Une fois que le programme de formation et le plan d’intervention
auront été complétés, Duhamel partagera l’information avec les
municipalités qui souhaiteront utiliser le même modèle de prévention,
assure le maire Pharand. «
Si tout le monde met le même effort, ça va
aider l’ensemble des lacs de notre région à éviter le pire», dit-il.
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Lettre d'invitation concernant le recrutement de sentinelles pour la gestion des risques d’introduction du myriophylle à épis!
Pour soumettre votre candidature comme sentinelle, communiquez avec le carrefour duhamellois au 819-418-7100 poste 1611 ou à carrefour@municipalite.duhamel.qc.ca, d’ici le 13 juillet 2020.
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Le commissaire au développement durable, Paul Lanoie, déplore notamment
que Québec collabore de moins en moins avec les organismes chargés de
protéger les lacs et rivières.
La protection des lacs et rivières prend l’eau
Gabriel Béland
le 10 juin 2020
La Presse
Le Québec possède 3 % des réserves en eau douce renouvelables de la
planète, mais cette richesse n’est pas bien protégée par l’État, dénonce
le commissaire au développement durable dans un rapport dévoilé
mercredi.
« Ces
ressources peuvent sembler inépuisables, ce qui rend difficile
l’émergence d’une prise de conscience sur la nécessité d’en prendre
soin », peut-on lire dans le rapport.
« Manque
de connaissances », « manque de cohérence », « aucune action
structurante ni évaluation » … Le commissaire Paul Lanoie identifie une
série de lacunes.
Il déplore notamment que Québec collabore de moins en moins avec les organismes chargés de protéger les lacs et rivières.
Les
tables de concertation des Organismes de bassin versant sont boudées
par les fonctionnaires. Le ministère de l’Environnement et de la Lutte
contre les changements climatiques (MELCC) n’a participé qu’à 14 % de
ces rencontres en 2019. Ils étaient présents à 40 % d’entre elles
seulement quatre ans plus tôt.
« La
faible présence du MELCC aux rencontres des tables de concertation a
été mentionnée par le regroupement des organismes de bassins versants du
Québec en janvier 2016 lors d’une rencontre du comité-conjoint. Quatre
ans plus tard, force est de constater que la situation a empiré », note
le rapport.
Cet absentéisme « ne démontre pas une réelle volonté d’implanter une gestion intégrée des ressources en eau », tranche-t-il.
Québec
n’a même pas un portrait clair et précis de l’état de ses 3,6 millions
plans d’eau douce et milliers de rivières. L’État tarde à produire son
rapport sur l’état des ressources en eau attendu en 2019. Il n’a
toujours pas en mains plusieurs indicateurs importants.
Ces
lacunes pourraient fausser le portrait de notre réseau hydrique. Par
exemple, la santé des lacs pourrait être pire que prévue, note le
commissaire.
« Le
MELCC concluait que 76 % des 665 lacs échantillonnés présentaient peu
de signes d’eutrophisation. Cependant, ce résultat reposait sur des
données restreintes : le MELCC indiquait qu’il n’était basé que sur la
portion la plus profonde des lacs, alors que des données sur l’état en
bordure des lacs auraient pu donner un résultat différent de l’état
trophique. »
Le
commissaire relève aussi dans son rapport comment les ministères
tardent à adopter des orientations en matière d’écofiscalité.