dimanche 12 avril 2020

Crue Printanière 2020: Des «signes encourageants» !?

Crue Printanière 2020


28 avril 2020

ch Manoir avec baie yelle
28 avril 2020

ch Tour-de-lac avec le nord d'Ile Canard Blanc
28 avril 2020

baie Lafontaine
28 avril 2020

 25 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020

14 avril 2020
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 7 avril 2020

  7 avril 2020

 7 avril 2020
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4 avril 2020

4 avril 2020

 4 avril 2020

 4 avril 2020
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22 mars 2020

22 mars 2020
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le 15 avril 2020
 
le 15 avril 2020
 
le 15 avril 2020
 

le 14 avril 2020
 
le 14 avril 2020
 

le 14 avril 2020
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le 13 avril 2020
 
le 13 avril 2020

le 13 avril 2020
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le 8 avril 2020
 

le 8 avril 2020
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le 2 avril 2020

le 2 avril 2020

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mardi, 31 mars 2020 à 19:51 - Un régime de douceur sera de la partie pour le début du mois d'avril. Malheureusement, il sera accompagné d'une bonne et une mauvaise nouvelle.  

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jeudi, 9 avril 2020 à 06:05 - Tempête majeure : beaucoup de précipitations et fortes rafales: Une tempête majeure s'amène au Québec pour commencer le week-end de Pâques. Dans certains secteurs, plus de 25 centimètres de neige devraient s'accumuler.
Météo Média






lundi, 13 avril 2020 à 06:06 -  35+ mm de pluie, rafales à 80 km/h : des pannes possibles: Un imposant système se dirige tranquillement vers le Québec, et déversera d'importantes quantités de pluie dans son sillage. Il traîne également avec lui un risque d'orages et de violentes rafales.
Météo Média
 
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La crue printanière montre des «signes encourageants» 
Jean-Thomas Léveillé
3 avril 2020
La Presse

Si la tendance se maintient, le Québec devrait éviter cette année des inondations catastrophiques comme celles de l’an dernier. La crue printanière se déroule en douceur, observe Hydro-Québec.

Le débit et le niveau de la rivière des Outaouais sont élevés, ces jours-ci, mais c’est une bonne nouvelle. 

Ça veut dire que la fonte des neiges est bien entamée. 

« Depuis une à deux semaines, on voit les premiers signes encourageants », affirme l’ingénieur hydrique Pierre-Marc Rondeau, d’Hydro-Québec. 

« Aujourd’hui, on n’entrevoit pas le pire comme l’an passé, loin de là », ajoute-t-il, au cours d’un entretien avec La Presse, mercredi. 

Les riverains qui ont été durement éprouvés par les inondations du printemps 2019, notamment aux abords du lac des Deux-Montagnes, peuvent donc se rassurer. 

D’autant plus que la crise sanitaire actuelle représenterait un sérieux casse-tête en cas d’inondations, empêchant par exemple la mise sur pied de centres d’hébergement. 

Pour un printemps sans inondation, il faut aplanir la courbe de la crue, illustre Pierre-Marc Rondeau, reprenant justement le leitmotiv des autorités sanitaires dans la lutte à la COVID-19. 

"L’idée est que le volume d’eau, qui est très important au printemps, on veut idéalement qu’il s’étire sur la plus longue période possible." - Pierre-Marc Rondeau, Hydro-Québec

En 2019, à pareille date, il y avait encore beaucoup de neige au sol et le froid perdurait, si bien que la neige n’avait pratiquement pas fondu. 

« Et d’un coup, mi-avril, on a eu de la chaleur et de la pluie, et ça a fondu à une vitesse incroyable », rappelle l’ingénieur hydrique. 

A contrario, il y a en ce moment moins de neige au sol sur la grande majorité du territoire, en raison du temps doux des dernières semaines. 

C’est ce qui explique donc que le débit de la rivière des Outaouais soit, au niveau du barrage de Carillon, le double qu’à pareille date l’an dernier. 

« Mais il n’y a aucun enjeu, car la fonte est plus graduelle », assure-t-il, précisant que la crue de 2020 s’annonce tout au plus « un peu supérieure aux moyennes ».

Une tendance qui doit se maintenir

Il est encore trop tôt pour affirmer avec certitude qu’il n’y aura pas d’inondation cette année ; le printemps est encore jeune et la situation pourrait changer. 

« Notre boule de cristal demeure embuée ; il n’y a rien qui dit que la fin d’avril ne sera pas très pluvieuse », illustre Pierre-Marc Rondeau. 

Pour que la tendance observée jusqu’à maintenant se maintienne, il faut que le temps ressemble à ce qui est annoncé pour la semaine prochaine, affirme l’ingénieur hydrique : « Des températures en haut de zéro, donc fonte des neiges, mais pas de chaleur de 15 ou 20 degrés et pas de gros systèmes météo avec beaucoup de pluie qui se suivent ». 

Hydro-Québec voit aussi d’un bon œil qu’il reste encore beaucoup de neige dans le sud de l’Abitibi et le nord de l’Outaouais, où elle dispose de réservoirs pour retenir la crue. 

Parce que la gestion des cours d’eau est d’abord et avant tout un « enjeu de production » pour la société d’État. 

Sauf au printemps, où elle devient aussi un enjeu de sécurité publique. 

« S’il faut avoir des pertes de production pour empêcher inondations, on le fait », lance Pierre-Marc Rondeau, qui fait partie d’une équipe de 80 personnes qui surveille les cours d’eau jour et nuit, 365 jours par année.

Travaux complétés à la Chute-Bell

Hydro-Québec a par ailleurs terminé à la mi-mars les travaux d’amélioration du barrage de la Chute-Bell, dans les Laurentides, que la crue printanière de 2019 avait menacé au point de forcer l’évacuation du secteur. 

L’ouvrage, situé à Grenville-sur-la-Rouge, avait été confronté à une crue supérieure à la capacité maximale pour laquelle il avait été conçu. 

« Avec l’aménagement d’un canal d’écoulement en rive ouest, la solidification d’une partie du déversoir et le retrait de la vanne gonflable, notre installation est en mesure de supporter une crue historique comme celle vécue au printemps 2019 », a indiqué la société d’État dans un communiqué.

La CMM optimiste aussi

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est elle aussi faite rassurante, mercredi, quant à la crue printanière. Les hauts niveaux observés le long du fleuve Saint-Laurent sont attribuables au fort débit à la sortie du lac Ontario, afin de créer « une réserve de crue » qui permettra de retenir l’eau et ainsi abaisser le débit du fleuve lors du pic de crue de la rivière des Outaouais », expliquait la CMM dans un communiqué dressant l’état de la situation au 30 mars. Même la pluie abondante de dimanche dernier n’a pas posé de problème ; elle a provoqué le rehaussement du niveau du lac des Deux Montagnes à 22,95 mètres, à Sainte-Anne-de-Bellevue, indique la CMM, « soit bien en deçà de son niveau record de 24,68 établi durant la crue 2019 ».


De 25 à 45 mm de pluie vont s’abattre sur l’Outaouais et l’est ontarien
12 avril 2020
Radio Canada

L’Outaouais et l’est ontarien pourraient recevoir de 25 à 45 millimètres de pluie par endroit, prévient Environnement Canada. Les précipitations et le temps chaud pourraient causer des inondations.
Selon les météorologues d’Environnement Canada, les régions d’Ottawa, Gatineau, Prescott et Russell, de Cornwall — Morrisburg et de Smiths Falls — Lanark — Sharbot Lake pourraient recevoir de 25 à 35 millimètres de pluie dès dimanche soir jusqu’en journée lundi.

Le système dépressionnaire sera accompagné de forts vents avec des rafales à 80 km/h.

Le secteur de la Haute-Gatineau — Lièvre — Papineau recevra quant à lui jusqu’à 45 millimètres de pluie. Le sol gelé a une capacité réduite pour absorber cette quantité de pluie, note Environnement Canada. Les fortes pluies peuvent causer des crues soudaines et une accumulation d’eau sur les routes.

Jeudi, le Comité de planification et de la régularisation de la rivière des Outaouais a publié un avis de veille de crue, indiquant que les seuils d’inondation mineurs pourraient être dépassés dans les zones basses sujettes aux inondations.


Inondations: rien d’inquiétant à Saint-André-Avellin, malgré la rivière Petite-Nation qui est sortie de son lit
15 avril 2020
Le Droit

Malgré le fait que la rivière Petite-Nation est sortie de son lit ces derniers jours à Saint-André-Avellin, rien ne laisse présager que la municipalité revivra les épisodes d’inondations de 2019 et 2017, a tenu à rassurer le maire, Jean-René Carrière, mardi.

Les pluies diluviennes de lundi ont fait déborder la rivière Petite-Nation, si bien que la rue du Ruisseau a dû être fermée à la circulation. L’intersection des rues Calvé et Lanthier, située à la hauteur du quai public, a été fermée aux automobilistes durant le week-end.

Mardi matin, la rivière Petite-Nation s’élevait à sept pieds et deux pouces au-dessus du seuil normal.
«Le niveau a monté beaucoup avec les pluies d’hier, mais avec le temps frais et venteux que nous avons, d’ici trois à quatre jours, l’eau devrait redescendre d’un pied. C’est sûr que ça fait peur quand on regarde ça, mais ce qu’on voit en ce moment, c’est le standard à ce temps-ci de l’année à Saint-André-Avellin», a indiqué M. Carrière.

La crue des eaux 2020 est loin d’être comparable aux années antérieures, souligne le premier magistrat. «Le couvert de neige est pas mal tout fondu. Les lacs sont en train de caler un derrière l’autre. On a une belle température et il y a du gel durant la nuit. Tout ça donne une belle occasion à la rivière de s’écouler normalement. On ne devrait pas avoir des inondations comme nous avons eues en 2008, 2017 et 2019» a-t-il précisé.

L’équipe de la Sécurité publique surveille malgré tout certains secteurs. Aucune résidence n’a été évacuée pour le moment. Il faut dire que plus d’une vingtaine de maisons ont été démolies à Saint-André-Avellin en 2019, à la suite des inondations.

Quant au pont de la rue Principale, celui-ci demeure épargné par la crue printanière actuelle. Un ballon a été installé dans l’un des égouts pluviaux. Une valve a également été installée dans un autre égout pluvial. Ce système mis à l’essai pour une première fois permet aux autorités de contrôler d’éventuels débordements, affirme le maire Carrière. «À notre grande satisfaction, ça fait le travail de façon merveilleuse. Le ballon permet de colmater le tuyau. On peut maintenant contrôler seulement ce qui tombe ou ce qui fond de l’autre côté du ballon.»

Rappelons qu’en 2019, le pont reliant les deux rives de Saint-André-Avellin avait été fermé complètement à la circulation automobile et aux piétons durant près de deux semaines, en raison de la rivière de la Petite-Nation qui refoulait dans les égouts pluviaux de l’infrastructure. Un détour d’une trentaine de kilomètres avait été mis en place afin d’accommoder les automobilistes qui souhaitaient traverser le village de Saint-André-Avellin.

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