"une clientèle de partout, de l’Europe même!"
«Station Touristique Hôtelière» au Domaine des Pères Sainte-Croix?
Le Domaine des Pères est dans la Zone 35H-1
Regarder le grille de spécification pour la zone 35H-1, il s’agit d’un GROUPE D’USAGE R1 – Activités récréatives à faible impact. Et les classes d’usages permis sont C3- C6 et C7.
Pour un débit de boisson, il faut un classe d’usage C4!
Le site est actuellement en zone R1- pour activités récréatives à faible impact. Voir ci-dessous la description des activités extérieures à faible impact:
- il s’agit d’activités généralement confinés sur moins d’un hectare… le domaine fait 19,5 hectares;
- Il s’agit d’activités généralement conçues pour desservir la population à l’échelle du voisinage jusqu’à l’ensemble de la municipalité;
- Et la gestion de l’usage est habituellement sous l’autorité publique.
En R2- activités récréotouristiques à impact majeur:
- il s’agit d’activités réparties sur un vaste espace;
- il s’agit d’activités généralement conçues pour desservir la population à l’échelle de la municipalité jusqu’à l’ensemble de la région ou de la province et au-délà. (ce qui est clairement le cas avec le projet Manitou.. "une clientèle de partout, de l’Europe même!")
Le R2… ça comprend une boutique de vente, un centre de location, un parc de Véhicules récréatifs, un camping, etc. Et concept de 80 chambres en maisonnettes… avec stationnement de VR, et centre de location d’appareils nautiques motorisées...
Le projet Manitou tel que présenté tombe dans la catégorie R2- activités récréotouristiques à IMPACTS MAJEURS!
*****************
Le projet Manitou créerait 50 emplois à Lac-Simon
Jessy Laflamme
6 mai 2016
La Petite Nation
Des citoyens de Lac-Simon ont assisté à la présentation du
projet Manitou, vendredi soir, immédiatement après la réunion du conseil municipal où quatre élus ont adopté une résolution se disant favorable à ce projet situé au
Domaine des pères Sainte-Croix.
De leur côté, les conseillères
Odette Hébert et
Chantal Crête ont voté contre la résolution en mentionnant qu'elles n'appréciaient pas cette façon de faire.
«Ce n'est pas notre mandat en tant qu'élu d'adopter des projets d'affaires provenant du privé. Notre mandat est plutôt de veiller à ce que la réglementation soit respectée», a affirmé, entre autres, Mme Crête.
Le maire de Lac-Simon,
Jacques Maillé, explique que les promoteurs désiraient savoir si la municipalité était en faveur du projet avant d'investir des sommes supplémentaires. Dans la résolution, il est inscrit que
ça n'engage pas la municipalité à accepter le projet final.
Il s'agirait du deuxième projet élaboré par la société à numéro 9295-2985 Québec inc. pour le Domaine des pères. Le premier aurait avorté, en 2014 tout juste après que la société achète l'endroit. Cet été-là, la Fiducie nationale du Canada (Héritage Canada) avait classé le Domaine des pères parmi les 10 sites patrimoniaux les plus menacés au Canada, et un article de la journaliste Marian Scott, de la Montréal Gazette a soulevé les tensions au sein de la municipalité, concernant ce dossier. Ces deux événements auraient fait fuir les investisseurs. «Ils ont déchiré les lettres. On a reçu des appels et des courriels en moins d'une heure après [la parution]», explique M. Poupart, ajoutant qu'ils avaient peur de voir des citoyens mécontents manifester devant le site.
Le montage financier a été refait et quelques modifications ont été apportées au projet, dont le fait que le site ne sera finalement pas morcelé afin de vendre des parcelles de terrain.
Le manitou consiste à un complexe hôtelier où l'on retrouve
20 chambres conventionnelles ainsi que
80 chambres en cabane. L'
aspect architectural des bâtiments serait conservé et
deux piscines seraient construites. Des
sentiers pédestres seraient aussi aménagés ainsi qu'un
quai donnant accès au lac Simon.
«Le but est de rendre le site accessible à tout le monde et d'accueillir tous les types de clientèle», a expliqué M. Poupart ajoutant que ce projet créerait une cinquantaine d'emplois permanents.
Les gens présents dans la salle semblaient se réjouir de voir un tel projet se concrétiser. M. Poupart a affirmé qu'il aimerait que la construction du site commence cet été afin de débuter l'exploitation de l'endroit dès 2017.
Le directeur général de ce projet est
Serge Després et les deux directeurs financiers sont
Ron Levac et
Michel Brisebois.
Le bureau d'avocat Lapointe-Beaulieu confirme que le solde en taxes impayées à la municipalité de Lac-Simon par la société de la famille Després, 9295-2985 Québec inc., pour le Domaine des pères, ainsi que pour l'ancien Bar l'Aventure, propriété d'Alexandre Després a été payé officiellement, mardi. Au total, les sommes dues s'élevaient à près 106 000$ pour les «taxes de Bienvenue», les taxes foncières 2014-2015-2016 ainsi que les intérêts et pénalités.
Selon M. Poupart, lorsque les investisseurs ont quitté le navire en 2014, ils sont repartis avec leur investissement, ce qui a fait en sorte qu'il a été plus difficile de payer ces taxes pour la société à numéro.
PLUS >>>
«Station touristique hôtelière» au Domaine des Pères Sainte-Croix?
Benoit Sabourin
06 mai 2016
Le Droit
C'est un complexe hôtelier de l'ordre de 10 millions de dollars que projette de développer les promoteurs du
projet Le Manitou, à Lac-Simon, sur l'
ancien site du domaine des Pères Sainte-Croix.
Le directeur des communications pour Le Manitou et courtier immobilier, Luc Poupart, a dévoilé vendredi soir, en marge de la séance du conseil municipal de Lac-Simon, les détails du projet de relance de l'ancien lieu de repos des religieux vendu en mars 2014 à des intérêts privés appartenant à l'homme d'affaires
Alexandre Després.
La «
station touristique hôtelière» que souhaitent aménager les promoteurs sur l'immense propriété de 48 acres propose la mise en opération d'un
hôtel de 20 chambres, l'
aménagement d'une marina, d'un
restaurant-terrasse avec une salle de réception et de
deux piscines, de même que l'érection de
80 cabines en forêt comprenant chacune une chambre et une salle de bain.
Les promoteurs estiment que 50 emplois à temps plein et 50 sur une base saisonnière ou à temps partiel serait créées avec l'ouverture de l'endroit. L'échéancier prévoit le début des travaux dès cette année afin d'opérer l'endroit en 2017.
«L'annonce de la non-exploitation du golf de Stéphane Richer, ç'a tombé comme une masse dans la région. C'est une vingtaine de familles chez nous qui viennent de perdre leur emploi. On espère que ce genre de projet va lancer un signal fort pour contribuer à faire en sorte que des investisseurs vont vouloir récupérer le golf», a indiqué M. Poupart devant la trentaine de résidents, vendredi soir.
Préservation du patrimoine
Selon le plan du projet, la préservation intégrale de l'enveloppe extérieure du bâtiment principal de l'ancien domaine serait respectée, conformément au règlement de citation municipal entériné en 2012 par la municipalité de Lac-Simon afin de protéger le caractère patrimonial des lieux.
La rosace de l'ancien réfectoire et la mise à niveau dudit bâtiment sont d'ailleurs prévues dans les travaux. L'ancienne salle de rassemblement des religieux accueillerait un centre de location d'embarcations nautiques non motorisées et un musée axé sur l'histoire de la région.
Afin d'encourager le respect de l'environnement et d'éviter la dégradation de la qualité de l'eau dans le secteur de la Baie Groulx, la plage qui serait aménagée sur les lieux ne serait réservée qu'à la baignade et à la navigation non motorisée.
Procédure critiquée
Si l'ébauche de projet a reçu un accueil favorable de la part des élus et des citoyens, vendredi soir, les conseillères
Chantal Crête et
Odette Hébert ont malgré tout voté contre la résolution visant l'appui au concept du Manitou.
Les deux conseillères
ont applaudi la teneur du projet,
mais dénoncent le fait que la municipalité se prononce sur un dossier embryonnaire qui n'a fait l'objet que d'une rencontre préliminaire entre les élus.
Mme Crête
dénonce notamment le processus décisionnel, alors que le
comité consultatif d'urbanisme (CCU) de Lac-Simon n'a pas tenu de vote officiel pour une recommandation au conseil, a-t-elle dit.
«
On nous met une résolution, on doit vite faire et nous n'avons aucun document papier. Je suis bien à mal à l'aise de me prononcer sur quelque chose comme ça immédiatement», a déclaré Mme Crête.
«C'est simplement pour dire que la municipalité est d'accord à ce que le promoteur poursuive son projet à partir de ce qu'il nous a présenté et des valeurs qu'on a vues», a rétorqué l'échevin Michel Lavigne.
La résolution adoptée au conseil stipule que les promoteurs devront respecter les normes en vigueur, notamment en ce qui concerne le
règlement de citation patrimonial du site. Elle n'engage cependant pas la municipalité à accepter ou non le projet final.
PLUS >>>