mercredi 18 septembre 2024

ACTIVITÉS MINIÈRES: Lomiko Metals réplique à Québec et annonce qu’elle ne reculera pas



Lomiko Metals réplique à Québec et annonce qu’elle ne reculera pas
Martin Jolicoeur
18 septembre 2024

Loin de reculer, Lomiko Metals annonce qu’elle entend poursuivre ses démarches en vue de l’exploitation d’une mine de graphite à ciel ouvert en Outaouais, et ce, en dépit de la prise de position hostile de Québec lundi à l’encontre de son projet.
«Nous poursuivrons nos recherches soutenues par nos subventions et notre stratégie de développement responsable, comme toute autre entreprise soumise à la réglementation minière au Québec», a confirmé l’entreprise mercredi.
Dans une déclaration de trois pages, s’apparentant au début d’un bras de fer avec le gouvernement Legault, la minière britanno-colombienne confirme le maintien de ses recherches sur le site de La Loutre et critique sévèrement au passage le comportement de Québec dans le dossier.
Les membres de la direction se disent «surpris et déçus» des commentaires négatifs adressés à Lomiko par Québec, affirment s’interroger sur les motivations réelles du gouvernement à agir ainsi à ce moment-ci, et préviennent qu’une telle façon de faire ne peut que s’avérer dommageable pour l’avenir de la filière des matériaux critiques et stratégiques dans la province.
L’entreprise déplore en outre que Québec semble avoir tiré des «conclusions hâtives contre son projet», plutôt de favoriser, dit-elle, «un processus de consultation et d’octroi de permis transparent, équitable et neutre à travers toutes les phases d’études du projet», y compris celle du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).
Par écrit, Belinda Labatte, cheffe de la direction et présidente par intérim du conseil d’administration de la société, déclare: «Des conclusions hâtives sont en train d’être tirées sur notre projet avant même le début des processus d’études et consultations que nous respectons tous. [...] En tant qu’entreprise commerciale, nous avons besoin d’un processus équitable allant des études économiques prioritaires à la décision de construction.»
Elle ajoute que le projet de La Loutre a déjà reçu trois subventions importantes, dont une qui était même de 500 000$ du ministère québécois des Ressources naturelles et des Forêts, et que l’ensemble des claims miniers (droit d’exploration) du projet sont «en règle avec le gouvernement [...] et sont assujettis aux règlements et frais applicables au Québec».
Peu après midi, la valeur de l’action de Lomiko Metals avait perdu plus de 8% à la Bourse de Toronto, pour s’établir à 0,17$ par action. À la fin de mai dernier, son titre avait atteint un sommet de 0,60$ par action.

LES TROIS SUBVENTIONS REÇUES PAR LOMIKO METALS

11,4M$ du Département de la Défense des États-Unis

4,9M$ du ministère des Ressources naturelles du Canada

0,5M$ du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MNRF) via le Consortium de recherche et d'innovation en transformation métallique (CRITM)

Source: Lomiko Metals


Rejet du projet minier La Loutre : Lomiko Metals critique Québec 
Amadou Barry
18 septembre 2024 
Lomiko Metals se dit « surprise et déçue » par la décision du gouvernement du Québec de retirer son appui au projet minier de graphite dans le nord de la Petite-Nation, en Outaouais. La société estime qu’en agissant ainsi Québec ne respecte pas ses engagements en matière de transition énergétique.
Le gouvernement du Québec, par l'intermédiaire de son ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de l'Outaouais, Mathieu Lacombe, avait annoncé lundi qu'il n'accorderait pas de financement au projet minier La Loutre faute d’acceptabilité sociale. Une situation qui compromet sérieusement la poursuite de ce projet dans la Petite-Nation.
« Nous sommes surpris et déçus des commentaires négatifs adressés à Lomiko par des membres du gouvernement du Québec et que le gouvernement du Québec, considéré comme un leader mondial avec son Plan de développement des minéraux critiques et stratégiques (QPDCSM), contredise ses propres quatre initiatives stratégiques en faisant de tels commentaires publics sur Lomiko et nos efforts », peut-on lire dans un communiqué rendu public mardi.
Des conclusions hâtives
Lomiko Metals croit que le gouvernement est en train de mal juger son projet avant le début des études et se questionne sur le moment choisi par Québec.
La société dit faire partie de la priorité économique du Québec et du Canada en matière de transition énergétique, étant donné que le graphite est un des éléments utilisés dans la fabrication de batteries pour les voitures électriques.
Elle avance dans son communiqué que les ressources du projet La Loutre sont estimées à 3 millions de tonnes de graphite à une teneur de 4,59 %, ce qui en ferait le 7e gisement de ce minerai au monde, selon une source indépendante.
« On peut se demander pourquoi des commentaires négatifs ont été formulés au sujet de notre processus, qui est conforme au plan du Québec. Ces commentaires ont une incidence sur nous, ainsi que sur d'autres promoteurs, et affecte l'accès au capital dans ce secteur », écrit la société.
Lomiko Metals indique avoir obtenu trois subventions gouvernementales au cours des 14 derniers mois,
« se distinguant parmi ses pairs et soulignant l'importance de ses études sur le projet de graphite naturel en flocons de La Loutre ».








Projet minier La Loutre: Lomiko Metals contre-attaque
Mathieu Bélanger
18 septembre 2024

La décision du gouvernement du Québec de ne pas appuyer financièrement le projet minier La Loutre, dans la Petite-Nation, va nuire à la capacité du Québec à attirer les développeurs de minéraux critiques qui agissent «en bons citoyens corporatifs agiles, innovateurs et responsables», a répliqué l’entreprise Lomiko Metals, dans un communiqué publié mardi.

«Nous sommes déçus des commentaires négatifs à notre endroit alors que nous faisons partie de la priorité économique du Québec et du Canada en matière de transition énergétique, que nous appliquons les bonnes pratiques au sein du territoire où nous œuvrons et que nous développons un minéral critique qui est prioritaire, le graphite», a déclaré Belinda Labatte, cheffe de la direction et présidente par intérim du conseil d’administration de l’entreprise minière.

Lomiko Metals rappelle avoir reçu des subventions totalisant 14 millions de dollars des gouvernements canadien et américain dans la dernière année, ce qui, selon l’entreprise, «souligne l’importance de ses études sur le projet de graphite naturel en flocons de La Loutre».

L’entreprise demande au gouvernement du Québec de lui accorder un «processus équitable, transparent et neutre» à travers toutes les phases d’études du projet, de l’étude économique préliminaire, à l’étude de préfaisabilité, l’étude de faisabilité, ce qui comprend les analyses du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).

«Des conclusions hâtives sont en train d’être tirées sur notre projet avant même le début des processus d’études et consultations gouvernementaux que nous respections, affirme l’entreprise. Les claims du projet La Loutre sont tous en règle avec le gouvernement du Québec et sont assujettis aux règlements en vigueur et frais applicables au Québec. […] On peut se demander pourquoi des commentaires négatifs ont été formulés au sujet de notre processus, qui est conforme au plan du Québec et qui, par conséquent, ont une incidence sur nous ainsi que sur d’autres promoteurs et affecte l’accès au capital dans ce secteur.»

Lundi, le ministre responsable de l’Outaouais a confirmé ce que bien des citoyens de la Petite-Nation espéraient, à savoir la renonciation du gouvernement du Québec à appuyer et financer le projet minier La Loutre. Une telle décision vient sérieusement compromettre les plans de l’entreprise dans la région.




Quebec won't fund Outaouais graphite mine due to local resistance  
Company testing site for key battery material says it's surprised and disappointed
September 17 2024

Two Quebec cabinet ministers say the province will not fund a proposed graphite mine north of Gatineau because it doesn't meet the government's standards for local support.

B.C.-based Lomiko Metals has been testing samples from its La Loutre site near the town of Duhamel, which the company says on its project website has shown "excellent graphite properties" for making batteries.

Many nearby residents have been against the proposal for years due to a perceived threat to outdoor recreation and associated businesses. No environmental assessment of the site has been conducted.

La Loutre has drawn funding from the Canadian and American governments for its potential role in the switch from gas to electric vehicles and related drop in fossil fuel emissions, but Minister Responsible for the Outaouais Region Mathieu Lacombe said Monday the project lacks provincial support.

"This is a project that needed government support to come together, and today I'm telling you it does not have it," Lacombe said in French during an announcement in Gatineau. Lacombe's Papineau district includes Duhamel.

"I think this can reassure citizens who don't want this project, which might be a good project, but isn't in a good place."

Project lacks 'social acceptability'

Lacombe pointed to Premier François Legault indicating in 2022 that no mining project will be carried out without what's referred to in the province as "social acceptability" — essentially, buy-in from affected communities.

Natural Resources Minister Blanchette Vézina said the company's request for funding from Investissement Québec wouldn't be successful because it lacks public support.

Lomiko Metals said in a statement to Radio-Canada on Tuesday it's surprised and disappointed by the decision. The company questioned how the province could make this move before key studies are completed, and wondered how a project that seems to match Quebec's green economy plans could fail to win support.

It's not clear what the company will do next, or what will happen with a referendum on the project scheduled for November 2025.

Both Duhamel's mayor and the president of a local anti-mining group say they're relieved to hear of the province's decision.

"For the people I called, I can say there was crying," said Louis Saint-Hilaire of the Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation.

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Quebec won't fund graphite mine project tied to Pentagon; locals claim 'victory'
September 19 2024

After years fighting against the opening of a mining project with ties to the Pentagon, Louis Saint-Hilaire is breathing a sigh of relief.

That's because this week, the Quebec government rejected the mining company's application for public funding, a decision Saint-Hilaire says reflects the will of many of the people who live near the proposed site in the Laurentians region.

"It's a big victory for us, but it's not a total victory," he said in an interview Wednesday.

Lomiko Metals Inc., a mining company based in Surrey, B.C., wants to mine graphite -- one of the world's most sought-after minerals -- at a site near Duhamel, Que. Initially, residents' main fear was about the potential harm to the environment.

But in May, the company announced it received a grant of $11.4 million from the U.S. Department of Defence and another $4.9 million from Natural Resources Canada to study the conversion of graphite into battery-grade material for powering electric vehicles. People started to worry that the graphite could end up in American military equipment.

Yet despite investments from Ottawa and Washington, D.C., Quebec Minister of Natural Resources Maite Blanchette Vezina says the provincial government has decided not to throw its support behind Lomiko.

"In this case, the company's request for financial assistance … did not meet current criteria, particularly with regard to social acceptability. Consequently, no financing has been granted for this application," Blanchette Vezina said in a statement.

In response, Lomiko said it is "surprised and disappointed at the negative comments directed toward Lomiko by members of the Quebec government." Lomiko says the province is contradicting its own critical and strategic mineral development plans.

Despite the setback, the company says it is staying the course. "We will continue with our research supported by our grants and responsible development strategy, like any other company under mining regulations in Quebec," it said.

Lomiko has previously said it planned to begin construction by 2027. It has also said it would be conducting feasibility and metallurgical studies over the next five years and will be subject to a review by Quebec's environment consultations office, known as the BAPE.

David Pharand, mayor of Duhamel, says he too is pleased with Quebec's decision. Residents of Duhamel, one of five municipalities located around the proposed mine, have been kept in a state of anxiety and stress over the future of their region, he said.

This summer, the five Quebec municipalities began accelerating the public consultation process with the aim of holding a referendum on whether residents support the project. Most people, Pharand says, are against Lomiko's proposal, adding that a mine would endanger the municipalities' goal of developing its tourism and recreation industry.

Pharand says it is now up to Lomiko to decide how it wants to proceed, but a referendum may still happen down the line in case Lomiko or any other company interested in the region's graphite decides to move forward with mining.

Saint-Hilaire believes the tide turned on Sept. 10, when a local group of businesspeople announced their opposition to the project, saying the mine puts the region's water and forests at risk.

Rodrigue Turgeon, national program co-lead at Mining Watch Canada, called the development a triumph of citizen mobilization. However, he says the burden of expressing social acceptability in Quebec is unfairly placed on locals, amid unclear rules and regulations about how that acceptability is measured.
"Why doesn't the government first ask the question (of social acceptability) to citizens before granting the first permit to the mining companies?"

Turgeon says the Quebec Mining Act needs to be amended so that residents and Indigenous peoples can have their say before exploration permits are granted. "This is why we need to change the law to reflect the position of citizens," Turgeon said. "It's the only way to proceed if we want to avoid those tensions," he said.

Natural Resources Canada did not immediately respond to a request for comment.




Mine de graphite: Québec ne financera pas un projet lié au Pentagone
Joe Bongiorno, The Canadian Press
19 September 2024
Le gouvernement du Québec a rejeté cette semaine la demande de financement public d’une société minière pour l’ouverture d’un projet minier lié au Pentagone.
Cette décision, selon Louis Saint-Hilaire, un citoyen qui a lutté contre l’ouverture du projet, reflète la volonté de plusieurs personnes qui vivent à proximité du site qui était proposé, dans la région des Laurentides.
« C’est une grande victoire pour nous, mais ce n’est pas une victoire totale », a-t-il déclaré, lors d’une entrevue mercredi.

Lomiko Metals, une société minière basée à Surrey, en Colombie-Britannique, veut exploiter du graphite – l’un des minéraux les plus recherchés au monde – sur un site près de Duhamel. Au départ, la principale crainte des résidants concernait les dommages potentiels à l’environnement.
Mais en mai, l’entreprise a annoncé avoir reçu une subvention de 11,4 millions du ministère de la Défense américain et de 4,9 millions supplémentaires de Ressources naturelles Canada pour étudier la conversion du graphite en matériau de qualité batterie pour alimenter les véhicules électriques. Des citoyens ont commencé à craindre que le graphite se retrouve dans des équipements militaires américains.
Malgré les investissements d’Ottawa et de Washington, la ministre des Ressources naturelles du Québec, Maïté Blanchette Vézina, a affirmé que le gouvernement provincial a décidé de ne pas appuyer Lomiko.
« Dans ce cas, la demande d’aide financière de l’entreprise […] ne répondait pas aux critères actuels, notamment en matière d’acceptabilité sociale. Par conséquent, aucun financement n’a été accordé pour cette demande », a expliqué Mme Blanchette Vézina dans un communiqué.
En réponse, Lomiko s’est dite « surprise et déçue des commentaires négatifs adressés à Lomiko par des membres du gouvernement du Québec ». Lomiko affirme que la province contredit ses propres plans de développement minier, critiques et stratégiques.
Malgré ce revers, l’entreprise affirme maintenir le cap. « Nous allons poursuivre nos recherches soutenues par nos subventions et notre stratégie de développement responsable, comme toute autre entreprise soumise à la réglementation minière au Québec », a-t-elle déclaré.
Lomiko avait déjà annoncé qu’elle comptait commencer les travaux de construction d’ici 2027. Elle a également indiqué qu’elle mènerait des études de faisabilité et de métallurgie au cours des cinq prochaines années et qu’elle serait soumise à un examen du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).
Le maire de Duhamel, David Pharand, se dit lui aussi satisfait de la décision de Québec. Les résidants de Duhamel, l’une des cinq municipalités situées autour de la mine proposée, ont été maintenus dans un état d’anxiété et de stress quant à l’avenir de leur région, a-t-il affirmé.
Cet été, les cinq municipalités ont commencé à accélérer le processus de consultation publique dans le but de tenir un référendum sur l’appui des résidants au projet. La plupart des gens, a dit M. Pharand, sont contre la proposition de Lomiko, ajoutant qu’une mine mettrait en danger l’objectif de la ville de développer son industrie touristique et récréative.
M. Pharand soutient qu’il appartient maintenant à Lomiko de décider de la manière dont elle veut procéder, mais qu’un référendum pourrait encore avoir lieu plus tard si Lomiko ou toute autre entreprise intéressée par le graphite de la région décide d’aller de l’avant avec l’exploitation minière.
M. Saint-Hilaire croit que le vent a tourné le 10 septembre, lorsqu’un groupe local d’entrepreneurs a annoncé son opposition au projet, affirmant que la mine mettait en danger l’eau et les forêts de la région.
Rodrigue Turgeon, codirecteur national de l’organisation Mining Watch Canada, a qualifié ce développement de triomphe de la mobilisation citoyenne. Cependant, il estime que le fardeau d’exprimer l’acceptabilité sociale au Québec repose injustement sur les épaules des résidants, dans un contexte de règles et de réglementations floues sur la façon dont cette acceptabilité est mesurée.
« Pourquoi le gouvernement ne pose-t-il pas d’abord la question [de l’acceptabilité sociale] aux citoyens avant d’accorder le premier permis aux sociétés minières ? »
M. Turgeon estime que la Loi sur les mines du Québec doit être modifiée afin que les résidants et les peuples autochtones puissent avoir leur mot à dire avant l’octroi des permis d’exploration. « C’est pourquoi nous devons modifier la loi pour refléter la position des citoyens », a soutenu M. Turgeon. « C’est la seule façon de procéder si nous voulons éviter ces tensions », a-t-il ajouté.
Ressources naturelles Canada n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

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Déclaration de Lomiko Metals concernant les commentaires du gouvernement du Québec
17 septembre 2024



17 septembre 2024
Déclaration de Lomiko Metals concernant les commentaires du gouvernement du Québec
www.lomiko.com

Lomiko Metals est un développeur responsable de choix au Québec, Canada et un partenaire
d'excellence en Amérique du Nord pour développer du graphite pour la transition énergétique en
Amérique du Nord. Le graphite a été défini comme l'un des 6 principaux minéraux prioritaires au
Canada. Lomiko Metals développe le projet de graphite naturel en flocons de La Loutre dans le
cadre des objectifs Net Zéro du Canada, afin de permettre la décarbonisation de notre économie,
d'accroître la main-d'œuvre en minéraux critiques en tant que partenaire et de développer un
approvisionnement sûr et responsable en minéraux critiques pour l'Amérique du Nord.
L'équipe de direction s’est efforcée de se conformer aux meilleures pratiques et de les surpasser
dans l’élaboration de sa stratégie, notamment en étant certifiée ECOLOGO et en travaillant avec de
nombreux partenaires et fournisseurs au Québec. Nous avons consulté les intervenants à chaque
étape du processus et avons reçu des encouragements du gouvernement à poursuivre notre plan
d'affaires.

Lomiko Metals a obtenu trois subventions gouvernementales au cours des 14 derniers mois,
confirmant et se distinguant parmi ses pairs, et soulignant l'importance de ses études sur le
projet de graphite naturel en flocons de La Loutre :

1. une subvention de 500 000 $ du Plan de développement des minéraux critiques et stratégiques
du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), plus précisément du Consortium de
recherche et d'innovation en transformation métallique (CRITM), et un financement du Conseil
national de recherches du Canada, pour des essais de batteries avec son concentré de graphite
naturel en flocons de La Loutre;

2. une contribution de 4,9 millions de dollars canadiens de Ressources naturelles Canada pour
soutenir également les essais de batteries et les travaux métallurgiques dans le cadre d'une
entente de 3 ans; et

3. une subvention de 8,35 millions de dollars américains du Département de la Défense des États-
Unis d'Amérique (« DoD ») dans le cadre d'un accord d'investissement technologique (« TIA ») pour
des études de R&D responsables devant avoir lieu principalement au Québec, Canada, dans le
cadre d'un accord de 5 ans.

Grâce à ces subventions et contributions, Lomiko s'est révélée être un chef de file responsable au
stade de la mise en valeur en matière d'énergie propre au Canada et en Amérique du Nord, ainsi
qu'un exemple actuel de la nouvelle approche d'investissement du gouvernement et des
entreprises en matière de mise en valeur des minéraux critiques. Ce n'est qu'ensemble que nous
pourrons atteindre la sécurité énergétique nationale et assurer la résilience de la chaîne
d'approvisionnement.

Nous sommes surpris et déçus des commentaires négatifs adressés à Lomiko par des membres du
gouvernement du Québec et l’apparence que le gouvernement du Québec, considéré comme un
leader mondial avec son Plan de développement des minéraux critiques et stratégiques (QPDCSM),
contredit ses propres quatre initiatives stratégiques en faisant de tels commentaires publics sur
Lomiko et nos efforts.

Le Plan du Québec vise notamment à accroître les connaissances, à intégrer les secteurs et à
attirer des partenaires, à contribuer à une économie durable, à faire connaître et à promouvoir ces
minéraux. C'est ce que fait Lomiko.

On peut se demander pourquoi des commentaires négatifs ont été formulés au sujet de notre
processus, qui est conforme au Plan du Québec et qui, par conséquent, ont une incidence sur
nous ainsi que sur d'autres promoteurs et affecte l'accès au capital dans ce secteur. Nous nous
engageons à exécuter notre plan d'affaires de la manière la plus respectueuse pour
l'environnement et nous nous engageons à échanger avec toute partie préoccupée par notre
entreprise pour apaiser les craintes et favoriser des discussions éclairées sur le développement du
graphite dans les communautés.

Plutôt que de permettre et de préconiser un processus de consultation et d’octroi de permis
transparent, équitable et neutre à travers toutes les phases d’études du projet, de l'EEP (étude
économique préliminaire) à l'EPF (étude préfaisabilité) et à la FS (étude de faisabilité), y compris le
BAPE (Bureau d’Audiences Publiques en l’Environnement), le gouvernement a apparemment tiré
des conclusions hâtives sur notre projet. Des conclusions hâtives sont en train d'être tirées sur
notre projet avant même le début des processus d’étude et consultations gouvernementaux que
nous respectons tous. Les claims du projet La Loutre sont tous en règle avec le gouvernement du
Québec et sont assujetties aux règlements en vigueur et frais applicables au Québec.

Les représentants du gouvernement ont également ignoré les nombreuses mesures prises par
l'équipe de direction de Lomiko pour devenir un développeur responsable certifié ECOLOGO. Ces
actions ont été communiquées publiquement et dans de nombreuses conversations, et peuvent
être consultées sur notre site Web.

Belinda Labatte, chef de la direction et présidente par intérim du conseil d'administration, a
déclaré : « Nous croyons en la stratégie et le processus du gouvernement du Québec en matière de
métaux pour batteries à toutes les étapes de développement, tel qu'énoncé dans le Plan. Avec trois
subventions gouvernementales accordées à Lomiko nécessitant de la R&D, et en tant qu'entreprise
commerciale, nous avons besoin d’un processus équitable allant de l'EEP à la décision de
construction. Nous sommes déçus des commentaires négatifs à notre endroit alors que nous
faisons partie de la priorité économique du Québec et du Canada en matière de transition
énergétique, que nous appliquons de bonnes pratiques au sein du territoire où nous œuvrons et
que nous développons un minéral critique qui est prioritaire, le graphite. Cela nuit à d'autres
développeurs de minéraux critiques de la province qui cherchent également à être de bons
citoyens corporatifs agiles, innovateurs et responsables.

Nous apprécions également les nombreuses demandes d’informations reçues sur notre projet, les
demandes d'emploi et demandes de rencontres, ainsi que le soutien pour des projets comme le
nôtre, qui nécessitent de nombreuses conversations sur la transition énergétique locale et la
précieuse ressource qu'est le graphite naturel en flocons de haute pureté au Québec. Nous
remercions nos investisseurs, partenaires et autres parties prenantes de soutenir nos travaux
d'étude, nos efforts en R&D ainsi que nos efforts auprès des communautés.

Lomiko a toujours maintenu qu'elle suivrait toutes les procédures gouvernementales concernant la
politique macro-énergétique, les opportunités d'investissement et le processus d’octroi de permis.
Lomiko estime que le gouvernement du Québec doit maintenir une approche équitable et un
processus officiel pour l’avancement des études et la R-D dans la province, et permettre aux
opérateurs d'aller de l'avant avec leurs investissements et leurs projets pour lesquels ils ont reçu
des subventions, et ce, sans préjuger les mérites du projet avant même le début de son propre
processus formel de consultation.

À propos du graphite La Loutre et du Lomiko :

Lomiko est un développeur de graphite responsable du Québec certifié ECOLOGO qui travaille
dans le cadre de la Stratégie québécoise sur les minéraux critiques, qui soutient l'innovation et le
développement responsable de projets tels que le projet de graphite naturel en flocons La Loutre
de Lomiko. Les tests métallurgiques et électrochimiques réalisés à ce jour démontrent que le
graphite de La Loutre est très bien adapté à la production de batteries et à d'autres applications
industrielles.

L'estimation des ressources minérales indiquées de La Loutre contient 3,0 millions de tonnes de
graphite contenu à une teneur de 4,59 %, comme annoncé dans le rapport technique sur
l'estimation des ressources minérales de la Société du 29 mai 2023. Cela représente une
augmentation de 184 % des ressources minérales indiquées par rapport à la dernière estimation
des ressources publiée par la Société en juillet 2021. Le projet est situé à proximité d'une future
production d'usines de batteries au Québec et aux États-Unis.

La Loutre est un projet d'exploration et de mise en valeur avec des ressources minérales
améliorées. Une partie indépendante l'a classé comme le septième plus grand gisement de
graphite au monde.

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