Un premier acheteur sérieux sur les rangs pour l'Auberge Viceroy
François Robert
le 14 janvier 2014
La Petite Nation
Le co-propriétaire du Bistro Fleur de Thym situé dans l'Auberge Viceroy, Marc Beaudoin, a mandaté un expert, Claude Latulippe, pour procéder à l'évaluation des travaux à réaliser sur le bâtiment et se dit pratiquement assuré de présenter ensuite une offre d'achat calibrée en fonction de cette évaluation.
Rappelons que l'auberge n'accueille plus de visiteurs depuis le 17 décembre après que la propriétaire actuelle, Marie-Agnès Lacoste, ait placé l'entreprise sous la loi de protection contre les créanciers. Grâce aux clauses de leur bail, les propriétaires du restaurant Fleur de Thym peuvent poursuivre leurs activités durant cette période d'incertitude.
Lors de la récente rencontre avec les créanciers de Mme Lacoste, le montant auquel l'auberge sera mise en vente n'a pas été dévoilé, précise M. Beaudoin.
«À part le Spa, il n'y a aucune rénovation qui a été faite au cours des dernières années, déplore le restaurateur. Il y a des choses qui ne pressent pas, mais il y a des choses urgentes, dont notamment la toiture et l'intérieur des chambres qui doivent être refaits.»
Marc Beaudoin confirme que lui et sa conjointe qui est également copropriétaire du restaurant et cadre dans l'industrie hôtelière sont en pourparlers avec des investisseurs en vue d'acheter l'auberge, mais il n'est pas encore prêt à révéler l'identité des éventuels partenaires. PLUS >>>
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La faillite pour l'Auberge Viceroy
Benoit Sabourin
le 31 décembre 2013
Le Droit
Une baisse d'achalandage accrue ces dernières années a eu raison de l'Auberge Viceroy à Lac-Simon, dont les portes sont fermées depuis le 17 décembre.
L'entreprise touristique de la Petite-Nation, constituée en 2001, n'opère plus l'établissement de 20 chambres. La propriétaire des neuf dernières années, Marie-Agnès Lacoste, affirme qu'elle n'avait plus les reins assez solides pour assurer la pérennité des lieux.
La femme d'affaires soutient que la récente crise économique et les compressions fédérales ont joué pour beaucoup dans la faillite du complexe hôtelier. Les séminaires, qui représentaient une part très importante de la clientèle de l'auberge, soit 40% du chiffre d'affaires, n'ont plus lieu depuis un certain temps.
Les conditions climatiques de l'hiver dernier ont aussi joué dans l'équation, avance Mme Lacoste. «Les chutes de neige de l'an dernier nous ont coupé les sentiers de motoneiges, ce qui a fait voler en éclat un contrat avec un voyagiste qui avait réservé pour tout l'hiver et qui a dû annuler toutes les réservations», dit-elle.
Associée pendant sept ans, Mme Lacoste a récupéré l'édifice il y a un peu plus de deux ans, mais l'entreprise était déjà en faillite technique. «J'ai tout essayé pour sauver l'endroit, mais j'ai perdu la bataille», mentionne Mme Lacoste, qui a notamment cogné à la porte de la municipalité de Lac-Simon pour obtenir un coup de main financier, mais sans succès.
«Il n'existe pas de programme de subvention pour soutenir les entreprises touristiques, ajoute-t-elle. Il existe des programmes de prêts, mais ce n'est pas ce dont nous avions besoin. Nous avons cherché toutes les solutions possibles, même auprès d'investisseurs, mais le tourisme n'est pas un secteur soutenu.»
Marc Beaudoin, copropriétaire du Bistro Fleur de Thym, situé à l'intérieur de l'Auberge Viceroy, espère pour sa part que cette histoire de faillite n'aura pas d'incidence négative sur ses affaires. Le restaurant demeure d'ailleurs ouvert malgré la fin des opérations du complexe hôtelier puisqu'un bail protégé a été signé entre les parties.
L'Auberge Viceroy embauchait une quinzaine d'employés. Le complexe avait notamment remporté des honneurs lors des Grands Prix du tourisme du Québec en 2005, 2006 et 2009. PLUS >>>
La fermeture de l'Auberge Viceroy irrite le député Iràca
le mardi 31 décembre 2013
Radio Canada
Le député de Papineau, Alexandre Iràca, se désole de la fermeture le 17 décembre dernier de l'Auberge Viceroy, un établissement touristique de la Petite-Nation, en Outaouais.
La plus récente propriétaire des lieux a expliqué à Radio-Canada que cette décision résultait d'une baisse continue de l'achalandage.
D'une part les touristes provenant de l'étranger, qu'ils soient européens ou américains, sont moins nombreux. Les visiteurs locaux eux aussi se font plus rares , notamment la clientèle d'affaires qui fréquentait les lieux pour des séminaires et qui représentait 40 % de l'achalandage.
Pourtant, selon Alexandre Iràca, le potentiel récréotouristique de la région de la Petite-Nation est bien réel.
« Il y a plusieurs petites entreprises touristiques qui fonctionnent très bien. Il y en a des plus grosses qui fonctionnent très bien également, donc il faut faire en sorte que l'on puisse relancer cette entreprise », croit M. Iràca qui compte s'occuper personnellement du dossier dès janvier 2015.
Soutenir les PME
Le député de Papineau soutient qu'il est crucial de soutenir les entreprises comme l'Auberge Viceroy car ce sont des moteurs de l'économie locale.
« Il faut créer des emplois pour que les gens puissent aller en vacances et dépenser dans les milieux touristiques. Alors je pense que c'est une conséquence directe du manque de vision du gouvernement actuel et surtout du manque d'écoute aux petites et moyennes entreprises », estime l'élu libéral.
L'auberge Viceroy, qui demeurait ouverte tout au long de l'année, possédait 20 chambres et employait 15 personnes. Le restaurant attenant à l'établissement restera quant à lui ouvert, car la direction loue cet espace. PLUS >>>
2 commentaires:
triste nouvelle!
triste nouvelle!
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