mercredi 20 septembre 2017

Frappe UPAC: Frank Zampino et Bernard Trépanier Arrêtés

Frappe de l'UPAC: Frank Zampino et Bernard Trépanier arrêtés

 Frank Zampino
\L'ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal

 Bernard Trépanier

 Robert Marcil

 Dany Moreau

Kazimierz Olechnowicz

Frappe de l'UPAC: Frank Zampino et Bernard Trépanier arrêtés
19 septembre 2017
La Presse

Une importante frappe de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a été menée mardi matin dans la grande région de Montréal dans le cadre de l'enquête Fronde.

La police a procédé à des arrestations en lien avec un système de partage de contrats d'ingénierie à la Ville de Montréal. Sept personnes ont été cueillies à leur résidence et l'UPAC a lancé un mandat d'arrestation pour une huitième personne, Bernard Poulin. Ce dernier s'est livré lui-même à la police mardi après-midi.

Les accusés sont l'ancien président du comité exécutif Frank Zampino, l'ancien collecteur de fonds du parti Union Montréal, surnommé Monsieur 3%, Bernard Trépanier, l'ex-haut fonctionnaire montréalais Robert Marcil, ainsi que cinq personnes issues de grandes firmes de génie-conseil dont Bernard Poulin et Dany Moreau de SM, Kazimierz Olechnowicz et Yves Théberge (Cima +), Normand Brousseau (HBA Teknika).

Ces personnes sont accusées de fraude, de corruption dans les affaires municipales, d'abus de confiance et de complot, en lien avec un système de partage de contrats octroyés par la Ville de Montréal entre 2001 et 2009.

Six d'entre elles sont présentement au quartier général de la Sûreté du Québec à Montréal. Au terme d'une rencontre avec les enquêteurs, elles devraient être relâchées avec promesse de comparution. La date prévue est le 8 novembre prochain.

Ces arrestations s'effectuent dans le cadre du Projet Fronde. Cette enquête a démarré en 2009 et s'est d'abord attardée au scandale des compteurs d'eau qui a servi de catalyseur pour élargir à d'autres volets notamment celui du partage des contrats publics. Ce volet a démarré en 2014 et concerne une trentaine de contrats de services professionnels.

Selon l'UPAC, un réseau de firmes de génie-conseil, de fonctionnaires municipaux et d'un élu, aurait élaboré un système permettant de se partager entre eux des contrats publics (d'une valeur de 160 millions) en échange de financement politique, de ristournes sur la valeur des contrats. Certaines personnes auraient également bénéficié d'avantages personnels.

L'UPAC a obtenu la collaboration des employés du Bureau du contrôleur général de Montréal pour ce volet de l'enquête. Le projet Fronde se poursuit. C'est ce qui explique que l'UPAC n'émet aucun commentaire.

L'enquête Fronde concerne également le contrat des compteurs d'eau; le financement illégal du défunt parti politique de l'ancien maire Gérald Tremblay, Union Montréal; la collusion pour financer les Championnats du monde de natation de la FINA en 2005 ; ainsi qu'un cinquième volet qui n'est pas public jusqu'à maintenant.

Les accusés

Frank Zampino était le bras droit de l'ex-maire Gérald Tremblay. Il a occupé les fonctions de président du comité exécutif de Montréal de 2001 à 2008. Il subit présentement son procès pour fraude dans le scandale immobilier Faubourg Contrecoeur.

Bernard Trépanier, également accusé dans le dossier Contrecoeur, doit subir un procès séparé compte tenu de son état de santé. M. Trépanier a été le responsable du financement au sein d'Union Montréal. Il est surnommé Monsieur 3 % à cause de la commission de 3 % qu'il aurait exigée auprès des entreprises qui obtenaient des contrats avec Montréal.

Robert Marcil était directeur des travaux publics à la Ville de Montréal. Devant la commission Charbonneau, M. Marcil a reconnu avoir transmis des informations privilégiées à un entrepreneur mais a nié avoir participé de son plein gré à un quelconque système collusionnaire. M. Marcil a été radié un an de l'Ordre des ingénieurs.

Bernard Poulin est la tête dirigeante de SM.

Dany Moreau est le vice-président de SM.

Kazimierz Olechnowicz est l'ex-pdg de la firme CIMA+. Devant la commission Charbonneau, M. Olechnowicz a reconnu avoir financé le Parti libéral du Québec par l'intermédiaire du collecteur de fonds, Marc Bibeau.

Yves Théberge est un ex-ingénieur de CIMA+. M. Théberge est l'une des 37 personnes arrêtées dans le cadre du scandale à Laval, appelé Honorer, et qui a conduit l'ex-maire Gilles Vaillancourt derrière les barreaux. M. Théberge a plaidé coupable en juillet dernier.
Normand Brousseau est un ex-employé de la firme HBA-Tecnika. Il est présentement interrogé dans les bureaux de la SQ de Drummondville.




mardi 19 septembre 2017

Élection 2017 II: l'Équipe Jacques Maillé @ Lac Simon

La vraie nature d'une dictature est révélée!
Une manque de jugement!?

Maintenant trois indépendants au conseil de Lac-Simon
Pascal Laplante
20 septembre 2017
La Petite Nation 

Jean-François David aura payé cher d'avoir choisi de voter contre la position d'équipe Maillé en août denier pour une question d'interpretation de règlement.

L'élu a été constraint de quitter le parti politique municipal de Lac-Simon et en a fait l'annonce au denier conseil. Sa décision est directement liée au contexte dans lequesl les élus ont voté pour le projet de centre communautaire.

M. David explique qu'il a voulu voter contre le projet de carrefour communautaire non pas pour s'opposer, mais parce qu'il souhaitait plus de précisions sur l'interprétation du règlement en lien avec la nouvellr loi municipale 122.

« Il y avait un impact potential de procéder de cette facon. Les regles ont changé au niveau municipal et ily avait des enjeux subtils. Je proposais plutôt qu'on reporte le point en séance extraordinaire afin d'avoir des avis clair sur cette procédure. »

M. David rappelle que le conseil municipal précédent eu des démélés avec une décision et celle-ci avait du debourser 16 000 $ pour faire corriger une decision qui a forcé Lac-Simon a aller en ordre en conseil.

Un mécontentement

Mais le vote de Jean-François David a plutôt été percu comme une trahision par ses collegues. Certains auraient même affirmé qu'il était de meche avec les conseillieres indépendent Chante Crête et Odette Hébert pour bloquer le projet.

« Ce n'est pas du tout le cas. Ca n'jamais été mon intention et je crois que ca nous prends un édifice pour loger nos employés. Je croyais au projet, c'est au niveau de la procédure que j'avais un probleme. »

M. David a donc décidé de terminer son mandat a titre d'indépendant. Il se reprétera a ce titre a la prochaine élection dans le district 6 et devarit faire face a un opposant de l'équipe Maillé.

« Moi j'ai pris ce mandat-la sérieusement, je ne suis ait lire la documentation et de faire mon travail . Les gens autour de la table n'ont pas tous les meme exigences. Certains croient que l'on doit adopter la ligne de parti comme un parti provincial. »

Il indique avoir beaucoup de respect a l'endroit du maire Maillé: « J'ai beaucoup de respect por son travail et j'ai adhéré a son plan parce que j'aimais ses idées. Je n'ai aucun probleme avec lui. »



l'Équipe Jacques Maillé



Jacques Maillé
Natif de Chénéville, en 1953, Jacques Maillé est le fils de Gaston Maillé, boulanger. Les plus anciens se souviendront du jeune Jacques qui livrait le pain à Chénéville, Lac-Simon et Duhamel. Rien de tel pour connaître la région d’un bout à l’autre!
À 18 ans Jacques Maillé part pour la ville. Il débute sa carrière au bas de l’échelle dans le monde municipal à Montréal, d’abord comme commis de bureau. Tout en travaillant il s’inscrit aux cours du soir au HEC où il décrochera un bac en administration des affaires.
Le jeune commis de bureau débute une ascension qui le mène au poste d’assistant chef-comptable, puis Responsable de l’imposition et de la perception foncière, puis Chef payeur. Toujours aux cours du soir il complète à l’Université de Montréal un certificat en rédaction française et en recherche documentaire.
Sa dernière affectation à Montréal, Président de la caisse commune, le conduit à la retraite. Jacques rentre chez lui et s’installe en permanence dans la maison qu’il avait acquise à Lac-Simon en 1982. La retraite sera de courte durée.
Le maire de Chénéville lui demande de reprendre du service. Il devient Directeur-général et Secrétaire financier. On lui a par la suite confié le même poste mais pour Lac-Simon. Il a occupé cette fonction jusqu’en mai 2013. En novembre 2013, Jacques est élu maire de Lac-Simon.
Une profonde connaissance de notre coin de pays et des affaires publiques chez-nous et 36 ans d’expérience et de compétence en matière d’administration publique, voilà ce que Jacques Maillé offre à ses concitoyens et concitoyennes.

 Michel Lavigne
Conseiller municipal de l’Équipe Jacques Maillé depuis novembre 2013, Michel Lavigne a démontré être un homme d’action, orienté sur la communication et la loyauté.
Tout au long de son dernier mandat, il s’est investi en contribuant à toutes les grandes réalisations visant le développement de notre belle municipalité, dont la mise en œuvre et la publication de l’Infolettre. De plus, il a présidé les comités des finances et budget, ressources humaines, communications, services sécurité incendie et des loisirs, arts et de la culture.
Résident permanent de Lac-Simon, Michel est père de deux enfants et grand-père de trois petits enfants. Il est retraité d’une longue et fructueuse carrière de 35 ans au sein de la fonction publique fédérale, où il a occupé plusieurs postes de direction dans des compétences variés impliquant comptabilité, lois et règlements, finances, services publiques, recherche scientifique, économie, développement stratégique, gestion de projets majeurs, en plus de siéger sur des comités provinciaux, fédéraux et internationaux.
Stimulé par sa contribution aux réalisations des quatre dernières années de la municipalité, Michel souhaite obtenir un second mandat pour poursuivre son travail acharné, en allant au-delà de la parole, afin de réaliser les attentes exprimées par les citoyens de Lac-Simon, qui sont à la source des engagements de l’équipe Jacques Maillé.


Gilles Robillard
Également résident permanent et s’inscrivant aussi dans la continuité, Gilles apporte à l’équipe Jacques Maillé une grande expérience à titre de conseiller et, surtout, un important transfert de connaissances très spécifiques au futur nouveau conseil.
Homme de peu de mots et partisan des actions concrètes, Gilles a siégé à plusieurs comités, dont celui des routes et il est également responsable de l'Écocentre. Les citoyens apprécient son important apport pour mieux aller là où nous voulons en sachant d’où nous partons!


Louise Houle-Richard
Louise représente la continuité, l’engagement et l’expression d’une volonté forte pour l’équipe Jacques Maillé. Louise se présente pour un 3e mandat. Elle a en effet débuté comme conseillère en 2009 avec l’ancien maire Denis Papin, malheureusement décédé. Elle fut pro-maire jusqu’à l’élection de M. Gaston Tremblay. Conseillère depuis 4 ans avec l’Équipe Jacques Maillé, elle a démontré plus d’une fois à quel point elle est soucieuse du bien-être de ses concitoyens et concitoyennes.
Aussi résidente permanente à Lac-Simon, disponible tout en ne négligeant pas sa famille, elle connaît bien les rouages de la municipalité.
Dotée d’une grande écoute, Louise met aussi à profit ses compétences acquises à titre d’attachée politique, de propriétaire de sa propre entreprise et directrice d’une école de ballet à Rimouski. Elle croit fermement que l’Équipe Jacques Maillé est la meilleure pour mener à bien des projets positifs pour l’économie de la municipalité de Lac-Simon et elle est très fière d’y contribuer.


Lucie Bélanger
Mère de 4 enfants, Lucie est issue d’une famille établie à Lac-Simon depuis plus de 70 ans. Détentrice d’un baccalauréat en Études Anciennes et archéologie grecque et d'une maîtrise en Traduction, elle a été traductrice pour le Centre de compétence mondial en chaîne d’approvisionnement chez Arthur Andersen (Global Supply Chain Competency Center). Par la suite, elle a travaillé en Logistique et Chaîne d'Approvisionnement et a occupé, pendant plus de 10 ans, le poste de "Global Supply Chain Knowledge Manager" chez Arthur Andersen US et ensuite chez BearingPoint US (KPMG Consulting US). Elle a travaillé pour des clients à l'échelle internationale. Elle possède une vision large des choses que ses voyages d’affaires en Asie, Amérique du Sud, Europe et États-Unis lui ont procurée. Depuis 2009, elle est courtier immobilier dans la Petite-Nation. Lucie veut mettre son cœur et son énergie à améliorer le bien-être des familles de Lac-Simon, des plus petits jusqu’aux aînés.


René Langevin
Retraité depuis quelques années, René est résident et propriétaire d’une maison située au Lac Simon depuis l’an 2000. Au cours de sa carrière professionnelle, il a œuvré comme ingénieur forestier pendant 29 ans et comme conseiller au développement économique pendant 10 ans. Déjà impliqué depuis 2 ans comme membre du comité consultatif sur l’urbanisme (CCU) et membre du comité consultatif sur l’environnement (CCE) de Lac-Simon, il a à cœur de soutenir les intérêts des citoyens; et ce, dans le respect de la réglementation et du souci toujours constant d’une saine gestion des finances municipales.
Bienvenue dans l'Équipe, René!



Monic Léger est native de St-André Avellin mais possède une propriété au Lac Simon depuis 2010. Elle est détentrice d’un baccalauréat d’enseignement en études françaises, d’un baccalauréat d’enseignement au primaire et préscolaire et d’un certificat d’intervention auprès des jeunes. Elle a enseigné pendant plus de trente-cinq ans dans la région. Durant sa carrière, elle a organisé de nombreux événements en lien avec la culture : spectacles, pièces de théâtre, voyages en Europe avec les étudiants de 4e secondaire pendant vingt-cinq ans, sorties culturelles et autres. C’est une femme de cœur qui aime le Lac Simon et qui veut s’investir auprès de la population afin d’améliorer leur qualité de vie. Conjointe, mère de famille et mamie, elle désire laisser un lieu de villégiature agréable à la nouvelle génération tout en respectant l’environnement. Le travail, la patience et la persévérance font partie de ses forces. Elle souhaite mettre son expérience au service de la population dans l’équipe Maillé. 

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Campagne électorale facebook 2017
 l’Équipe Jacques Maillé


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mardi 12 septembre 2017

Plainte pour l’émission du Permis du Domaine des Pères Ste-Croix

Plainte pour l’émission du Permis du Domaine des Pères Ste-Croix

Lac-Simon, 26 juillet 2017

Monsieur Jocelyn Robinson,
Directeur général, Municipalité de Lac-Simon

Au maire et conseillers de Lac-Simon ainsi que les membres du CCU/CCE


OBJET: Plainte pour l’émission du permis du Domaine des pères Ste-Croix

À la séance ordinaire du vendredi 7 juillet 2017, au point 7.9, le conseil municipal de Lac-Simon a adopté (à 4 contre 2) une résolution pour octroyer un permis pour le domaine des pères Ste-Croix.

Voici le libellé : 7.9 Demande de permis du Domaine des pères Ste-Croix (verbatim de l’audio débutant à 1h27.50 – 1h31.10 :
https://www.youtube.com/watch?v=kYeK-jfmZ14&feature=youtu.be
CONSIDÉRANT la demande de permis de construction reçue pour le matricule 1689-20-8035;
CONSIDÉRANT QUE la toiture est désuète et nécessite d’être remplacée par du bardeau de même couleur;
CONSIDÉRANT QUE la fenestration doit être remplacée et/ou restaurée en respectant les formes, les grandeurs, les carrelages et les couleurs;
CONSIDÉRANT la demande de retrait du revêtement intérieur du bâtiment principal afin de vérifier et corriger l’étanchéité et refaire l’isolation;
CONSIDÉRANT que les cabines en bordure du lac seront peintes;
CONSIDÉRANT la demande d’installation temporaire de 2 cabines (villas) sur bloc de béton;
CONSIDÉRANT la préparation du terrain pour les chemins, le passage de la tuyauterie et le câblage électrique;
CONSIDÉRANT la demande pour l’installation de 3 cabanons pour les installations électriques du projet;
CONSIDÉRANT QUE les travaux demandés sont conformes au règlement patrimonial 456-2012;
CONSIDÉRANT la recommandation des membres du Comité Consultatif en urbanisme;

Il est proposé par madame la Conseillère Louise Houle Richard;
QUE le préambule fasse partie intégrante de la présente résolution;
QUE le conseil autorise monsieur Éric Bordeleau, Directeur en bâtiment, en urbanisme et en environnement à procéder à l’émission d’un permis afin de donner suite à la présente résolution;
QUE l’installation des 2 cabines (villas) de façon temporaire soit pour une durée de 2 ans à compter de l’émission du permis.

Cette émission de permis nous apparait illégale puisqu’elle ne respecte pas certains éléments de la règlementation d’urbanisme de Lac-Simon dont celui sur l’émission des permis et certificats, ni certains éléments de notre règlement de patrimoine #456-2012 adopté en janvier 2013 de même que certains éléments de la résolution #180-05-2016 adoptée le 6 mai 2016. La délivrance de ce permis de construction contreviendrait également aux exigences environnementales du Ministère du Développement Durable, Environnement et Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) en lien avec la protection des milieux humides, de même qu’en vertu de l’article 114 de la Loi sur la qualité de l’environnement qui elle, exige que toute intervention en milieu humide exige un certificat d’autorisation du ministère et des mesures de compensation, s’il y a lieu :

De façon plus spécifique, le permis accordé contrevient :

· À l’article 6.1 de notre règlement patrimonial 456-2012 adopté en janvier 2013 qui spécifie que toute demande de permis doit comprendre une description complète des travaux planifiés ainsi que des plans et croquis et ce, au moins 45 jours avant d’intervenir :

Extrait du Règlement 450-2012 visant à citer à titre de site patrimonial le domaine des pères Sainte-Croix, situé au 1565 chemin des Pères à Lac-Simon:
http://www.lac-simon.net/administration/ckeditor/ckfinder/userfiles/files/450-2012-Reglement_visant_a_citer_a_titre_de_site_patrimonial(1).pdf)

ARTICLE 6 -PROCÉDURE D’ÉTUDE DES DEMANDES DE PERMIS

6.1 Quiconque désire intervenir sur un élément immobilier situé dans le site patrimonial cité, et quiconque désire modifier l’aménagement paysager ou modifier l’affichage du site patrimonial cité, doit au préalable :

- Présenter une demande de permis (qui tient lieu de préavis-article 139) à la municipalité au moins 45 jours avant d’intervenir
- La demande de permis doit comprendre une description complète des travaux planifiés ainsi que des plans et croquis.

· est contraire à la résolution 180-05-2016 adoptée au point 7.8 de la séance ordinaire du 6 mai 2016 à l’effet que :

Extrait de la Résolution 180-05-2016 : http://www.lac-simon.net/administration/ckeditor/ckfinder/userfiles/files/2016-05-06.pdf)

- QU’avant de présenter le projet final aux membres du CCU, les promoteurs devront répondre à toutes les exigences de la réglementation municipale, des différents ministères provinciaux et se conformer au règlement sur le patrimoine 450-2012.

- QU’une présentation finale devra être effectuée aux membres du CCU et aux membres du conseil municipal avant l’émission de tous les permis permettant la réalisation du projet Le Manitou.

En effet, tel que rapporté par la conseillère Crête lors de la prise de vote au point 7.9 de la séance ordinaire du 7 juillet sur la résolution en vue d’accorder ledit permis, il appert que les membres du Conseil tout comme les membres du CCU
  1. n’ont pas reçu de présentation finale du projet tel qu’il est pourtant stipulé et requis avant l’émission de tout permis dans la résolution 180-05-2016 adoptée le 6 mai 2016;
  2. ni reçu la description complète des travaux planifiés ainsi que des plans et croquis tel que requis par l’Article 6.1 du règlement de citation patrimoniale numéro 456-2012 dûment adopté et en vigueur depuis janvier 2013.

· L’émission dudit permis contrevient également à la résolution 180-05-2016 qui stipule qu’avant de présenter le projet final aux membres du CCU, les promoteurs devront répondre à toutes les exigences de la réglementation municipale, des différents ministères et se conformer au règlement de patrimoine 450-2012.

· Considérant l’absence de présentation du projet final aux membres du CCU et deux du Conseil, il a lieu de croire que le permis émis pour
  1.  l’installation temporaire de 2 cabines (villas) sur bloc de béton;
  2. la préparation du terrain pour les chemins, le passage de la tuyauterie et le câblage électrique;
  3. l’installation de 3 cabanons pour les installations électriques du projet;

· contrevient également aux dispositions générales de même qu’à plusieurs dispositions des articles 21 et 22 de notre règlement sur les permis et certificats U-11.

En effet, ce dernier stipule que toute demande de permis doit être accompagné de plusieurs documents dont une série d’exigences communes à toutes demandes de permis, certificats ou autres tels qu’un rapport fourni sur un support papier avec cartouche d’identification indiquant l’échelle du plan, la date d’exécution du dessin et le cas échéant, ses révisions; un certificat de localisation préparé par un arpenteur-géomètre comprenant tous les renseignements exigés à l’articles 21, 22, 23, etc.

Or, dans la réponse obtenue par la municipalité de Lac-Simon hier suite à ma demande d’accès à des documents datée du 10 juillet dernier (voir annexe 1 : réponse de la municipalité de Lac-Simon à la demande d’accès de documents en lien avec l’émission du permis de construction/rénovation sur le site du Domaine des pères), la municipalité confirme n’avoir AUCUN DOCUMENT relatif à des plans de localisation des bâtiments principaux et accessoires, des devis concernant l’écoulement d’eau, système de fosse septique et localisation de champ d’épuration pour desservir les chalets (villas) ni certificat d’autorisation du ministère. De tels documents sont pourtant considérés nécessaires et exigées par notre règlement sur la délivrance des permis et certificats U-11. Ils doivent nécessairement accompagner toutes les demandes de permis et de certificats adressés à la municipalité de Lac-Simon. Leur absence contrevient à notre règlementation municipale.
Extrait du chapitre 2, règlement sur les permis et certificats U-11 :
http://www.lac-simon.net/administration/ckeditor/ckfinder/userfiles/files/2015%20U-11%20Reglement%20sur%20les%20permis%20et%20certificats.pdf)

21. EXIGENCES RELATIVES AUX CERTIFICATS DE LOCALISATION
Lorsqu’un certificat de location est exigé, il doit être préparé par un arpenteur-géomètre et comprendre les renseignements et les informations suivantes :

1. les limites, les dimensions et la superficie des lots formant le terrain ainsi que leur numéro cadastral;
2. toute construction existante, incluant les installations septiques et les puits,
3. la distance entre toute construction existante et une limite de l’emplacement;
4. tout accès pour véhicule et sa largeur, de même que la distance le séparant de l’accès le plus près d’une limite de l’emplacement et d’une rue transversale;
5. le cas échéant, les voies nécessaires pour les véhicules d’urgence;
6. tout espace paysager et ses dimensions;
7. toute servitude existante;
8. l’emplacement des cours d’eau et de la rive, et, le cas échéant, des zones à risque d’inondation;
9. l’emplacement des milieux humides;
10. l’emplacement des aires conservées à l’état naturel et des arbres matures isolés,

À l’article 22 du même règlement, on peut lire toutes les exigences relatives aux plans-projet d’implantation.
22. EXIGENCES RELATIVES AUX PLANS-PROJETS D’IMPLANTATION

Lorsqu’un plan-projet d’implantation est exigé, il doit être préparé par un arpenteur-géomètre et il doit comprendre, le cas échéant, les renseignements suivants, le cas échéant :

1. les limites, les dimensions et la superficie du terrain;
2. les servitudes existantes ou prévues sur le terrain;
3. la localisation de tout équipement ou élément de mobilier urbain hors sol situé sur la voie publique face au terrain
4. les lacs et cours d’eau, les milieux humides, la ligne des hautes eaux et la rive de tout lac ou cours d’eau
5. la localisation, les dimensions et la nature de toute construction existante ou projetée sur le terrain, incluant les équipements mécanique au sol et sa distance avec les limites du terrain;
6. la localisation de toute aire de service extérieure existante ou prévue, notamment un espace ou quai de manutention et un espace réservé à l’entreposage des déchets
7. la locations et les dimensions des cases de stationnement, des allées de circulation, des allées d’accès et des entrées charretières de tout espace de stationnement extérieur. Dans le cas où des cases de stationnement réservées aux personnes handicapées sont prévues, elles doivent être identifiées sur le plan
8. la localisation et les dimensions de toute aire de circulation ou de manœuvre destinée à être utilisée par des camions ou des véhicules lourds;
9. la localisation et les dimensions de tout trottoir ou aire de circulation destinée aux piétons
10. la localisation et les dimensions de tout espace d’entreposage ou d’étalage extérieur et de la clôture l’entourant, avec indications de la hauteur et du type de clôture
11. la localisation de toute installation septique et de tout puits existants ou projetés avec les renseignements nécessaires pour juger de sa conformité à la réglementation applicable
12. l’aménagement du terrain incluant :
a) le niveau fini du sol, celui du sommet des fondations et celui de la voie publique face au terrain où les travaux sont prévus, les plantations et les aires engazonnées,
b) le stationnement, les allées routière et piétonnière
c) les clôtures, murets ou murs de soutènement
d) les aires d’agrément, les aires de séjour, les quais, les aires de jeu pour enfants;
e) les aires devant être conservées à l’état naturel en vertu du Règlement de zonage en vigueur
f) tout équipement nécessaire à la rétention des eaux pluviales tels que citerne, jardin de pluie, puits percolants ou réservoir souterrains devant être aménagés ou installées en vertu du règlement de zonage en vigueur

À l’article 23 du même règlement, on peut lire toutes les exigences relatives aux plans, coupes , details architecturaux.
23. EXIGENCES RELATIVES AUX PLANS, COUPES, DÉTAILS ARCHITECTURAUX

Lorsque des plans, coupes et détails architecturaux sont exigés, ils doivent comprendre les renseignements suivants :

1. les plans de tous les étages montrant leur périmètre et les ourvertures
2. les élévations de tous les murs extérieurs, montrant le type et la couleur de l’ensemble des matériaux visibles de l’extérieur
3. les coupes et les détails architecturaux nécessaires pour assurer la compréhension du projet
4. la localisation et le type de mobilier urbain
5. la localisation sur l’emplacement ou sur le bâtiement, les dimensions, le type de matériau, le mode d’éclairage et les couleurs de toute enseigne projetée;
6. l’usage de chacune des pièces à l’intérieur du bâtiment

Le projet nécessite-t-il un lotissement, si oui, il faut des documents à l’appui. Va-t’il plutôt s’agir de copropriété divise? Dans ce cas, il faut identifier les parties communes et privatives projetées tel que stipulé dans nos règlements municipaux.

Qu’en est-il des installations septiques actuelles et futures qui seront nécessaires pour desservir les cabines (villas) projetées? Notre règlement des permis et certificats U-11 exige outre le formulaire de demande dûment complété, une étude de caractérisation du site par une personne membre d’un ordre professionnel compétent de même qu’un plan-projet d’implantation exécuté à une échelle d’au moins 1 :500, montrant :

• la désignation cadastrale du terrain;
• les dimensions et la superficie du terrain;
• les lignes de terrain et les rues adjacentes;
• la localisation de tous les bâtiments et des services sur le terrain et sur les terrains voisins;
• la localisation de la fosse septique, de l’élément épurateur et de la source d’alimentation en eau potable du terrain concerné et des terrains adjacents;
• la localisation de tout cours d’eau ou lac;
• la topographie du terrain;
• la localisation des boisés existants et d’aménagements paysagés;
• la direction d’écoulement des eaux de surface;

a) Un rapport produit par un ingénieur ou un technologue compétent en la matière indiquant;
• dans le cas d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment occupé par un usage résidentiel, le nombre de chambres à coucher dans le bâtiment ou la partie de bâtiment; • dans le cas d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment occupé par un usage non résidentiel, le débit total quotidien combiné des eaux usées, des eaux ménagères et des eaux de cabinet d’aisances générées par l’usage qui occupe de bâtiment ou la partie de bâtiment; (etc.)

Qu’en est-il du tracé et l’emprise des rues proposées liant les cabines au bâtiment principal et secondaire de même que le plan de localisation, l’identification et les dimensions des sentiers de piéton, piste cyclable de VTT ou de motoneige, le cas échéant, tel que rapporté dans le présentation vidéo du projet Manitou en mai 2016.

Qu’en est-il de l’emplacement, la superficie et les dimensions des terrains du projet qui font l’objet de la contribution aux fins de par cet de terrains de jeux, s’il y a lieu?

Qu’en est-il des différentes phases de développement du projet et de son échéancier;

Qu’en est-il de notre exigence en lien avec le fait qu’il faut identifier, par tableau, la superficie totale du terrain du projet et de chacun des terrains projetés, la superficie de terrain affectée à chaque utilisation sur le terrain du projet (ex : rue, parc, résidentiel, etc.) et le nombre d’unités projetées par type d’usage?

QU’en est-il de l’approvisionnement en eau et traitement des eaux usées? Notre règlement exige un plan d’implantation pour les ouvrages de captage d’eau et installations septiques existants et projetés.

L’emplacement exact des cabanons qui seront érigés de même que l’emplacement temporaire des petites villas n’est pas connu. Aucun plan et devis pour les travaux en vue de l’alimentation en électricité, l’installation du système septique et l’approvisionnement en eau ni aucun plan de localisation ni croquis ou plan architectural des villas et cabanons qui seront érigées sur le terrain.

· La délivrance dudit permis de construction contreviendrait également aux exigences environnementales du Ministère du Développement Durable, Environnement et Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) en lien avec la protection des milieux humides, de même qu’en vertu de l’article 114 de la Loi sur la qualité de l’environnement qui elle, exige que toute intervention en milieu humide exige un certificat d’autorisation du ministère et des mesures de compensation, s’il y a lieu.

En effet, en 2010, le rapport du Groupe Hémisphère a reçu de la municipalité de Lac-Simon le mandat de cartographier et classer tous les milieux humides de plus de 0,2 hectares sur le territoire. Or le rapport technique démontre l’existence de plus d’une trentaine d’acres de milieux humides sur le site du domaine des pères (voir site LS89). Ils ont été cartographiés comme étant des milieux humides de type prairies humides à Valeur écologique élevée. La carte des types de milieux humides et la carte des valeurs écologiques des milieux humides identifiés figurent en pièces jointes (annexes 2 et 3).

Selon le rapport technique produit par le Groupe Hémisphère en 2010 pour la municipalité de Lac-Simon, la trentaine d’acres de milieux humides sur le terrain du Domaine des pères fait d’ailleurs partie du grand complexe de milieux humides représenté en mauve dans l’image ci-dessous et comprenant les sites LS90- LS283 et LS141.

D’ailleurs, à l’été 2014, suite à une plainte logée au MLDDCC (voir plainte en question à l’annexe 4) concernant des tranchées creusées sans certificat d’autorisation dans les champs le long de la 321, identifié par Groupe Hémisphère comme le milieu humide LS141 faisant partie du même complexe de milieux humides que ceux du Domaine des pères LS89 et LS140, la municipalité de Lac-Simon était intervenu pour dire que tout était fait dans les règles de l’art et qu’il ne s’agissait pas d’interventions en milieux humides. Or suite à l’enquête des biologistes du MDDLCC, les milieux humides cartographiés par Groupe Hémisphère dans le secteur ont été validés par les experts du Ministère et un avis de non conformité pour avoir effectué des travaux sans autorisation a été émis par le MDDELCC. Des sanctions et mesures correctives ont dû être apportées.

Comme les milieux humides de type prairies humides ont dûment été validés par des experts biologistes du MDDELCC et qu’ils appartiennent au même grand complexe de milieux humides de type prairie humides que la trentaine d’acres de milieux humides identifiés par Groupe Hémisphère en 2010, il a lieu de croire que toutes formes de travaux exécutés sur le site du Domaine des pères risque de se produire dans une zone de milieu humide assujetti par la loi sur la qualité de l’environnement. Ledit permis contreviendrait donc à certaines dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement en ce sens que toute intervention en milieu humide qu’il s’agisse d’excavation, de construction ou d’aménagement de chemins exige au préalable, l’obtention d’un certificat d’autorisation du ministre pour pouvoir débuter les travaux. D’ailleurs est-ce que la présence de la trentaine d’acres de milieux humides sur le site du Domaine des pères est un élément connu des membres du CCU?

En outre, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que le domaine des pères est un site patrimonial cité et que le groupe GRAO l’a identifié en 2013 comme étant un site à très haut potentiel archéologique. Le ministre Maka Kotto a d’ailleurs écrit à la municipalité de Lac-Simon en décembre 2013 pour lui rappeler de prendre en considération ce potentiel archéologique lors de l’étude de tout éventuel projet touchant le site du domaine des pères. En émettant un tel permis, la municipalité assume-t-elle vraiment son rôle de protecteur d’un site patrimonial cité et a-t-elle prise toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de protéger le potentiel archéologique du site en respectant les dispositions de la Loi sur la patrimoine culturel :
http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cs/P-9.002


D’ailleurs, une douzaine de membres de la famille Groulx sont inhumés dans un cimetière encore non-identifié sur le site du Domaine des pères. La municipalité a -t-elle prise les mesures nécessaires pour s’assurer qu’ils reposent en paix? Ces éléments sont-ils connus des membres du CCU? La municipalité de Lac-Simon a-t-elle, comme lui a suggéré le ministre de la culture dans sa lettre à la municipalité en 2013, pris en considération le grand potentiel archéologique identifié par le groupe d’archéologues du GRAO pour le site du Domaine des pères à Lac-Simon et appliqué les mesures nécessaires pour le protéger (voir Archéologie préventive : un guide pratique à l’intention des municipalités :
https://www.mcc.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/publications/patrimoine/archeologie/archeologie_preventive_guide_pratique_nov_2013.pdf)


La municipalité de Lac-Simon est-elle en mesure de démontrer que ces données en matière de potentiel archéologique identifié par GRAO en 2013, de la présence du cimetière non balisée comprenant plus d’une dizaine de descendants de la famille Groulx et de la présence de plus d’une trentaine d’acres de milieux humides sur le site du domaine des pères sont connues des membres du CCU et ont été pris en considération par eux avant d’avoir émis une recommandation favorable audit permis de construction/rénovation sur le site du Domaine des pères aux membres du Conseil municipal de Lac-Simon?

La municipalité de Lac-Simon est-elle en mesure de démontrer que ces données en matière de potentiel archéologique identifié par GRAO en 2013, de la présence du cimetière non balisée comprenant plus d’une dizaine de descendants de la famille Groulx et de la présence de plus d’une trentaine d’acres de milieux humides sur le site du domaine des pères sont connues des membres du Conseil et ont été pris en considération par eux lors de l’adoption de la résolution en vue d’accorder ledit permis de construction/rénovation sur le site du Domaine des pèr.

La municipalité de Lac-Simon est-elle en mesure de démontrer, documents à l’appui, que toutes les dispositions de notre règlementation municipale incluant le règlement de patrimoine 450-2012, la résolution 180-05-2016 et ceux de la province ont été rencontrées?

Sachant que le permis émis contrevient à autant de règlements, nous questions la légalité de son émission et demandons à la municipalité de Lac-Simon d’intervenir rapidement pour faire cesser les travaux et retirer le permis en question jusqu’à ce que toutes les dispositions et exigences de notre règlementation municipale, de notre règlement de patrimoine et des résolutions adoptées en lien avec le projet tout comme celles en lien avec la règlementation provinciale en matière d’environnement, de culture et de protection du patrimoine archéologique des québécois soient rencontrées.