Shari Kulha
March 5, 2013
National Post
This is the place many a young boy (and more than a few grown men, I’d hazard) has dreamed of: Somewhere to hunt and trap and run free in the woods, to fish for lunch, surrounded only by the deep silence of the wilderness, one populated only by forest creatures and a few friends.
Bringing this dream to life will require a healthy allowance. This 65,000-acre estate is listed at $81-million. (...)
Kenauk en vente au coût de 81 millions $
Jessy Laflamme
le 07 mars 2013
Le Droit
Le Fairmont Kenauk est officiellement en vente depuis lundi au coût de 81 250 000 $.
D'une grandeur de 65 000 acres, ce domaine, reconnu pour la pêche et la chasse situé tout près de Montebello, compte plus de 70 lacs privés et 13 chalets luxueux. (...)
Vente de la pourvoirie de Notre-Dame-de-Bonsecours : la MRC sur ses gardes
le 07 mars 2013
Radio Canada
La MRC de Papineau réagit avec prudence à la mise en vente de l'immense pourvoirie Fairmont Kenauk, située à Notre-Dame-de-Bonsecours, au nord de Montebello.
Le développeur immobilier Oxford, de Toronto, demande 81 millions de dollars pour ce terrain vierge de 160 kilomètres carrés, qui était autrefois un club privé de chasse et de pêche.
Paulette Lalande, la préfète de la MRC de Papineau, souhaite savoir qui en fera l'acquisition et quelles sont ses intentions avant de se réjouir. Elle espère que cet endroit, qu'elle juge emblématique pour sa région, conservera en partie son caractère.
Elle souhaite que la richesse du territoire sur le plan naturel soit préservée. « La seule chose qu'on espère, c'est qu'il [le futur propriétaire] le développe dans le même sens que ce que nous on veut. C'est une partie de terre qui a énormément de valeur. Il y a des lacs, il y a la chasse et la pêche. C'est un endroit privilégié. » — Paulette Lalande, la préfète de la MRC de Papineau(...)
La protection de la faune et la flore du domaine en vente à Notre-Dame-de-Bonsecours
Francois Robert
le 7 Mars 2013
La Petite Nation
Les citoyens de la Petite-Nation se questionneront peut-être à savoir qui aura en tête la préservation du patrimoine naturel sur le site en vente par Fairmount Kenauk à Notre-Dame-de-Bonsecours? Nous avons tenté de commencer à chercher quelques premiers bouts de réponses. Un constat semble concorder, la réglementation peut évoluer dans un sens ou dans l’autre, selon les dérogations obtenues ou non.
L’un de ceux qui sera chargé de veiller au respect du schéma d’aménagement est le directeur du service de l'aménagement et du développement durable de la MRC Papineau, Jean Perreault.
«La réserve Kenauk fait partie de la grande affectation récréative au niveau du schéma. Ce qui veut dire que ce sont des usages récréatifs ou encore à la limite des usages de nature résidentiels de faible densité qui sont autorisés», explique-t-il.
«Si un nouveau promoteur désire voir attribuer une nouvelle affectation du territoire, il peut toujours demander à la MRC de revoir le schéma d’aménagement. Il faudrait alors que ça passe par le conseil des maires pour voir si de nouveaux usages pourraient être accordés sur cette portion du territoire», précise M. Perreault.
À la MRC, il sera secondé par le coordonnateur à l'environnement, Alexandre Richard, pour encadrer le développement. «Au niveau du territoire couvert par la Kenauk, il y a plusieurs zones sensibles qui sont protégées. Quand on parle, par exemple, de tout ce qui inclut les milieux humides donc marais, marécages, étang, tourbières. Il n’y a pas de construction qui est possible là, à moins d’aller chercher une autorisation au ministère du Développement durable, Environnement, Faune et Parcs. C’est sûr que le schéma d’aménagement et les règlements de zonage de la municipalité encadrent la construction dans ces zones-là.»
La réglementation pour les bandes riveraines s’appliquera là aussi. «Il y a des marges de recul pour protéger la bande de protection au niveau de la végétation sur le bord des lacs et cours d’eau, des milieux très sensibles au niveau écologique. La réglementation minimale qui est imposée dans le schéma d’aménagement est de 10 à 15 mètres minimum. De façon générale c’est 10 mètres et si la pente est assez importante ou il y a un talus assez haut, ça va être 15 mètres. Les municipalités peuvent choisir d’être plus sévères que le schéma d’aménagement», explique M. Richard.
Sans prendre position pour un type de développement pour l’instant, l’organisme des bassins versants (OBV) des rivières Rouge, Petite-Nation et Saumon va suivre le dossier afin d’assurer une bonne gestion de l’eau et des impacts sur les cours d’eau avoisinants. «Le rôle de l’OBV en tant que tel c’est d’assurer la gestion de l’eau par bassins versants et ça l’inclut les milieux humides dans une perspective de développement durable. Et ça l’inclut la mise en valeur dans certains contextes, dans d’autres la protection des milieux humides, et finalement il y a l’encadrement du développement, si ça l’a à se faire, dans une perspective justement de développement durable. Ça se fait en concertation avec les gens qui y travaillent. Par exemple, pour les castors, il y a certains des outils que l’on a développés et que Fairmount Kenauk avait appliqués sur leur territoire pour protéger les milieux humides tout en préservant leur réseau routier dans la pourvoirie», a indiqué le directeur sortant de l’OBV, David Duchesne, qui a pris une pause durant la préparation finale de la présentation du plan directeur de l’eau qui sera dévoilé sous peu pour répondre à quelques questions au sujet de Kenauk.
Une des ressources pour connaître les milieux humides pouvant nécessité une protection sur l’ensemble du territoire de la MRC est l’inventaire dressé par l’organisme Canards illimités. Tout en fournissant des données intéressantes, sa plus grande limite est de se concentrer sur les milieux humides d’une dimension minimale d’un hectare, explique M. Duchesne. Dans la MRC des Laurentides où l’OBV est également présent, un tel inventaire existe aussi pour les plus petits. L’OBV aimerait trouver des partenaires pour réaliser un tel inventaire des plus petits milieux humides pour l’ensemble de la MRC Papineau, y compris ceux qui pourraient se trouver sur le territoire en vente. Un tel inventaire pourrait aider à mieux en surveiller l’évolution dans tous les secteurs en développement de la MRC.
Nous n’avons pas réussi à rejoindre l’inspecteur en environnement de la municipalité de Notre-Dame-de-Bonsecours avant d’aller sous presse pour en savoir plus sur les particularités réglementaires adoptées par son conseil.
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