jeudi 22 mars 2018

Lac-Simon Bannit les Bouteilles Eau en Plastique

La municipalité de Lac-Simon a adopté un règlement bannissant la distribution de bouteilles d’eau en plastique dans ses édifices, dans ces installations et lors de ces evenements publics !
 Combattre la Pollution Plastique    
Journée Mondiale De l'Eau



Lac-Simon élimine les bouteilles de plastique
22 mars 2018
Benoit Sabourin
Le Droit

Les élus de la municipalité ont entériné il y a quelques semaines un règlement qui vient mettre fin à l’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique à l’intérieur de ses installations ainsi que lors des événements publics tenus par Lac-Simon.

La mesure s’applique uniquement aux élus et aux employés qui travaillent à l’hôtel de ville et dans les autres immeubles municipaux. Les pompiers peuvent pour leur part être exemptés de la politique lors de certains appels d’urgence au cours desquels de l’eau potable ne serait pas disponible autrement que par le biais de bouteilles.

Le règlement, en vigueur depuis le début du mois, vise à sensibiliser la population ainsi que les municipalités voisines à emboîter le pas pour abolir l’usage de ces contenants de plastique dont les effets néfastes sur l’environnement et sur la santé ont été largement documentés ces dernières années.

Lac-Simon se targue d’être la première ville de la MRC de Papineau à disposer d’un tel règlement et souhaite que les villages voisins emboîtent le pas, affirme le maire, Jean-Paul Descoeurs.

« Si on ne commence pas par la municipalité pour donner l’exemple, je ne vois pas où on peut commencer pour changer les habitudes des gens. On le sait que les bouteilles de plastique sont toxiques et que ça se ramasse dans les océans et au dépotoir. Ce qu’on souhaite, c’est ramener l’eau potable au verre. Nous avons accès à de l’eau potable. Pourquoi ne pas la prendre de notre champlure quand on peut le faire ? », indique le premier magistrat.

La politique ne prévoit aucune sanction pour les employés qui ne respecteraient pas le libellé.
Le maire Descoeurs s’attend toutefois à la collaboration du personnel, d’autant plus que Lac-Simon s’est doté l’an dernier d’un système d’approvisionnement en eau potable au coût de 34 000 $ pour ses installations municipales.

« Nous n’allons pas commencer à punir les gens. Le but est vraiment de sensibiliser. C’est de bonne foi », dit-il.

Une résolution d’appui afin que les 23 autres municipalités de la MRC de Papineau adoptent le même genre de mesure devrait être prochainement présentée au conseil des maires. PLUS >>>


Lac-Simon bannit les bouteilles de plastique
22 mars 2018
TVA

La municipalité de Lac-Simon, en Outaouais, bannit l'utilisation des bouteilles d'eau à remplissage unique de ses installations municipales.

Le conseil municipal a adopté une résolution en ce sens au début du mois de mars.

Il s'agirait de la première municipalité à implanter ce type de programme dans la MRC de Papineau.

Le but de cette initiative est de sensibiliser les autres municipalités, les organismes et les citoyens à adhérer à cette pratique.

On se rappellera que le parti du maire de la ville de Gatineau, Action Gatineau, a laissé entendre à l'automne vouloir bannir l'utilisation de sacs plastique et de bouteilles à remplissage unique.



Journée Mondialle de l'eau : une petite localité pose un grand jeste
22 mars 2018
Radio Canada

La municipalité de Lac-Simon a adopté un règlement bannissant la distribution de bouteilles d’eau en plastique dans ses édifices, dans ces installations et lors de ces evenements publics !

Le conseil municipal a voté à l'uninamité en faveur de ce règlement le 2 mars denier.

Lac-Simon, un communié de 983 habitants permanents, dit être la première municipalité dans la MRC Papineau à bannir les bouteilles eau dans les édifices.

Est-ce la première localité en Outaouais et même au Québec ? Une conseillère de Lac Simon, Odette Hébert, affirme « qu'à sa connaissance, oui  » ajoutant que  « si d'autres l'ont fait, elles ne l'ont pas dit !  » PLUS >>>

Lac-Simon bannit les bouteilles de plastique
Louis Charles Poulin
le 27 mars 2018
Petite Nation

L’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique est dorénavant interdite à l’intérieur des installations municipales de Lac-Simon et lors des événements publics.

La résolution adoptée en ce sens, il y a quelques semaines, stipule que cette interdiction s’applique uniquement aux élus et employés municipaux, ce qui représente une quinzaine de personnes. Les pompiers seront les seuls à pouvoir utiliser des bouteilles de plastique, mais uniquement lors de situations d’urgence.

Bien qu’il n’y ait pas d’interdiction pour les citoyens de boire de l’eau embouteillée, par exemple lors d’une séance du conseil, le maire de Lac-Simon, Jean-Paul Descoeurs, indique que la municipalité leur proposera de boire dans des verres à la place. «On ne servira plus de bouteilles d’eau, mais on va donner des verres. On a de la bonne eau à la champlure qu’on peut boire», suggère-t-il.

M. Descoeurs précise que la municipalité a, récemment, investi plus de 34 000 $ dans l’installation d’équipements d’approvisionnement en eau potable pour offrir aux employés et aux citoyens un accès à une eau de qualité à l’intérieur de l’Hôtel de ville. De plus, des analyses sont effectuées de façon ponctuelle afin d’en assurer la qualité en tout temps.

Advenant le cas où un employé municipal déciderait, tout de même, de boire dans une bouteille de plastique, le maire indique qu’aucune sanction ne sera tenue contre lui. «Il n’y aura aucune pénalité. On se fie sur la bonne foi des gens», informe-t-il.

Le maire fait savoir que cette initiative a été proposée par le nouveau Comité consultatif en environnement de Lac-Simon. Étant la première localité de la MRC de Papineau à entériner une réglementation semblable, Lac-Simon espère que sa prise de position sensibilisera les autres municipalités, les organismes et les citoyens à adhérer à cette pratique.

«Il faut commencer à quelque part pour empêcher la formation de montagnes de bouteilles dans les océans», soutient le maire qui est conscient que cette initiative représente «une goutte d’eau dans un océan». Néanmoins, il croit que cette initiative ouvre la voie à d’autres changements qui auront un impact positif sur l’environnement.

Une résolution demandant aux 23 autres municipalités de la MRC de Papineau sera présentée prochainement au conseil des maires. PLUS >>>

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McGill phasing out plastic water bottles in push for greater sustainability
Single-use bottled water will no longer be sold on McGill campuses by May 2019, university says
March 23 2018
CBC

Plastic water bottles will soon be a thing of the past at McGill, as the university plans to phase out the sale of bottled water on its campuses over the next 14 months.

Non-carbonated bottled water will no longer be sold in vending machines and anywhere food is sold on McGill's downtown and Macdonald campuses by May 2019, the university said on Friday.

The move aims to "raise awareness about the negative social and environmental impacts of bottled water."

François Miller, director of the McGill Office of Sustainability, told CBC News he was "convinced" the move has popular support at the school.

He said McGill currently sells around 85,000 single-use, plastic water bottles every year and thousands more are distributed during special events.

"We think that by phasing out those bottles over the course of the next 14 months, it will have a large impact on McGill's sustainability in general," Miller said.

New water fountains

McGill said it wants to provide better access to tap water to compensate for the phase out.

It plans to install 25 to 30 new water fountains on both campuses and improve existing ones to give students, staff and visitors more places to fill up their reusable water bottles.

The project is expected to cost $150,000, Miller said.

That money will come out of McGill's Sustainability Fund, which is financed through student fees and the school's administration.

McGill student Antonia Butler said she always has a refillable water bottle with her.
She said it will be great to have more water fountains on campus. "It's nice that they're conveniently located everywhere," she told CBC News.

Making campus more sustainable

McGill stopped selling bottled water in the Students' Society of McGill University (SSMU) building and in residential dining halls in 2009 and 2010, respectively.

Sayeef Mohammed, a mechanical engineering student at McGill, said getting rid of plastic water bottles campus-wide is "a great initiative in trying to make [it] more sustainable."

Bottled water is "a luxury that is completely unnecessary," Mohammed told CBC News.

"I don't think we need to waste money and energy on extracting plastics and making plastic bottles and then burning more fossil fuels to transport billions of tons of water bottles." MORE >>>

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L'eau en bouteille de plusieurs marques contaminée par du plastique
14 mars 2018
La Presse

L'eau en bouteille de nombreuses grandes marques à travers le monde est contaminée par de minuscules particules de plastique dont les dangers sur la santé sont méconnus, indique une étude publiée mercredi.

Des chercheurs ont testé l'eau de plus de 250 bouteilles dans neuf pays dont le Liban, l'Inde ou les États-Unis, sous la conduite de Sherri Mason, professeure à l'université de l'État de New York à Fredonia, selon un résumé de l'étude publié sur la plateforme médiatique Orb Media.

Du plastique a été trouvé dans 93% de ces échantillons d'eau en bouteille de plusieurs marques comme Aqua, Aquafina, Dasani, Evian, Nestlé Pure Life ou San Pellegrino.

Il s'agissait notamment de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d'éthylène. En moyenne, les chercheurs ont trouvé, dans chaque litre d'eau, 10,4 particules d'une taille environnant 0,10 millimètres.

«Je pense que cela vient du processus d'embouteillage. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d'embouteillage», a expliqué Sherri Mason.

«De l'eau dans des bouteilles en verre contenait aussi des microplastiques», signale par ailleurs l'étude.

Une précédente étude publiée par Orb Media avait montré que des particules de plastique étaient également présentes, en moins grande quantité, dans l'eau du robinet.

L'étendue des risques que posent ces particules sur la santé humaine est méconnue.

Jacqueline Savitz, responsable Amérique du Nord pour l'ONG Oceana qui lutte contre la pollution des océans, a estimé que cette étude apportait une raison de plus de limiter la production de bouteilles d'eau en plastique.

«Il est plus urgent que jamais aujourd'hui de faire en sorte que les bouteilles d'eau en plastique soient une chose du passé», a déclaré cette représentante de l'ONG qui n'a pas participé à l'étude. PLUS >>>





mardi 20 mars 2018

Des Perquisitions ont lieu à Val-des-Monts, Thurso et à Chénéville

Des perquisitions ont lieu ce matin à Val-des-Monts, Thurso et à Chénéville, a indiqué la Sûreté du Québec (SQ)


Hells Angels: La Police Perquisitionne et Poursuit son Supplice de la Goutte
Daniel Rebaud
le 20 mars 2018
La Presse

Pour la cinquième fois depuis la fin janvier, l'Escouade nationale de répression contre le crime organisé (ENRCO) mène depuis tôt ce matin une série de perquisitions contre l'ancien Hells Angels Mario Brouillette, et d'autres membres toujours actifs de ce groupe de motards, soupçonnés d'être impliqués dans le trafic de drogue.

La Presse a appris que, depuis 6h ce matin, 120 policiers perquisitionnent le local des Hells Angels de la section South, à Saint-Charles-sur-Richelieu, au sud de Montréal. C'est la première fois que la police visite un local de ce groupe des motards depuis l'opération SharQc en 2009. Les limiers fouillent également la résidence de l'un de leurs membres en règle, Stéphane Maheu, à Roxton Pond. Maheu, 47 ans, est membre des Hells Angels depuis 2008. Auparavant, il a été membre d'un club supporteur des Hells Angels en République dominicaine, Los Barracos, et est devenu ensuite l'un des fondateurs de l'ancien chapitre des Hells Angels à Cabarete déménagé depuis dans la capitale de ce pays, Santo Domingo.

La police soupçonne Maheu d'avoir joué un rôle de gestionnaire de territoires dans le trafic de stupéfiants.

Selon nos informations, le local de la section South visité par les policiers ce matin serait lié à deux autres membres de ce chapitre, Gaetan Joyal et Louis Matte, également enquêtés dans l'opération.
Les enquêteurs perquisitionnent au total neuf résidences et dix véhicules à Saint-Charles-sur-Richelieu, Terrebonne, Bois-des-Filion, Roxton Pond, Roxton Falls, Thurso, Val-des-Monts, Chénéville et Saint-Placide.

Les policiers ne feront aucune arrestation ce matin. Seulement des perquisitions en cours d'enquête et de la saisie de pièces à conviction pour étoffer leur preuve.

La suite d'Objection

La première série de perquisitions effectuées dans le cadre de cette vaste enquête baptisée Objection a eu lieu le 24 janvier dernier, dans le fief de Mario Brouillette à Repentigny, et ailleurs dans Lanaudière et les Laurentides. Plusieurs endroits ont alors été ciblés, dont une bijouterie de la rue Notre-Dame à Repentigny, considérée comme un quartier général par la police.

En février, trois autres séries de perquisitions ont eu lieu, au cours desquelles les policiers ont notamment ciblé le doyen des Hells Angels au Québec, Michel Langlois, alias Sky, âgé de 71 ans, un prospect des Hells Angels de la section de Montréal, Daniel André Giroux, et un individu lié aux Hells Angels et à la mafia, Carmelo Sacco, particulièrement impliqué dans la distribution de méthamphétamine, selon la police.

Le 7 mars dernier, Mario Brouillette et Claude Gauthier, membre des Hells Angels de la section de Trois-Rivières, ont été arrêtés alors qu'ils se trouvaient dans un restaurant de Repentigny et relâchés sans mise en accusation.

Un rouleau compresseur

Depuis l'Arrêt Jordan prononcé par la Cour Suprême en 2016, qui limite les délais judiciaires, la police et la poursuite veulent être prêtes à divulguer toute la preuve à la défense au moment d'arrêter officiellement et d'accuser un suspect. C'est la raison pour laquelle on assiste maintenant fréquemment à des perquisitions et des saisies réalisées en cours d'enquête, avant que les arrestations soient effectuées.

Jusqu'à maintenant, dans le cadre de l'enquête Objection -qui ressemble à un rouleau compresseur ou au supplice de la goutte, c'est selon- les policiers ont mis la main sur plus de 2,3 millions en argent comptant, 20 kg de cocaïne, 200 000 comprimés de drogue de synthèse, 23 armes longues, 11 armes de poing, quatre gilets pare-balles et divers articles à l'effigie des Hells Angels.

Mario Brouillette, 45 ans, est un ancien membre des Rowdy Crew, un défunt club-école des Hells Angels fondé par son père Aurèle, lui même devenu un Hells Angels et toujours actif. Mario Brouillette est devenu, à 23 ans, le plus jeune membre des Hells Angels dans la section de Trois-Rivières, mais lors de son incarcération dans la foulée de l'opération SharQc (2009), il s'est officiellement retiré du groupe, annonce qu'il a également réitérée devant les commissaires aux libérations conditionnelles du Canada.

Mais la Sûreté du Québec le considère comme étant toujours très impliqué, comme ayant toujours beaucoup d'ascendant sur ses anciens « frères » des Hells Angels, et comme faisant partie d'un comité de décideurs qui influencent les activités des motards dans la province.

Les individus visés par l'ENRCO ces dernières semaines sont soupçonnés de contrôler un réseau de trafic de stupéfiants dont le territoire s'étend du Québec à l'Ontario.

Le mandat de l'ENRCO, une équipe mixte d'enquêteurs chapeautée par la Sûreté du Québec, est de s'attaquer uniquement aux têtes dirigeantes du crime organisé au Québec. Elle a été créée après la fin abrupte des procédures de SharQc et la libération de plusieurs membres en règle des Hells Angels qui avaient purgé leur peine.

Visiblement, la police s'apprête à prendre sa revanche. PLUS >>>

Pour joindre Daniel Renaud, composez le (514) 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l'adresse postale de La Presse.

Des perquisitions ont lieu ce matin à Val-des-Monts et une érablière à Saint-André-Avelin, a indiqué la Sûreté du Québec (SQ)

Quatrième frappe contre les Hells en un mois
Vincent Larouche
23 février 2018
La Presse 


«L'enquête tend à démontrer que ce réseau de trafic de stupéfiants est directement relié à des membres influents des Hells Angels», a commenté le sergent Daniel Thibodeau, de la Sûreté du Québec (SQ), vendredi matin.

Une perquisition est notamment en cours à Longueuil chez Michel «Sky» Langlois, un motard septuagénaire qui faisait partie des premiers Hells au Canada en 1977 et qui avait ensuite quitté le chapitre montréalais du club pour fonder le chapitre «South», sur la Rive-Sud de Montréal. Aucune arrestation n'est prévue aujourd'hui puisque l'enquête est toujours en cours.

Une centaine de policiers participent à l'opération coordonnée par l'Escouade nationale de répression contre le crime organisé (ENRCO), qui regroupe des agents de la SQ, du Service de police de la ville de Montréal, de la Gendarmerie royale du Canada et de la police de Laval. Il s'agit de la quatrième vague de perquisitions depuis le 24 janvier qui cible le même réseau de trafiquants.

Des perquisitions ont lieu ce matin à Longueuil, Mascouche, Saint-André-Avelin, Val-des-Monts, Saint-Mathieu-de-Beloeil, Saint-Joseph-du-Lac et Gore.

En tout, ce sont huit résidences et une érablière à Saint-André-Avelin qui ont été ciblées.

Les enquêteurs soupçonnent le réseau de trafiquants d'être contrôlé par Mario Brouillette, un ancien membre des Hells Angels de Trois-Rivières aujourd'hui retraité du club. Même s'il n'a plus son insigne du club, la police le considère toujours comme un joueur influent du crime organisé très proche de ses anciens «frères».

Selon un bilan diffusé en fin de journée, les quatre vagues de perquisitions successives de l'ENRCO depuis le 24 janvier ont mené à la saisie de 2,3 millions en argent comptant, 20 kilos de cocaine, 200 000 comprimés de drogues de synthèse, trois presses hydrauliques, 23 armes longues, 11 armes de poing, quatre vestes pare-balles et des articles à l'effigie des Hells Angels. PLUS >>>

jeudi 1 mars 2018

Centre Touristique Lac-Simon: 30 Emplacements pour Véhicules Récréatifs

Centre touristique du Lac-Simon aura droit à 2,1 millions $ pour l'aménagement d’un nouveau secteur de camping d’une trentaine d’emplacements pour les véhicules récréatifs

Une aide de 3,85 millions $ pour la Sépaq
Louis-Charles Poulin
le 27 février 2018
La Petite Nation

Le gouvernement du Québec annonce des investissements totalisant 3,85 millions $ au Parc national de Plaisance et au Centre touristique du Lac-Simon.

Le Parc national de Plaisance bénéficiera de 1,75 million $. Sur cette somme, une partie servira à la mise à niveau des infrastructures de camping, dont son système d’eau potable. Selon la directrice du parc national de Plaisance, Isabelle Croteau, les installations d’eau potable actuelles sont désuètes, puisqu’elles avaient été achetées usagées aux alentours de 1960. «L’année dernière, on a eu environ la moitié de notre saison de camping où l’eau était non potable. Ça devient de plus en plus difficile de faire de l’eau potable avec cette vieille usine-là», explique Mme Croteau. «C’est vraiment un problème très grave», ajoute-t-elle.  Avec les travaux prévus dans les prochains mois, elle mentionne que le système d’eau potable sera raccordé au réseau d’aqueduc de la municipalité grâce à un tuyau lesté qui traversera la baie de la Pentecôte sur 1,4 km. Mme Croteau précise que cela assurera la qualité de l’eau offerte aux visiteurs. Le parc profitera aussi de l’occasion pour réaménager le secteur de sa piscine avec la transformation de l’ancienne pataugeoire en jeux d’eau modernes.

Avec les importantes inondations du printemps dernier, plusieurs sentiers plus vulnérables n’ont pas été épargnés. La Sépaq utilisera une partie de l’aide financière gouvernementale pour reconstruire certains sentiers sur pilotis et en surélever d’autres dans les prochains mois. De plus la Sépaq injectera 400 000 $ de plus de sa poche pour réaménager le sentier La Zizanie des marais qui a été durement touché par la crue printanière. Mme Croteau indique que le Parc national de Plaisance est grandement convoité par les ornithologues au printemps, alors que 250 espèces d’oiseaux nichent sur le site, mais qu’environ 30 % des sentiers sont souvent inaccessibles en raison de la montée des eaux. «On veut rendre les sentiers accessibles en temps d’inondation normale», dit-elle. Autre bonne nouvelle pour les amateurs d’ornithologie, la tour d’observation du secteur Thurso, aux abords du marais Perras, sera aussi reconstruite. De plus, l’entrée principale du parc, du côté du village de Plaisance, sera réaménagée en 2019 afin de la rendre plus accessible.

Pour sa part, le Centre touristique du Lac-Simon aura droit à 2,1 millions $ de la part du gouvernement. Ce montant rendra possible l’aménagement d’un nouveau secteur de camping d’une trentaine d’emplacements pour les véhicules récréatifs, à proximité de la plage. Une collaboration avec la municipalité de Duhamel permettra l’utilisation d’un chemin municipal pour accéder directement à ce nouveau secteur. De plus, le poste d’accueil sera rénové et agrandi pour améliorer le service à la clientèle. Le directeur général du Centre touristique du Lac-Simon, Jean-François Dion, se réjouit de cette aide financière. «La demande au niveau de la clientèle est de plus en plus grande et majeure. Il faut se mettre à jour au niveau des VR», informe-t-il en annonçant que d’autres travaux s’échelonnant sur plusieurs phases auront lieu prochainement.

L’annonce de ces investissements a été faite par le député de Papineau, Alexandre Iracà, le 26 février à Plaisance, au nom du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. «Ces travaux contribueront à stimuler l’économie de notre région, ils permettront aussi de consolider deux produits d’appel touristique forts ainsi que des emplois en Outaouais», commente le député. «La plus grande source de revenus dans le comté de Papineau c’est le tourisme et il faut s’en occuper. Pour s’en occuper, il faut préserver les endroits comme on a au Lac-Simon, ici à Plaisance ou la tour qui sera construite dans le secteur de Thurso. Ça va faire en sorte qu’on va attirer de plus en plus de gens, comme des Ontariens, des Américains, des Européens, des Québécois et des Canadiens qui vont venir ici pour nous visiter», conclut M. Iracà qui invite les touristes dans son comté cet été.  PLUS >>>



La Petite-Nation recevra une cure de jouvence 
Benoit Sabourin
Le Droit

Les installations du Parc national de Plaisance et du Centre touristique du Lac-Simon subiront une importante cure de rajeunissement au cours des prochains mois.

u nom du ministre des Forêts de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, le député provincial de Papineau, Alexandre Iracà, a annoncé lundi l’octroi d’une somme totale de 3,9 millions de dollars pour les deux sites situés dans la Petite-Nation et gérés par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Grâce à une enveloppe de 2,1 millions de dollars, la station de villégiature du Lac-Simon pourra d’abord ajouter à sa palette d’attractions un nouveau secteur de camping composé d’une trentaine d’emplacements destinés aux véhicules récréatifs. Ces nouveaux lots deviendront accessibles par le biais d’une entente avec la municipalité de Duhamel pour l’utilisation d’un chemin municipal. Le poste d’accueil du Centre touristique du Lac-Simon sera également rénové et agrandi dans le but d’améliorer l’expérience de la clientèle.

De son côté, le Parc national de Plaisance, où une importante mise à niveau du système d’eau potable sera effectuée, obtient un montant de 1,8 million de dollars pour améliorer ses infrastructures. Le nouveau système d’eau potable de l’endroit sera notamment raccordé au réseau d’aqueduc municipal de Plaisance.

« Juste l’année dernière, nous avons eu la moitié de notre saison de camping sans eau potable. C’est de plus en plus difficile de faire de l’eau potable avec notre vieille usine qui avait été achetée dans les années 1960 et qui était déjà usagée à l’époque. Nous avons toujours des bris et c’était devenu un grand problème », a indiqué hier la directrice du Parc national de Plaisance, Isabelle Croteau, qui se réjouit de cette aide financière.

Par ailleurs, toujours au Parc national de Plaisance, le secteur de la piscine sera revampé alors que des travaux seront aussi réalisés sur les sentiers les plus à risque d’être affectés par la crue des eaux. Des sentiers seront reconstruits sur pilotis ou tout simplement surélevés. La direction du Parc national de Plaisance espère ainsi offrir un accès à son site dès l’ouverture de la saison printanière, moment fort prisé par les observateurs d’oiseaux amateurs et ornithologues. La tour d’observation de Thurso, à proximité du marais Perras, sera aussi reconstruite. Finalement, l’entrée principale du parc sera réaménagée en 2019 afin de faciliter l’accessibilité aux visiteurs.

Ainsi, ce sont 38 emplois qui seront consolidés grâce aux deux projets. PLUS >>>