors du même point de presse.


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Premiers cas confirmés de COVID-19 chez des résidents d'un CHSLD de l'Outaouais
10 avril 2020
Le Droit

Deux résidents du Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) La Petite-Nation de Saint-André-Avellin sont atteints de la COVID-19, une situation qui force le dépistage de toutes les autres personnes qui y demeurent et de tous les employés.

Ces deux diagnostics de COVID-19 chez des résidents du CHSLD La Petite-Nation font partie des dix nouveaux cas confirmés vendredi en Outaouais. La région compte désormais 141 personnes infectées.

Parmi les dix nouveaux cas se trouvent aussi quatre employés du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Outaouais (CISSSO). Au total, 15 membres du personnel de l’organisation ont reçu un diagnostic de COVID-19 depuis le début de la pandémie.

Cette hausse survient après deux journées consécutives avec un seul nouveau cas dans la région.
Sur l'ensemble des cas confirmés en Outaouais, cinq personnes sont hospitalisées, dont trois aux soins intensifs. Aucun décès lié à la COVID-19 n'est rapporté dans la région jusqu'à présent.

Au CHSLD La Petite-Nation, le CISSSO a placé les deux résidents infectés en isolement, dans une «zone chaude» du bâtiment situé au 14, rue Saint-André.

«Des mesures de protection strictes ont été mises en place afin de protéger les autres résidents et le personnel, a indiqué le CISSO par voie de communiqué. Tous les efforts sont déployés afin d’éviter d’autres cas de la COVID-19 au sein du CHSLD.»

Le CISSSO a notamment indiqué que «tous les résidents et les employés» devaient passer, vendredi, un test de dépistage, le tout dans le but «d’avoir un état clair de la situation au sein du centre d’hébergement» de Saint-André-Avellin. Aucun membre du personnel de ce CHSLD ne fait partie des employés du CISSSO ayant déjà obtenu un diagnostic de COVID-19, a précisé le CISSSO.
Les autorités régionales du réseau de la santé indiquent par ailleurs qu'il avait été décidé de suspendre, dès jeudi matin, «toutes les admissions de nouveaux résidents en CHSLD pour une durée indéterminée».

Aucun cas de COVID-19 n'avait encore été rapporté dans un CHSLD de l'Outaouais. Un cas avait été enregistré dans un milieu de vie pour aînés de la région la semaine dernière, mais il s'agissait d'un résident d'une résidence pour personnes âgées qui n'est pas gérée par le réseau public.


Éclosion de COVID-19 au CHSLD de la Petite-Nation
10 avril 2020
Radio Canada

La région de l'Outaouais a enregistré 10 nouveaux cas de COVID-19 vendredi, dont deux résidents du CHSLD de la Petite-Nation.


Il s'agit des premiers résidents d'un centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de l'Outaouais à contracter officiellement la maladie.

Ces deux personnes sont présentement en isolement dans la zone chaude du CHSLD

et des mesures de protection strictes ont été mises en place afin de protéger les autres résidents et le personnel, affirme le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Outaouais dans un communiqué.

Le CISSS indique que tous les résidents et les employés du centre subiront un test de dépistage dès vendredi. Aucun employé n'y a pour l'instant été déclaré positif. 

Toutes les admissions de nouvelles personnes dans les CHSLD de la région sont suspendues depuis jeudi, rappelle aussi l'établissement.

Par ailleurs, quatre employés du CISSS de l'Outaouais ont nouvellement obtenu une confirmation qu'ils sont atteints par la COVID-19, pour un total de 15 depuis le début de la pandémie.

Ces cas sont confirmés après deux jours consécutifs où il n'y avait qu'un cas de plus en Outaouais. La santé publique dénombre désormais 141 cas confirmés de COVID-19 dans la région.

La veille, la directrice par intérim de la santé publique en Outaouais, la Dre Brigitte Pinard, avait prévenu les médias lors d'un point de presse : Nous savons que nous allons avoir plus de cas, comme partout au Québec.

Au niveau provincial, le nombre de décès a augmenté de 25, pour s'établir à 241, selon la mise à jour quotidienne du premier ministre François Legault. En revanche, il y a 10 patients de moins que jeudi aux soins intensifs. Par ailleurs, 733 personnes sont hospitalisées et 11 677 personnes ont officiellement été atteintes par la COVID-19.

Le haut de la vague atteint?

Le premier ministre Legault a souligné qu'il n’aimait pas voir des décès, mais quand on se compare avec les pays en Europe ou aux États-Unis, on voit que les mesures mises en place donnent de bons résultats.

Malgré tout, le gouvernement québécois ne cache pas son inquiétude en ce qui concerne les décès et les éclosions de cas dans les CHSLD.

On va tout faire pour sauver le maximum de personnes dans les CHSLD, a promis François Legault.

Des équipes doivent être déployées pour s'assurer que les bonnes pratiques sont mises en place dans chaque CHSLD, pour s'occuper des patients et pour faire des tests, a-t-il poursuivi.


Deux résidents du CHSLD Petite-Nation positifs à la Covid-19
10 avril
La Petite Nation

Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) a indiqué que deux résidents du CHSLD de la Petite-Nation ont été confirmés positifs à la Covid-19.

Ces deux personnes sont présentement en isolement dans la zone chaude du CHSLD et des mesures de protection strictes ont été mises en place afin de protéger les autres résidents et le personnel.

Tous les efforts sont déployés afin d’éviter d’autres cas de la Covid-19 au sein du CHSLD de la Petite-Nation. Tous les résidents et les employés recevront un dépistage dès aujourd’hui afin d’avoir un état clair de la situation au sein du centre d’hébergement.

Depuis hier matin, afin de limiter la propagation, et ce, même si aucun cas n'était confirmé dans un CHSLD, le CISSS de l'Outaouais a décidé de suspendre toutes les admissions de nouveaux résidents en CHSLD pour une durée indéterminée.

Le CISSS de l’Outaouais annonce que 4 employés sont atteints de la COVID-19 ce qui porte le bilan total à 15 employés depuis le début de la pandémie. Jusqu’à présent aucun employé du CHSLD de la Petite-Nation n’a été déclaré positif à la COVID-19.







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Pas de festivals et d’événements sportifs et culturels cet été
10 avril 2020
La Petite Nation

Le gouvernement du Québec demande l'annulation des festivals, ainsi que des événements publics sportifs et culturels prévus sur le territoire québécois pour la période allant jusqu'au 31 août 2020.

Cette directive est émise considérant l'évolution de la situation de la COVID-19 au Québec et la nécessité de respecter notamment la mesure de distanciation physique de 2 mètres pour une période prolongée.

C'est donc dans une perspective de protection de la santé publique qu'il est jugé préférable d'annuler les festivals et autres rassemblements culturels et sportifs, intérieurs et extérieurs, pour la période estivale.

Pour pallier l'impact de la pandémie, le gouvernement du Québec prévoit et explore diverses formes d'accompagnement et de soutien aux festivals et aux événements qu'il finance par le biais de ses ministères et de leurs programmes.

Dans la Petite-Nation et la Basse-Lièvre, plusieurs événements ont déjà fait part de leur annulation. C’est le cas, entre autres, pour le Festival country de Bowman/Val-des-Bois, de Notre-Dame-de-la-Salette et de Papineauville.

Le Montebello Rock, qui n’avait jamais officiellement annoncé son événement de 2020, a lui aussi confirmé qu’il ne se tiendrait pas, alors que la Traversée du lac Simon et tous les autres événements prévus dans cette municipalité cet été ont aussi été annulés. La méga vente de garage La 148 en folie fait aussi partie des événements ayant fait part de leur absence cette année.

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La saison de camping en péril?
10 avril 2020

La prochaine saison de camping en Outaouais, comme partout au Québec, n’échappe pas à la guigne de la pandémie de la COVID-19. Avec l’incertitude généralisée entourant la crise, impossible de confirmer si les adeptes de la tente, du sac de couchage et du feu de camp en forêt pourront profiter du plein air en toute liberté dans les mois à venir. 

À la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), le plus grand réseau de plein air dans la Belle Province, qui est en charge de gérer notamment les réserves fauniques La Vérendrye et Papineau-Labelle, le parc national de Plaisance et le centre touristique du Lac-Simon, l’accès aux parcs nationaux, aux réserves fauniques et aux établissements touristiques est fermé au public depuis le 21 mars.

« On garde un œil sur les signaux que le gouvernement envoie, mais nous n’avons pas de date de réouverture fixée. On demeure fermé jusqu’à nouvel ordre pour des questions de sécurité pour nos employés et nos clients », affirme le porte-parole de l’organisation, Simon Boivin.

La Sépaq offre une fourchette de produits très diversifiée qui ne comprend pas uniquement le camping. Chasse, pêche, restauration et location d’équipements de plein air sont autant de services aussi offerts par la société d’État dont plus du 80 % du budget d’exploitation provient de sources d’autofinancement comme les droits d’accès exigés aux usagers du réseau.

Pour l’instant, toutes les options sont sur la table pour 2020, mais il est impossible de prédire s’il y aura oui ou non une saison de camping dans un avenir rapproché, souligne M. Boivin.

« Ce qui vient compliquer les choses, c’est qu’on ne sait pas à quel moment on pourra ouvrir nos installations. On ne sait pas si on pourra tout ouvrir. On doit préparer différents scénarios qui sont tous tributaires de l’évaluation de la situation qui sera faite par le gouvernement et par les autorités de la santé publique », indique ce dernier.

Du côté de Camping Québec, qui représente les exploitants de terrains de camping du Québec, c’est le silence radio le plus complet. L’association qui regroupe 750 membres provenant des secteurs privé et public, soit plus 90 % de l’offre de camping au Québec, a décliné notre demande d’entrevue au sujet de la situation de la COVID-19 et de la saison 2020. « Nous ne donnons pas d’entrevues à ce sujet. Nos efforts se concentrent vers nos entrepreneurs et nos campeurs », a répondu au Droit le président-directeur général de l’organisme, Simon Tessier, par courriel.

Des propriétaires de camping ont partagé anonymement que l’association avait demandé à ses membres de ne pas s’entretenir avec les médias. Tous les propriétaires de sites de camping en Outaouais joints par Le Droit ont d’ailleurs refusé de commenter la situation.

La prudence sera de mise 

L’Alliance de l’industrie touristique du Québec demande pour sa part aux amateurs de plein air de faire preuve de prudence. Son président-directeur général, Martin Soucy, rappelle que la grande majorité des terrains de camping ouvrent leurs portes à la mi-mai. Avec le sommet de la courbe de la pandémie attendue la semaine prochaine au Québec et une réouverture progressive de certains commerces dans les semaines à venir, l’industrie du camping pourrait être épargnée.

« Dans un esprit d’achat local, on appelle les gens, s’ils ont fait des réservations, à faire preuve de patience. Ce ne sont pas de grandes entreprises qui gèrent les campings et il faut être solidaire avec elles », affirme M. Soucy.

L’industrie du camping va se plier aux directives gouvernementales, mais cette activité aurait le potentiel de pouvoir fonctionner dans un contexte de distanciation sociale, estime ce dernier.

« Il y a déjà une distanciation sociale entre les espaces de camping. Il faut juste trouver des solutions pour voir si on peut opérer en respectant cette mesure, quand ça reprendra. Camping Québec est déjà à travailler sur des approches qui pourraient faire en sorte que les espaces communautaires soient accessibles. Si nous sommes capables d’aller chez Costco et de respecter la distanciation, on peut penser qu’il serait possible d’aller dans une douche ou un bloc sanitaire, tout en respectant les mêmes règles qu’on applique dans le commerce de détail », explique M. Soucy.

À la Fédération québécoise de camping et de caravaning (FQCC), qui compte quelque 65 000 membres dans ses rangs, on demeure optimiste, confie la directrice Claudy Laplante St-Jean.
Les amateurs de camping gardent le moral malgré tout, souligne Mme Laplante St-Jean qui croit que lorsque la vie reprendra son train habituel, les gens seront au rendez-vous dans les différents espaces et terrains du Québec.

« On reçoit en ce moment des photos de gens qui montent leur tente dans le salon, qui dorment dans leur VR ou qui soupent dans leur VR. Les gens restent positifs », de conclure la directrice de la FQCC.

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Québec demande l'annulation des événements jusqu'au 31 août 
10 avril 2020
TVA Nouvelles

Québec demande l’annulation de tous les festivals et évènements publics sportifs et culturels jusqu’au 31 août afin de faire respecter les mesures de distanciation physique de deux mètres.

«Le gouvernement du Québec a dû prendre une décision difficile, mais nécessaire. Nous sommes conscients des impacts que cela représente pour les organisateurs, et nous les remercions de leur contribution à l'effort collectif», a déclaré la ministre du Tourisme Caroline Proulx.

«Si nous choisissons d'annuler des festivals et des événements qui font battre le cœur du Québec chaque été, c'est dans le seul et unique but de sauver des vies», a de son côté indiqué la ministre de la Culture Nathalie Roy.

Cette directive émise vendredi après-midi concerne autant les événements intérieurs qu’extérieurs, et ce, pour toute la durée de la période estivale.

«C’est donc dans une perspective de protection de la santé publique qu'il est jugé préférable d'annuler les festivals et autres rassemblements culturels et sportifs, intérieurs et extérieurs, pour la période estivale », précise-t-on par voie de communiqué.

Déjà, les organisateurs de plusieurs événements d’envergure comme le Festival d’été de Québec, les Francos et le Festival international de Jazz de Montréal avaient annoncé leurs annulations compte tenu du contexte incertain des prochaines semaines, mais aucune consigne particulière n’avait encore été émise par Québec.

Celle-ci vient donc sceller le sort de plusieurs évènements dont les responsables ne s’étaient pas encore prononcés.

Par ailleurs, le gouvernement dit vouloir explorer «diverses formes d’accompagnement et de soutien» aux festivals et aux événements qu’il finance afin de pallier les impacts de la pandémie.

«Nous sommes conscients des impacts que cela représente pour les organisateurs, et nous les remercions de leur contribution à l'effort collectif. Nous serons là pour préparer une relance forte afin de faire rayonner le Québec et ses festivités, aussitôt que possible», écrit la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, qui a procédé à cette annonce avec sa collègue de la Culture, Nathalie Roy, et la ministre déléguée à l'Éducation, Isabelle Charest.

Plusieurs événements comme le Festival d'été de Québec, le Festival International de Jazz de Montréal ou encore les Francos ont déjà annulé leur édition 2020, tandis que d'autres ont choisi de reporter leur tenue plus tard dans l'année, comme le Grand Prix de Montréal.

En entrevue à TVA Nouvelles, Caroline Proulx a affirmé que le gouvernement verserait malgré tout les subventions aux festivals qui devaient en recevoir.

Elle a rappelé qu’il s’agissait de consignes décrétées par la santé publique et donc qu’il restait difficile de prévoir ce qui en s’en venait, notamment pour le secteur hôtelier qui est aussi durement touché par la crise.

«On va voir maintenant comment la direction de la santé publique pourra [...] lever certaines restrictions et qu’on puisse passer un été au Québec, qui sera différent. Mais on aura un été au Québec», a-t-elle souligné.


L'annulation des grands événements prolongée jusqu'au 31 août  
10 avril 2020
Le Devoir

Le Festival de jazz, Juste pour Rire, les Francos… De multiples grands rassemblements avaient déjà déclaré que leur édition 2020 n’aurait pas lieu. Vendredi, c’est devenu officiel. Le gouvernement du Québec a demandé l’annulation dans la province de tous les événements publics sportifs et culturels intérieurs comme extérieurs, incluant les festivals. Et ce, jusqu’au 31 août. « C’est contre nature ce qu’on fait. Et ce n’est pas de gaieté de cœur », a précisé au Devoir la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, qui s’est chargée de cette annonce avec la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, et la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest.

« Ça va carrément à l’encontre de l’essence de la culture et du tourisme, a-t-elle ajouté. Mais dans les festivals, il faut être près les uns les autres, en grand groupe… Donc on dit : non. On ne peut pas faire ça pour un bout. Parce que, ce qu’on craint, c’est une résurgence du virus si on ouvre la porte trop rapidement à une reprise partout en même temps. »

À l’instar de la date sur la fermeture des commerces non essentiels, cette date du 31 août, risque-t-elle d’être repoussée ? Les Québécois peuvent-ils être certains de pouvoir assister à un concert, et prendre un bain de foule sitôt septembre arrivé ? « Écoutez, si je le savais… ! On l’ignore. On ignore tout. Ce qui est important, c’est que cette pause des festivals d’été, on la fait parce que la seule façon de ralentir cette pandémie, c’est la distanciation sociale. Le but ultime, c’est de sauver des vies. Ce n’est que ça. On veut s’assurer qu’il n’y ait pas des milliers de Québécois qui meurent. »

Éviter le brouillard

Si l’annonce est d’une infinie tristesse pour la vie culturelle et sportive au Québec, elle était néanmoins attendue par de nombreux organismes. Ces derniers souhaitaient éviter le cas par cas et le brouillard décisionnel. Comme le dit Martin Roy, président-directeur général du Regroupement des événements majeurs internationaux (REMI) : « On n’est pas des épidémiologistes ; on est des organisateurs d’événements. On est bons en promotion et en programmation. Mais la santé publique, ce n’est ni de notre domaine ni de notre ressort. »

Jusqu’à la mi-juillet, la plupart des membres du REMI avaient déjà mis une croix sur la tenue de leur édition estivale, remarque Martin Roy. « Mais après, on était dans le gris. On n’arrivait pas trop à savoir : qu’en serait-il avec les événements se déroulant en août ? »

La réponse est désormais claire : aucun d’entre eux ne pourra avoir lieu.

Du côté d’evenko, cela suppose notamment de reporter ou de rayer du calendrier ÎleSoniq et Osheaga, rassemblements musicaux courus se tenant la première et la seconde semaine du mois d’août. Confirmant que les événements prévus jusqu’à la date demandée par le gouvernement ne se tiendront pas, la compagnie a affirmé « poursuivre sa réflexion ». « Nous voulons prendre le temps de réfléchir à chaque [événement] et évaluer nos options », a précisé le président-directeur général Jacques Aubé par voie de communiqué.

Pistes de solutions à l’examen

Dans la foulée, le Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ) a avisé que le salon PLEIN ART, qui devait se tenir dans la ville de Québec du 28 juillet au 9 août, était annulé, lui aussi. Le rassemblement devait célébrer son 40e anniversaire.

« Est-ce qu’il va reprendre vie sous une autre forme ? Est-ce qu’on va le repousser ? Je n’ai pas la réponse aujourd’hui », confie Julien Silvestre, directeur général du CMAQ.

L’an dernier, 165 000 visiteurs avaient assisté à PLEIN ART. Cet été, 140 artisans devaient y présenter le fruit de leur travail. « On pense organiser des événements de vente et de promotion en ligne, dit Julien Silvestre. Mais dans le travail de l’artisan, il y a un enjeu. Son produit, c’est aussi lui-même. De pouvoir en parler, d’avoir un contact humain, c’est important. On a tendance à l’oublier en cette ère numérique. »

Vendredi, le gouvernement du Québec a rappelé « prévoir et explorer diverses formes d’accompagnement et de soutien aux festivals et aux événements ». Martin Roy sent-il une réelle ouverture en ce sens ? « Oui. Mais les confirmations et les intentions, c’est toujours deux choses, répond le président-directeur général du REMI. J’attends que ce soit confirmé à tous les niveaux de gouvernement, avec tous nos partenaires, tous nos subventionnaires. Partout. Les festivals ont des revenus sur une période extrêmement courte. De trois à dix jours. Si les subventionnaires ne sont pas au rendez-vous, il nous reste zéro revenu. »

Exemptions sportives

Malgré la demande gouvernementale de mettre un terme à « tous les événements sportifs », en fin de journée vendredi, L’Impact de Montréal a envoyé un communiqué stipulant que « le bureau de la ministre du Tourisme a précisé que cette demande d’annulation du gouvernement ne s’adresse pas aux ligues de sport professionnel ».

Affirmant suivre la situation de près, l’équipe a déclaré que le « retour au jeu et les reprises des activités de la saison 2020 seront dictés par la MLS [Major League Soccer], en consultation avec les autorités de santé publique ».

Les organisateurs de la Coupe Rogers ont indiqué dans un communiqué qu’ils se prononceraient samedi sur la tenue de l’événement, mais son directeur, Eugène Lapierre, a confirmé vendredi soir à La Presse que le volet féminin prévu à Montréal n’aura pas lieu début août.


Quebec asks all summer festivals be cancelled through Aug. 31
April 10, 2020
Montreal Gazette

The Quebec government is asking for the cancellation of all sporting and cultural events until Aug. 31.

The directive was issued on Friday afternoon “considering the evolution of the COVID-19 situation in Quebec and the need to respect the need to engage in physical-distancing of two metres for an extended period. It is therefore with a view to protecting public health that it is considered preferable to cancel festivals and other cultural and sporting gatherings, indoor and outdoor, for the summer period.

Most major festivals in Montreal and Quebec City have already announced they were cancelling or postponing events this summer, and the city of Montreal has already banned such events until at least July 2.

It was not immediately clear what Friday’s directive means for professional sports in the province.\

The Montreal Impact released a statement saying it was made aware of the request.

“However,” the club added, “the Ministry of Tourism specified that this request is not addressed to professional sports leagues. Our return to play and the resumption of activities for the 2020 season will be dictated by MLS, along with public health authorities.”

The Rogers Cup, which was scheduled for Aug. 7-16, and Evenko, which organizes music festivals at Jean-Drapeau Park in August, including Osheaga and Île Soniq, said Friday they are evaluating their options.


dimanche 12 avril 2020

Crue Printanière 2020: Des «signes encourageants» !?

Crue Printanière 2020


28 avril 2020

ch Manoir avec baie yelle
28 avril 2020

ch Tour-de-lac avec le nord d'Ile Canard Blanc
28 avril 2020

baie Lafontaine
28 avril 2020

 25 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020
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 7 avril 2020

  7 avril 2020

 7 avril 2020
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4 avril 2020

4 avril 2020

 4 avril 2020

 4 avril 2020
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22 mars 2020

22 mars 2020
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le 15 avril 2020
 
le 15 avril 2020
 
le 15 avril 2020
 

le 14 avril 2020
 
le 14 avril 2020
 

le 14 avril 2020
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le 13 avril 2020
 
le 13 avril 2020

le 13 avril 2020
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le 8 avril 2020
 

le 8 avril 2020
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le 2 avril 2020

le 2 avril 2020

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mardi, 31 mars 2020 à 19:51 - Un régime de douceur sera de la partie pour le début du mois d'avril. Malheureusement, il sera accompagné d'une bonne et une mauvaise nouvelle.  

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jeudi, 9 avril 2020 à 06:05 - Tempête majeure : beaucoup de précipitations et fortes rafales: Une tempête majeure s'amène au Québec pour commencer le week-end de Pâques. Dans certains secteurs, plus de 25 centimètres de neige devraient s'accumuler.
Météo Média






lundi, 13 avril 2020 à 06:06 -  35+ mm de pluie, rafales à 80 km/h : des pannes possibles: Un imposant système se dirige tranquillement vers le Québec, et déversera d'importantes quantités de pluie dans son sillage. Il traîne également avec lui un risque d'orages et de violentes rafales.
Météo Média
 
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La crue printanière montre des «signes encourageants» 
Jean-Thomas Léveillé
3 avril 2020
La Presse

Si la tendance se maintient, le Québec devrait éviter cette année des inondations catastrophiques comme celles de l’an dernier. La crue printanière se déroule en douceur, observe Hydro-Québec.

Le débit et le niveau de la rivière des Outaouais sont élevés, ces jours-ci, mais c’est une bonne nouvelle. 

Ça veut dire que la fonte des neiges est bien entamée. 

« Depuis une à deux semaines, on voit les premiers signes encourageants », affirme l’ingénieur hydrique Pierre-Marc Rondeau, d’Hydro-Québec. 

« Aujourd’hui, on n’entrevoit pas le pire comme l’an passé, loin de là », ajoute-t-il, au cours d’un entretien avec La Presse, mercredi. 

Les riverains qui ont été durement éprouvés par les inondations du printemps 2019, notamment aux abords du lac des Deux-Montagnes, peuvent donc se rassurer. 

D’autant plus que la crise sanitaire actuelle représenterait un sérieux casse-tête en cas d’inondations, empêchant par exemple la mise sur pied de centres d’hébergement. 

Pour un printemps sans inondation, il faut aplanir la courbe de la crue, illustre Pierre-Marc Rondeau, reprenant justement le leitmotiv des autorités sanitaires dans la lutte à la COVID-19. 

"L’idée est que le volume d’eau, qui est très important au printemps, on veut idéalement qu’il s’étire sur la plus longue période possible." - Pierre-Marc Rondeau, Hydro-Québec

En 2019, à pareille date, il y avait encore beaucoup de neige au sol et le froid perdurait, si bien que la neige n’avait pratiquement pas fondu. 

« Et d’un coup, mi-avril, on a eu de la chaleur et de la pluie, et ça a fondu à une vitesse incroyable », rappelle l’ingénieur hydrique. 

A contrario, il y a en ce moment moins de neige au sol sur la grande majorité du territoire, en raison du temps doux des dernières semaines. 

C’est ce qui explique donc que le débit de la rivière des Outaouais soit, au niveau du barrage de Carillon, le double qu’à pareille date l’an dernier. 

« Mais il n’y a aucun enjeu, car la fonte est plus graduelle », assure-t-il, précisant que la crue de 2020 s’annonce tout au plus « un peu supérieure aux moyennes ».

Une tendance qui doit se maintenir

Il est encore trop tôt pour affirmer avec certitude qu’il n’y aura pas d’inondation cette année ; le printemps est encore jeune et la situation pourrait changer. 

« Notre boule de cristal demeure embuée ; il n’y a rien qui dit que la fin d’avril ne sera pas très pluvieuse », illustre Pierre-Marc Rondeau. 

Pour que la tendance observée jusqu’à maintenant se maintienne, il faut que le temps ressemble à ce qui est annoncé pour la semaine prochaine, affirme l’ingénieur hydrique : « Des températures en haut de zéro, donc fonte des neiges, mais pas de chaleur de 15 ou 20 degrés et pas de gros systèmes météo avec beaucoup de pluie qui se suivent ». 

Hydro-Québec voit aussi d’un bon œil qu’il reste encore beaucoup de neige dans le sud de l’Abitibi et le nord de l’Outaouais, où elle dispose de réservoirs pour retenir la crue. 

Parce que la gestion des cours d’eau est d’abord et avant tout un « enjeu de production » pour la société d’État. 

Sauf au printemps, où elle devient aussi un enjeu de sécurité publique. 

« S’il faut avoir des pertes de production pour empêcher inondations, on le fait », lance Pierre-Marc Rondeau, qui fait partie d’une équipe de 80 personnes qui surveille les cours d’eau jour et nuit, 365 jours par année.

Travaux complétés à la Chute-Bell

Hydro-Québec a par ailleurs terminé à la mi-mars les travaux d’amélioration du barrage de la Chute-Bell, dans les Laurentides, que la crue printanière de 2019 avait menacé au point de forcer l’évacuation du secteur. 

L’ouvrage, situé à Grenville-sur-la-Rouge, avait été confronté à une crue supérieure à la capacité maximale pour laquelle il avait été conçu. 

« Avec l’aménagement d’un canal d’écoulement en rive ouest, la solidification d’une partie du déversoir et le retrait de la vanne gonflable, notre installation est en mesure de supporter une crue historique comme celle vécue au printemps 2019 », a indiqué la société d’État dans un communiqué.

La CMM optimiste aussi

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est elle aussi faite rassurante, mercredi, quant à la crue printanière. Les hauts niveaux observés le long du fleuve Saint-Laurent sont attribuables au fort débit à la sortie du lac Ontario, afin de créer « une réserve de crue » qui permettra de retenir l’eau et ainsi abaisser le débit du fleuve lors du pic de crue de la rivière des Outaouais », expliquait la CMM dans un communiqué dressant l’état de la situation au 30 mars. Même la pluie abondante de dimanche dernier n’a pas posé de problème ; elle a provoqué le rehaussement du niveau du lac des Deux Montagnes à 22,95 mètres, à Sainte-Anne-de-Bellevue, indique la CMM, « soit bien en deçà de son niveau record de 24,68 établi durant la crue 2019 ».


De 25 à 45 mm de pluie vont s’abattre sur l’Outaouais et l’est ontarien
12 avril 2020
Radio Canada

L’Outaouais et l’est ontarien pourraient recevoir de 25 à 45 millimètres de pluie par endroit, prévient Environnement Canada. Les précipitations et le temps chaud pourraient causer des inondations.
Selon les météorologues d’Environnement Canada, les régions d’Ottawa, Gatineau, Prescott et Russell, de Cornwall — Morrisburg et de Smiths Falls — Lanark — Sharbot Lake pourraient recevoir de 25 à 35 millimètres de pluie dès dimanche soir jusqu’en journée lundi.

Le système dépressionnaire sera accompagné de forts vents avec des rafales à 80 km/h.

Le secteur de la Haute-Gatineau — Lièvre — Papineau recevra quant à lui jusqu’à 45 millimètres de pluie. Le sol gelé a une capacité réduite pour absorber cette quantité de pluie, note Environnement Canada. Les fortes pluies peuvent causer des crues soudaines et une accumulation d’eau sur les routes.

Jeudi, le Comité de planification et de la régularisation de la rivière des Outaouais a publié un avis de veille de crue, indiquant que les seuils d’inondation mineurs pourraient être dépassés dans les zones basses sujettes aux inondations.


Inondations: rien d’inquiétant à Saint-André-Avellin, malgré la rivière Petite-Nation qui est sortie de son lit
15 avril 2020
Le Droit

Malgré le fait que la rivière Petite-Nation est sortie de son lit ces derniers jours à Saint-André-Avellin, rien ne laisse présager que la municipalité revivra les épisodes d’inondations de 2019 et 2017, a tenu à rassurer le maire, Jean-René Carrière, mardi.

Les pluies diluviennes de lundi ont fait déborder la rivière Petite-Nation, si bien que la rue du Ruisseau a dû être fermée à la circulation. L’intersection des rues Calvé et Lanthier, située à la hauteur du quai public, a été fermée aux automobilistes durant le week-end.

Mardi matin, la rivière Petite-Nation s’élevait à sept pieds et deux pouces au-dessus du seuil normal.
«Le niveau a monté beaucoup avec les pluies d’hier, mais avec le temps frais et venteux que nous avons, d’ici trois à quatre jours, l’eau devrait redescendre d’un pied. C’est sûr que ça fait peur quand on regarde ça, mais ce qu’on voit en ce moment, c’est le standard à ce temps-ci de l’année à Saint-André-Avellin», a indiqué M. Carrière.

La crue des eaux 2020 est loin d’être comparable aux années antérieures, souligne le premier magistrat. «Le couvert de neige est pas mal tout fondu. Les lacs sont en train de caler un derrière l’autre. On a une belle température et il y a du gel durant la nuit. Tout ça donne une belle occasion à la rivière de s’écouler normalement. On ne devrait pas avoir des inondations comme nous avons eues en 2008, 2017 et 2019» a-t-il précisé.

L’équipe de la Sécurité publique surveille malgré tout certains secteurs. Aucune résidence n’a été évacuée pour le moment. Il faut dire que plus d’une vingtaine de maisons ont été démolies à Saint-André-Avellin en 2019, à la suite des inondations.

Quant au pont de la rue Principale, celui-ci demeure épargné par la crue printanière actuelle. Un ballon a été installé dans l’un des égouts pluviaux. Une valve a également été installée dans un autre égout pluvial. Ce système mis à l’essai pour une première fois permet aux autorités de contrôler d’éventuels débordements, affirme le maire Carrière. «À notre grande satisfaction, ça fait le travail de façon merveilleuse. Le ballon permet de colmater le tuyau. On peut maintenant contrôler seulement ce qui tombe ou ce qui fond de l’autre côté du ballon.»

Rappelons qu’en 2019, le pont reliant les deux rives de Saint-André-Avellin avait été fermé complètement à la circulation automobile et aux piétons durant près de deux semaines, en raison de la rivière de la Petite-Nation qui refoulait dans les égouts pluviaux de l’infrastructure. Un détour d’une trentaine de kilomètres avait été mis en place afin d’accommoder les automobilistes qui souhaitaient traverser le village de Saint-André-Avellin.