mercredi 2 juillet 2014

Sûreté du Québec Présent sur le Plan d'eau Lac Simon cet l'été


La SQ présente au lac Simon
Jessy Laflamme
le 02 juillet 2014
La Petite Nation

Afin d'assurer la sécurité nautique sur le lac Simon, un plan d'eau très prisé de l'Outaouais, la municipalité de Lac-Simon, paye six sorties de la Sûreté du Québec (SQ) pendant l'été.

«Nous déboursons 8000 $ pour que les policiers soient présents sur le lac six fois à des dates que nous choisissons, explique le maire de Lac-Simon, Jacques Maillé. Ces sorties s'ajoutent aux cinq déjà prévues par la SQ, ce qui fait un total de 11 sorties sur une période d'environ deux mois, donc une sortie par semaine.»

En plus de payer ces patrouilleurs, la municipalité remet aussi un guide de prévention nautique aux utilisateurs de la marina. «Ce n'est pas à nous de vérifier si les gens ont des vestes, c'est le rôle de la SQ», mentionne M. Maillé.

Cette année, les policiers se promèneront en sea-doo. «Ils sont moins détectables de cette façon qu'avec le bateau qui les identifie, précise M. Maillé et c'est plus facile pour eux d'attraper rapidement un autre bateau.»

Afin de réduire le nombre de bateaux à la baie Groulx ainsi qu'à la plage municipale, la municipalité de Lac-Simon a négocié une entente avec le Centre touristique du Lac-Simon pour permettre aux navigateurs de se rendre à la plage de Duhamel.

Selon le directeur général de ce site touristique, Jean-Luc Lussier, les accidents sont peu fréquents. «Nous avons délimité des sections sur la plage de 2 km avec des bouées afin d'indiquer aux gens où ils peuvent se stationner avec leur bateau ou se baigner, dit-il. Et ça va très bien.» En plus des deux sauveteurs qu'on retrouve sur la plage, un patrouilleur se promène sur la plage pour s'assurer que les gens se baignent au bon endroit.

Des locateurs de pédalo ont toutefois été pris sur le lac les obligeant à téléphoner à la SQ. «Ce sont les seuls incidents que nous avons vécus au cours des dernières années», souligne M. Lussier.

D'ailleurs, selon M. Maillé, la cohabitation bateau à moteur et kayak et canot se passe bien au lac Simon. «Les gens utilisent le kayak tôt le matin alors que les bateaux à moteur sortent vers 10h-11h sur le lac», affirme-t-il.

Le nombre de bateaux aurait cependant diminué avec les années. «J'habite dans une baie du Lac-Simon et auparavant, 20 résidents possédaient un bateau alors que maintenant, il en reste seulement trois, souligne M. Lussier. Il faut dire que l'essence est extrêmement chère. Ça peut facilement coûter 200 $ une journée en bateau maintenant.»

M. Lussier a aussi été directeur du Parc national de Plaisance pendant quelques années. «Nous avions un bateau en cas d'urgence s'il survenait un accident sur la rivière des Outaouais ou sur la rivière de la Petite Nation, mais il a peu servi», se souvient-il.

Aux deux endroits, la location de kayaks ou de canots commence seulement vers la fin juin pour éviter les risques d'hypothermie.

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