Conseillères Odette Hébert & Chantal Crête ce sont bannies de tous les comités et plénières vendredi soir par L'Équipe Maillé et le maire de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé!
Marie-Charlotte Paquette
07 octobre 2014
La Petite Nation
Deux conseillères de la municipalité de Lac-Simon ont été exclues de leurs comités et des réunions plénières (caucus) du conseil, lors de l'assemblée du conseil municipal, vendredi. Les autres conseillers ont voté unanimement pour la proposition du maire, devant une salle comble. Jacques Maillé a plaidé la déloyauté, à la suite de la parution d'un article dans La Gazette, le 13 septembre, où les conseillères Chantal Crête et Odette Hébert sont citées.
«Ce qui a fait déborder le vase, ce sont les informations confidentielles des plénières qui sont sorties dans l'article du journal la Gazette», a fait savoir le maire, faisant allusion aux informations sur la somme qui aurait été votée par la municipalité, pour acheter l'ancien bar l'Aventure. La journaliste, Marian Scott, avait également eu en entrevue la conseillère Louise Houle-Richard et le conseiller Gilles Robillard. Tous deux auraient nié que la municipalité avait fait une offre sur l'ancien bar, puis M. Robillard aurait également lancé un montant. Selon le maire, ce sont les propos de Mme Crête et de Mme Hébert, qui ont mené aux questions de la Gazette à ce sujet.
Elles se sont donc vu retirer leurs responsabilités sur divers comités, en plus de ne pas pouvoir assister aux réunions plénières. Elles auront toutefois la même documentation que les autres élus, spécifie le maire, pour se faire une opinion sur chaque décision de la municipalité. L'article de Mme Scott porte surtout sur le dossier du Domaine des pères Sainte-Croix, dans lequel Mme Crête a joué un rôle actif depuis les rumeurs de sa mise en vente. «L'article fait suite au palmarès de Héritage Canada [des 10 sites les plus menacés], raconte Mme Crête. Mon nom apparaissait partout, alors elle m'a contactée.» La conseillère se défend bien d'avoir fourni des renseignements confidentiels au journal. «Le conseil a pris ça comme une trahison. Pourtant, je n'ai rien dit par rapport à la municipalité», a-t-elle affirmé. La conseillère doute que la décision du conseil d'exclure deux élus soit démocratique.
L'article contiendrait des informations «que seulement Chantal [Crête] savait et des liens que seule elle pouvait faire», a argumenté M. Maillé. Le maire semble aussi faire un lien entre des plaintes faites à l'UPAC et au MAMROT, toutes non fondées ou non admissibles, jusqu'à maintenant. Ces plaintes, les articles en découlant, ainsi que l'article de la Gazette «noircissent la réputation de la municipalité», a déploré M. Maillé, qui dit vouloir le développement de Lac-Simon. PLUS >>>
Deux conseillères exclues des comités
1 octobre 2014
Benoit Sabourin
Le Droit
La discorde règne plus que jamais au conseil de Lac-Simon. LeDroit a appris que les conseillères Odette Hébert et Chantal Crête sont sur le point d'être bannies de tous les comités municipaux auxquels il est possible de siéger à Lac-Simon. De plus, les deux élues n'auront plus le droit d'assister aux assemblées plénières.
Mme Hébert et Mme Crête ont été informées de cette décision hier matin lors du comité plénier organisé en vue de la séance publique du conseil du mois d'octobre. Une proposition de résolution dans laquelle on demandera aux conseillers autour de la table de se prononcer sur le sort des deux élues sera d'ailleurs présentée, vendredi soir.
Le maire de la municipalité de Lac-Simon, Jacques Maillé, a confirmé la nouvelle au Droit, hier, lors d'un entretien téléphonique. «En fonction de la majorité des membres [du conseil], il a été décidé que ces membres ne participent plus aux plénières. Un conseiller va proposer à l'ensemble du conseil une réorganisation de chacun des comités dans laquelle Mme Hébert et Mme Crête ne seront pas présentes», a mentionné le premier magistrat.
Celui-ci n'a pas voulu évoquer les raisons qui sous-tendent cette décision. Celles-ci seront divulguées publiquement vendredi soir, à la lecture de la résolution. «La confiance n'existe plus», a toutefois laissé entendre le maire Maillé.
La conseillère Hébert, qui a été informée en personne de la décision, soutient ne pas avoir reçu d'explications détaillées. On lui aurait laissé entendre que son exclusion des groupes de travail serait en lien avec sa participation à un reportage paru le 12 septembre dernier dans un média montréalais.
«Si la solution qu'ils ont trouvée, c'est de nous évincer, on va se parler devant le public, c'est tout», a-t-elle affirmé.
La tension est palpable au sein du conseil de Lac-Simon depuis la dernière élection municipale. Mme Hébert a même récemment déposé auprès de la Sûreté du Québec une plainte pour menace de mort à l'endroit d'un autre échevin. PLUS >>>
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