mercredi 20 juin 2018

Lac-Simon Veut Développer un Parc Récréatif

 Lac-Simon veut développer 1) Projet d'aménagement d'un parc récréatif / sportif - mini-putt, tennis, pickle ball, pétanque, shuffleboard et 2) parcours d'entraînement rustique le long de la piste cyclable / sentier pédestre sur le chemin du Parc

parc récréatif au 915, chemin Tour-du-Lac

parc récréatif au 915, chemin Tour-du-Lac
 
parc récréatif au 915, chemin Tour-du-Lac
 
 parcours d'entrainement sur le chemin du Parc

parcours d'entrainement sur le chemin du Parc

 Lac-Simon veut développer un parc récréatif
Louis-Charles Poulin
18 juin 2018
La Petite Nation

En l’absence d’infrastructures récréatives dans leur municipalité, les élus de Lac-Simon souhaitent combler ce manque en aménageant des endroits pour pratiquer des activités sportives et de loisirs. 

«On n’a pas d’aire de jeux ici à Lac-Simon. Il n’y a pas de structure pour les jeunes et les aînés. À part la plage, Il n’y a rien», fait remarquer le maire de Lac-Simon, Jean-Paul Descoeurs. C’est pourquoi le conseil municipal souhaite aménager un parc récréatif/sportif au 915, chemin Tour-du-Lac. La municipalité a approuvé l’achat de ce terrain d’une superficie de 6809 mètres carrés pour la somme de 69 995$ à même ses surplus accumulés. Celui-ci compte déjà des lumières, des clôtures qui délimitent des terrains de tennis et un ancien mini-putt. «On va rénover ce qui est déjà en place et aménager le parc graduellement.»Les élus souhaitent y aménager d’autres aires de jeux, entre autres, pour jouer au pickle ball, au shuffleboard, et à la pétanque éventuellement. «On va mettre des tables de pique-nique et des aires de repos aussi.»

Ce sera un endroit où les citoyens pourront se rassembler pour socialiser et garder la forme en pratiquant diverses activités, indique le maire.«On veut avoir des activités pour que les gens restent au lac. On a des gens qui viennent camper ici. Ils arrivent le vendredi et repartent le lundi, puisqu’ils disent qu’il n’y a rien à faire ici durant la semaine. Ils n’ont pas tort», avoue M. Descoeurs qui souligne que l’endroit est bien situé, puisqu’il est dans l’un des secteurs les plus peuplé de la localité, près des infrastructures municipales et aux abords du lac. 

À noter que la municipalité a fait une demande d'aide financière de 25 000$ dans le cadre du programme fédéral Nouveaux Horizons  pour réaliser ce projet.«Ça va permettre autant aux personnes âgées qu’aux jeunes de s’amuser», ajoute celui qui estime que ce parc récréatif public extérieur répondra aux besoins exprimés par la population et aux besoins liés à la démarche MADA.

Une autre demande d'aide financière de 5000$, à Kino-Québec, a été adoptée par le conseil afin de permettre d'aménager un parcours d'entraînement rustique le long de la piste cyclable/sentier pédestre sur le chemin du Parc. Le projet vise à aménager un parcours d'entrainement inspiré des Vitaparcs européens, une sorte de divertissement sportif qui combine le jogging ou la marche à un circuit d’exercices variés qui se pratique de station à station. Le parcours serait accessible 24h sur 24 et une douzaine de stations seraient aménagées dans la première phase du projet.

Lac-Simon s’est démarqué à deux endroits récemment. La bibliothèque de Chénéville/Lac-Simon municipalité a remporté le prix bibliothèque de l’année du Réseau BIBLIO de l’Outaouais parmi les municipalités desservant de 800 à 1 800 citoyens.

Également, le site de tourisme et de voyage Viago a publié un article avec un Top 10 des plus belles plages du Québec. La plage du Centre touristique du Lac-Simon, située à Duhamel, figure en dixième position.«On est bien contents. Ça va certainement nous amener des retombées sur notre côté du lac», exprime M. Descoeurs.  PLUS >>>

mardi 12 juin 2018

Projets Miniers Non Grata dans la MRC de Papineau

Projets miniers non grata dans la MRC de Papineau !
   Projet de règlement modifiant le schéma d’aménagement et de développement (SAD) - Resolution 2018-05-087 : Aucune exploitation minières ne peut s’effectuer dans les zones identifiées en jaune. 

Mais ce projet de règlement modifiant le SAD sont pour les nouveaux titres. Les titres déjà actifs, comme l’implantation d’une mine graphite ciel ouvert à Lac-des-Plages, prêt de lac Doré et lac Simon, non.

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Projets miniers non grata dans la MRC de Papineau
Benoit Sabourin
11 juin 2018
Le Droit

Une trentaine de personnes ont participé en fin de journée lundi à la consultation publique tenue de la MRC de Papineau portant sur le Projet de règlement modifiant le schéma d’aménagement et de développement révisé concernant les territoires incompatibles avec l’activité minière (TIAM).

Selon la cartographie présentée et les différents articles rattachés au projet de règlement dévoilés par la Commission d’aménagement et des ressources naturelles (CARN), c’est près de 80% du territoire de la MRC de Papineau qui se retrouverait en territoire incompatible avec les activités minières, si le projet est adopté tel quel et que Québec donne son aval.

Rappelons que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles de l’époque, Pierre Arcand, avait publié en janvier 2017 un document d’orientation intitulé «Pour assurer une cohabitation harmonieuse de l’activité minière avec les autres utilisations du territoire». Cette orientation ministérielle visait à donner plus d’autonomie aux MRC afin que celles-ci déterminent les zones de leur territoire qu’elles souhaitent voir être exemptées de tout développement minier. La nouvelle politique vise les développements à venir uniquement, alors que les détenteurs de titres miniers actuels pourront conserver leurs claims, à condition de renouveler ceux-ci dans les délais.

Parmi les outils dont disposent les MRC à l’intérieur des TIAM, celles-ci peuvent notamment établir des bandes de protection. Dans les périmètres urbains, une zone tampon d’une largeur maximale de 1000 mètres peut être mise en place. Pour les secteurs résidentiels se trouvant en dehors du périmètre d’urbanisation, le maximum de la bande de protection se chiffre à 600 mètres.

Dans son projet, la CARN de la MRC de Papineau propose d’étirer la bande de protection des périmètres non urbains à 1000 mètres. Au total, les mesures proposées permettraient de mettre à l’abri des minières 28 000 hectares de plus de territoire que ce qui est recommandé par Québec.

Des participants présents à la consultation publique ont malgré tout exprimé des inquiétudes face aux mesures jugées non suffisantes pour empêcher l’arrivée éventuelle de compagnies minières et de projets de mines à ciel ouvert dans la Petite-Nation.

«Nous non plus on n’en veut pas de mines sur notre territoire. Il y a des orientations gouvernementales et avec la carte qui est présentée là, nous sommes plus sévères que ce que le gouvernement nous demande. On travaille à en faire passer le plus possible [de territoire incompatible»], mais on ne peut pas protéger 100% de notre territoire. Quand on va envoyer ça à Québec, ils vont nous le retourner et nous demander de recommencer», a lancé le préfet de la MRC de Papineau, Benoît Lauzon, lors de la période d’échanges avec le public.

L’encadrement des exploitations de sable et de gravier à des fins municipales, commerciales ou forestières a aussi fait l’objet de discussions. Des citoyens ont invité les représentants de la MRC à s’assurer de baliser adéquatement cette disposition.

Le président de la CARN et maire de Notre-Dame-de-Bonsecours, Carol Fortier, a indiqué que les doléances avaient été entendues et que la commission allait analyser et prendre en compte les commentaires du public pour élaborer l’ébauche finale du projet.

Le préfet de la MRC a d’ailleurs confirmé qu’une seconde consultation publique sur le sujet aurait lieu en août avant que le conseil des maires entérine le projet de règlement. Les élus doivent trancher sur le dossier le 15 août, au retour des vacances estivales. PLUS >>>


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Une minière de Vancouver poursuit un village des Laurentides pour 96 millions de dollars
Alexandre Shields
le 11 juin 2018

Après les menaces, la poursuite. La minière canadienne Canada Carbon dépose ce lundi une poursuite contre la petite municipalité de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides. Elle lui réclame 96 millions de dollars en dommages-intérêts, en raison du blocage de son projet de mine à ciel ouvert par le conseil municipal.

Selon ce qu’a fait valoir la minière par voie de communiqué, « le montant réclamé représente les dommages » (dont le montant exact reste à déterminer) qui seront causés » à l’entreprise si elle ne peut obtenir les autorisations nécessaires pour lancer son projet minier, « si son projet est bloqué irrémédiablement », ou « si l’obtention de l’acceptabilité sociale du projet est irrémédiablement compromise par les actions de la municipalité ou de ses représentants ».

Canada Carbon se garde aussi le droit d’ajouter, dans sa poursuite, certains membres du conseil municipal « qui feraient des déclarations intempestives, fausses et trompeuses dans le but de discréditer le projet de la Société et de compromettre l’acceptabilité sociale du projet ».

« Depuis le début, nous avons franchi toutes les étapes prescrites par les lois qui s’appliquent aux projets miniers. Notre priorité demeure de poursuivre nos démarches auprès des autorités compétentes afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires à la réalisation du projet de mine de graphite et de carrière de marbre », a souligné, dans une déclaration écrite, Bruce Duncan, président-directeur général de Canada Carbon.

Mine controversée

L’entreprise Canada Carbon souhaite exploiter une mine à ciel ouvert de graphite et de marbre sur le territoire de la municipalité, située à une heure de route à l’ouest de Montréal, dans les Laurentides. Ce projet, développé depuis 2013, doit créer une cinquantaine d’emplois directs pendant environ une décennie.

Jusqu’aux élections municipales de novembre dernier, les élus de Grenville-sur-la-Rouge étaient d’ailleurs favorables au projet de la minière, qui possède près de 100 km² de permis d’exploration dans cette région reconnue comme une destination de villégiature.

Le portrait a toutefois changé en novembre, puisque le conseil municipal qui a alors été élu a fait campagne en signifiant clairement son opposition à l’implantation de la mine. Dès décembre, il a d’ailleurs modifié le règlement de zonage municipal de façon à bloquer les projets d’exploitation minière.

Au début de l’année, le conseil a aussi adopté une résolution formelle d’opposition au projet Miller de Canada Carbon. La résolution indique que les ressources en eau potable seraient menacées par le projet, mais aussi que celui-ci pourrait « entraîner une importante défiguration du paysage » et nuire aux projets de développement liés au tourisme et à l’agriculture.

On y souligne également que la municipalité ne pourrait se permettre « la perte nette de sa valeur foncière » en raison de l’implantation de la mine, mais aussi que les infrastructures municipales n’ont pas été construites pour répondre aux besoins de transports intensifs de la minière.

Poursuite-baîllon ?

Le blocage du projet par la municipalité a eu pour effet de stopper l’analyse du dossier déposé par Canada Carbon à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui devait autoriser le développement dans ce secteur zoné agricole.

Depuis le début des procédures de Canada Carbon, en mars, certains ont qualifié les démarches de la minière de « poursuite-baîllon ». Pour le porte-parole de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, Ugo Lapointe, la requête de Canada Carbon est tout simplement abusive. « Cette minière de Vancouver échoue clairement au test de l’acceptabilité sociale. Pire, en intentant une telle poursuite, elle démontre à quel point elle n’a aucun respect envers la population de Grenville-sur-la-Rouge, qui s’oppose au projet depuis près de deux ans et qui a élu démocratiquement et à forte majorité un nouveau conseil municipal pour représenter sa voix ».

Le député d’Argenteuil, Yves St-Denis, l’a quant à lui qualifié d’« intimidation totale ». « Ce sont des intimidateurs et ce n’est pas vrai que je vais laisser ce genre de compagnie intimider mes citoyens et une municipalité. Je vais toujours protéger ma population », a souligné, en mars, l'élu de la circonscription des Laurentides, où se trouve Grenville-sur-la-Rouge.

Fait à noter, le projet de Canada Carbon ne serait pas soumis à une évaluation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. Pour cela, l’entreprise devrait extraire plus de 500 tonnes de matière brute chaque jour. À l’heure actuelle, elle prévoit plutôt un maximum de 480 tonnes. PLUS >>>