"Journalism is printing what someone else does not want printed: everything else is public relations" ~ George Orwell
Le chef anishinabek de la Petite-Nation Jocelyn Simoneau de Lac Simon accusé au criminel
Le chef anishinabek de la Petite-Nation Jocelyn Simoneau de Lac Simon accusé au criminel
Louis-Denis Ebacher
le 24 octobre 2013
Le Droit
Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, se retrouve devant la justice pour extorsion, prêt usuraire, menaces, harcèlement et voies de fait.
La Sûreté du Québec a procédé à son arrestation, mercredi. Une douzaine de chefs d'accusations a été déposée contre l'homme de Lac-Simon, âgé de 39 ans.
Selon les premiers éléments d'enquête, M. Simoneau accordait des prêts à des taux criminels dépassant largement les 60 % par année.
Le ministère public lui reproche de plus d'avoir possédé et entreposé de manière négligente une arme prohibée chargée, une semi-automatique de calibre .32. M. Simoneau n'avait pas de permis pour ce type d'arme.
Le chef autochtone aurait conclu des ententes avec au moins trois hommes, desquels il a voulu soutirer des taux d'intérêt faramineux. Toujours selon le ministère public, il a intimidé ses victimes par des menaces, des accusations, du harcèlement, du chantage ou toute autre forme de violence pour obtenir les sommes qu'il réclamait.
Ses victimes ont raisonnablement pu craindre pour leur sécurité, selon la SQ. L'enquête écorche au passage un présumé complice du chef anishinabek, Daniel Poulin, avec qui il aurait comploté afin de prêter à des taux usuraires.
Une des trois victimes dit avoir été la cible de menaces de mort et de voies de fait à Papineauville en novembre 2012.
Jocelyn Simoneau a été libéré sur engagement. Il s'est engagé à déposer la moitié de sa caution de 5000 $.
Le présumé complice, un résident de Chénéville âgé de 45 ans, a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier, au palais de justice de Gatineau.
Prêts Usuraires: Deux Personnes Arrêtées dans la Municipalité de Lac-Simon
le 23 octobre 2013
La Petite Nation
La Division des enquêtes régionales de l’Outaouais de la Sûreté du Québec a procédé le 23 octobre à l’arrestation de deux suspects relativement à l’octroi de prêts à des taux d’intérêt criminels ainsi qu’à l’extorsion sur le territoire de la municipalité de Lac-Simon.
Les suspects auraient prêté de l’argent à un taux d’intérêt élevé et auraient eu recours à l’intimidation pour récupérer l’argent.
Jocelyn Simoneau, 39 ans, de Lac-Simon est demeuré détenu et doit comparaître le 24 octobre au palais de justice de Gatineau. Il fait face à plusieurs accusations, dont prêt à un taux d’intérêt criminel, extorsion, menace et possession d’une arme prohibée.
De plus, un homme de 45 ans de Chénéville a été libéré avec promesse de comparaître. Il doit revenir devant la justice le 15 janvier 2014 au palais de justice de Gatineau.
La Sûreté du Québec demande à toute personne qui aurait des informations sur ces hommes et leurs agissements de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle, au 1-800-659-4264.
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Domaine des Pères de Sainte-Croix
Municipalité de Lac-Simon
Domaine des Pères de Sainte-Croix
Municipalité de Lac-Simon
On se rappelera que lors de l'Assemblée du Conseil à Lac-Simon du 4 septembre, 2013 le chef Jocelyn Simoneau,
accompagné du Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du
Canada, Guillaume Carle, affirme que sa communauté a «des intérêts
financiers importants» dans le Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon:
Domaine des Pères Ste-Croix: les Anishinabeks mettent leur grain de sel
Jessy Laflamme
le 21 septembre 2013
La communauté Anishinabek demande au ministère de la Culture du Québec de refuser la demande de classement patrimonial du Domaine des Pères Ste-Croix formulée par un regroupement de citoyens de Lac-Simon.
Dans une lettre adressée au ministère, le chef Jocelyn Simoneau affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des Pères Ste-Croix de Lac-Simon, qui est à vendre.
En entrevue téléphonique, M. Simoneau a indiqué qu'un autochtone de sa communauté voudrait acheter l'endroit. «Ce serait pour créer de l'emploi, construire des condos et un restaurant, a spécifié le chef. En aucun temps, il ne serait question de démolir les éléments historiques du lieu.»
Selon lui, le classement patrimonial pourrait nuire à la vente et au développement du site. Au dernier conseil municipal, accompagné du Grand chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, il a d'ailleurs demandé aux élus de ne pas faire de représentation auprès du gouvernement provincial. Les deux hommes ont aussi reproché à la conseillère Lise Villeneuve d'avoir envoyé une lettre au ministère dans laquelle elle explique la position de la municipalité de Lac-Simon. Disant ignorer l'existence de cette missive, le maire Gaston A. Tremblay a indiqué que le conseil municipal n'a pas l'intention de se mêler du dossier, qui est entre les mains de la province.
En janvier dernier, les élus de Lac-Simon ont reconnu la valeur patrimoniale du domaine en adoptant un règlement municipal. Lors d'une conférence de presse en juillet dernier, la fondatrice du regroupement de citoyens, Chantal Crête, a déploré que ce règlement n'assurait pas la préservation et la protection des richesses patrimoniales du site. «Le règlement stipule que nul ne peut faire certaines modifications sans l'autorisation du conseil municipal. Les élus, surtout dans une petite localité comme la nôtre, ne détiennent ni les ressources ni l'expertise pour être en mesure de prendre des décisions éclairées à ce sujet. Avec un statut juridique de classement, les décisions reviendront au ministère qui dispose des ressources et d'un comité d'experts en patrimoine», avait-elle alors déclaré.
Dans la lettre envoyée au ministère, la communauté Anishinabek indique qu'elle «ne supporte d'aucune façon cette initiative d'expropriation déguisée, présentée par Chantal Crête et son groupe.»
Ce regroupement de citoyens a déjà envoyé une demande de classement pour le domaine des Pères Ste-Croix, qui s'était soldé par un refus. La deuxième requête a été envoyée en juin dernier. La réponse se fait attendre.
Pas d'offre officielle
Pour l'instant, Mme Crête refuse de commenter le dossier. Du côté des Pères Ste-Croix, le directeur administratif, Robert Bélanger, affirme qu'il n'y a pas eu d'offre officielle déposée par un proche ou par la communauté Anishinabek pour le moment. PLUS >>>
Et, on se rappelera également de la proximité de Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à la conférence de presse du 26 juillet dernier:
L'avenir du Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon soulève un débat
Mathieu Lacombe
le 26 Juillet 2013
Jessy Laflamme
le 21 septembre 2013
La communauté Anishinabek demande au ministère de la Culture du Québec de refuser la demande de classement patrimonial du Domaine des Pères Ste-Croix formulée par un regroupement de citoyens de Lac-Simon.
Dans une lettre adressée au ministère, le chef Jocelyn Simoneau affirme que sa communauté a «des intérêts financiers importants» dans le Domaine des Pères Ste-Croix de Lac-Simon, qui est à vendre.
En entrevue téléphonique, M. Simoneau a indiqué qu'un autochtone de sa communauté voudrait acheter l'endroit. «Ce serait pour créer de l'emploi, construire des condos et un restaurant, a spécifié le chef. En aucun temps, il ne serait question de démolir les éléments historiques du lieu.»
Selon lui, le classement patrimonial pourrait nuire à la vente et au développement du site. Au dernier conseil municipal, accompagné du Grand chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, il a d'ailleurs demandé aux élus de ne pas faire de représentation auprès du gouvernement provincial. Les deux hommes ont aussi reproché à la conseillère Lise Villeneuve d'avoir envoyé une lettre au ministère dans laquelle elle explique la position de la municipalité de Lac-Simon. Disant ignorer l'existence de cette missive, le maire Gaston A. Tremblay a indiqué que le conseil municipal n'a pas l'intention de se mêler du dossier, qui est entre les mains de la province.
En janvier dernier, les élus de Lac-Simon ont reconnu la valeur patrimoniale du domaine en adoptant un règlement municipal. Lors d'une conférence de presse en juillet dernier, la fondatrice du regroupement de citoyens, Chantal Crête, a déploré que ce règlement n'assurait pas la préservation et la protection des richesses patrimoniales du site. «Le règlement stipule que nul ne peut faire certaines modifications sans l'autorisation du conseil municipal. Les élus, surtout dans une petite localité comme la nôtre, ne détiennent ni les ressources ni l'expertise pour être en mesure de prendre des décisions éclairées à ce sujet. Avec un statut juridique de classement, les décisions reviendront au ministère qui dispose des ressources et d'un comité d'experts en patrimoine», avait-elle alors déclaré.
Dans la lettre envoyée au ministère, la communauté Anishinabek indique qu'elle «ne supporte d'aucune façon cette initiative d'expropriation déguisée, présentée par Chantal Crête et son groupe.»
Ce regroupement de citoyens a déjà envoyé une demande de classement pour le domaine des Pères Ste-Croix, qui s'était soldé par un refus. La deuxième requête a été envoyée en juin dernier. La réponse se fait attendre.
Pas d'offre officielle
Pour l'instant, Mme Crête refuse de commenter le dossier. Du côté des Pères Ste-Croix, le directeur administratif, Robert Bélanger, affirme qu'il n'y a pas eu d'offre officielle déposée par un proche ou par la communauté Anishinabek pour le moment. PLUS >>>
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On se rappelera également de la
proximité de Robert Dostie, qui s’est présenté comme étant le
représentant officiel de la Congrégation des Pères Ste-Croix à la
conférence de presse du 26 juillet dernier, et Jocelyn Simoneau:
Robert Dostie et Jocelyn Simoneau
(source: Radio-Canada)
(source: Radio-Canada)
Et, on se rappelera également de la proximité de Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à la conférence de presse du 26 juillet dernier:
Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle
(source: Radio-Canada)
L'avenir du Domaine des pères Sainte-Croix du Lac-Simon soulève un débat
Mathieu Lacombe
le 26 Juillet 2013
Les résidents du Lac-Simon, en Outaouais, ont fait le point vendredi sur leurs démarches pour faire désigner le Domaine des pères Sainte-Croix comme lieu historique. (...)
La protection du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon à l’agenda
le 26 Juillet 2013
François Robert
La Petite Nation
Plusieurs représentants d'un rassemblement citoyen voulant protéger de nombreux éléments du Domaine des Pères de Sainte-Croix au Lac-Simon ont plaidé en faveur d’un statut reconnu par le ministère de la Culture du Québec le 26 juillet lors d’une conférence de presse très courue à Chénéville. (...)
«Il faudrait inclure davantage les croyances et pratiques autochtones, mettre une connotation autochtone au projet et leur permettre de s’exprimer» selon Guillaume Carles, Grand Chef des Peuples autochtones du Canada, venu en compagnie du chef Jocelyn Simoneau de la communauté Anishinabek de la Petite Nation.
Robert Dostie, mandaté pour négocier la vente au nom de la congrégation de Sainte-Croix, a précisé que les pères ne se sont jamais opposés à ce qu’une coopérative ou un regroupement communautaire puisse s’en porter acquéreur, mais qu’il faudrait présenter les offres d’achat au mandataire de la communauté et que l’idée de geler le patrimoine par un règlement dérange une certaine partie des pères de la communauté.
Et, on se rappelera également que Jocelyn Simoneau et Guillaume Carle pour Ile Canard Blanc:
Rencontre d'autochtones avec Guillaume Carle et Jocelyn Simoneau à Chénéville le 20 avril 2013
Rencontre autochtone à Chénéville
20 avril 2013
La Petite Nation
La communauté autochtone Anishinabek de la Petite-Nation avait convoqué tous les autochtones de la région à une rencontre le 20 avril à la salle communautaire de Chénéville.
Des autochtones de diverses filiations ont répondu à l’invitation ainsi que des personnes intéressées par les affaires autochtones et des membres de la presse. Rappelons que le terme Anishinabek qui a été traduit au cours de la rencontre par «les Peuples de la place», se veut inclusif, selon les organisateurs du rassemblement.
La réunion a été présidée par Guillaume Carle, Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada (Selon ses documents, la Confédération des peuples autochtones du Canada vise la défense des intérêts et des droits des autochtones hors-réserve). De nombreux autres chefs s’étaient également déplacés pour l’occasion.
Un différend autour de l’interprétation de la visite à l’Ile Canard Blanc situé sur le Lac-Simon l’an dernier du grand chef de la réserve de Kitigan Zibi près de Maniwaki, Gilbert Whiteduck, a notamment été au centre des discussions.
La réunion a été présidée par Guillaume Carle, Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada (Selon ses documents, la Confédération des peuples autochtones du Canada vise la défense des intérêts et des droits des autochtones hors-réserve). De nombreux autres chefs s’étaient également déplacés pour l’occasion.
Un différend autour de l’interprétation de la visite à l’Ile Canard Blanc situé sur le Lac-Simon l’an dernier du grand chef de la réserve de Kitigan Zibi près de Maniwaki, Gilbert Whiteduck, a notamment été au centre des discussions.
Une lettre demandant à Gilbert Whiteduck de venir les rencontrer et s’expliquer lui avait été envoyée. Il n’est pas venu à la réunion de Chénéville.
«Le chef (Gilbert Whiteduck) doit venir nous rencontrer ou faire quelque chose, mais là il les ignore et ne réponds pas, alors la pression grandit», a notamment expliqué Guillaume Carle à la fin de l'assemblée. PLUS >>>
«Le chef (Gilbert Whiteduck) doit venir nous rencontrer ou faire quelque chose, mais là il les ignore et ne réponds pas, alors la pression grandit», a notamment expliqué Guillaume Carle à la fin de l'assemblée. PLUS >>>
Le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau et le vice-chef, André Simoneau, posent sur le quai de Lac-Simon avec le poteau enveloppé dans un linge rouge
Le souvenir laissé par le chef Whiteduck prend le chemin du retour
François Robert
le 01 août 2013
Le poteau qui avait été laissé sur l’île Canard-Blanc au Lac-Simon lors de la visite l’an dernier du chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, a été ramené aux limites de la réserve par le chef de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation, Jocelyn Simoneau, le 1er août.
Rappelons qu’en mai 2012 une délégation d’Algonquins de la réserve de Kitigan Zibi menée par le chef Gilbert Whiteduck était venue sur les traces de leurs ancêtres au Lac-Simon et à l’île Canard-Blanc. Suite à une cérémonie de recueillement présidée par des anciens de la communauté, un poteau avait été laissé à la mémoire des ancêtres.
«Le nom qui est sur le poteau c’est de la réserve là-bas, on ne peut pas laisser ça, pour cause d’incident, a indiqué, le chef Simoneau. J’ai des amis qui ont perdu une terre à cause d’une clôture qui avait été laissée là. Ils n’ont pas pu rien faire parce qu’ils ne s’étaient pas opposés avant plusieurs années. Si on ne fait rien, ils pourraient dire que l’on ne s’est pas opposés et que c’est leur nom qui est sur le poteau.»
Le poteau a été enveloppé dans un linge rouge pour marquer le respect, a souligné, le chef Simoneau. «C’est pour le futur, pour protéger nos droits, nous sommes ici hors réserves, alors il faut protéger nos terres pour le futur… Nous allons faire un totem symbolique et nous allons aller le mettre à la place.»
Du côté de la municipalité de Lac-Simon, le nouveau directeur général, Benoit Hébert, a confirmé qu’il avait été avisé du projet de déplacement du poteau. «Nous avons demandé aux gens de respecter ce qui est là. Si quelqu’un porte plainte, ils devront en subir les conséquences devant la justice.»
Le maire, Gaston Tremblay, s’est d’abord montré réticent à commenter. Après avoir reconnu qu’il avait été mis au courant du projet, il a précisé qu’il allait vérifier avec les avocats de la municipalité s’il y avait matière à porter plainte.
Le chef Whiteduck à qui nous avons pu parler au téléphone croit que c’est à la municipalité de réagir. «C’est un geste que l’on avait posé pour marquer la présence des Algonquins (sur le territoire)… C’était aussi un cadeau à la municipalité. Si la municipalité décidait de le retirer, ce serait leur décision et je ne serais aucunement fâché. Si quelqu’un d’autre décide de le prendre, de le voler ou de déplacer ce qui appartient à la municipalité, c’est à la municipalité de réagir.»
«Le nom qui est sur le poteau c’est de la réserve là-bas, on ne peut pas laisser ça, pour cause d’incident, a indiqué, le chef Simoneau. J’ai des amis qui ont perdu une terre à cause d’une clôture qui avait été laissée là. Ils n’ont pas pu rien faire parce qu’ils ne s’étaient pas opposés avant plusieurs années. Si on ne fait rien, ils pourraient dire que l’on ne s’est pas opposés et que c’est leur nom qui est sur le poteau.»
Le poteau a été enveloppé dans un linge rouge pour marquer le respect, a souligné, le chef Simoneau. «C’est pour le futur, pour protéger nos droits, nous sommes ici hors réserves, alors il faut protéger nos terres pour le futur… Nous allons faire un totem symbolique et nous allons aller le mettre à la place.»
Du côté de la municipalité de Lac-Simon, le nouveau directeur général, Benoit Hébert, a confirmé qu’il avait été avisé du projet de déplacement du poteau. «Nous avons demandé aux gens de respecter ce qui est là. Si quelqu’un porte plainte, ils devront en subir les conséquences devant la justice.»
Le maire, Gaston Tremblay, s’est d’abord montré réticent à commenter. Après avoir reconnu qu’il avait été mis au courant du projet, il a précisé qu’il allait vérifier avec les avocats de la municipalité s’il y avait matière à porter plainte.
Le chef Whiteduck à qui nous avons pu parler au téléphone croit que c’est à la municipalité de réagir. «C’est un geste que l’on avait posé pour marquer la présence des Algonquins (sur le territoire)… C’était aussi un cadeau à la municipalité. Si la municipalité décidait de le retirer, ce serait leur décision et je ne serais aucunement fâché. Si quelqu’un d’autre décide de le prendre, de le voler ou de déplacer ce qui appartient à la municipalité, c’est à la municipalité de réagir.»
«Les familles (autochtones) historiquement dans le coin étaient les Tenasco, Commandant (certaines variantes notamment Commanda ont existé), Odjick et Canard-Blanc, a précisé M. Whiteduck. Depuis ce voyage-là (et le vote de la communauté Anishinabek pour retirer le poteau), nous avons partagé un repas au restaurant avec Yvonne Simon Canard-Blanc (membre de la communauté Anishinabek de la Petite-Nation) et sa fille. J’ai reconnu que peut-être oui on aurait dû l’inviter, mais que ce n’était pas dans le contexte dans le temps. Je lui ai assuré que dans le futur, si je vais dans ce coin-là et que l’on peut se rencontrer, je vais tout faire pour ce que soit possible. Maintenant que j’ai eu une rencontre avec cette dame-là, j’ai le plus grand respect pour elle.»
Yvonne Simon Canard-Blanc qui est une descendante d’Amable Canard-Blanc qui a donné son nom à l’île a des ancêtres communs avec le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck. Après la rencontre au restaurant, Yvonne Simon Canard-Blanc est allée avec sa fille au Pow-wow de la communauté de Kitigan Zibi, mentionne M. Whiteduck.
La visite de mai 2012 et le poteau laissé «ce n’était pas une revendication territoriale», insiste le chef Whiteduck.
«Je veux demeurer dans le positif… Je ne cherche pas la confrontation, souligne M. Whiteduck. Une fois que j’ai eu la chance d’échanger avec Mme Canard-Blanc, il y avait une meilleure compréhension de ce qui s’était passé et une volonté de continuer à développer les liens entre nous.» PLUS >>>
Yvonne Simon Canard-Blanc qui est une descendante d’Amable Canard-Blanc qui a donné son nom à l’île a des ancêtres communs avec le chef de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck. Après la rencontre au restaurant, Yvonne Simon Canard-Blanc est allée avec sa fille au Pow-wow de la communauté de Kitigan Zibi, mentionne M. Whiteduck.
La visite de mai 2012 et le poteau laissé «ce n’était pas une revendication territoriale», insiste le chef Whiteduck.
«Je veux demeurer dans le positif… Je ne cherche pas la confrontation, souligne M. Whiteduck. Une fois que j’ai eu la chance d’échanger avec Mme Canard-Blanc, il y avait une meilleure compréhension de ce qui s’était passé et une volonté de continuer à développer les liens entre nous.» PLUS >>>
Avant d'enlever le monument de l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, les membres de la communauté Anishinabek ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones
Monument autochtone ramené à Maniwaki
Jessy Laflamme
le 02 août 2013
La communauté Anishinabek de la Petite-Nation a enlevé le monument installé par le chef de la communauté de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, sur l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, hier après-midi, pour aller lui remettre dans sa réserve à Maniwaki.
«Nous l'avons fait afin de protéger nos terres. Kitigan Zibi est marqué sur le poteau, on ne peut pas le laisser là. Si on ne s'oppose pas maintenant et que la réserve veut reprendre ce territoire dans dix ans parce que son nom y est inscrit, il sera alors trop tard pour contester», a indiqué le chef de la communauté Anishinabek, Jocelyn Simoneau.
Avant d'enlever le monument de l'île, les membres de la communauté ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones.
«Nous voulions poser ce geste dans le respect, car c'est un message qu'on lance, a déclaré M. Simoneau. Nous serions prêts à travailler avec M. Whiteduck, mais dans le respect de nos traditions. Ce que nous déplorons est le fait qu'il n'a pas consulté les membres hors réserve lorsqu'il a planté cet objet.»
La communauté, qui a remis le monument à l'entrée de la réserve Kitigan Zibi, à la fin de l'après-midi, fera construire un totem à son image qui sera éventuellement installé sur l'île du Canard blanc. PLUS >>>
«Nous l'avons fait afin de protéger nos terres. Kitigan Zibi est marqué sur le poteau, on ne peut pas le laisser là. Si on ne s'oppose pas maintenant et que la réserve veut reprendre ce territoire dans dix ans parce que son nom y est inscrit, il sera alors trop tard pour contester», a indiqué le chef de la communauté Anishinabek, Jocelyn Simoneau.
Avant d'enlever le monument de l'île, les membres de la communauté ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones.
«Nous voulions poser ce geste dans le respect, car c'est un message qu'on lance, a déclaré M. Simoneau. Nous serions prêts à travailler avec M. Whiteduck, mais dans le respect de nos traditions. Ce que nous déplorons est le fait qu'il n'a pas consulté les membres hors réserve lorsqu'il a planté cet objet.»
La communauté, qui a remis le monument à l'entrée de la réserve Kitigan Zibi, à la fin de l'après-midi, fera construire un totem à son image qui sera éventuellement installé sur l'île du Canard blanc. PLUS >>>
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