L’Auberge du Lac-Simon veut conserver les soirées échangistes
Marie-Charlotte Paquette
Publié le 19 août 2014
La Petite Nation
Le propriétaire de l'Auberge du Lac-Simon a demandé un changement de zonage pour son établissement, après que la municipalité lui ait signalé une infraction au règlement découlant de ses activités de location. L'établissement hôtelier accueille une fois par mois les soirées échangistes de Réjean et Claire, ce qui a provoqué la grogne de certains citoyens.
Le changement de zonage est étudié par le comité d'urbanisme et sera le sujet d'une consultation publique cet automne. Les citoyens pourront alors exposer leur opinion sur la tenue d'activités échangistes à l'Auberge du Lac-Simon. Causant la controverse dans plusieurs villes québécoises, les activités échangistes ne sont pourtant pas illégales.
Le propriétaire de l'auberge, Robert Larouche, ne voit pas de mal à louer les chambres et la salle de réception à des couples échangistes. «Tant que ça respecte la loi et qu'ils font leurs choses en privé dans les chambres, il n'y a pas de problème, appuie-t-il. Je suis là pour louer des chambres.» L'organisation Réjean et Claire loue toutes les chambres de l'auberge pour ces activités, fait savoir M. Larouche. Une façon de s'assurer que l'événement est tenu en privé et que tous les participants soient consentants.
Il s'agit également d'un revenu important et récurrent pour l'Auberge du Lac-Simon. «Il n'y a pas de clients l'hiver, ici. Si ce n'était des locations mensuelles, j'aurais déjà fermé, constate M. Larouche. On marche sur la corde raide, tant ça ne roule pas». Le propriétaire souffre également du ralentissement touristique causé par deux étés pluvieux. La tenue d'activités échangistes ponctuelles ne causerait pas de diminution de la clientèle, selon M. Larouche. «Lac-Simon est mort», lâche-t-il.
La municipalité ne remet pas en question l'importance de l'établissement hôtelier pour le village. «C'est sûr qu'une municipalité doit avoir un endroit comme l'Auberge du Lac-Simon», croit le maire de Lac-Simon, Jacques Maillé. À la suite d'une plainte citoyenne, l'organisme public a cependant dû avertir la Sûreté du Québec (SQ) qu'il pourrait y avoir de la drogue sur les lieux. «Les organisateurs des soirées échangistes font des fêtes tous les mois à Lac-Simon», écrit la plaignante, Silvie Lalonde, en anglais. «Ils abîment la réputation de Lac-Simon comme destination familiale», croit-elle. Aucune plainte n'a été déposée à la SQ, selon le porte-parole pour la division de l'Outaouais, Marc Tessier.
Le propriétaire de l'Auberge du Lac-Simon maintient qu'il ne désire pas d'ennuis, et qu'il «garde ça tranquille». Inspections surprises, tournées intérieures et extérieures de l'auberge sont faites au minimum toutes les heures, a-t-il souligné. «Quand j'y vais, il n'y a rien de spécial, raconte M. Larouche. Les gens se draguent dans la salle de réception, mais il y a moins de décolletés que ce qu'on peut voir dans les bars de Montréal». M. Larouche croit que louer à des échangistes est progressiste. «Je ne suis pas échangiste, mais à ceux qui se plaignent et qui ne louent jamais de chambre à l'auberge, je dis : arrivez en 2015», a-t-il martelé. PLUS >>>
Club d’échangistes à l’Auberge Évasion de Lac-Simon
Claire et Réjean sont maintenant installés à LacSimon à l’Auberge, 544 Chemin du Tour-du-Lac, Lac-Simon, Qc.
Ils y tiennent un événement par mois!
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2 commentaires:
PIS ......APRES C,EST QUOI LE PROBLÈME ?
Y a pas de problème c'est gens sont jaloux simplement ils inventeront n'importe quoi pour faire en me........... le monde ces des soirées privées sans drogue et avec le consentement de chacun et ce n'est pas illégales alors crisser leurs patience
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