Le Parlmarès 2017 des 10 sites les plus menacés
La Fiducie nationale du Canada présente le Palmarès 2017 des 10 sites les plus menacés
Top 10 Endangered Places 2017
The 2017 Top 10 Endangered Places List presented by the National Trust for Canada
À la Fiducie nationale du Canada, nous croyons que les lieux importent. Ils racontent le Canada, ils nous rattachent à nos racines et ils sont les pièces maîtresses d’un avenir durable. Chaque année, le Palmarès des 10 sites les plus menacés braque les projecteurs de la nation sur des lieux historiques menacés parce qu’ils sont négligés, par manque de fonds, par suite d’un aménagement inapproprié ou en raison de la faiblesse des lois.
« Les Canadiens sont attachés à leurs lieux spéciaux, a fait valoir la directrice générale de la Fiducie nationale Natalie Bull. Pourtant, des forces influentes menacent de les détruire. Le Palmarès des 10 sites les plus menacés de la Fiducie nationale est devenu un puissant outil dans la lutte pour sauver des lieux qui importent. »
Le Palmarès annuel, lancé en 2005, désigne une grande variété de lieux menacés : aussi bien des monuments de l’architecture et de l’ingénierie que de simples structures familières, et aussi bien des bijoux de l’ère moderne que des districts patrimoniaux ou des paysages autochtones sacrés. Il est dressé à partir de mises en candidature et de rapports ou de reportages que la Fiducie nationale suit au cours de l’année.
Une inscription au Palmarès attire l’attention des médias à l’échelle nationale et apporte un surcroît d’énergie aux groupes locaux menant de courageuses campagnes pour sauver des lieux qui importent.
L’établissement Guild Inn, à Scarborough (Ontario) figurait au Palmarès des 10 sites les plus menacés en 2011 parce qu’il risquait d’être démoli tant il avait été négligé. Aujourd’hui, l’immeuble et le parc public l’entourant ont été transformés.
« Je peux dire que cette transformation de 20 millions de dollars du Guild Inn, jadis délabré, n’aurait pas été possible sans l’attention que la Fiducie nationale du Canada a suscitée pour le site en 2011, estime John P. Mason, président du groupe Friends of Guild Park & Gardens. L’inscription au Palmarès a apporté un élan qui a réuni résidents locaux et défenseurs du parc, si bien que leur voix ne pouvait qu’être entendue. »
Nous espérons que les sites figurant au Palmarès de cette année en retireront des avantages semblables.
“Canadians care about their special places, yet they face powerful forces that threaten to destroy them,” said Natalie Bull, executive director. “The National Trust’s Top 10 Endangered Places List has become a powerful tool in the fight to save places that matter.”
First launched in 2005, the list typically includes a
wide range of places in danger, from architectural and engineering
landmarks to simple vernacular structures, from mid-century-modern icons
to heritage districts and sacred Indigenous landscapes. It is compiled
from nominations submitted and from reports and news items that the
National Trust has been following throughout the year.
Inclusion on the List brings national media attention
and a welcome shot in the arm for local groups involved in campaigns to
save places that matter.
The Guild Inn in Scarborough, Ontario was included in
the Top 10 Endangered Places List in 2011 due to its risk of demolition
by neglect. Today, the building and the surrounding public park have
been transformed.
We hope places on this year’s list will enjoy similar positive outcomes.
La mine Wallingford-Back parmi les sites les plus menacés au pays
Louis-Charles Poulin
le 9 juin 2017
La Petite Nation
La Mine Wallingford-Back, située à Mulgrave-et-Derry, figure au palmarès 2017 de la Fiducie nationale des 10 sites les plus menacés au Canada.
«Chaque année, le Palmarès des 10 sites les plus menacés braque les projecteurs de la nation sur des lieux historiques menacés parce qu’ils sont négligés, par manque de fonds, par suite d’un aménagement inapproprié ou en raison de la faiblesse des lois», peut-on lire sur le site internet de la Fiducie nationale du Canada qui inclut la mine Wallingford-Back dans son palmarès cette année. «La campagne pour sauvegarder ce site unique constitue un rappel impérieux du rôle capital que jouent ces lieux spéciaux dans nos vies et des défis que représente leur préservation», mentionne un administrateur de la Fiducie nationale du Canada, Chris Wiebe.
Le regroupement Les Amis de la mine Back, qui milite pour la sauvegarde de l’endroit, se réjouit de voir la mine Wallingford-Back sur cette liste de sites menacés. «Une telle nomination vient confirmer la valeur historique et patrimoniale du site et renforcer notre mobilisation pour le sauvegarder. C’est un appui de taille dans notre lutte pour la préservation du site de la mine et c’est un outil puissant pour nous permettre de sensibiliser la population aux menaces qui pèsent actuellement sur le lieu», indique Chantale Crête, représentante des Amis de la Mine Back.
Rappelons que l’accès à l’ancienne mine de feldspath et de quartz est interdit. Récemment, la MRC de Papineau a approuvé la recommandation du Ministère de l’Énergie est des Ressources naturelles du Québec de bloquer définitivement l’accès au site pour empêcher que de nombreux touristes s’y rendent et dérangent les résidents locaux comme c’était le cas l’été dernier. PLUS >>>
Une mine et une maison de la région parmi les sites les plus menacés au Canada
le 8 juin 2017
Benoit Sabourin
Le Droit
Deux lieux répertoriés dans la
région figurent au sein du palmarès 2017 des 10 sites les plus menacés
publié jeudi par la Fiducie nationale du Canada (FNC).
Du côté québécois de la rivière des Outaouais, la mine
Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, au nord de Buckingham, se taille
une place sur la plus récente liste de l'organisme de bienfaisance. La
maison Somerset, située sur la rue Bank, à Ottawa, est également dans le
lot des sites considérés par ce dernier comme étant les plus en péril à
l'échelle du pays.
Victime d'une flambée de popularité, la mine désaffectée de Mulgrave-et-Derry, qualifiée de « trésor naturel » par des défenseurs du patrimoine, a fait les manchettes à maintes reprises au cours de la dernière année alors que le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec a même laissé planer à un certain moment un possible dynamitage des lieux afin de venir à bout du flot incessant de visiteurs clandestins non désirés sur cet ancien site d'extraction de quartz et feldspath.
« En avril 2017, la municipalité régionale de comté de Papineau a accepté une recommandation du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec de bloquer définitivement l'accès à la mine (un investissement d'environ 200 000 $). Certains résidents et membres du groupe Facebook pour la conservation de la mine accueillent la décision avec des sentiments partagés : même si la démolition du site a pu être évitée, ils sont déçus que la mine ne soit pas mise en valeur en tant qu'attraction touristique », résume FNC, dans son document.
En ce qui concerne la maison Somerset, la FNC rappelle dans son palmarès que l'immeuble est en détérioration depuis déjà plusieurs années et que « cet édifice essentiel du District de conservation du patrimoine du centre‑ville » fait l'objet d'une querelle entre la Ville d'Ottawa et son propriétaire depuis plus d'une décennie.
« En 2016, la façade arrière du bâtiment a dû être démolie. Au‑delà d'une série de propositions, le propriétaire n'a pris, à ce jour, aucune mesure concrète pour la réhabilitation de ce bâtiment remarquable d'Ottawa », souligne la FNC.
Ce palmarès annuel permet selon la Fiducie nationale du Canada de « braquer les projecteurs de la nation sur des lieux historiques menacés parce qu'ils sont négligés, par manque de fonds, par suite d'un aménagement inapproprié ou en raison de la faiblesse des lois ». PLUS >>>
Victime d'une flambée de popularité, la mine désaffectée de Mulgrave-et-Derry, qualifiée de « trésor naturel » par des défenseurs du patrimoine, a fait les manchettes à maintes reprises au cours de la dernière année alors que le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec a même laissé planer à un certain moment un possible dynamitage des lieux afin de venir à bout du flot incessant de visiteurs clandestins non désirés sur cet ancien site d'extraction de quartz et feldspath.
« En avril 2017, la municipalité régionale de comté de Papineau a accepté une recommandation du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec de bloquer définitivement l'accès à la mine (un investissement d'environ 200 000 $). Certains résidents et membres du groupe Facebook pour la conservation de la mine accueillent la décision avec des sentiments partagés : même si la démolition du site a pu être évitée, ils sont déçus que la mine ne soit pas mise en valeur en tant qu'attraction touristique », résume FNC, dans son document.
En ce qui concerne la maison Somerset, la FNC rappelle dans son palmarès que l'immeuble est en détérioration depuis déjà plusieurs années et que « cet édifice essentiel du District de conservation du patrimoine du centre‑ville » fait l'objet d'une querelle entre la Ville d'Ottawa et son propriétaire depuis plus d'une décennie.
« En 2016, la façade arrière du bâtiment a dû être démolie. Au‑delà d'une série de propositions, le propriétaire n'a pris, à ce jour, aucune mesure concrète pour la réhabilitation de ce bâtiment remarquable d'Ottawa », souligne la FNC.
Ce palmarès annuel permet selon la Fiducie nationale du Canada de « braquer les projecteurs de la nation sur des lieux historiques menacés parce qu'ils sont négligés, par manque de fonds, par suite d'un aménagement inapproprié ou en raison de la faiblesse des lois ». PLUS >>>
La mine Wallingford-Back est l'un des 10 endroits les plus menacés au pays
le 9 juin 2017
Radio Canada
La mine Wallingford-Back de Mulgrave-et-Derry, en Outaouais, a
été désignée comme étant l'un des dix endroits les plus menacés du
Canada en 2017 par un organisme patrimonial de bienfaisance.
La Fiducie nationale du Canada, un organisme sans but lucratif
fondé en 1973 et voué à la sauvegarde de lieux historiques, a décrit la
mine Wallingford-Back comme étant un trésor naturel.La Fiducie a fait l'éloge de la mine, vantant particulièrement le « magnifique intérieur ». L'organisme soutient que la mine Wallingford-Back est une « destination touristique qui fait le bonheur des pagayeurs l'été et des patineurs l'hiver ».
Chaque année, depuis 2005, la Fiducie nationale du Canada tient un Palmarès des 10 sites les plus menacés du Canada. L'objectif est de braquer les projecteurs sur des lieux historiques menacés, parce qu'ils sont négligés par manque de fonds, par suite d'un aménagement inapproprié ou en raison de la faiblesse des lois.
« Les Canadiens sont attachés à leurs lieux spéciaux. Pourtant, des forces influentes menacent de les détruire », a fait valoir la directrice générale de la Fiducie nationale, Natalie Bull, par voie de communiqué.
« Le Palmarès des 10 sites les plus menacés de la Fiducie nationale est devenu un puissant outil dans la lutte pour sauver des lieux qui importent. »
Accès interdit
En février, le Conseil des maires de la MRC de Papineau s'est prononcé contre tout projet de développement de la mine Wallingford-Back.
Quelques semaines plus tard, le Conseil a également accepté les recommandations du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) du Québec de sécuriser le site de façon permanente et d'y interdire l'accès en tout temps.
Cette prise de position a mis fin aux souhaits de citoyens qui espéraient transformer les lieux en un attrait récréotouristique officiel, en y aménageant, par exemple, un centre d'interprétation géologique. PLUS >>>
Somerset House, Wallingford-Back Mine make list of Canada's endangered places
Both sites now have preservation plans in place
Trevor Pritchard
June 9, 2017
CBC Ottawa
A long-neglected Centretown landmark and a former Outaouais quartz mine have been named to an annual top 10 list of endangered historic spaces in Canada.
Somerset House and the Wallingford-Back Mine both appear on the list released Thursday by the National Trust for Canada, a charity that advocates for the preservation of Canadian locations with historic value.
The saga of Somerset House has been a "decade-long story of demolition by neglect," executive director Natalie Bull said in a statement about the property at the corner of Bank and Somerset streets.
Landmark partially collapsed in 2007
Built in stages beginning in 1896, Somerset House has been home to a dry goods store, a hotel and most recently the Duke of Somerset pub.After it partially collapsed in 2007, owner Tony Shahrasebi refused to fix it — leading to a protracted legal battle with the city that eventually ended with TKS Holdings, Shahrasebi's company, being required to pay the city $650,000.
In 2016, the city reluctantly gave the demolition of the building's four easternmost bays the go-ahead after engineering reports suggested they could not be safely restored.
A new redesign was approved this May, but not before staff forgot to inform the project's new architectural firm that they were supposed to use bricks that would replicate Somerset House's original look in a portion of its reconstruction.
Despite the error, the requirement to use replica bricks was ultimately scrapped so that work on the derelict property could finally begin.
Mine overrun with tourists
The Wallingford-Back Mine, meanwhile, was once one of the country's largest quartz, mica and feldspar mines.Closed since 1970, the mine became a popular under-the-radar draw for tourists who would skate on its turquoise ponds in the winter and marvel at the natural beauty of its cliff faces in the summer.
However residents living nearby grew frustrated with tourists using private roads, making noise and leaving litter strewn around the site.
The Quebec government considered demolishing the mine before the mayors of the MRC de Papineau unanimously approved a plan in April 2017 to erect permanent barriers to keep people out.
At the time of that decision, municipality prefect Paulette Lalande told Radio-Canada that dynamiting the mine was now "out of the question."
The mine is located about 60 kilometres northwest of Ottawa.
Two other Ontario sites — the Black Horse Pub and Pig's Ear Tavern in Peterborough, Ont., and the Davisville Junior Public School/Spectrum Alternative Senior School in Toronto — also made the list.
The National Trust of Canada has been issuing annual lists of endangered spaces since 2005. MORE >>>
june 8 2017
CTV News
An abandoned mine in western Quebec that was almost demolished due to its popularity has been named by a heritage group as one of Canada's 10 most endangered places.
The National Trust for Canada describes the Wallingford-Bak mine as a natural treasure whose stunning interior long attracted a steady stream of illicit visitors.
In 2016, the Quebec government asked the regional municipality to choose between demolishing the mine or developing it as a tourist site after a surge in the number of trespassers.
In the end, the local governing body accepted the province's recommendation to permanently fence off the former quartz mine after local residents opposed its redevelopment.
The mine's listing on the endangered places list is good news to the head of a group that launched a petition to save the site from demolition.
Chantal Crete says she hopes the new attention will motivate local actors to find a long-term solution to preserve the mine.
"This is a major support for our struggle to preserve the mine site and it is a powerful tool for raising public awareness of the current threats to the site," she said.
The group had hoped to see the site developed as a tourist attraction. MORE >>>
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