lundi 30 septembre 2013

Zone 27-P: Plan d'urbanisme Remis en Question à Lac-Simon

 Plan Urbanisme Null, Caduque!
Le plan d'urbanisme na pas été adopté en respectant le processus
  • Plusieurs manquements à la procédure suivie lors de la révision quinquennale de notre plan d’urbanisme et de l’ensemble de ses règlements l’année passée...;
  • Example: Le 5 octobre 2012, l’avis de motion du plan d’urbanisme et de ses règlements ont été déposés le même jour et lors de la même séance que l’adoption des mêmes règlements;   
  • Jean Perreault, directeur des services d’aménagement de la MRC de Papineau, un tel manquement rend le (les) règlement(s) adopté(s) NUL(s), CADUQUE(s) (confirmé lors de la consultation publique tenue ce samedi, le 28 septembre 2013);
  • Et, donc, Benoit Hébert, directeur général actuel, estimation "le plan d'urbanisme a été adopté, en respectant le processus, avec la possibilité de construire quatre unités dans la zone P-27" EST FAUX! (Le Droit le 4 septembre 2013);
  • Benoit Hébert, directeur général de la municipalité: C’est la responsabilité du directeur général et NON DES ÉLUS de voir à ce que la procédure soit suivie et respectée (confirmé lors de la consultation publique tenue ce samedi, le 28 septembre 2013).
  • Il ne s’agit pas du seul manquement relatif à l’adoption de notre plan d’urbanisme et de ses règlements! Plusieurs changements adoptés au moment de l’adoption du plan d’urbanisme et de ses règlements N’ONT PAS FAIT L’OBJET DE LA CONSULTATION PUBLIQUE (11-12 août 2012). A SUIVRE!
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Le président de l'Association des propriétaires du Lac-Simon, André Daigneault, a présenté l'avis des membres de son association, samedi, lors de la consultation publique.

Le zonage remis en question à Lac-Simon
Jessy Laflamme
le 30 septembre 2013
Le Droit

Une trentaine de citoyens étaient présents samedi à la consultation publique pour discuter du règlement visant, entre autres, à ramener le nombre de logements à un dans la Zone 27-P à Lac-Simon.

Luc Poupart, le courtier immobilier derrière le controversé projet de construction de 12 condos, a profité de l'occasion pour poser plusieurs questions aux élus.

Auparavant, ce genre de développement immobilier était impossible dans le secteur en question, puisque la construction d'une seule habitation par terrain y était autorisée. Mais depuis l'adoption du plan d'urbanisme, en octobre 2012, il est possible d'en construire quatre. Personne ne sait qui a approuvé ce changement.

Le promoteur Poupart éprouve notamment de la difficulté à comprendre pourquoi les élus veulent ramener ce nombre à un, mettant ainsi un frein à son projet, tandis qu'au bout de la presqu'île, un autre promoteur pourra bâtir quatre condos, puisque la réglementation le permet.

Pour sa part, l'Association des propriétaires du Lac-Simon est en accord avec le projet de règlement. Elle demande aussi aux élus que dans les usages particuliers les quais collectifs soient réservés uniquement aux résidents de l'île du Canard blanc et que la permission de quais collectifs dans la baie Gamache soit retirée.

À plusieurs reprises, des contribuables ont suggéré que la population se prononce dans le cadre d'un référendum. Le conseil municipal réfléchira à cette requête mercredi en plénière.

Un plan invalide?

Les élus de Lac-Simon devront aussi vérifier la validité de leur plan d'urbanisme.

Quelques citoyens ont en effet affirmé qu'il était nul, étant donné qu'il n'a jamais été question de ce changement de zonage lors des consultations publiques. L'avis de motion a aussi été adopté à la même séance que le plan d'urbanisme, alors que les lois municipales prévoient un mois d'intervalle.

Le maire Gaston Tremblay s'est engagé à vérifier ces affirmations. Si elles sont fondées, le règlement visant à modifier le changement de zonage n'aurait plus sa raison d'être.

Le dossier sera donc à l'ordre du jour de la séance du conseil municipal, ce jeudi à 20h. PLUS >>>


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Plan Urbanisme Null, Caduque!?
Le plan d'urbanisme na pas été adopté, en respectant le processus!?

C’est la responsabilité du Directeur général  et NON DES ÉLUS de voir à ce que la procédure soit suivie et respectée. Le directeur général actuel, Benoit Hébert l’a d’ailleurs confirmé lors de la consultation publique tenue ce samedi, le 28 septembre 2013. À une question posée par une citoyenne, il a dit que c’était la responsabilité de l’équipe administrative, sous la gouverne du Directeur Général, de s’assurer que les procédures sur loi de l’aménagement et les conventions usuelles soient respectées et appliqués dans les délais prescrits.

Jean Perreault, le directeur des services d’aménagement de la MRC Papineau a d’ailleurs confirmé, à quelques reprises, samedi, lors de la consultation publique qu’un règlement adopté pouvait être passible de nullité absolue et donc caduque, sans valeur légale. En répondant à la question au sujet du fait qu’à Lac-Simon, nos règlements d’Urbanisme avait été adopté le même soir, au cours de la même séance que le dépôt des avis de motion se rapportant aux mêmes règlements, il y a lieu de parler de ‘manquement grave’ et la loi du Code municipal est claire à ce sujet. 

Code municipal du Québec, article 445:
Tout règlement, sous peine de nullité absolue, doit être précédé d'un avis de motion donné séance tenante, et il ne peut être lu et adopté qu'à une séance subséquente, tenue à un jour ultérieur.

Or à Lac-Simon, le 5 octobre 2012, l’avis de motion du plan d’urbanisme et de ses règlements ont été déposés le même jour et lors de la même séance que l’adoption des mêmes règlements. Jean Perreault, le directeur des services d’aménagement de la MRC de Papineau, l’a confirmé à quelques reprises lors de la consultation publique du 28 septembre,  un tel manquement rend le (les) règlement(s) adopté(s) NUL(s), CADUQUE(s)

Par conséquent, pouvons-nous prétendre, comme le clame actuellement notre Directeur général, Benoît Hébert, que et je le cite: « le plan d’urbanisme a été adopté, en respectant le processus…»

Dans les faits, les règlements adoptés le 5 octobre 2012, soient: le plan d’urbanisme et de développement durable de la municipalité de Lac-Simon (règlement U-2012); le règlement de zonage (règlement U-12); le règlement de lotissement (Règlement U-13); le règlement de construction (Règlement U-14); le règlement sur les dérogations mineurs (Règlement U-15) sont TOUS passibles d’être reconnus comme étant de NULLITÉ ABSOLUE.  

Voir procès verbal de la séance du 5 octobre 2012:
 

Luc Poupart veut faire taire les rumeurs
Jessy Laflamme
le 4 septembre 2013
Le Droit
D'ailleurs, le directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, estime qu'il est plus important de se pencher sur les prochaines actions à prendre que de trouver un fautif dans ce dossier. «Le plan d'urbanisme a été adopté, en respectant le processus, avec la possibilité de construire quatre unités dans la zone P-27, précise-t-il.


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POSITION DE L’ASSOCIATION DES PROPRIÉTAIRES DU LAC SIMON SUR LE PROJET DE RÈGLEMENT U-12-1 MODIFIANT LE RÈGLEMENT DE ZONAGE U-12, RELATIVEMENT AUX ZONES 27-P ET 32-M

C’est au nom de tous les membres de l’association des propriétaires du lac Simon (APLS) que je vous fais part de notre position sur le sujet en titre. Cette position fut adoptée à l’unanimité lors du conseil extraordinaire tenue e 27 septembre 2013. La voici :

* Considérant que, dans son plan d’urbanisme (art 26,2), conformément aux normes provinciales, la municipalité de Lac-Simon préconise que « la densité maximale de logement dans les milieux habités non desservies (sans aqueduc et sans égout) ne doit pas excéder 2,5 logements par hectare » ;

* Considérant que les zones 27-P et 32-M se situent dans un des secteurs dont l’occupation du sol est la plus dense;

* Considérant, qu’historiquement, la zone 27-P a toujours été zonée P-Public avec un nombre maximal de logement 0;

* Considérant le contexte géographique de cette presqu’île étroite coincée entre le lac Simon et le lac Barrière;

* Considérant la fragilité connue de la baie Gamache (épaisse couverture de sédiment, baie peu profonde, etc.);

* Considérant l’utilisation intense du plan d’eau dans ce secteur (marina, débarcadère, bateaux et plage publique)

* Considérant que les modifications faisant passer à 4 unités par lot n’ont jamais fait l’objet de discussion lors de la consultation publique d’août 2012;

* Considérant toute la confusion entourant les changements à la grille de spécification de la zone 27-P;

* Considérant la vision de développement du schéma d’aménagement de la MRC de Papineau;

* Considérant que le Comité Nord de la Petite-Nation par la voix de son président et maire de Saint-Émile-de Suffolk, M. Michel Samson, mentionnait, dans un article paru le 13 février dernier et intitulé Pas uniquement le tourisme , que, et je cite, « le seul point qui est commun, et peut-être le seul qui a besoin d’être commun, c’est une certaine vision du développement où je n’ai senti nulle part le goût de développer un autre Tremblant. On n’a pas cette mentalité-là. » Et plus loin, M. Samson ajoute « On sait que l'on a une offre remarquable, que c'est beau chez nous et plaisant, mais en même temps ce n'est pas le développement à tout crin avec des condos sur le bord des lacs, par exemple.»;

* Considérant le développement de Mont-Tremblant et bien d’autres régions au Québec, où l’arrivée des condos a fait grimper les taxes municipales empêchant ainsi plusieurs résidents de conserver leur propriété faute de pouvoir assumer la hausse des taxes,

L’APLS demande au conseil municipal de Lac-Simon
  1. de rétablir la grille de spécification de la zone 27-P à son nombre maximal de logement telle qu’elle était lors de la consultation publique du 11 et 12 août 2012, avec des marges de recul de 6 – 3 – 9 mètres tout en respectant les droits acquis.
  2. que la ligne séparant la zone 27-P et la zone 32-M soit maintenue telle que dans le règlement de zonage adopté le 5 octobre 2012;
  3. que dans les Usages Particuliers, les quais collectifs soient réservés uniquement aux résidents de l’île de Canard Blanc et que la permission de quais collectifs dans la baie Gamache soit retirée
  4. s’il y avait référendum, que toute la population puisse se prononcer compte-tenu que le zonage actuel est P pour PUBLIC et que le changement au plan d’urbanisme n’a pas fait l’objet de discussions lors des consultations du 11 et 12 août 2012.

samedi 7 septembre 2013

Zone 27-P: Lac-Simon Rétablit le Zonage de la Baie Gamache

"The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men" ~ Plato

Lac-Simon rétablit le zonage de la baie Gamache
Jessy Laflamme
le 07 septembre 2013
Le Droit
C'est devant une salle pleine à craquer que les élus de Lac-Simon ont adopté un avis de motion pour ramener le nombre de logements à un dans la zone 27-P, près de la baie Gamache.

Ce changement de zonage a causé tout un tollé dernièrement dans la municipalité de la Petite-Nation. Avant l'adoption du plan d'urbanisme en octobre 2012, il était impossible de construire plus d'un logement dans ce secteur. Depuis, l'érection de quatre logements est permise, ce qui a donné lieu à un projet de 12 condos.

Le hic, c'est que personne ne semble savoir qui a autorisé ce changement. Devant la grogne de plusieurs citoyens et considérant qu'il ne faut pas augmenter la densité de population près de la baie Gamache, les élus veulent corriger le tir et ramener la possibilité de construire seulement un logement.

Avant que l'avis de motion soit adopté définitivement, la population sera invitée à une consultation publique le 28 septembre de 9h à midi. L'endroit de la rencontre sera divulgué ultérieurement. Ensuite, les élus devront se prononcer sur l'adoption d'un deuxième règlement qui pourrait mener à un registre et possiblement à un référendum.

Seulement deux conseillers sont contre le fait de ramener le zonage à un. Il s'agit de Gilles Robillard et de Louise Houle Richard, les deux conseillers recrutés dans l'équipe de Jacques Maillé, l'ancien directeur général qui se présente à la mairie.

Les élus ont aussi donné un appui à la conseillère Lise Villeneuve et la présidente du comité consultatif d'urbanisme (CCU), Géraldine Hutton, qui ont envoyé une demande d'enquête au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire.

Lors de la période de questions, Luc Poupart, le courtier immobilier responsable de vendre le terrain où se trouve le projet de douze condos, est le premier intervenant à avoir pris la parole. Il a mentionné que les promoteurs s'engageaient à limiter le nombre de quais sur la baie Gamache.

Il a aussi questionné les élus à savoir si le projet de quatre condos de M. Chef, connu par le CCU depuis près d'un an, serait permis. Ce projet serait possible parce qu'il a déjà reçu ses permis et parce que selon l'avis de motion, la ligne de la zone 27-P serait modifiée.

La zone 27-P encore au cœur de la controverse au Lac-Simon
François Robert
le 06 septembre 2013
La Petite Nation
Le changement de zonage controversé dans la zone 27-P du territoire de Lac-Simon a occupé une grande partie des discussions et de la période de questions de l’assemblée municipale du 6 septembre.

Le sort de cette zone et du projet de condos piloté par le courtier Luc Poupart qui pourrait y être construit n’est toujours pas pleinement déterminé.

«Dans le fond, il y a trois demandes qui ont été présentées majoritairement par le conseil, a précisé le directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, à la fin de la séance. La première demande majoritaire du conseil c’est de rétablir ce qu’il y avait avant à savoir un maximum d’un logement pouvant être construit par unité dans ce secteur. Deuxièmement, ramener la ligne marquant la fin de la zone 27-P où elle était avant. Troisièmement, limiter les quais publics dans la Baie Gamache à cause des bois qui y sont présents et tout ça…»

«Le processus de consultation va être en marche, a poursuivi M. Hébert. Le 28 septembre, il va y avoir une réservation pour une salle afin d’expliquer le projet de nouveau règlement. À l’assemblée ordinaire d’octobre, si le conseil maintient le cap, il devrait y avoir la proposition d’un second projet de règlement. Lors de ce second projet de règlement, c’est là que les gens pourraient signer le registre et ensuite le conseil pourrait choisir de retirer le projet ou d’aller en référendum.»

Tel qu’il l’avait promis lors de sa conférence de presse de mercredi, le courtier immobilier, Luc Poupart, a longuement intervenu lors de la période de questions du public afin de souligner ce qui lui semblait incohérent dans la façon dont ce dossier est actuellement mené par le conseil. M. Poupart s’explique notamment mal pourquoi la construction de plus d’une unité par lot est possible à d’autres endroits sur le bord du lac, dont certains où la largueur du terrain est moindre que dans le cas du projet de condos où M. Poupart a des intérêts à titre de courtier immobilier.




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''On a day when the wind is perfect, the sail just needs to open and the world is full of beauty. Today is such a day.'' ~ Rumi

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vendredi 6 septembre 2013

Zone 27-P: Projet Immobilier: Un Courtier Immobilier S'explique

 “If I were to remain silent, I'd be guilty of complicity.” ~ Albert Einstein

04 Septembre 2013 Le TVA Nouvelles de 18hr Gatineau - Ottawa
TVA Gatineau


Lac-Simon : un courtier immobilier s'explique
  • Un changement de zonage effectué dans des circonstances nébuleuses continue de faire réagir à Lac-Simon, dans la Petite-Nation, deux semaines après la diffusion d'un reportage exclusif à ce sujet sur les ondes de TVA Gatineau-Ottawa.
  • Mercredi, le courtier immobilier Luc Poupart, un des artisans du projet immobilier au cœur de cette controverse, a rappelé certains faits et remis les choses en perspective. 
  • Il a, entre autres, rendu public un document émanant du comité consultatif d'urbanisme de Lac-Simon. 
  • On peut y lire que la stratégie de la municipalité pour l'horizon 2035 est de permettre l'implantation de commerces ainsi que de lieux d'hébergement et de restauration dans le secteur de l'hôtel de ville, où seraient bâtis les condotels projetés. 
  • Il a aussi, notamment, souligné que beaucoup de citoyens de Lac-Simon, une forte majorité selon lui, appuie le projet.
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Luc Poupart veut faire taire les rumeurs
Jessy LaFlamme
le 4 Septembre 2013
Le Droit
Le courtier immobilier du projet controversé de condos à Lac-Simon, Luc Poupart, a dévoilé des documents, hier, aux médias pour faire taire les rumeurs le liant à un changement suspect de zonage à Lac-Simon.

Rappelons que dans le secteur P-27, il était auparavant possible de construire seulement une unité alors que depuis l'adoption du nouveau plan d'urbanisme en octobre 2012, ce chiffre a grimpé à quatre sans que personne ne s'en aperçoive.

M. Poupart a tenu à faire sa propre enquête à la suite de reportages alléguant qu'il y aurait eu de la malversation dans ce dossier. Luc Poupart est responsable de la campagne électorale de l'aspirant maire, Jacques Maillé, auparavant directeur général de Lac-Simon. «J'aimerais préciser que jamais des membres de mon équipe, de ma famille ou moi-même avons posé des gestes répréhensibles», a affirmé M. Poupart.

Changement «voulu»

Celui-ci a remis aux médias une lettre signée par l'ancien inspecteur municipal qui était le coordonnateur de la mise en place de la nouvelle réglementation, Arthur Léonard, dans laquelle il est mentionné que «ce changement était voulu par le CCU pour permettre, justement la possibilité de condos à proximité de l'hôtel de ville. En fait, ce n'était pas pour le projet des douze condos dont les médias ont fait état et qui nous était pas connu à ce moment, mais un autre, connu et projeté à cette époque et désiré par le CCU.»

La présidente du CCU, Géraldine Hutton, soutient que le premier projet de quatre condos est situé dans zone 32-M où l'érection de quatre logements est permise. Elle affirme aussi que le nouveau plan d'urbanisme contient plusieurs erreurs en plus du changement de zonage de la zone 27-P. Par exemple, la ligne délimitant la zone 27-P et la 32-M n'a pas été tracée au bon endroit. Cependant, elle précise qu'il n'a jamais été question de modifier la zone 27-P à quatre logements. «Nous ne sommes pas contre le développement, explique-t-elle. Au contraire, nous avons ciblé cinq zones où le quatre unités est permis, quatre zones permettant deux logements et une zone de 8 unités. Cependant, la 27-P n'est pas un endroit approprié, car elle est située sur une presqu'île.»

Conscient des erreurs dans le document, le CCU a remis une liste de recommandations aux élus. «Nous avons fait le travail au meilleur de nos capacités, souligne Mme Hutton. C'est maintenant au conseil municipal de prendre la relève», indique-t-elle tout en déplorant la chasse au coupable.

D'ailleurs, le directeur général de la municipalité, Benoit Hébert, estime qu'il est plus important de se pencher sur les prochaines actions à prendre que de trouver un fautif dans ce dossier. «Le plan d'urbanisme a été adopté, en respectant le processus, avec la possibilité de construire quatre unités dans la zone P-27, précise-t-il. Ainsi, il faut maintenant se pencher sur les solutions. Les élus en parleront vendredi soir lors du conseil municipal.»

Afin d'éclaircir la situation, Mme Hutton a demandé au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) d'effectuer une enquête. M. Poupart s'est engagé, lors de son point de presse, à envoyer les documents qu'il a soumis aux médias au MAMROT. PLUS >>>

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Luc Poupart propose sa version pour laver sa réputation
François Robert
le 4 Septembre 2013
La Petite Nation
Le courtier immobilier bien connu de Chénéville et ses environs, Luc Poupart, a convoqué les médias à son bureau le 4 septembre pour se défendre et tenter de rétablir sa réputation à la suite de certains reportages qui ont soulevé des doutes sur son implication dans un changement de zonage contesté à Lac-Simon.

«Nous avons décidé de faire cette conférence de presse dans un contexte… où nous avions l’intention de nous exprimer au prochain conseil municipal et nous avons toujours l’intention de le faire, cependant nous avons des motifs raisonnables de croire que ça risque d’être quelque chose de difficile pour nous», a précisé M. Poupart qui a reconnu que sa femme, aussi agente immobilière bien connue dans la région, Lucie Bélanger, et sa famille étaient très affectées par toute cette affaire.

«On s’attend à une assemblée à Lac-Simon pour le moins houleuse, a insisté M. Poupart. Ne sachant pas si on aura la possibilité ou le temps pour livrer ce que l’on a à livrer, nous avons décidé de convoquer les médias. Il allait de mon devoir de rétablir les faits et au pire mon silence aurait pu être interprété par plusieurs comme une forme d’admission.»

Rappelons qu’avant le changement de zonage il était possible de bâtir seulement une unité par lot dans la partie 27-P du territoire de Lac-Simon près de la mairie. Il y a mésentente sur qui était au courant et qui était d’accord au sein de l’hôtel de ville et du Comité consultatif d’urbanisme (CCU) à ce que le nouveau règlement permette maintenant quatre unités par lot.

Luc Poupart et sa femme sont impliqués dans la vente de terrains où des condos pourraient être construits dans cette zone ainsi qu’une marina.

M. Poupart a également agi à titre de maître de cérémonie lors du lancement de la campagne de l’équipe Maillé en vue des élections du mois de novembre. Cette équipe est dirigée par Jacques Maillé, l’ancien directeur général de la municipalité qui était en fonction au moment du changement de zonage et qui a démissionné depuis pour se porter candidat à la mairie. Des citoyens de la municipalité ont contacté les médias pour leur demander d’enquêter afin de savoir s’il y avait des liens entre tous ces éléments et de quelle nature.

La version présentée le 4 septembre par M. Poupart remet en question plusieurs autres véhiculées récemment dans certains médias et en particulier celle de la conseillère et membre du CCU, Lise Villeneuve. Nous avons tenté de joindre, Mme Villeneuve, aujourd’hui sans succès afin de lui donner un droit de réplique.

Selon M. Poupart, la version de Mme Villeneuve s’est modifiée dans le temps et a été contredite par d’autres personnes impliquées dans le dossier. Ce changement de zonage risque fort de faire partie des discussions au prochain conseil municipal. PLUS >>>


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TVA Gatineau



 Lac-Simon : le Ministère s'en mêle
  • Un changement de zonage effectué dans des circonstances nébuleuses continue de faire des vagues à Lac-Simon, dans la Petite-Nation.
  • TVA Gatineau-Ottawa a appris que le Ministère des Affaires municipales étudie présentement une plainte en lien avec cette affaire. 
  • De plus, le conseil municipal doit bientôt se pencher sur cette modification au plan d'urbanisme qui a permis le lancement d'un très controversé projet immobilier. 
  • Les explications de Simon-Pier Ouellet, au TVA nouvelles de 18 heures, à voir ou revoir sur ce site.