325 000 $ pour cartographier les zones inondables de la rivière Petite-Nation
Benoit Sabourin
26 mars 2019
Le Droit
Les zones inondables de la rivière Petite-Nation seront cartographiées.
La MRC de Papineau
a confirmé par voie de communiqué qu’un montant maximum de 325 000 $
lui sera accordé par le ministère des Affaires municipales et de
l’Habitation (MAMH) afin de procéder à la cartographie des 49 kilomètres
de rivière sillonnant les municipalités de Plaisance, Papineauville,
Saint-André-Avellin, Ripon, Chénéville et Lac-Simon.
Par le biais du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations — Vers une société québécoise plus résiliente aux catastrophes, annoncé par Québec en mars 2018, l’Outaouais devait initialement recevoir 2,8 millions pour cartographier les zones inondables de différentes rivières de la région. L’enveloppe avait par la suite été bonifiée de 175 000 $, mais la rivière Petite-Nation avait été écartée du projet par le gouvernement provincial.
Le préfet de la MRC de Papineau, Benoît Lauzon soutient qu’un travail de démonstration a dû être fait auprès du MAMH afin d’inclure la rivière Petite-Nation dans l’analyse.
« On a des données qui existent, mais qui datent d’il y a peut-être 20 ans. On nous disait au ministère que l’étude aurait donné les mêmes résultats. Ce qu’on a démontré, c’est que ces chiffres n’étaient plus bons et qu’il était important de refaire les cartographies en lien avec les changements climatiques. Des inondations, on en a de plus en plus et c’est important de revoir la rivière Petite-Nation qui touche quand même à plusieurs municipalités sur notre territoire et qui représente un grand débit se déversant dans la rivière des Outaouais », explique M. Lauzon.
Lors de la crue printanière historique de 2017, Saint-André-Avellin et Papineauville avaient été les municipalités les plus durement touchées par les inondations dans la MRC de Papineau.
Avec cette nouvelle aide financière de 325 000 $ octroyée pour le territoire de Papineau, l’Outaouais recevra dans son ensemble 3,3 millions de dollars du MAMH pour cartographier les zones inondables de ses principaux affluents.
La rivière Petite-Nation cartographiée, mais pas la rivière Blanche
26 mars 2019
La Petite Nation
Les zones inondables en bordure de la rivière Petite Nation seront finalement cartographiées dans le projet piloté par la ville de Gatineau.
Dans le cadre du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations, Gatineau avait reçu une subvention de 2,8 millions $ pour cartographier les zones inondables le long de plusieurs rivières en Outaouais, notamment la rivière des Outaouais et la rivière La Lièvre.
Toutefois, le plan ne prévoyait pas de travail le long de la rivière Petite Nation, ce qui ne satisfaisait pas le préfet de la MRC de Papineau, Benoit Lauzon. «Ça avait été demandé, mais ça avait été refusé», explique-t-il.
Après plusieurs représentations, il a finalement obtenu une somme supplémentaire la semaine dernière pour ajouter cette rivière dans le travail. «Tant qu’à évaluer une partie, fais-le au complet et ça va être fini», souligne-t-il pour expliquer l’importance de cet ajout.
«Le projet initial concernait la rivière des Outaouais. Comment veux-tu faire la rivière des Outaouais si tu ne fais pas toutes les rivières qui se rejettent à l’intérieur? Si tu ne connais pas les débits qui rentrent dedans.»
C’est donc 49 km de berges de la rivière Petite Nation qui seront cartographiés dans les municipalités de Lac-Simon, Ripon, Saint-André-Avellin, Montebello et Plaisance.
L’objectif est de connaître les zones inondables en bordure de ces rivières et ainsi être en mesure de mieux cibler les enjeux et les solutions pour éviter d’autres inondations majeures comme celles du printemps 2017. Le travail devrait être terminé pour décembre 2020.
Rivière Blanche
Si la MRC de Papineau a pu faire ajouter la rivière Petite Nation, ce ne fut pas le cas avec la rivière Blanche qui passe dans les municipalités de Thurso et de Mayo, entre autres.
C’est une situation spéciale qui explique que cette rivière ne se retrouve pas dans la liste, reconnaît Benoît Lauzon. «Initialement, quand j’ai vu la liste des rivières, j’ai vu la rivière Blanche. Mais il y a une rivière à Templeton qui s’appelle la rivière Blanche. C’est elle qui était dedans, pas la nôtre. Alors il y a eu une confusion.»
La volonté de la MRC de Papineau est de s’assurer que le travail soit fait le long de cette rivière aussi. «On va s’assurer que la nôtre soit faite. On va faire la demande dans la prochaine étape du projet.»
Par le biais du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations — Vers une société québécoise plus résiliente aux catastrophes, annoncé par Québec en mars 2018, l’Outaouais devait initialement recevoir 2,8 millions pour cartographier les zones inondables de différentes rivières de la région. L’enveloppe avait par la suite été bonifiée de 175 000 $, mais la rivière Petite-Nation avait été écartée du projet par le gouvernement provincial.
Le préfet de la MRC de Papineau, Benoît Lauzon soutient qu’un travail de démonstration a dû être fait auprès du MAMH afin d’inclure la rivière Petite-Nation dans l’analyse.
« On a des données qui existent, mais qui datent d’il y a peut-être 20 ans. On nous disait au ministère que l’étude aurait donné les mêmes résultats. Ce qu’on a démontré, c’est que ces chiffres n’étaient plus bons et qu’il était important de refaire les cartographies en lien avec les changements climatiques. Des inondations, on en a de plus en plus et c’est important de revoir la rivière Petite-Nation qui touche quand même à plusieurs municipalités sur notre territoire et qui représente un grand débit se déversant dans la rivière des Outaouais », explique M. Lauzon.
Lors de la crue printanière historique de 2017, Saint-André-Avellin et Papineauville avaient été les municipalités les plus durement touchées par les inondations dans la MRC de Papineau.
Avec cette nouvelle aide financière de 325 000 $ octroyée pour le territoire de Papineau, l’Outaouais recevra dans son ensemble 3,3 millions de dollars du MAMH pour cartographier les zones inondables de ses principaux affluents.
La rivière Petite-Nation cartographiée, mais pas la rivière Blanche
26 mars 2019
La Petite Nation
Les zones inondables en bordure de la rivière Petite Nation seront finalement cartographiées dans le projet piloté par la ville de Gatineau.
Dans le cadre du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations, Gatineau avait reçu une subvention de 2,8 millions $ pour cartographier les zones inondables le long de plusieurs rivières en Outaouais, notamment la rivière des Outaouais et la rivière La Lièvre.
Toutefois, le plan ne prévoyait pas de travail le long de la rivière Petite Nation, ce qui ne satisfaisait pas le préfet de la MRC de Papineau, Benoit Lauzon. «Ça avait été demandé, mais ça avait été refusé», explique-t-il.
Après plusieurs représentations, il a finalement obtenu une somme supplémentaire la semaine dernière pour ajouter cette rivière dans le travail. «Tant qu’à évaluer une partie, fais-le au complet et ça va être fini», souligne-t-il pour expliquer l’importance de cet ajout.
«Le projet initial concernait la rivière des Outaouais. Comment veux-tu faire la rivière des Outaouais si tu ne fais pas toutes les rivières qui se rejettent à l’intérieur? Si tu ne connais pas les débits qui rentrent dedans.»
C’est donc 49 km de berges de la rivière Petite Nation qui seront cartographiés dans les municipalités de Lac-Simon, Ripon, Saint-André-Avellin, Montebello et Plaisance.
L’objectif est de connaître les zones inondables en bordure de ces rivières et ainsi être en mesure de mieux cibler les enjeux et les solutions pour éviter d’autres inondations majeures comme celles du printemps 2017. Le travail devrait être terminé pour décembre 2020.
Rivière Blanche
Si la MRC de Papineau a pu faire ajouter la rivière Petite Nation, ce ne fut pas le cas avec la rivière Blanche qui passe dans les municipalités de Thurso et de Mayo, entre autres.
C’est une situation spéciale qui explique que cette rivière ne se retrouve pas dans la liste, reconnaît Benoît Lauzon. «Initialement, quand j’ai vu la liste des rivières, j’ai vu la rivière Blanche. Mais il y a une rivière à Templeton qui s’appelle la rivière Blanche. C’est elle qui était dedans, pas la nôtre. Alors il y a eu une confusion.»
La volonté de la MRC de Papineau est de s’assurer que le travail soit fait le long de cette rivière aussi. «On va s’assurer que la nôtre soit faite. On va faire la demande dans la prochaine étape du projet.»
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