jeudi 15 août 2024

ACTIVITÉS MINIÈRES: Lomiko Renonce de Participer aux Séances info à Chénéville & St-Emile-de-Suffolk

 Lomiko renonce de participer aux séances info à Chénéville & St-Emile-de-Suffolk !

Oui à l’eau !💧NON à la mine La Loutre de Lomiko ! ✊



Communiqué de L’Alliance des municipalités de la Petite-Nation Nord (15 août 2024) ! 

SÉANCES D'INFORMATION DU 25 AOÛT ET 15 SEPTEMBRE 2024


La compagnie minière Lomiko Métal nous informe qu'elle RENONCE A LEUR ENGAGEMENT DE PARTICIPER aux deux prochaines séances d'information publiques organisées par l'Alliance des Municipalités Petite-Nation Nord.

Les deux rencontres auront lieu sans Lomiko le 25 août au Centre St-Félix-de-Valois (Grande salle Danny-Legault), 77, rue Hôtel-de-Ville, Chénéville et le 15 septembre sous le Dôme, 299, route des Cantons, St-Emile-de-Suffolk, inscription à compter de 9h.

Le Préfet de la MRC de Papineau et Regroupement de Protection des Lacs de la Petite-Nation (RPLPN) nous assurent de leurs précieuses participations.

Lors de ces séances l'Alliance annoncera la date de la consultation référendaire.

Votre participation est essentielle pour la sauvegarde de notre démocratie municipale!

Nous comptons sur votre présence lors de ces deux rencontres.

David Pharand: 819-981-0308

Paul Bourgeois : info@alliancepetitenation.org

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Projet La Loutre : des rencontres publiques sans Lomiko Metals
Andréanne Apablaza
16 août 2024
L’entreprise à l’origine du projet minier La Loutre, en Outaouais, ne prendra plus part aux séances d’information publiques visant à échanger avec les citoyens de la région.
Une première de trois séances a eu lieu en juillet à Duhamel où des centaines de citoyens se sont fait entendre auprès de représentants de Lomiko Metals, entreprise à l’origine du projet de mine de graphite.
Nous continuerons à communiquer et à développer nos initiatives avec les communautés dans un format différent, confirme l’entreprise par courriel.
Dans un communiqué daté du 14 août, la directrice de Lomiko Metals, Belinda Labatte, explique que l’engagement communautaire de l’entreprise se fera plutôt par le biais de présentations et des échanges d’informations en petits groupes avec un accent sur l’éducation et l’information concernant les travaux à venir sur La Loutre et les claims régionaux.
Une conseillère stratégique a également été nommée dans le projet. Il s’agit de la cheffe du développement durable, Cindy Valence.
Ils souhaitent informer la population sans avoir à débattre du projet. C'est ce qu'il craignent qui se produit lors d'une assemblée publique, souligne-t-il. Après quatre mandats comme maire, j'en ai vu d'autres des assemblées publiques et [la dernière], elle était très saine et démocratique.
Également porte-parole de l'Alliance des municipalités Petite-Nation Nord qui organise les rencontres publiques, M. Pharand souligne que les prochaines séances seront enregistrées. Les questions et les préoccupations des citoyens seront donc transmises à Lomiko Metals.
Un référendum à venir
En août 2022, le gouvernement Legault avait assuré qu’aucun projet minier ne se ferait sans acceptabilité sociale.
L’Alliance des municipalités Petite-Nation Nord, qui comprend des élus de Lac-des-Plages, de Duhamel, de Saint-Émile-de-Suffolk, de Lac-Simon et de Chénéville, entend sonder l’opinion publique face au projet La Loutre lors d’une consultation référendaire.
La date de ce référendum sera dévoilée lors de la prochaine séance d’information le 25 août à Chénéville. Une troisième séance organisée par l’Alliance se tiendra le 15 septembre à Saint-Émile-de-Suffolk.
Questionnements
Le président du Regroupement de la Protection des Lacs de la Petite-Nation, Louis St-Hilaire, se questionne sur la volonté de Lomiko Metals d’entendre les citoyens.
Quand tu dis que c'est les gens avant tout qui sont importants, puis tu ne veux pas les rencontrer?, se questionne le président. Je pense que [les représentants de Lomiko Metals] perdent une occasion en or de défendre leur projet.
C'est à la compagnie de défendre ce projet-là. Moi, ce que je vois, c'est qu'elle se sauve en plein milieu de l'invitation. ~ Une citation de Louis St-Hilaire, président du Regroupement de la protection des lacs de la Petite-Nation
Le regroupement s’oppose au projet La Loutre et se mobilise depuis cinq ans pour mieux faire connaître les enjeux qui y sont liés.
Nous on va faire notre rôle, c'est-à-dire, donner notre position par rapport à ça. Et on a tout à fait confiance en l’Alliance quant à l’organisation de cette rencontre-là.
En juin, le gouvernement fédéral et le département de la Défense des États-Unis (DOD) ont annoncé investir plus de 15 millions de dollars pour développer le projet de mine de graphite dans la région de l'Outaouais.

Le cheval de bataille principal du Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation est l’opposition au projet de mine de graphite à ciel ouvert la Loutre de l’entreprise britanno-colombienne Lomiko Metals qui est en gestation entre les municipalités de Duhamel et Lac-des-Plages, à environ un kilomètre du lac Doré, non loin du lac Simon (Lomiko Metals)

Le maire du Duhamel et porte-parole de l'Alliance des municipalités Petite-Nation Nord s’oppose au projet minier la Loutre proposé dans la MRC de Papineau.  (Chantallya Louis)

Le président du regroupement de la protection des lacs de la Petite-Nation, Louis St-Hilaire, est déçu de la décision de Lomiko Metals de se retirer des séances d'information publiques.  (Martin Roy/Le Droit)


Projet minier La Loutre: les citoyens déçus du retrait de Lomiko des séances d’information 
Chantallya Louis 
17 août 2024
L’Alliance des municipalités Petite-Nation Nord est déçue que la compagnie minière Lomiko Metals se retire des séances d’information publiques organisées par les élus concernant le projet de mine de graphite dans la région.
Au lieu de participer en personne aux rencontres ouvertes avec les citoyens, comme elle l’a fait le mois dernier, «l’engagement de la communauté locale se poursuivra avec des présentations et des échanges d’informations en petits groupes et se concentrera sur l’éducation et l’information concernant les travaux à venir à La Loutre et les revendications régionales», ont fait savoir par communiqué les représentants de l’entreprise minière.
La chef du développement durable de Lomiko Metals, Cindy Valence sera responsable, dès vendredi, du conseil stratégique à cet égard.
Le porte-parole de l’Alliance et maire de Duhamel, David Pharand, explique que la compagnie a convoqué l’Alliance et le préfet de la MRC de Papineau, Benoît Lauzon, en rencontre vidéo le 6 août pour leur annoncer la nouvelle.
«En gros Lomiko a dit: “nous on peut bien donner de l’information, mais on ne veut pas débattre du dossier”», a relaté le porte-parole de l’Alliance, malheureux de cette décision.
Même son de cloche du côté du président du regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation, Louis St-Hilaire.
«On est déçu, parce qu’il y a déjà eu une rencontre à Duhamel […] la compagnie disait qu’on voulait vraiment informer les citoyens sur leur projet et là, finalement, elle se retire de ça. On ne comprend pas trop pourquoi elle se retire quand elle a a une aussi bonne occasion de rencontrer autant de citoyens», avance Louis St-Hilaire.
La première rencontre avait eu lieu 21 juillet et plusieurs centaines de participants avaient démontré leur mécontentement face au projet la Loutre dans la région. La cheffe de la direction de Lomiko Metals, Belinda Labatte, présente à l’événement, semblait bouleversée à la fin de cette première séance.
«Je ne voudrais pas que Lomiko laisse l’impression que la population de Duhamel était déplacée ou déchaînée. Ce n’était pas le cas du tout. Je trouve ça malheureux», se désole David Pharand.
Lors de cette rencontre, la cheffe de la direction avait une vingtaine de minutes pour expliquer le projet la Loutre aux citoyens, ce qui selon elle était insuffisant.
La compagnie avait alors demandé plus de temps dans les prochaines rencontres, chose qui avait été acceptée par l’Alliance, explique David Pharand.
«Toutes les conditions d’ajustements avaient été entendues et comprises dès le 22 juillet», dit-il.
Dans un courriel envoyé au Droit, l’entreprise soutient qu’elle continuera à communiquer et à développer leurs initiatives communautaires sous une forme différente. La raison de ce changement n’a toutefois pas été communiquée.
«Lomiko fournira d’autres mises à jour sur son programme d’exploration et sa stratégie régionale pour le développement responsable du graphite dans le sud du Québec», ajoute aussi le communiqué de l’entreprise.
David Pharand affirme, «au nom de la démocratie», que les rencontres auront toujours lieu le 25 août à Chénéville et le 15 septembre à St-Émile-de-Suffolk, des dates qui avaient été discutées et choisies pour répondre aux disponibilités de l’entreprise, ajoute-t-il.
Ces séances seront enregistrées et envoyées à Lomiko Metals afin qu’elle puisse répondre aux questions des citoyens.
«S’ils veulent simplement dire : «envoyez-nous les questions, on va vous répondre», c’est déjà beaucoup pour nous, la population devra s’accommoder et on va tenter d’obtenir quand même une bonne explication du projet», avance le porte-parole de l’Alliance.
L’Alliance annoncera la date de la consultation référendaire lors de la deuxième séance, le 25 août.
D’ailleurs, le premier ministre du Québec, François Legault avait promis qu’il n’y aurait aucun projet minier sans l’acceptabilité sociale des régions concernées.

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