Arbraska manifeste son intérêt pour la gestion et la sauvegarde de la Mine Wallingford-Back
lettre d’intention écrite par Stephane Vachon, directeur des parcs Arbraska rendu publique ce soir, il y a quelque minutes, lors de la séance publique du Conseil des maires de la MRC Papineau
Vent d'espoir pour la mine Wallingford Back
Pierre-Andre Normandin
22 octobre 2016
La Presse
Le sort de cette mine abandonnée depuis 1972 soulève les passions en
Outaouais depuis cet été devant sa soudaine flambée de popularité. Le
flot incessant de visiteurs clandestins a soulevé la colère des citoyens
de Mulgrave-et-Derry, qui souhaitent retrouver leur quiétude. Mercredi
soir, les élus de la MRC de Papineau, responsables de la gestion du
site, ont renvoyé la responsabilité du sort de la mine dans le camp du
MERN.
Les 24 maires ont adopté une résolution demandant « au [MERN], en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année ». La MRC dit avoir des ressources limitées et ne pas avoir les moyens de s'en occuper elle-même. « On demande au Ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC », a lancé la préfète Paulette Lalande.
Le MERN dit avoir bien pris note du vote des élus, mais aussi des préoccupations des citoyens qui souhaitent la préservation de la mine. La démolition envisagée pour sécuriser de façon définitive le site a pour le moment été écartée. « On évalue présentement les mesures possibles pour sécuriser le site au maximum, sans compromettre une éventuelle mise en valeur du site », a indiqué à La Presse un porte-parole du Ministère, Sylvain Carrier.
Les mesures actuellement en place pour protéger la mine se sont révélées insuffisantes pour éloigner les curieux. La clôture entourant la mine est constamment cisaillée par des visiteurs souhaitant explorer la cavité. « Tous les scénarios sont sur la table », se borne à dire pour le moment Sylvain Carrier.
APPEL AUX PROMOTEURS
Québec a également pris note de l'intérêt manifesté par un premier promoteur pour mettre de l'avant un projet dans l'ancienne mine. Prêt à étudier tous les projets, le MERN invite tous les promoteurs intéressés à déposer leurs plans auprès du Ministère.
Lors de la rencontre des élus de la MRC de Papineau mercredi soir, Stéphane Vachon, directeur général d'Arbraska, une entreprise exploitant 10 sites d'aventures au Québec et en Ontario, a manifesté son intérêt pour développer un projet à la mine Back. « C'est un site formidable. C'est assez rare qu'on puisse visiter une mine de quartz, surtout de la façon dont elle a été faite, avec ses piliers. »
Stéphane Vachon dit comprendre l'exaspération des voisins de la mine, mais précise que se contenter de sécuriser la mine ne suffirait pas à assurer leur quiétude. « Ça ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura pas un projet structuré. Tournons la malédiction en bénédiction », dit Stéphane Vachon. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back: Québec en mode «écoute»
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Arbraska
Mine Wallingford-Back : son avenir dans les mains du gouvernement
19 october 2016
Alexandre Poirier
FM 104.1
Mine Wallingford-Back: la MRC Papineau renvoie la balle au ministère
Benoit Sabourin
19 octobre 2016
Le Droit
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"The fault, dear Brutus, is not in our stars, But in ourselves, that we are underlings." ~ Cassius
lettre d’intention écrite par Stephane Vachon, directeur des parcs Arbraska rendu publique ce soir, il y a quelque minutes, lors de la séance publique du Conseil des maires de la MRC Papineau
Arbraska vous manifeste son intérêt pour la gestion et
la sauvegarde de la Mine Wallingford-Back
Montréal, mercredi 19 octobre 2016
Nous aimerions vous faire part de notre intérêt à l’égard de la Mine Wallingford-Back.
Nous vous avisons que nous aimerions être impliqués dans le processus de
redéploiement du site et d’en faire un pôle écotouristique majeur pour la région.
Spécialiste des parcs d’aventures, des tyroliennes et des Via Ferrata, nous sommes
présentement en forte croissance au Canada, aux États-Unis et offrons notamment des
services au niveau international. Notre entreprise compte plus de 15 années d’expérience
dans la construction et l’opération de parcs d’aventures. Nous possédons 10 parcs
Arbraska et Treetop Trekking totalisant près de 450 employés.
Nous comprenons les enjeux des citoyens. Nous savons, par expérience, qu’il est
possible de marier préservation, respect, éducation et tourisme. L’harmonie avec la
communauté environnante est primordiale pour nous.
Il y a 4 ans, nous avons relancé les opérations de la Caverne Laflèche avec succès. Nous
avons pu consolider et créer 40 emplois. Nous aimerions avoir la possibilité de faire de
même avec la Mine. La Caverne abrite elle aussi les petites chauves-souris brunes. Nous
connaissons très bien leur état et travaillons avec des scientifiques, des chercheurs et des
étudiants pour faire avancer cette cause.
Nous avons donc les connaissances, les moyens financiers et l’équipe en place pour
opérer ce genre d’installation.
Les lieux miniers et les cavernes sont méconnus du grand public et suscitent un fort intérêt
de par leur beauté et leur côté mythique. Laissez-nous vous démontrer notre sérieux et
vous présenter un plan pour la revitalisation du site mais aussi la préservation de ce village
et de ce lieu.
Je vous remercie de l’attention que vous portez à cette demande.
Bien à vous,
Stéphane Vachon
Directeur général
Vent d'espoir pour la mine Wallingford Back
Pierre-Andre Normandin
22 octobre 2016
La Presse
L'espoir renaît pour la
sauvegarde de la mine Wallingford-Back, menacée de démolition.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) écarte
pour le moment l'idée de la dynamiter afin de donner le temps à des
promoteurs de lui présenter des projets récréotouristiques pour
valoriser l'endroit.
Les 24 maires ont adopté une résolution demandant « au [MERN], en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année ». La MRC dit avoir des ressources limitées et ne pas avoir les moyens de s'en occuper elle-même. « On demande au Ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC », a lancé la préfète Paulette Lalande.
Le MERN dit avoir bien pris note du vote des élus, mais aussi des préoccupations des citoyens qui souhaitent la préservation de la mine. La démolition envisagée pour sécuriser de façon définitive le site a pour le moment été écartée. « On évalue présentement les mesures possibles pour sécuriser le site au maximum, sans compromettre une éventuelle mise en valeur du site », a indiqué à La Presse un porte-parole du Ministère, Sylvain Carrier.
Les mesures actuellement en place pour protéger la mine se sont révélées insuffisantes pour éloigner les curieux. La clôture entourant la mine est constamment cisaillée par des visiteurs souhaitant explorer la cavité. « Tous les scénarios sont sur la table », se borne à dire pour le moment Sylvain Carrier.
APPEL AUX PROMOTEURS
Québec a également pris note de l'intérêt manifesté par un premier promoteur pour mettre de l'avant un projet dans l'ancienne mine. Prêt à étudier tous les projets, le MERN invite tous les promoteurs intéressés à déposer leurs plans auprès du Ministère.
Lors de la rencontre des élus de la MRC de Papineau mercredi soir, Stéphane Vachon, directeur général d'Arbraska, une entreprise exploitant 10 sites d'aventures au Québec et en Ontario, a manifesté son intérêt pour développer un projet à la mine Back. « C'est un site formidable. C'est assez rare qu'on puisse visiter une mine de quartz, surtout de la façon dont elle a été faite, avec ses piliers. »
Stéphane Vachon dit comprendre l'exaspération des voisins de la mine, mais précise que se contenter de sécuriser la mine ne suffirait pas à assurer leur quiétude. « Ça ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura pas un projet structuré. Tournons la malédiction en bénédiction », dit Stéphane Vachon. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back: Québec en mode «écoute»
Benoit Sabourin
20 octobre 2016
Le ministère des Ressources
naturelles et de l'Environnement (MRN), propriétaire du fonds de terre
de la mine Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, est ouvert aux
propositions et attendra de voir la réaction du milieu avant de prendre
une décision sur l'avenir du site.
« On est présentement à étudier les mesures possibles afin de
sécuriser le site au maximum en essayant évidemment de ne pas
compromettre une éventuelle mise en valeur. C'est là-dessus que nos
spécialistes se penchent présentement », a affirmé au Droit le porte-parole du MRN, Sylvain Carrier, jeudi.
Les maires de la MRC Papineau ont renvoyé la balle à Québec, mercredi
soir, en adoptant une résolution qui demande au ministère de sécuriser
de manière « sûre et efficace » l'ancien site minier afin d'y interdire
son accès en tout temps, soit « 365 jours par année ».
Sylvain Vachon, directeur général d'Arbraska, entreprise gestionnaire de
la Caverne Laflèche à Val-des-Monts, a levé la main, lors de la séance
du conseil des maires, en signifiant son intérêt de développer un projet
récréotouristique au sein de l'ancienne mine. La déclaration de
M. Vachon semble avoir eu des échos jusqu'à Québec.
« C'est sûr que nous sommes ouverts à la présentation de projets par des
promoteurs qui sont intéressés à développer le site. En tant que
propriétaire de ces terres, on va regarder ça de près et nous allons
analyser la proposition », a affirmé M. Carrier, qui souligne que le
ministère continuera d'avoir des discussions avec le milieu ces
prochaines semaines.
L'option du dynamitage de la voûte de l'ancienne mine de quartz et
feldspath demeure cependant toujours dans les cartons, a par ailleurs
précisé le porte-parole du ministère qui rappelle l'enjeu de sécurité
associé au dossier. L'objectif reste cependant de ne pas « compromettre
une éventuelle mise en valeur » des lieux, a répété M. Carrier. Aucune
échéance n'a été établie pour la suite des choses.
La pittoresque cavité rocheuse localisée au nord de Buckingham est
devenue une véritable destination touristique « non-officielle » ces
derniers mois pour de nombreux passants, causant du même souffle
l'exaspération du voisinage qui plaide pour retrouver la quiétude et la
propreté dans le secteur. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back : le ministère est ouvert aux projets récréotouristiques
Jessy Laflamme
20 octobre 2016
Le ministère de l'Énergie et des
Ressources naturelles (MERN) analyse actuellement toutes les options
pour sécuriser le site de la mine Wallingford-Back situé à
Mulgrave-et-Derry sans nuire ou compromettre une éventuelle mise en
valeur du site.
:«Nous savons que des promoteurs se sont montrés
intéressés à développer un projet récréotouristique et on les invite à
nous déposer leur plan d'affaires. On va étudier ça et les accompagner
dans leur projet», souligne le relationniste du MERN, Sylvain Carrier.
Rappelons que le conseil des maires de la MRC de Papineau a adopté
une résolution, mercredi soir, demandant au MERN de sécuriser le site et
d'interdire l'accès à la population.
«Nous sommes en train de prendre connaissance de cette résolution et
nous aurons de nouvelles discussions avec le milieu et les promoteurs
intéressés», indique M. Carrier.
Pour ce qui est du dynamitage du site, le relationniste indique que
le MERN n'a pas de délai de fixé. «C'est toujours un enjeu de sécurité,
mais si des projets se présentent, on va prioriser ça», souligne M.
Carrier.PLUS >>>
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Arbraska
Wallingford-Back Mine in Quebec governments hands
Megan Shaw
October 19, 2016
CTV News
The decision on what to do with the Wallingford-Back Mine in West Quebec will be up to the Quebec Government, according to the mayors of the regional county municipalities (MRC).
Dozens gathered at a meeting on Wednesday evening expecting to learn the fate of the mine which is at the centre of a nasty debate.
People in the area have been asking for a solution to the amount of tourists visiting this off-limits site after the mine blew up in popularity earlier this year.
Residents said visitors are leaving their garbage, partying in the mine all night, spray painting the mine, and blocking traffic by parking on small dirt roads.
“The environment has been destroyed in every aspect, the water, the trees, the animal life, and the peace and quiet,” said Diane Brophy, who lives in the area.
At the meeting members of the MRC said the decision is up to the minister of natural resources because the mine belongs to the province.
A group fighting to save the mine said staff with the Minister of Natural Resources has said they plan to ‘secure it’.
“Does that mean demolish it? I don’t know. I don’t want to be alarmist, maybe they meant securing the access,” said Chatal Crete.
The MRC suggested people provide feedback to the minister’s office regarding the mine.
There is no date for the decision. MORE >>>
Megan Shaw
October 19, 2016
CTV News
The decision on what to do with the Wallingford-Back Mine in West Quebec will be up to the Quebec Government, according to the mayors of the regional county municipalities (MRC).
Dozens gathered at a meeting on Wednesday evening expecting to learn the fate of the mine which is at the centre of a nasty debate.
People in the area have been asking for a solution to the amount of tourists visiting this off-limits site after the mine blew up in popularity earlier this year.
Residents said visitors are leaving their garbage, partying in the mine all night, spray painting the mine, and blocking traffic by parking on small dirt roads.
“The environment has been destroyed in every aspect, the water, the trees, the animal life, and the peace and quiet,” said Diane Brophy, who lives in the area.
At the meeting members of the MRC said the decision is up to the minister of natural resources because the mine belongs to the province.
A group fighting to save the mine said staff with the Minister of Natural Resources has said they plan to ‘secure it’.
“Does that mean demolish it? I don’t know. I don’t want to be alarmist, maybe they meant securing the access,” said Chatal Crete.
The MRC suggested people provide feedback to the minister’s office regarding the mine.
There is no date for the decision. MORE >>>
Mine Wallingford-Back : la MRC de Papineau renvoie la balle au ministère
Godefroy Macaire Chabi
19 octobre 2016
Les maires de la MRC de Papineau, en Outaouais, croient qu'il
revient au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) du
Québec de décider de l'avenir de l'ancienne mine Wallingford-Back.
Réunis en conseil, mercredi soir, ils ont adopté à l'unanimité une
motion en ce sens.
Ils font valoir que la cavité rocheuse est située sur des terres
sous la responsabilité du MERN. Les élus régionaux ajoutent qu'ils n'ont
pas les ressources financières nécessaires pour prendre le dossier en
main.
« Nous n'avons pas beaucoup d'argent », plaide le préfet de la MRC de Papineau, Paulette Lalande.
Le conseil des maires a dû se pencher sur le futur du site minier
désaffecté, situé à Mulgrave-et-Derry, puisque le gouvernement
provincial exige qu'il soit sécurisé ou démoli.
Malgré la présence de clôtures, l'ancienne mine a récemment attiré de
très nombreux visiteurs. Or, elle n'est pas aménagée à cet effet, ce
qui pose certains risques.
Des citoyens souhaitent transformer les lieux en un attrait
récréotouristique officiel, en y aménageant, par exemple, un centre
d'interprétation géologique.
D'autres s'opposent à ce projet. Ils affirment que les visiteurs
violent leur tranquillité, laissent des déchets derrière eux et causent
des problèmes de circulation.
Une vingtaine de citoyens ont assisté à la rencontre du conseil des maires de la MRC de Papineau, mercredi.
La Table forêt de la MRC, qui regroupe des élus et des représentants
de divers secteurs, dont l'industrie forestière, entend continuer
d'étudier les différentes avenues possibles pour sauver l'ancienne mine. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back : son avenir dans les mains du gouvernement
19 october 2016
Alexandre Poirier
FM 104.1
Le sort de la mine Wallingford-Back de
Mulgrave-et-Derry se retrouve dans les mains du ministère de l'Énergie
et des Ressources naturelles du Québec.
Le conseil de la MRC Papineau, qui devait se pencher sur la question hier soir, a plutôt décidé de renvoyer la balle à Québec affirmant que c'est au propriétaire du site, soit le gouvernement, de décider si l'endroit doit être sécurisé ou dynamité.
Le ministère a déjà menacé dans le passé de détruire la mine si rien n'était fait pour aménager le site pour accueillir les visiteurs adéquatement.
Chaque année, des milliers de personnes se rendent sur place pour patiner ou effectuer de la plongée sous-marine.
Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska Laflèche à Val-des-Monts s'est dit intéressé à exploiter l'endroit pour un projet récréotouristique.
Il contactera le ministère afin de lui faire part de son initiative. PLUS >>>
Le conseil de la MRC Papineau, qui devait se pencher sur la question hier soir, a plutôt décidé de renvoyer la balle à Québec affirmant que c'est au propriétaire du site, soit le gouvernement, de décider si l'endroit doit être sécurisé ou dynamité.
Le ministère a déjà menacé dans le passé de détruire la mine si rien n'était fait pour aménager le site pour accueillir les visiteurs adéquatement.
Chaque année, des milliers de personnes se rendent sur place pour patiner ou effectuer de la plongée sous-marine.
Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska Laflèche à Val-des-Monts s'est dit intéressé à exploiter l'endroit pour un projet récréotouristique.
Il contactera le ministère afin de lui faire part de son initiative. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back : la responsabilité revient au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles
Jessy Laflamme
19 octobre 2016
La préfète de la MRC de Papineau, Paulette Lalande, a été très
claire lors du conseil des maires, hier, en précisant à de nombreuses
reprises que la responsabilité de la sécurisation de la mine
Wallingford-Back revient au ministère de l'Énergie et des Ressources
naturelles (MERN).
Ainsi, la vingtaine de manifestants présents à cette rencontre de
Papineauville ont appris que les élus de Papineau demandent, par voie de
résolution, au MERN de sécuriser la mine de Mulgrave-et-Derry de façon
sûre et efficace, et ce, 365 jours par année et d'interdire l'accès en
tout temps.
«Le fond de terre appartient au MERN, a expliqué Mme Lalande. Nous,
on peut présenter des projets, car on est des locataires, mais la MRC
n'a aucune responsabilité concernant la sécurisation du site.»
La MRC de Papineau a donc aussi mandaté la table forêt à analyser le
potentiel et à voir toutes les options que présente la mine dans la même
résolution. Mme Lalande s'est engagée à ce que les citoyens soient
impliqués dans cette démarche.
Après avoir adopté cette résolution, les citoyens présents ont pu
poser des questions. Dans la foule, on retrouvait autant de gens en
faveur de développer un projet à la mine que de résidents voulant
retrouver leur tranquillité. À la suite d'un reportage paru dans des
médias, l'endroit a connu une vague de popularité l'été dernier faisant
en sorte que la mine a été envahie de plusieurs visiteurs par jour.
«Il y a avait des déchets partout, raconte la résidente Diane
Bergeron. Les gens se faisaient griller sur notre quai. On a même
retrouvé notre canot en plein milieu du lac. De plus, il y avait
tellement de voitures partout qu'une ambulance n'aurait jamais pu passer
advenant une urgence.»
Pour régler la situation, l'option de dynamiter la mine a été mise
sur la table. Le Regroupement des amis de la mine Back a alors été
fondé afin d'éviter le dynamitage et de trouver une façon de mettre en
valeur le potentiel du site tout en respectant les citoyens.
Mme Bergeron est satisfaite de la résolution des élus de Papineau.
Elle est d'accord à ce que la mine soit dynamitée. Elle serait prête à
accepter la création d'un projet récréotouristique seulement si celui-ci
est très bien structuré.
Le directeur général d'Arbraska, Stéphane Vachon, était présent pour
informer les élus qu'il serait intéressé à développer un projet sur le
site. «Nous avons une dizaine de sites au Canada et depuis quatre, nous
avons sauvé la Caverne Laflèche, a-t-il mentionné aux élus. Aujourd'hui,
j'ai un vif intérêt pour relancer ce joyau-là et je pense que plusieurs
autres promoteurs sont intéressés.»
Pascal Samson a souligné qu'on retrouvait des chauves-souris dans la
mine alors que la représentante de la Société d'histoire du Québec,
Louise Dumoulin a souligné l'apport patrimonial du site. Mme Lalande
leur a proposé de communiquer avec le MERN pour le conscientiser à ces
points. Elle l'a aussi recommandé à Luc Lafrenière qui a rédigé une
thèse sur la géologie du site.
La porte-parole du Regroupement des amis de la mine Back, Chantal
Crête, est sortie de la rencontre avec plus de questions que de
réponses. «Je ne sais pas comment réagir, si je dois pleurer ou me
réjouir», a-te-elle affirmé. Avant d'entrevoir la suite des choses, elle
prendra conscience du libellé de la résolution. PLUS >>>
Mine Wallingford-Back: la MRC Papineau renvoie la balle au ministère
Benoit Sabourin
19 octobre 2016
Le Droit
C'est au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MRN) de décider de l'avenir de la mine abandonnée Wallingford-Back, à Mulgrave-et-Derry, et non à la MRC Papineau, ont tranché les maires du gouvernement régional.
Dans une résolution adoptée à l'unanimité mercredi soir à Papineauville, le conseil des maires de la MRC Papineau «demande au MRN, en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année».
Du même coup, les élus du gouvernement régional ont mandaté la Table forêt de la MRC afin d'évaluer les options possibles de mise en valeur de l'ancien site minier dont la fréquentation à la hausse depuis quelques mois cause son lot de désagréments pour les citoyens de Mulgrave-et-Derry. Les visiteurs affluent par centaines et outrepassent la clôture érigée autour de l'immense cavité laissant dans leur sillage de nombreux détritus dans le secteur.
Les lieux qui ne sont pas aménagés pour accueillir le public sont jugés non sécuritaires si bien que Québec recommande soit un dynamitage de la voûte de l'ancienne mine afin d'éliminer définitivement l'accès aux visiteurs ou encore la sécurisation des lieux.
Or, la préfète de la MRC Papineau, Paulette Lalande, a martelé mercredi soir qu'il ne revenait pas à la Municipalité régionale de comté de statuer sur la sécurisation de l'endroit. Elle a indiqué que la MRC ne disposait pas des ressources financières pour développer un projet récréotouristique et qu'elle n'était que la gestionnaire de ses terres intramunicipales. C'est le gouvernement provincial qui est propriétaire du fonds de terre de l'ancienne mine, a répété l'élue à plusieurs reprises.
«On demande au ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC», a lancé Mme Lalande.
Un promoteur intéressé
La porte-parole des Amis de la mine Back, ce comité récemment formé pour la sauvegarde des lieux, s'est dite perplexe face à la décision des maires.
«C'est difficile pour moi de réagir. Je ne sais pas si je dois pleurer ou me réjouir. J'ai cru comprendre certains bouts et d'autres pas. Je vais devoir prendre connaissance du libellé exact de la résolution avant de me prononcer», a indiqué Chantal Crête, après le vote.
Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska, Stéphane Vachon, a affirmé devant la table du conseil que l'entreprise qu'il dirige était intéressée à développer un projet récréotouristique d'exploration à Mulgrave-et-Derry. Abraska, un leader dans le domaine des parcs aériens au Canada et aux États-Unis, gère notamment les opérations de la Caverne Laflèche, à Val-des-Monts, depuis 2013.
«La simple visite guidée de ce site serait déjà un succès assuré. [...] Nous avons ici une possibilité d'avoir un site récréotouristique de qualité nationale. Moi, je suis prêt à collaborer», a mentionné M. Vachon.
Mme Lalande a invité la vingtaine de membres du public à faire parvenir leurs suggestions et doléances au MRN. Des résidents du secteur de la mine, à Mulgrave-et-Derry, opposés au développement d'un projet récréotouristique et favorables à la fermeture définitive de la caverne étaient notamment présents à la réunion.
Une poignée de membres du regroupement Les Amis de la mine Back, était aussi présente sur place. PLUS >>>
Dans une résolution adoptée à l'unanimité mercredi soir à Papineauville, le conseil des maires de la MRC Papineau «demande au MRN, en tant que propriétaire du site, de sécuriser de manière sûre et efficace le site de la mine Back et d'interdire son accès en tout temps, soit 365 jours par année».
Du même coup, les élus du gouvernement régional ont mandaté la Table forêt de la MRC afin d'évaluer les options possibles de mise en valeur de l'ancien site minier dont la fréquentation à la hausse depuis quelques mois cause son lot de désagréments pour les citoyens de Mulgrave-et-Derry. Les visiteurs affluent par centaines et outrepassent la clôture érigée autour de l'immense cavité laissant dans leur sillage de nombreux détritus dans le secteur.
Les lieux qui ne sont pas aménagés pour accueillir le public sont jugés non sécuritaires si bien que Québec recommande soit un dynamitage de la voûte de l'ancienne mine afin d'éliminer définitivement l'accès aux visiteurs ou encore la sécurisation des lieux.
Or, la préfète de la MRC Papineau, Paulette Lalande, a martelé mercredi soir qu'il ne revenait pas à la Municipalité régionale de comté de statuer sur la sécurisation de l'endroit. Elle a indiqué que la MRC ne disposait pas des ressources financières pour développer un projet récréotouristique et qu'elle n'était que la gestionnaire de ses terres intramunicipales. C'est le gouvernement provincial qui est propriétaire du fonds de terre de l'ancienne mine, a répété l'élue à plusieurs reprises.
«On demande au ministère de la sécuriser. Il le fera comme il le voudra, mais c'est lui qui va porter l'odieux, ce n'est pas moi et ce ne sont pas les maires de la MRC», a lancé Mme Lalande.
Un promoteur intéressé
La porte-parole des Amis de la mine Back, ce comité récemment formé pour la sauvegarde des lieux, s'est dite perplexe face à la décision des maires.
«C'est difficile pour moi de réagir. Je ne sais pas si je dois pleurer ou me réjouir. J'ai cru comprendre certains bouts et d'autres pas. Je vais devoir prendre connaissance du libellé exact de la résolution avant de me prononcer», a indiqué Chantal Crête, après le vote.
Par ailleurs, le directeur général d'Arbraska, Stéphane Vachon, a affirmé devant la table du conseil que l'entreprise qu'il dirige était intéressée à développer un projet récréotouristique d'exploration à Mulgrave-et-Derry. Abraska, un leader dans le domaine des parcs aériens au Canada et aux États-Unis, gère notamment les opérations de la Caverne Laflèche, à Val-des-Monts, depuis 2013.
«La simple visite guidée de ce site serait déjà un succès assuré. [...] Nous avons ici une possibilité d'avoir un site récréotouristique de qualité nationale. Moi, je suis prêt à collaborer», a mentionné M. Vachon.
Mme Lalande a invité la vingtaine de membres du public à faire parvenir leurs suggestions et doléances au MRN. Des résidents du secteur de la mine, à Mulgrave-et-Derry, opposés au développement d'un projet récréotouristique et favorables à la fermeture définitive de la caverne étaient notamment présents à la réunion.
Une poignée de membres du regroupement Les Amis de la mine Back, était aussi présente sur place. PLUS >>>
"The fault, dear Brutus, is not in our stars, But in ourselves, that we are underlings." ~ Cassius
Julius Ceasar
HA HA HA After 40 years since the closure of the mine; after 10 years of a multitude of reports, studies & analysis; after 10 months of media coverage of the mine's unique beauty; after a surge in media coverage this spring; after the increase in tourists from Ontario & Quebec this summer; after the ultimatum from the MRNF; after the noble efforts of the Les Amis de La Mine Back to protect the site from dynamite… the MRC Papineau will decide tonight. BIG DEAL! Of course the local population of Mulgrave Derry are exasperated. Of course officials at MRNF are exasperated. Of course regional tourism officials are exasperated. Clearly, the MRC Papineau has revealed a lack of leadership on the Wallingford-Back mine. The MRC Papineau has shown a lack of vision on the Wallingford-Back mine! And the MRC Papineau has revealed a lack of action on the Wallingford-Back mine. The Wallingford-Back has huge historic, cultural, geological &, yes, economic development potential. Not only should it be saved & developed as a tourist attraction immediately, it should have been done 10 years ago! One can only hope that intelligent officials start to lead our region! To quote Shapespeare, specifically Julius Ceasar ~ Cassius : "The fault, dear Brutus, is not in our stars, But in ourselves, that we are underlings." Hence, ieerespective of the decision tonight, the leadership of the MRC Papineau is the problem.
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