Le Québec incapable de freiner la perte de la biodiversité
le mardi 28 septembre 2010
Radio Canada
Selon le ministère de l'Environnement, le Québec n'arrive pas à freiner la perte de la biodiversité.
Le coordonnateur de la biodiversité au ministère, Benoît Limoges, estime qu'il faudra très bientôt intégrer les coûts de la perte de la biodiversité dans les projets de développements.
En 1992, plus de 160 pays ont ratifié la Convention sur la biodiversité écologique. Le traité est l'un des éléments centraux du développement durable. Près de 20 ans plus tard, les résultats ne sont pas au rendez-vous, affirme M. Limoges.
« Après de multiples efforts, force est de constater qu'avec les outils actuels, on n'a pas été capable d'atteindre cet objectif-là. Alors, on assiste à une érosion de la biodiversité. De plus en plus d'espèces sont menacées, de plus en plus d'écosystèmes se dégradent », indique le coordonnateur.
Le biologiste croit qu'il faudra bientôt calculer la valeur de ce qu'on appelle les services écologiques, par exemple la purification de l'eau par un marais ou celle de l'air par des arbres. Selon M. Limoges, il faudra se questionner sur les retombées économiques lors de constructions d'infrastructures. « Si on a des retombées économiques de 500 000 $ par année, mais on perd pour deux millions par année de services écologiques, bien peut-être que ce n'est pas le bon endroit », précise-t-il.
Le calcul de la valeur écologique sera toujours complexe, prévient Benoît Limoges. Il s'agira toutefois d'un exercice essentiel, ajoute-t-il. La formule pourrait également être très utile lors de catastrophes environnementales. PLUS >>>
jeudi 30 septembre 2010
Le Québec Incapable de Freiner la Perte de la Biodiversité?
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