jeudi 29 septembre 2016

La Mine Wallingford-Back II: Un comité s'organise!

Un comité s'organise pour sauver l'ancienne mine Wallingford-Back!
#WallingfordBack
 
 


Une mine, c'est plus qu'un trou
Pierre Jury
26 septembre 2016

ÉDITORIAL / Dans un coin reculé de la Petite-Nation, une ancienne mine désaffectée depuis 1972 attire de multiples curieux qui y viennent, hiver comme été, pour admirer la beauté des lieux.
Si l'on se fie aux vives réactions des quelques résidants de Mulgrave-et-Derry, ils créent des bouchons et leur empoisonnent une existence qu'ils souhaitaient paisible. Mais la principale solution proposée est de simplement dynamiter l'endroit ?

Cette année, c'est comme si les vannes s'étaient soudainement ouvertes. Un dimanche du mois d'août, il y a eu jusqu'à 200 véhicules garés sur ce chemin conçu pour une poignée de citoyens de cette minuscule municipalité située à une vingtaine de minutes au nord de Buckingham. Même si le lieu est difficile d'accès, tous ces aventuriers de la ville vont y découvrir ce que la nature a réclamé de ce qui fut, il y a longtemps, la plus importante mine de quartz en Amérique du Nord, selon certaines sources. L'eau s'est infiltrée et la lumière qui s'y reflète a séduit un public dont la curiosité a été piquée par un reportage sur les ondes de CTV sur les attraits insoupçonnés du Canada, le 1er janvier dernier.

Les gens vont s'y baigner, certains y font de la plongée sous-marine. L'hiver s'y déroulent des parties de hockey comme antan, sur un étang naturel. Des photographes amateurs immortalisent l'endroit pour le partager sur les médias sociaux, et au moins un professionnel y a trouvé un cadre enchanteur pour des photos de mariage.

La mine Wallingford-Back est située sur des terres qui appartiennent au ministère québécois des Ressources naturelles, mais administrée par la municipalité de Mulgrave-et-Derry.
Dans un reportage de notre collègue Benoît Sabourin, le mois dernier, on sent bien le maire Michael Kane à bout de ressources avec ce trou qui cause des soucis à ses concitoyens. Le député de Papineau, Alexandre Iracà, a débloqué un petit budget pour policer les lieux, l'été passé, mais ça ne règle pas le problème à la source.

Mercredi s'est tenue une rencontre exploratoire sur la mine avec quelques partenaires intéressés. C'est une bonne chose que Tourisme Outaouais ait été invité : il y a un réel besoin d'analyser ce lieu avec des yeux neufs.

Trois problèmes doivent être étudiés. À court terme, il y a la sécurité des résidants, dont les voies d'accès sont bloquées aux véhicules d'urgence, et des visiteurs. Les clôtures installées par le ministère ne résistent pas aux assauts des curieux. À plus long terme, il faut réétudier le potentiel récréotouristique de la mine, s'il existe réellement. L'effet de mode s'estompera peut-être aussi subitement. Un premier exercice du genre, en 2005, n'avait pu identifier un partenaire qui aurait pu aménager les accès et peut-être les mettre en valeur. Pour le moment, c'est toujours le laisser-aller et pas tous les usagers démontrent un savoir-vivre exemplaire, à en juger par les déchets qu'ils laissent traîner. Parallèlement, si la mine doit être convertie en attrait touristique, il faudra améliorer la route qui y mène, ainsi que la signalisation.

Tout cela écarte la « solution finale » que proposent certains : le dynamitage pur et simple de la mine Wallingford-Back. Détruire ce lieu serait ridicule à ce moment-ci. Peut-il s'inscrire dans le patrimoine naturel de l'Outaouais, au même titre que la caverne Laflèche ? Nous n'en sommes pas là. Mais ce n'est pas en effaçant ce bout d'histoire industrielle que l'on règle le dossier. PLUS >>>





Une ancienne mine de l'Outaouais menacée d'être dynamitée
28 september 2016
Radio Canada

Des citoyens des environs de Mulgrave-et-Derry, en Outaouais, se mobilisent pour sauver l'ancienne mine Wallingford-Back. C'est que le gouvernement du Québec a lancé un ultimatum à la MRC de Papineau : le site doit être sécurisé sans tarder ou il sera dynamité.

La mine a une structure particulière en raison de ses quatre piliers rocheux. Son lac intérieur, avec son eau cristalline, fait le bonheur des amateurs de plongée sous-marine en été et des patineurs, l'hiver venu.

Cet été, des centaines de personnes se sont rendues sur place à la suite de reportages télévisés et de mentions de la mine sur Internet.

Or, l'endroit n'est pas aménagé pour accueillir un grand volume de visiteurs. Des riverains se sont aussi plaints du bruit, des problèmes de circulation et des déchets liés à cet achalandage hors du commun.

Un site au fort potentiel touristique

Malgré tout, d'autres citoyens veulent que la mine soit épargnée. Ils font valoir qu'il s'agit d'un site exceptionnel ayant le potentiel de devenir un joyau touristique dans la région.

Ils évoquent l'idée de créer un musée sur les mines ou de donner des spectacles sur des structures gonflables installées sur l'eau.

« Je pense qu'il faut absolument se concerter, fédérer nos efforts pour faire en sorte de préserver ce site-là, qui a un immense potentiel, tant sur le plan culturel, éducatif, scientifique, récréotouristique et j'en passe », affirme Chantal Crête, une résidente de Lac-Simon.

Un petit groupe a d'ailleurs organisé une rencontre citoyenne, mercredi, pour faire le point, et une autre réunion est prévue jeudi. Ils entendent également lancer une pétition pour protéger la mine.

Une décision en octobre

Les élus de la MRC de Papineau doivent maintenant décider s'ils investiront les sommes nécessaires pour rendre la mine Wallingford-Back sécuritaire. Dans le cas contraire, le ministère de l'Énergie et Ressources naturelles exige que l'endroit soit détruit.

Le maire de Saint-Sixte, André Bélisle, trouve toutefois l'ultimatum trop court. Il aimerait avoir plus de temps pour bien évaluer les différentes options.

« L'ultimatum est comme : ''Oui, vous décidez et vous procédez!'' », dit-il. « Je ne suis pas prêt à ça. Ça nous prend du temps un peu pour avoir le temps d'explorer un petit peu. »

Les élus de la MRC de Papineau devraient se prononcer sur le sort de la mine Wallingford-Back le 19 octobre prochain. PLUS >>>


Quel est l'avenir de l'ancienne mine Wallingford-Back ?
104.1 FM

Un comité s'organise pour sauver l'ancienne mine Wallingford-Back qui se trouve au nord de Buckingham, dans le secteur de Mulgrave-et-Derry.

Le gouvernement du Québec a demandé à la MRC Papineau, il y a quelques mois, de sécuriser les lieux, sans quoi le site sera dynamité.

Depuis plusieurs années, nombreux curieux s'y aventurent l'été pour effectuer de la plongée sous-marine ou pour y patiner l'hiver en raison de la beauté du site.

Un comité formé par des citoyens croit que la mine a un potentiel très intéressant pour développer l'offre touristique dans cette région.

Pendant ce temps, les élus de la MRC Papineau doivent prendre une décision sur le sort de cette mine le mois prochain. PLUS >>>


Mine Wallingford-Back : un comité veut éviter le pire
Jessy LaFlamme
28 september 2016
La Petite Nation

La rencontre initiée par des citoyens pour la sauvegarde de la mine Wallingford-Back située à Mulgrave-et-Derry a porté des fruits.

Les citoyens se rencontreront de nouveau demain pour officialiser leur nom qui sera le Regroupement des amis de la mine Back ainsi que pour se doter d'une mission. Ils commenceront aussi à élaborer une pétition. «Ce ne sera pas dans un esprit de contestation, mais plutôt un outil pour sonder le pouls de la population», précise Chantal Crête, l'initiatrice de cette rencontre qui est aussi conseillère municipale à Lac-Simon.




Trois éléments ont été discutés lors de la rencontre d'aujourd'hui, dont la sécurité de l'endroit. Le comité nouvellement créé a mis la main sur une étude réalisée par CANMET en 2004 concernant la sécurité de la mine. «C'est certain qu'il y a des améliorations à apporter pour la rendre accessible au public, mais la mine est saine, il n'y a pas de danger d'effondrement», souligne Mme Crête.

Il a aussi été question des chemins d'accès. Selon le comité, un chemin pourrait être créé sur les terres de la couronne. Un projet dans ce sens avait déjà été discuté il y a quelques années. Pour l'instant, les gens se stationnent un peu partout, bloquant l'accès aux villégiateurs qui possèdent des chalets près de la mine.

Le troisième point était d'analyser l'étude d'opportunité et de potentiel récréotouristique du site réalisée en 2005.

Selon Mme Crête, avec tous ces éléments en main, la rencontre a été plus que positive. «Tout le monde s'entend sur le fait qu'il y a urgence d'agir et qu'on veut éviter le pire», affirme Mme Crête.
Rappelons que le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles a donné un ultimatum aux intervenants concernés par ce site devenu très populaire au cours des derniers mois.

Ils devront donc opter entre la fermeture du site, qui implique le dynamitage de l'endroit, ou la création d'un projet récréotouristique. Les acteurs concernés par ce dossier devront choisir l’une des deux options le 5 octobre prochain.

De son côté, le comité profitera de sa rencontre demain pour déterminer les prochaines actions à entreprendre. Mme Crête pense que des rencontres avec les élus s'imposent bientôt afin de gagner du toit pour trouver des solutions. PLUS >>>
 
 














 














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